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Les enseignements de base de la Bible

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INTRODUCTION

“C’est pourquoi, maintenant que nous avons laissé la doctrine fondamentale concernant le Christ, portons-​nous vers la maturité, sans poser de nouveau un fondement : repentance des œuvres mortes et foi envers Dieu,  enseignement sur les baptêmes et imposition des mains, résurrection des morts et jugement éternel. Et c’est ce que nous allons faire, si toutefois Dieu le permet” (Hébreux 6:1-3)

Cet extrait de la lettre de Paul aux chrétiens hébreux montre qu'il y a une "doctrine fondamentale concernant le Christ" et aussi concernant la Bible dans son ensemble. Dans ce qui suit, il y aura une présentation de cet enseignement important pour bien comprendre la Bible dans son ensemble.

"Je suis Jéhovah. C’est là mon nom ; et je ne donnerai ma gloire à aucun autre ni ma louange aux images taillées" (Esaïe 42:8)

Jésus-Christ, le fils de Jéhovah Dieu, a fait en sorte de faire connaître le Nom et le Renom de son Père : "Père, glorifie ton nom. ” Une voix vint donc du ciel : “ Et je l’ai glorifié, et je [le] glorifierai de nouveau" (Jean 12:28). "Et je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en union avec eux" (Jean 17:26). Dans la prière du Notre Père, que beaucoup connaissent, la toute première requête faite à Dieu, est la suivante : "Vous devez donc prier ainsi : “‘Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié"" (Matthieu 6:9). Lorsqu’on examine attentivement cette prière qui est un modèle, nous constatons que le Christ décline les requêtes faites à Dieu, par ordre d’importance. Par conséquent, comme Jésus-Christ, nous devons considérer le Nom Divin, Jéhovah, comme sacré et l’intégrer dans notre relation personnelle avec Dieu,  mais aussi dans le ministère de la Parole, la prédication de la Bonne Nouvelle, et l’enseignement biblique dans le but de le faire connaître (Matthieu 24:14 ; 28:19,20).


Certains diront que Jésus-Christ n’a pas utilisé le Nom de Jéhovah dans le cadre de son enseignement, ni même dans ses prières, dans les quatre évangiles. Cela ne veut pas dire qu’il ne prononçait pas le Nom Divin. Par exemple, lorsqu’il est allé dans la synagogue de Nazareth pour annoncer qu’il avait été oint par son Père pour effectuer son ministère terrestre, il est écrit: "Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé; et, selon son habitude le jour du sabbat, il entra dans la synagogue, et il se leva pour lire. On lui remit alors le rouleau du prophète Isaïe, et il ouvrit le rouleau et trouva l’endroit où il était écrit: “L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres, il m’a envoyé pour prêcher aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer en liberté les écrasés, pour prêcher l’année que Jéhovah agrée.” Puis il roula le rouleau, le rendit au serviteur et s’assit; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient fixés sur lui. Alors il commença à leur dire: “Aujourd’hui, cette [parole de l’]Écriture que vous venez d’entendre est accomplie” (Luc 4:16-21). Ce texte biblique que Jésus-Christ a lu, d’Isaïe 61:1, contient le Nom Divin, Jéhovah. Ce qui veut dire qu'il n’hésitait pas à utiliser le Nom divin, Jéhovah, dans le cadre d’une lecture biblique publique.


Il se prononce comme il s'écrit


Y=i H= (h silencieux expiré (e)) W=ou H(final)=A


YHW = IOUA matres lectionis hébreu (lettres voyelles/consonnes)


YHWH=IEOUA (Jéhovah en Français)


Certains pensent que la prononciation du Nom Divin s’est perdue et que nous ne sommes plus en mesure de pouvoir l’utiliser avec une vocalisation exacte. Il est intéressant de noter que dans la prophétie d’Ézéchiel 38:23, Jéhovah annonce que son Nom sera connu par toute la terre, particulièrement, au moment de la grande tribulation. Par conséquent, il est évident que Dieu a veillé à son Nom, comme à sa Parole, la Bible, pour que nous puissions le connaître actuellement. Certaines informations historiques, et techniques relatives au Nom Divin, sont basées sur un ouvrage intitulé, "Un Historique du Nom Divin" – (L'Harmattan (édition française)), écrit par Monsieur Gérard Gertoux, un hébraïsant. Ces informations concernant le Nom Divin, sont appuyées par plusieurs centaines de références comme sources historiques. L'introduction de ce livre, aux pages 9 et 10 résume très bien l’ensemble de ce travail de recherche historique concernant le Nom Divin. On pourrait l’intituler: Il n’y a pas de mystère. Voici ce qui est écrit:


"Tout d’abord, l’écriture du nom de Dieu ne pose aucun problème: il s’agit du nom de quatre lettres YHWH appelé le Tétragramme. Comment prononcer un tel nom? Les dictionnaires ou les encyclopédies indiquent que Yahvé (ou Yahweh) est une vocalisation incertaine, et que Jéhovah est un barbarisme provenant d’une mauvaise lecture. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette dernière affirmation est délibérément fausse. Cette grossière erreur fut pourtant dénoncée par des hébraïsants de toutes confessions, y compris avec l’appui du Vatican (Congrégation de la propagande), mais sans résultat.


"Ce nom YHWH se lit sans difficulté puisqu’il se prononce comme il s’écrit, ou selon ses lettres pour reprendre l’expression du Talmud. En effet, jusqu’en 70 de notre ère, les grands prêtres lisaient le jour du Yom Kippour la bénédiction de Nombres 6:24-27 en prononçant YHWH selon ses lettres, c’est-à-dire comme il s’écrit. En fait, ce nom est même le plus facile à lire de toute la Bible puisqu’il est constitué de quatre voyelles comme le rappelle Flavius Josèphe. La question de savoir quelles étaient les voyelles accompagnant les lettres YHWH est absurde, car les voyelles massorétiques ne sont apparues au plus tôt qu’au sixième siècle de notre ère. Avant cela, les noms hébreux étaient vocalisés grâce aux trois lettres Y, W, H, comme les écrits de Qumrân (Manuscrits de la mer Morte) l’ont largement confirmé. La lettre Y était lue I (ou Ê), lettre W: Û (ou O) et la lettre H: A à la fin des mots. Par exemple, YH se lit IA. YHWDH se lit littéralement IHÛDA (Juda). Si le nom ne comportait pas de lettres voyelles, on insérait alors la voyelle a; ainsi YSHQ est lu: ISaHaQ (Isaac), YRWSLYM: IRÛSaLIM (Jérusalem); etc. Le nom YHWH se lisait donc IHÛA (Ioua). Pour mieux entendre la lettre H (quasi inaudible) on pouvait lui adjoindre un "e" muet, ainsi le nom YHWDH lu littéralement I-H-Û-D-A devient alors I-eH-Û-D-A, soit l’équivalent exact du nom hébreu Yehoudah. Cette légère amélioration donne pour le nom YHWH la prononciation I-Eh-Û-A (Ieoua), l’équivalent de la ponctuation massorétique YeHoWaH. Cette coïncidence est remarquable; providentielle si l’on croit que Dieu a veillé sur son Nom (Visiblement à l’insu des copistes)" ("Un historique du Nom Divin" page 9 et 10). Nous aurons l’occasion de revenir sur d’autres informations convergentes sur la vocalisation du Nom Divin, Jéhovah, par un l’examen des noms bibliques "théophores"hébreux et araméens(contenant le tétragramme, partiellement ou dans son entier).


"Je serai ce que je serai"

(Exode 3:14)


La réponse souvent donne le sens de la question ou ce qu’elle laisse entendre implicitement. Concernant l’identité de Jéhovah, Moïse demande ce qu’il doit dire à ses frères Israélites:


"Mais Moïse dit au vrai Dieu: “Supposons que je sois venu maintenant vers les fils d’Israël et que je leur aie dit: ‘Le Dieu de vos ancêtres m’a envoyé vers vous’, et qu’ils disent vraiment: ‘Quel est son nom?’ Que leur dirai-je?” (Exode 3:13).


La question semble étrange parce qu’elle laisserait entendre que les Israélitesauraient oublié le Nom propre du Dieu de leurs ancêtres (Abraham, Isaac et Jacob), après 215 ans passés en Egypte. Or d’après le contexte, du livre de l’Exode, les Israélites craignaient et connaissaient le Nom de Jéhovah. Par exemple, plus de quatre vingt ans plus tôt, concernant les accoucheuses hébreux qui ont refusé de faire mourir les nouveaux nés mâles sur ordre de pharaon, le récit ajoute qu’elles craignaient Jéhovah (Exode 4:17). Moïse lui-même connaissait Jéhovah, le Dieu de ses ancêtres (Hébreux 11:23-28). Par conséquent sa vocalisation exacte ne posait aucun problème.


Pour bien comprendre, implicitement, le sens des deux questions de Moïse, il convient d’examiner la définition du mot hébreu "shêm", traduit par "nom": "une appellation, en tant que marque ou mémorial d'individualité; implicitement honneur, autorité, caractère (ou personnage)" (Strong’s Corcondance (H8034)). Compte tenu de la réponse de Jéhovah (du contexte biblique), et de la définition de "shêm" (nom), nous comprenons qu’il s’agit du nom avec son mémorial d’actions passées qui devait constituer sa réputation:


"Alors Dieu dit à Moïse: “JE SERAI CE QUE JE SERAI.” Et il ajouta: “Voici ce que tu diras aux fils d’Israël: ‘JE SERAI m’a envoyé vers vous.’”Puis Dieu dit encore à Moïse: “Voici ce que tu diras aux fils d’Israël: ‘Jéhovah le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous.’ C’est là mon nom pour des temps indéfinis et c’est là mon mémorial de génération en génération" (Exode 3:14,15).


La dernière partie de la réponse de Jéhovah, permet de comprendre le sous-entendu de la question de Moïse: "c’est là mon mémorial de génération en génération". La question "quelle est ton nom?", doit se comprendre de la manière suivante, "Quel est ton "renom", le "mémorial" d’actions (passées) attaché à ton nom". Et sa réponse "Je serai ce que je serai" est à mettre en perspective par rapport à l’idée que se faisaient les Israélites et probablement Moïse (élevé à la cour de Pharaon): A chaque dieu son nom et son pouvoir ou sa puissance. Le “JE SERAI CE QUE JE SERAI", laisse entendre aussi, que Moïse voulait savoir quoi répondre quant au pouvoir attaché au Nom de Jéhovah.


Ainsi, lorsque Jéhovah Dieu parle de son Nom comme étant un "Mémorial", cela veut dire que la question de Moïse concernant le Nom, était la suivante:Que devrai-je dire aux Israélites concernant le pouvoir de ton Nom et des actions extraordinaires attachées à ce Nom (Mémorial)? La question de Moïse, concernant le Nom Divin s’inscrit sur la capacité d’action du Vrai Dieu, qui réside dans le pouvoir de son Nom. Néanmoins, la réponse de Jéhovah est très fine: en Égypte, chaque dieu avait un nom attaché à un pouvoir d’action très précis. Ainsi, dans sa réponse "Je serai ce que je serai", Jéhovah ne veut pas que l’intelligence humaine cloisonne son Nom dans une seule capacité extraordinaire de faire des miracles. Dans le récit d’Exode 4:1-9, il est écrit que Jéhovah fit quatre miracles, montrant sa capacité de création en transformant le bâton de Moïse en serpent, et en le refaisant devenir un bâton. Ou encore en faisant que la main de Moïse ait la lèpre (destruction) et en la guérissant (recréation). Par ces deux séries de deux miracles, Jéhovah Dieu illustrait sa Toute Puissance, et par conséquent, seulement ses actions extraordinaires révèleraient le mémorial de son Nom. “JE SERAI CE QUE JE SERAI", c’est l’action entreprise par Dieu qui donnerait le sens spirituel à son Nom, de qui "Il est".

"Tu es digne, Jéhovah, oui notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance, parce que tu as créé toutes choses, et à cause de ta volonté elles ont existé et ont été créées" (Révélation 4:11)

Jésus-Christ, le Fils de Dieu a dit que c'est à son Père que nous devons rendre un service sacré: Alors Jésus lui dit : “Va-​t’en, Satan, car il est écrit : ‘ C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré. ’ ” (Matthieu 4:10).

Jésus-Christ, le Fils de Dieu a dit que nous devons aimer son Père de toute notre force vitale: "“Enseignant, quel est le plus grand commandement dans la Loi ? ” Il lui dit : “ ‘ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. ’ C’est là le plus grand et le premier commandement" (Matthieu 22:36-38).

Jésus-Christ, le Fils de Dieu a dit que nous aurons la vie éternelle qu'à condition de faire la volonté de son Père: "Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ‘ Seigneur, Seigneur ’, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.  Beaucoup me diront en ce jour-​là : ‘ Seigneur, Seigneur, n’est-​ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, et en ton nom que nous avons expulsé des démons, et en ton nom que nous avons accompli de nombreuses œuvres de puissance ? ’  Et à eux pourtant je [le] confesserai alors : Je ne vous ai jamais connus ! Éloignez-​vous de moi, vous qui pratiquez l’illégalité" (Matthieu 7:21-23).

Jéhovah est le seul vrai Dieu Unique et il n'est pas une trinité

Jéhovah Dieu (YeHoWaH Elohim) est le Père de Jésus-Christ (Yehoshuah Mashiah): "Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m’en vais et je [re]viens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, parce que le Père est plus grand que moi" (Jean 14:28). Jésus-Christ (Yéhoshuah Mashiah) est le Fils de Jéhovah Dieu:"En réponse Simon Pierre dit : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant”" (Matthieu 16:16). L'esprit saint est la force agissante qui vient de Jéhovah, dont il peut accorder une part à chacune de ses créatures visibles et invisibles: "Et des langues comme de feu devinrent visibles pour eux et se distribuèrent, et il s’en posa une sur chacun d’eux" (Actes 2:3).

Jésus-Christ, dans sa prière modèle a bien montré que nous devons adresser nos prières seulement à son Père: Vous devez donc prier ainsi:

“‘Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre. Donne-​nous aujourd’hui notre pain pour ce jour ; et remets-​nous nos dettes, comme nous aussi avons remis à nos débiteurs. Et ne nous fais pas entrer en tentation, mais délivre-​nous du méchant” (Matthieu 6:9–13).

Par conséquent, nous ne devons pas adresser nos prières au Fils, Jésus-Christ. Nous ne devons pas adresser nos prières à la “vierge Marie” et nous ne devons pas adresser nos prières aux “saints”, parce que la prière est un acte d’adoration qui est seulement du à Jéhovah Dieu, le Père et Créateur de toutes choses (Révélation 4:11; Matthieu 4:10).


Comment le prier?


Il est très important, de comprendre que Jéhovah Dieu exige que notre relation avec Lui, soit absolument exclusive. Nos prières doivent être uniquement adressées à Jéhovah, selon le premier des Dix Commandements:


"Je suis Jéhovah ton Dieu, (…). Tu ne dois pas avoir d’autres dieux contre ma face. Tu ne dois pas te faire d’image sculptée, ni de forme qui ressemble à quoi que ce soit qui est dans les cieux en haut, ou qui est sur la terre en bas, ou qui est dans les eaux sous la terre.Tu ne dois pas te prosterner devant eux, ni te laisser entraîner à les servir, car moi, Jéhovah ton Dieu, je suis un Dieu qui exige un attachement exclusif" (Exode 20:2-5).


Jésus-Christ, le Fils de Jéhovah Dieu, a bien insisté sur l’aspect exclusif de l’adoration à Jéhovah Dieu: "Alors Jésus lui dit: “Va-t’en, Satan, car il est écrit: ‘C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré"" (Matthieu 4:10).


Il s’agit tout simplement d’un rappel du premier des dix commandements: nous devons adorer uniquement Jéhovah. Nous ne devons pas adresser nos prières à Jésus-Christ, parce qu’il est le Fils de Dieu et non le Dieu tout-puissant. L’apôtre Pierre lui-même a désigné Jésus-Christ comme étant le Fils de Dieu. Après sa réponse correcte, Jésus-Christ a félicité l’apôtre Pierre: "En réponse Simon Pierre dit: “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.” Jésus lui dit alors: “Heureux es-tu, Simon fils de Yona, parce que ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux"" (Matthieu 16:16,17). De plus, Jéhovah Dieu, ne fait pas partie d’une trinité. L’enseignement de la Trinité n’est pas biblique.


Notre relation avec Jéhovah Dieu, ne tolère aucun syncrétisme spirituel qui consisterait à mélanger des façons de prier Dieu, de manières bibliquement contradictoires. Par exemple, en associant d’autres dieux ou des "saints", à nos prières, ou encore en pratiquant l’idolâtrie.


Jésus-Christ, d’une façon indirecte, a bien dit de ne pas rendre un culte à sa mère, Marie (qui était vierge au moment de sa conception) (Luc 1:34,35). Voici ce qui est écrit à propos d’un hommage rendu, par une femme, à Marie, la mère de Jésus-Christ: "Or, comme il disait ces choses, une certaine femme éleva la voix du milieu de la foule et lui dit: “Heureuse est la matrice qui t’a porté, et les seins que tu as tétés!” Mais il dit: “Non, mais plutôt: Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et la gardent!" (Luc 11:27,28). Il est vrai que Marie a été une "femme extrêmement favorisée", pour reprendre l’expression de salutation de l’ange Gabriel (Luc 1:28). L’occasion aurait été toute choisie, si cela avait été le cas, pour Jésus-Christ, de mentionner le culte marial. Or, Jésus-Christ n’a jamais mentionné le culte marial qui a des origines gréco-romaines, et n’a donc pas sa place dans la Bible.


Dans un dialogue avec une femme samaritaine, Jésus-Christ a parlé de "vrais adorateurs", ce qui suppose une seule forme d’adoration acceptable aux yeux de Jéhovah Dieu et de son Fils Jésus-Christ : "Vous adorez, vous, ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, ce que nous connaissons, parce que le salut vient des Juifs. Toutefois l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père avec l’esprit et la vérité ; le Père, en effet, cherche des hommes de ce genre pour l’adorer. Dieu est un Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité" (Jean 4:22-24 comparer avec Matthieu 7:21-23).


Les "vrais adorateurs" doivent adorer Dieu avec "l’esprit", ou de façon spirituelle, sans objet religieux idolâtrique, telles qu’une croix, des statues, des images ou des médailles en relation avec le culte marial ou d’autres "saints". Si un chrétien a de tels objets, il doit s’en débarrasser ou les détruire (Actes 19:19,20). Le chrétien doit adorer Dieu avec la "vérité" exposée dans la Bible (Jean 17 :17 ; 2 Timothée 3 :16,17 ; 2 Pierre 1:20,21)). Le chrétien ne doit pas faire des gestes qui ne conviennent pas, bibliquement, avant et après la prière, tel que faire le signe de croix. C’est une pratique non biblique qui n’existait pas à l’époque des apôtres. Comme l’a dit, sous inspiration, l’apôtre Paul : "C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie" (1 Corinthiens 10:14).


Le terme hébreu "yirâh" traduit par "crainte" de Jéhovah, dans le texte des Proverbes peut avoir le sens de "révérence", c'est-à-dire, crainte révérencielle (Strong's Concordance (H3374)) (Proverbes 2:1-9). Ce qui veut dire que la personne qui a atteint la maturité chrétienne, comprendra que sa relation avec Jéhovah est un grand privilège qu’il nous accorde. De plus, lorsque nous nous approchons de Dieu par la prière, nous pouvons le faire avec franchise, mais aussi avec une crainte révérencielle qui est due à la Personne la plus importante parce qu’il est le Créateur de toutes choses (Révélation 4:11).


Nous aimons Dieu, mais nous savons en même temps que nous ne devons pas dépasser certaines limites ou faire n’importe quoi, ce qui pourrait, à terme, couter la vie. En Malachie, il y a une belle description d’une relation paisible entre Dieu et un serviteur fidèle, voici ce que l’on peut lire: "Quant à mon alliance, elle était avec lui, alliance pour la vie et la paix, et je les lui donnais, avec la crainte. Et il me craignait; oui, à cause de mon nom il était terrifié. La loi de vérité était dans sa bouche, et il ne s’est pas trouvé d’injustice sur ses lèvres. Il a marché avec moi dans la paix et dans la droiture, et nombreux furent ceux qu’il a ramenés de la faute" (Malachie 2:5,6). Il est écrit que cet homme est "terrifié" ou dans l’effroi du Nom de Jéhovah car il en perçoit la majesté et la puissance redoutable qu’il induit. Néanmoins, cette "crainte" n’empêche pas cet homme d’être en paix avec Dieu et travailler avec Lui en harmonie.


Les conseils du Christ sur la prière


"De plus, quand vous priez, vous ne devez pas être comme les hypocrites ; parce qu’ils aiment prier debout dans les synagogues et aux coins des grandes rues, afin d’être vus des hommes. Vraiment, je vous le dis : Ils ont déjà leur pleine récompense. Toi, cependant, quand tu pries, entre dans ta chambre particulière et, après avoir fermé la porte, prie ton Père qui est là dans le secret ; alors ton Père qui regarde dans le secret te le rendra. Mais quand vous priez, ne redites pas toujours les mêmes choses, comme font les gens des nations, car ils pensent qu’ils seront entendus parce qu’ils parlent beaucoup. Donc, ne devenez pas comme eux, car Dieu votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous le lui demandiez. Vous devez donc prier ainsi : “‘Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre. Donne-nous aujourd’hui notre pain pour ce jour ; et remets-nous nos dettes, comme nous aussi avons remis à nos débiteurs. Et ne nous fais pas entrer en tentation, mais délivre-nous du méchant’" (Matthieu 6:5-13).

Jésus-Christ (Yéhoshuah Mashiah) est le Fils de Jéhovah (YHWH Elohim) (Matthieu 16:13-20)

"Or, quand il fut arrivé dans la région de Césarée de Philippe, Jésus se mit à demander à ses disciples : “ Qui les hommes disent-​ils qu’est le Fils de l’homme ? ”  Ils dirent : “ Les uns disent : Jean le Baptiste ; d’autres : Éliya ; d’autres encore : Jérémie ou l’un des prophètes. ”   Il leur dit : “ Mais vous, qui dites-​vous que je suis ? ” En réponse Simon Pierre dit : “ Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. ”  Jésus lui dit alors : “ Heureux es-​tu, Simon fils de Yona, parce que ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé [cela], mais mon Père qui est dans les cieux.  De plus, moi je te dis : Tu es Pierre, et sur ce roc je bâtirai ma congrégation, et les portes de l’hadès ne la domineront pas.  Je te donnerai les clés du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre sera ce qui est lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera ce qui est délié dans les cieux. ”  Alors il commanda sévèrement aux disciples de ne dire à personne qu’il était le Christ" (Matthieu 16:13-20).

Jésus-Christ (Yéhoshuah Mashiah), le Fils, le Logos,

n'est pas Jéhovah Dieu (YHWH Elohim), le Père (Jean 1:1-3)

"Au commencement la Parole était, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était un dieu.  Celui-ci était au commencement avec Dieu.  Toutes choses vinrent à l’existence par son intermédiaire, et en dehors de lui pas même une chose ne vint à l’existence" (Jean 1:1-3). La lecture de l'ensemble du chapitre 1, démontre en toute logique que le Père est une personne spirituelle distincte du Fils, appelé d'ailleurs le Logos ou porte-parole de Dieu. Dans cette traduction (Traduction du Monde Nouveau), il est écrit "la Parole était dieu", ce qui signifie que la Parole était d'origine divine.

Dans de nombreuses autres traductions  il est écrit: "et la Parole était Dieu", laissant entendre de toute évidence, que ces deux personnes spirituelles "fusionneraient" en une. Cependant, cette interprétation du texte se heurte à un obstacle majeur qui se trouve dans le verset 1 où il est écrit: "la Parole était avec Dieu". Si la Parole ou le Logos était "avec" Dieu, il est évident que ces deux esprits que sont Dieu et le Logos, sont deux personnes spirituelles distinctes. 

Jéhovah Dieu (YHWH Elohim), le Père et Jésus-Christ (Yéhoshuah Mashiah), le Fils, le Logos, sont unis dans leur dessein

“Moi et le Père, nous sommes un” (Jean 10:30)

L’expression “être un” avec une autre personne (ou un groupe), exprime l’unité dans le dessein et l’action. Dans une de ses dernières prières écrites dans l’évangile de Jean, peu de temps avant sa mort, voici la requête qu’il a faite à son Père, à propos de ses disciples: “Je fais une demande, non pas seulement au sujet de ceux-ci, mais aussi au sujet de ceux qui ont foi en moi grâce à leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en union avec moi et moi je suis en union avec toi, pour qu’eux aussi soient en union avec nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé” (Jean 17:20,21). C’est Jésus-Christ lui-même qui donne le sens d’être un avec son Père: “comme toi, Père, tu es en union avec moi et moi je suis en union avec toi”. D’ailleurs, dans cette même dernière soirée, pour souligner cette unité complète avec son Père, Jésus a dit: “qui m’a vu, a vu le Père”: “Philippe lui dit : “ Seigneur, montre-​nous le Père, et cela nous suffit. ” Jésus lui dit : “ Depuis si longtemps que je suis avec vous, et pourtant, Philippe, tu n’es pas parvenu à me connaître ? Qui m’a vu a vu le Père aussi. Comment se fait-​il que tu dises : ‘ Montre-​nous le Père ’ ?  Ne crois-​tu pas que je suis en union avec le Père et que le Père est en union avec moi ? Les choses que je vous dis, je ne les dis pas en tirant ce que j’annonce de mon propre fonds ; mais le Père qui demeure en union avec moi fait ses œuvres.  Croyez-​moi : que je suis en union avec le Père et que le Père est en union avec moi ; sinon, croyez à cause des œuvres elles-​mêmes”” (Jean 14:8-11,20,21).

“Je suis le chemin, et la vérité, et la vie. Personne ne vient vers le Père sinon par moi” 

(Jean 14:6)

Jéhovah Dieu, le Père de Jésus-Christ, a fait de son Fils un personnage incontournable pour avoir l’approbation divine et la vie éternelle. Dans une conversation avec l’instructeur de la Loi, Nicodème (En Jean 3), Jésus-Christ a expliqué que pour obtenir la vie éternelle, il est indispensable d’avoir foi dans le sacrifice de sa vie humaine sans péché, pour le pardon de nos péchés et l’obtention future de la vie éternelle: “Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. (...) Celui qui exerce la foi dans le Fils a la vie éternelle ; celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui” (Jean 3:16,36).

Dans l’expression “qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle”, montre qu’il n’y a aucune solution intermédiaire pour les humains: soit la désobéissance et le manque de foi dans ce sacrifice du Christ, la destruction définitive, soit l’obéissance et la foi dans le sacrifice de Jésus-Christ, en vue de la vie éternelle.

Le deuxième point, en relation avec le sacrifice du Christ: ceux qui ont foi dans le sacrifice du Christ, doivent commémorer sa mort une fois par an, le 14 Nisan du calendrier juif (entre mars et avril): “Il prit aussi un pain, rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : “ Ceci représente mon corps qui va être donné pour vous. Continuez à faire ceci en souvenir de moi. ” La coupe aussi de la même manière après qu’ils eurent pris le repas*, [et] il disait : “ Cette coupe représente la nouvelle alliance grâce à mon sang, qui va être répandu pour vous”" (Luc 2219,20).

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Tous les disciples du Christ, qui obéissent à Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ (après un examen de conscience 1 Corinthiens 11:28), peuvent prendre part au pain et au vin, représentant successivement, son corps et son sang (quel que soit l’espérance de vie éternelle (au ciel ou sur terre)) (Jean 6:48-58).


"Je suis le pain de vie. Vos ancêtres ont mangé la manne dans le désert et pourtant ils sont morts. Ceci est le pain qui descend du ciel, afin que tout homme en mange et ne meure pas. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra pour toujours; et, vraiment, le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde”. Les Juifs se mirent donc à discuter entre eux, en disant: “Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger?” Alors Jésus leur dit: “Oui, vraiment, je vous le dis: Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez pas son sang, vous n’avez pas de vie en vous-mêmes. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour; car ma chair est vraie nourriture et mon sang est vraie boisson. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang demeure en union avec moi, et moi en union avec lui. De même que le Père vivant m’a envoyé et que je vis à cause du Père, ainsi celui qui se nourrit de moi, celui-là aussi vivra à cause de moi. Voici le pain qui est descendu du ciel. Ce n’est pas comme à l’époque où vos ancêtres ont mangé et pourtant sont morts. Celui qui se nourrit de ce pain vivra pour toujours" (Jean 6:48-58).


La recommandation explicite du Christ, de se nourrir symboliquement de sa "chair" et de son "sang", est un ordre à tous les chrétiens fidèles, de manger du "pain sans levain", représentant sa "Chair" et boire de la coupe, représentant son "Sang" (quelle que soit l’espérance chrétienne (céleste ou terrestre)): "Alors Jésus leur dit: “Oui, vraiment, je vous le dis: Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez pas son sang, vous n’avez pas de vie en vous-mêmes. (...) De même que le Père vivant m’a envoyé et que je vis à cause du Père, ainsi celui qui se nourrit de moi, celui-là aussi vivra à cause de moi" (Jean 6:53,57).


Par conséquent, tous les Chrétiens fidèles, quelle que soit leur espérance, céleste ou terrestre, sont tenus de participer au pain et au vin du Mémorial, c’est un commandement du Christ (Jean 6:53).


LE SACRIFICE DU CHRIST QUI SAUVE L'HUMANITÉ OBÉISSANTE


Le Sacrifice du Christ a la Valeur Propitiation (par son sang) et la Valeur Rançon (par son corps). Il est important de comprendrele sens prophétique et énigmatique des différents sacrifices sous la Loi Mosaïque, en relation avec ces deux valeurs (Hébreux 10:1).


Pour cela, nous étudierons ce qu’est la Propitiation qui enlève le péché en relation avec le Pardon de Dieu, menant à la Vie, mais aussi la Propitiation qui enlève le péché en relation avec la Destruction menant à la Mort du pécheur. Cette compréhension permettra de mieux comprendre pourquoi la Grande Tribulation est étroitement liée à la Propitiation qui enlève les péchés de l'humanité, une Propitiation qui permettra la Vie (sur la base de la valeur propitiatoire du sang du Christ) et une Propitiation qui conduira à la Mort (sur la valeur propitiatoire du sang du pécheur) ou la destruction. Et ensuite, les sacrifices de la Loi qui évoquaient prophétiquement la Rançon.


La Propitiation menant au Pardon, la Propitiation conduisant à la Destruction


Le mot hébraïque et biblique pour Propitiation est "kippur (Translitération à partir des lettres hébraïques)" (H3725 Strong’s Concordance), dont le sens premierest "couvrir", venant du mot d’origine "kâphar" (H3722 Strong’s Concordance). Le mot hébraïque et biblique pour Pardon est "çâlach (Translitération à partir des lettres hébraïques)" (H5545 Strong’s Concordance). Ainsi, si la Propitiation est étroitement liée ou complémentaire au Pardon Divin, ces deux notions restent fondamentalement différentes (Sens des sacrifices).


Propitiation n'est pas le Pardon


L’énorme erreur est de penser que la propitiation et le pardon représentent la même chose. De manière concrète, la Propitiation est la nécessité absolue de Sainteté au moyen d’une Effusion de Sang, d’une Destruction menant à la Mort, qui "couvre" ou "efface" le péché. Tandis que le Pardon Divin, est le maintien en vie de l’être humain dans sa condition de pécheur (hérité d’Adam), tout en respectant cette nécessité absolue de Propitiation sur la base du sacrifice du Christ.


C’est pour cela que nos péchés sont pardonnés sur la base de la VALEUR PROPITIATOIRE DU SANG DU CHRIST versé, une fois pour toute, le 14 Nisan 33 (Et non sur la Valeur Rançon du Sacrifice du Christ).


Par exemple pour les Juifs de religion judaïque le JOUR DES PROPITIATIONS DU 10 TISHRI qui est appelé en hébreu le «YOM KIPPUR» (YOM=JOUR)+(KIPPUR=PROPITIATION)est aussi appelé LE GRAND PARDON. Ce qui est VRAI et ce qui est FAUX:


Il y aura un Grand Pardon


C’est VRAI pour le Bouc pour Azazel, parce que ce GRAND PARDON DE DIEU s’est exercé sur le Bouc pour Azazelporteur des péchés confessés de la Maison d’Israël, à Dieu, et envoyé dans le désert, loin du regard de Dieu, en symbole du GRAND PARDON DE DIEU: "Mais le bouc pour lequel est monté le sort attribué à Azazel sera placé vivant devant Jéhovah, pour faire propitiation pour lui, afin de l’envoyer dans le désert, pour Azazel(…) Aaron devra poser ses deux mains sur la tête du bouc vivant et confesser sur lui toutes les fautes des fils d’Israël et toutes leurs révoltes dans tous leurs péchés, et il devra les mettre sur la tête du bouc et l’envoyer dans le désert, par la main d’un homme tout prêt. Et le bouc devra porter sur lui toutes leurs fautes, dans une terre déserte, et il devra envoyer le bouc dans le désert" (Lévitique 16:10,21,22).


Pour revenir à la Grande Tribulation, c’est VRAI que le10 TISHRI, il va y avoir le GRAND PARDON DE DIEU d’une frange de l’humanité actuellement vivante et qui survivra à cet instant dramatique. Cependant, ce GRAND PARDON DE DIEU se fera sur la base d’un SACRIFICE PROPITIATOIRE (fait le 14 Nisan 33 (une fois pour toute)) : LA VALEUR PROPITIATOIRE DU SANG DU CHRIST: "Après ces choses j’ai vu, et regardez! une grande foule que personne ne pouvait compter, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches; et il y avait des palmes dans leurs mains. 1"Et sans cesse ils crient d’une voix forte, disant: "Le salut, [nous le devons] à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.(…) Alors l’un des anciens m’a dit: "Ceux-ci qui sont vêtus de longues robes blanches, qui sont-ils et d’où sont-ils venus?” "Et aussitôt je lui ai dit: “Mon seigneur, c’est toi qui le sais. "Et il m’a dit: “Ceux-ci, ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau" (Révélation 7:9,10,13,14).


Il n'y aura pas de Pardon


C’est FAUX pour le Bouc qui est mort en sacrifice PROPITIATOIRE en faveur du Bouc pour Azazel. Pour mieux comprendre, il convient de lire ce qui est écrit en Hébreux 9:22: "Oui, presque toutes choses sont purifiées avec du sang — selon la Loi —, et il n’y a pas de pardon sans que du sang soit répandu". Il est intéressant de noter que les propos inspirés de l’apôtre Paul s’inscrivent dans le cadre général de son explication du sens prophétique du JOUR DES PROPITIATIONS.


Pour revenir à la Grande Tribulation, c’est FAUX* que le 10 TISHRI, il va y avoir un Grand Pardon pour particulièrement cette partie de l’humanité qui sera victime de cette Grande Tribulation (Révélation 14:18-20; 19:11-21). Ainsi, comme l’a écrit sous inspiration l’apôtre Paul en Hébreux 9:22, si le Pardon Divin est subordonné à la Nécessité Absolue de Propitiation (effusion du Sang du Christ le 14 Nisan 33, «une fois pour toute» (Hébreux 9:25,26)), le contraire n’est pas exact, il n’y a pas réciprocité de cet axiome spirituel. Si le Pardon de Dieu ne peut pas s’obtenir sans Propitiation (Sang du Christ), la Propitiation (Effusion de Sang) peut s’exercer sans la nécessité ou la volonté Divine de Pardon. Ainsi, si la Propitiation est une nécessité impersonnelle de Sainteté (automatique, sans l’intervention de sentiment) en faisant disparaître le péché, le Pardon (ou non) est un acte personnel (avec sentiment) de Dieu, basé sur le sentiment de l’amour de Dieu (dans le cas du pardon) (Jean 3:16). Ce pardon de Dieu n’est pas automatique, mais subordonné à la manifestation de la Foi dans le Sacrifice du Christ : "Celui qui exerce la foi dans le Fils a la vie éternelle; celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3:36).


La Propitiation sans Pardon de Dieu est une destruction pure et simple de la personne dont le sang retombe sur sa propre tête: «David alors lui dit: “Que ton sang soit sur ta tête, car ta bouche a témoigné contre toi, en disant: ‘C’est moi qui ai carrément mis à mort l’oint de Jéhovah.» (2 Samuel 1:16; Josué 2:19; 1 Rois 2:32,33,37; Ézéchiel 33:4; Actes 18:6). L’expression du «sang sur la tête» veut dire que la personne elle-même sera l’objet d’une Propitiation (la mort) sans Pardon Divin.


La Rançon qui permet le Maintien en vie, la Guérison, le Rajeunissement et la Résurrection

Il se passe la même chose entre La Valeur Rançon et la Valeur Propitiation: On les confond. Pourquoi? Parce que ce sont des valeurs complémentaires, ou qui dépendent l’une de l’autre. De même, si la Propitiation (sur la base du Sang du Christ) a pour résultat, le pardon de Dieu et à terme le maintien en vie, grâce à la valeur Rançon, permettant, dans le future, l'échange de corps, par la Résurrection (céleste ou terrestre), la Guérison et le Rajeunissement du Corps Humain de ceux qui auront survécu à la Grande Tribulation:


"Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire: "Voyez! La tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu" (Révélation 21:3,4; Isaïe 35:5,6; Jean 5:28,29; Actes 24:15) (The Release).

Jésus-Christ a tout pouvoir

" Et Jésus s’avança et leur parla, en disant :

“Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre""

(Matthieu 28 :18)

Le texte ci-dessus montre que Jéhovah Dieu, le Père, a remis à son Fils Jésus-Christ, tout pouvoir tant au ciel que sur la terre. Cependant, cette autorité sera restituée au Père par le Fils au terme des mille ans de son règne: "Puis, la fin, quand il remettra le royaume à son Dieu et Père, quand il aura réduit à rien tout gouvernement et tout pouvoir et puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce que Dieu ait mis tous les ennemis sous ses pieds.  Comme dernier ennemi, la mort sera réduite à rien.  Car Dieu “ a soumis toutes choses sous ses pieds ”. Mais lorsqu’il dit que ‘ toutes choses ont été soumises ’, il est évident que c’est à l’exception de celui qui lui a soumis toutes choses. Mais lorsque toutes choses lui auront été soumises+, alors le Fils lui-​même se soumettra aussi à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit toutes choses pour tous" (1 Corinthiens 15:24-28).

Actuellement Jésus-Christ a été intronisé Roi dans les cieux, du Royaume de Dieu et règne au milieu de ses ennemis, selon le Psaumes 2: "À cette époque il leur parlera dans sa colère et dans son ardent courroux il les troublera, en disant : “ Moi, j’ai installé mon roi sur Sion, ma montagne sainte. ” Que je mentionne le décret de Jéhovah ;il m’a dit : “ Tu es mon fils ;moi, aujourd’hui, je suis devenu ton père. Fais-​m’en la demande, pour que je te donne les nations pour héritage et pour ta propriété les extrémités de la terre” (Psaumes 2:5-8; Révélation (Apocalypse) 12:10).

C’est l’actuel Roi Jésus-Christ qui jugera les nations peu avant la Grande Tribulation, selon Matthieu 7:21-23 et 25:33-46. C’est le Roi Jésus-Christ qui agira comme “homme à l’écritoire” qui marquera au front l’ensemble des humains qui survivront à la Grande Tribulation, selon la prophétie d’Ezéchiel 9:1-4. C’est Jéhovah Dieu, le Père qui délègue ce droit de vie et de mort sur l’ensemble des humains, à cet “homme à l’écritoire”. Selon les prophéties de Daniel 12:1 et Révélation 19:11-21, c’est le Roi Jésus-Christ qui dirigera la destruction de la Grande Tribulation, appuyé par des millions d’anges. C’est ce qui est aussi écrit dans le Psaumes 2: “Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un récipient de potier” (Psaumes 2:9). Bien évidemment face à ce Roi céleste, le Psaumes 2 conclut par cette exhortation faite à tous les humains et particulièrement aux dirigeants terrestres de ce système de choses, avant que n’éclate la Grande Tribulation: “Et maintenant, ô rois, soyez perspicaces ; laissez-​vous corriger, ô juges de la terre ! Servez Jéhovah avec crainte et soyez joyeux avec tremblement. Embrassez le fils, de peur qu’Il ne s’irrite et que vous ne périssiez loin de la voie, car sa colère s’enflamme facilement. Heureux tous ceux qui se réfugient en lui” (Psaumes 2:10-12).

L’esprit saint est la force agissante de Dieu

"La force agissante de Dieu se mouvait sur la surface des eaux"

(Genèse 1:2)

L’esprit saint, comme c’est écrit dans le texte de Genèse (ci-dessus), est une force agissante qui vient de Dieu. L’expression "force agissante de Dieu", peut très bien être traduite par l’esprit agissant (werouah) de Dieu. Le mot "rouah" étant traduit par "esprit" ou "vent".

En lisant l’ensemble des textes bibliques qui se rapportent à la force agissante de Dieu, nous comprenons deux points importants. Premièrement, l’esprit saint ou force agissante de Dieu, a une fonction multiple ou polyvalente. Deuxièmement, l’esprit saint n’est absolument pas une personne, mais une force ou puissance impersonnelle (comme le sont le soleil, le vent et l’eau), qui émane de Dieu.

Arrêtons-nous sur la polyvalence du rôle de l’esprit saint qui émane de Dieu. En Genèse 1 :1 il est écrit : "Au commencement Dieu créa les cieux et la terre". Par le premier verset de la Bible, est résumé la création de l’univers matériel et la terre (cieux et la terre), qui selon les calculs les scientifiques auraient environ 13 milliards d’années. A partir du verset 2, et dans la suite des chapitres 1 et 2, il y a le récit de l’aménagement de la planète terre en vue de créer la vie microbienne, végétale, animale et humaine, sur une période de plusieurs dizaines de milliers années, réparties en six périodes ou "jours" (dans la Bible le mot jour n’a pas seulement une durée de 24 heures, mais peut faire référence à une période, une époque, plus ou moins longue). Ainsi, le verset 2, qui mentionne l’action de la force agissante de Dieu, ou l’esprit saint, s’inscrit à la fois dans la création de l’univers avec la planète terre et ensuite son aménagement en vue d’en permettre la vie. Jéhovah Dieu se sert de l’esprit saint pour créer.

(Luc 8:42-48)

Dans le récit du miracle qui s'est effectué à son insu, Jésus-Christ donne une information importante: "Comme il s’y rendait, les foules le serraient de tous côtés. Et une femme atteinte d’un flux de sang depuis douze ans, laquelle n’avait pu être guérie par personne, s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement de dessus ; et à l’instant même son flux de sang s’arrêta. Et Jésus dit : “ Qui est-ce qui m’a touché ? ” Alors que tous s’en défendaient, Pierre dit : “Instructeur, les foules t’entourent et te serrent fortement. ” Mais Jésus dit : “ Quelqu’un m’a touché, car je me suis rendu compte qu’une puissance était sortie de moi. ”  Voyant qu’elle n’était pas passée inaperçue, la femme vint, toute tremblante, et tomba devant lui, et elle annonça devant tout le peuple pour quel motif elle l’avait touché et comment elle avait été guérie à l’instant même. Mais il lui dit : “Ma fille, ta foi t’a rétablie. Va en paix”" (Luc 8:42-48). Suite à ce miracle, Jésus-Christ s'est rendu compte de quelque chose en lui: "Quelqu’un m’a touché, car je me suis rendu compte qu’une puissance était sortie de moi". C'est cette information biblique qui nous permet de bien comprendre que Jésus-Christ effectuait des miracles avec la puissance de l'esprit saint qu'il avait en réserve en lui, mais qui lui été ponctionnée, en partie, à chaque fois qu'il faisait un miracle.

Jésus-Christ transféra une partie importante de la force agissante de Dieu, l'esprit saint,

sur ses douze apôtres

(Matthieu 10)

En accordant une part importante de la force agissante de Dieu, l'esprit saint, à ses douze apôtres, Jésus-Christ leur a donné la capacité de faire des miracles: "Ces douze, Jésus les envoya, leur donnant les ordres suivants : “Ne vous en allez pas sur la route des nations et n’entrez pas dans une ville samaritaine ;  mais allez plutôt continuellement vers les brebis perdues de la maison d’Israël.  Quand vous irez, prêchez, en disant : ‘ Le royaume des cieux s’est approché. ’  Guérissez les malades, relevez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement" (Matthieu 10:5-8).

Le don de l’esprit saint, que Jésus-Christ faisait à ses apôtres, était gratuit. Par conséquent, le ministère de la Parole, devait être (se doit d’être) complètement gratuit, sans aucune obligation financière ou dîme, de la part de ceux qui bénéficieraient des bienfaits de l’action de l’esprit saint.

L’effusion de l’esprit saint à la pentecôte 33 de notre ère

La naissance de la Congrégation Chrétienne

" Et des langues comme de feu devinrent visibles pour eux et se distribuèrent, et il s’en posa une sur chacun d’eux"

(Actes 2:3)

Voici un extrait du récit de cet évènement très important: "Or, tandis que s’écoulait le jour de la [fête de la] Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu, et tout à coup il vint du ciel un bruit semblable à celui d’un violent coup de vent, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Et des langues comme de feu devinrent visibles pour eux et se distribuèrent, et il s’en posa une sur chacun d’eux, et ils se remplirent tous d’esprit saint et commencèrent à parler en d’autres langues, comme l’esprit leur accordait de s’exprimer.

Or il y avait, habitant à Jérusalem, des Juifs, des hommes qui craignaient Dieu, de toute nation d’entre celles qui sont sous le ciel. Et quand ce bruit se produisit, la multitude s’assembla et fut confondue, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.  Oui, ils étaient stupéfaits, ils s’étonnaient et disaient : “ Voyons ! Tous ces gens qui parlent sont des Galiléens, n’est-​ce pas ? Et pourtant, comment se fait-​il que nous entendions, chacun de nous, sa propre langue, celle dans laquelle nous sommes nés ? Parthes et Mèdes et Élamites, et les habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et [du district] d’Asie,  de Phrygie et de Pamphylie, d’Égypte et de la région de la Libye qui est du côté de Cyrène, et gens de Rome en séjour ici, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler dans nos langues des choses magnifiques de Dieu. ” Oui, ils étaient tous stupéfaits et demeuraient perplexes, se disant les uns aux autres : “ Qu’est-​ce que cela signifie ? ” Cependant, d’autres se moquaient d’eux et disaient : “ Ils sont pleins de vin doux.”

Mais Pierre se leva avec les onze, il éleva la voix et leur déclara : “ Hommes de Judée et vous tous habitants de Jérusalem, sachez ceci et prêtez l’oreille à mes paroles. 1Vraiment, ces [gens] ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c’est la troisième heure du jour. Au contraire, c’est ici ce qui a été dit par l’intermédiaire du prophète Yoël : ‘ Et dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai une partie de mon esprit sur toute sorte de chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, et vos jeunes gens verront des visions, et vos vieillards rêveront des rêves" (Récit complet Actes 2).

Le don d’esprit saint permettant les miracles

(Actes 5 :12-16)

Le récit des Actes des apôtres chapitres 2, après l’effusion de l’esprit saint, les disciples eurent le don miraculeux de prêcher la bonne nouvelle en langues étrangères. Cependant, en lisant la suite du récit des Actes, on se rend compte que ce don d’esprit saint leur donnait la capacité des faire les mêmes miracles que Jésus-Christ avait fait. Prenons trois récits des Actes :

"De plus, par les mains des apôtres beaucoup de signes et de présages continuaient à se faire parmi le peuple ; et ils étaient tous d’un commun accord dans la colonnade de Salomon. Aucun des autres, c’est vrai, n’avait le courage de se joindre à eux ; toutefois, le peuple les louait hautement. En outre, des croyants au Seigneur continuaient d’être ajoutés, des multitudes tant d’hommes que de femmes ; si bien qu’on allait jusqu’à amener les malades dans les grandes rues et qu’on les déposait là sur de petits lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins puisse tomber sur quelqu’un d’entre eux. Et la multitude venue des villes autour de Jérusalem continuait de s’assembler, portant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs, et tous étaient guéris" (Actes 5:12-16).

L'apôtre Pierre guérit un boiteux: "Or Pierre et Jean montaient au temple pour l’heure de la prière, la neuvième heure, et il y avait un certain homme boiteux dès la matrice de sa mère, qu’on était en train de porter, et qu’on plaçait chaque jour près de la porte du temple qui était appelée la Belle, pour demander des dons de miséricorde à ceux qui entraient dans le temple. Quand il aperçut Pierre et Jean sur le point d’entrer dans le temple, il se mit à [les] solliciter pour obtenir des dons de miséricorde. Mais Pierre, ainsi que Jean, le fixa des yeux et dit : “ Regarde-nous. ” Alors il porta son attention sur eux, s’attendant à obtenir d’eux quelque chose. Cependant, Pierre dit : “ De l’argent et de l’or, je n’en possède pas, mais ce que j’ai, je te le donne : Au nom de Jésus Christ le Nazaréen, marche ! ” Là-dessus il le saisit par la main droite et le fit lever. À l’instant même les plantes de ses pieds et les os de ses chevilles s’affermirent ; et, sautant, il se mit debout, et il marchait ; et il entra avec eux dans le temple, marchant et sautant et louant Dieu. Et tout le peuple le vit marcher et louer Dieu. De plus, ils le reconnaissaient : c’était bien l’homme qui était assis, pour [demander] des dons de miséricorde, à la Belle Porte du temple, et ils se remplirent de stupeur et d’émerveillement devant ce qui lui était arrivé" (Actes 3:1-10).

L'apôtre Pierre ressuscite Dorcas: "Mais à Joppé il y avait une certaine disciple nommée Tabitha, ce qui, traduit, signifie Dorcas. Elle était riche des bonnes actions et des dons de miséricorde qu’elle faisait. Mais en ces jours-là il arriva qu’elle tomba malade et mourut. Alors ils la lavèrent et la déposèrent dans une chambre haute. Or, comme Lydda était près de Joppé, lorsque les disciples apprirent que Pierre se trouvait dans cette ville, ils envoyèrent deux hommes vers lui pour [le] supplier : “ S’il te plaît, n’hésite pas à venir jusqu’à nous. ” Alors Pierre se leva et alla avec eux. Et quand il arriva, ils le firent monter à la chambre haute ; et toutes les veuves se présentèrent à lui, pleurant et montrant beaucoup de vêtements intérieurs et de vêtements de dessus, [ceux] que faisait Dorcas pendant qu’elle était avec elles. Mais Pierre mit tout le monde dehors et, pliant les genoux, il pria ; puis, se tournant vers le corps, il dit : “ Tabitha, lève-toi ! ” Elle ouvrit les yeux et, apercevant Pierre, elle se redressa. Lui donnant la main, il la fit lever, et il appela les saints et les veuves et la [leur] présenta vivante. La chose fut connue dans tout Joppé, et beaucoup devinrent des croyants au Seigneur" (Actes 9:36-42).  

Est-ce que certains chrétiens actuellement, ont ce don de faire des miracles ou des guérisons miraculeuses, voir même des résurrections ?

Dans sa première lettre aux chrétiens de Corinthe au chapitre 12, l’apôtre Paul écrivait que dans la congrégation chrétienne, Dieu octroie divers dons de l’esprit saint, parmi lesquels figurent les "dons de guérisons" (1 Corinthiens 12:4-11). Par conséquent, en toute "logique", on devrait s’attendre à observer de très nombreux cas de guérisons miraculeuses, voir même des résurrections, dans les congrégations chrétiennes. Or les faits sont tenaces: ce n’est pas le cas. Que s’est-il passé ? La réponse biblique se fera en plusieurs parties. Certains récits précis de miracles du Christ et des apôtres seront analysés pour constater que la définition biblique de "guérison" est la "recréation", mot biblique que l’on trouve en Matthieu 19:28. L’autre aspect important sera de comprendre l’objectif des ces miracles, à savoir l’accréditation de Dieu en tant qu’envoyé ou Christ, ou en tant que groupe ou congrégation approuvée par Dieu. Enfin, dernier point important, si certains chrétiens prétendent faire des "miracles", il est important de comprendre s’ils sont de même nature que ceux de l’époque du Christ ou des apôtres. De plus nous verrons que pour Jésus-Christ, dans les derniers jours, il y aurait dans les congrégations des individus qui prétendraient faire des miracles dans le but de désorienter les "saints" (Matthieu 24:24).

Les maladies et les handicapes, qu’ils soient d’origines virales, bactériennes ou liés à des accidents de la vie, peuvent laisser des séquelles irréversibles sur le corps humain: une main asséchée, probablement une déformation héréditaire ou génétique (Luc 6:6-11), la cécité, par accident ou par hérédité (Matthieu 9:27-31 ; Luc 18:35-42), la surdité et l’atteinte de la motricité du langage (Marc 7:31-37), la lèpre, une maladie provoquée par un bacille (Mycobacterium leprae) qui provoque des dommages sur le systèmes nerveux périphérique, sur la peau et diverses parties du corps (Marc 1:40-42 ;Luc 17:11-19). Toutes ces guérisons miraculeuses et bien d'autres (Jean 21:25), ont nécessité une "recréation", même partielle, de la partie du corps humain atteinte par la maladie ou ses séquelles physiques.

La résurrection de Lazare, l’ami de Jésus-Christ, a été particulièrement spectaculaire et a nécessité une recréation importante, même partielle, de son corps pour qu’il puisse revivre (Jean 11:30-44). Le récit nous informe que Lazare était mort depuis quatre jours. Lorsque Jésus-Christ a demandé à ce que l’on ouvre la tombe, Marthe, la sœur du défunt a fait une objection: "Seigneur, il doit déjà sentir, car cela fait quatre jours”, ce qui démontre que le corps de Lazare commençait à se décomposer. La résurrection de Lazare a été une recréation partielle de son corps humain (palingénesia (en Grec) (Matthieu 19 :28)). Il est donc évident que ces guérisons miraculeuses par "recréation", n’existent plus actuellement dans les congrégations chrétiennes.

La simplicité et le réalisme du récit des miracles

"Alors s’avancèrent vers lui de grandes foules, ayant avec elles des boiteux, des estropiés, des aveugles, des muets, et beaucoup d’autres malades, et on les jeta pour ainsi dire à ses pieds, et il les guérit ; de sorte que la foule fut dans la stupeur en voyant les muets qui parlaient, et les boiteux qui marchaient, et les aveugles qui voyaient, et ils glorifièrent le Dieu d’Israël"

(Matthieu 15:30,31)

En lisant dans la Bible les différents récits des guérisons miraculeuses, ils sont souvent simples et concis. Parfois ils semblent indiquer que Jésus-Christ tenait compte des sentiments de la personne qu’il allait guérir. Jésus-Christ avait un grand discernement de ce que pensaient ses interlocuteurs (Matthieu 9:2-8 ; Luc 5:17-26 "Et Jésus, connaissant leurs pensées, dit : “ Pourquoi pensez-​vous des choses mauvaises dans vos cœurs ?"). Ce qui est vrai pour eux, l’était aussi pour certains malades qu’il allait guérir. Par exemple concernant la guérison d’un aveugle de naissance, en Jean chapitre 9:1-7, Jésus-Christ enduit ses yeux d’un peu d’argile qu’il a humidifié avec sa salive, et lui commande, sans l’accompagner, d’aller se laver les yeux à la piscine de Siloam. Par contre, le récit de l’évangile de Marc 8:22-25, pour la guérison, d’un autre aveugle, il est écrit que les gens d’un village, lui amène un aveugle. Jésus-Christ, le prenant par la main, l’amène en dehors du village. Il procède à une guérison progressive, en deux étapes afin de lui rendre la vue progressivement, pour que probablement l’aveugle n’ait pas un choc émotionnel trop important.

Un autre récit de la guérison d’un sourd muet, est très touchant: "Or, revenant du territoire de Tyr, il se rendit par Sidon vers la mer de Galilée [et passa] au milieu du territoire de la Décapole. Ici on lui amena un homme qui était sourd et avait un empêchement de la langue, et on le supplia de poser la main sur lui. Et il le prit hors de la foule, à part, et mit ses doigts dans les oreilles de l’homme et, après avoir craché, il lui toucha la langue. Et, levant les yeux vers le ciel, il soupira profondément et lui dit : “ Ephphatha ”, c’est-à-dire : “ Ouvre-toi. ” Eh bien, ses oreilles s’ouvrirent, et le lien de sa langue se dénoua, et il se mit à parler normalement. Là-dessus il leur commanda de ne rien dire à personne ; mais plus il le leur commandait, plus ils proclamaient la chose. Oui, ils étaient frappés d’une façon tout à fait extraordinaire et ils disaient: “ Il a bien fait toutes choses. Il fait même entendre les sourds et parler les muets"" (Marc 7:31-37).

Le fait que Jésus-Christ conduise cet homme hors de la foule, montre qu’il comprend que peut-être, il est effrayé par le tumulte et l’agitation des gens tout excités pour savoir s’il parviendrait à le guérir. Cet homme sourd et muet est complètement emprisonné dans un silence intérieur absolu. La foule lui présente Jésus, qu’il n’est pas sensé connaître et ni savoir ce qu’il va lui faire. Ainsi, la description de la gestuelle de sa guérison, est peut-être une manière que Jésus-Christ a, de faire comprendre à cet homme ce qu’il est en train de faire, c’est-à-dire le guérir ("ses doigts dans les oreilles") avec l’aide de Dieu ("levant les yeux vers le ciel").

Les seuls récits des miracles où il y a des éclats de voix, des cris, des convulsions, c’est lorsque Jésus-Christ se confronte à des démons qui se sont rendus maitres de certains être humains, leur provoquant parfois des crises d’épilepsie très violentes (ce qui ne veut pas dire que l’épilepsie est un handicap à mettre sur le compte du démonisme. Le récit des évangiles décrit l’épilepsie comme une des conséquences d’une possession, qui peut en avoir d’autres, comme une force exceptionnellement démesurée ou des dons de divination) (Matthieu 8:28-34 ; 17:14-20 ; Luc 4:31-37). Quoiqu’il en soit la plupart des récits bibliques des miracles sont simples et concis.

Les dons de guérisons miraculeuses étaient une accréditation divine que la personne ou le groupe de personnes avaient l’approbation de Dieu et l’esprit saint

“Rabbi, nous savons que toi, en tant qu’enseignant, tu es venu de Dieu, car personne ne peut accomplir ces signes que tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui"

(Jean 3:2)

C’est un enseignant de la Loi, honnête et sincère, nommé Nicodème, qui a dit ces paroles. De même lorsque les apôtres accomplissaient de tels signes, il ne faisait aucun doute, pour les observateurs qu’ils avaient l’esprit saint : "De plus, par les mains des apôtres beaucoup de signes et de présages continuaient à se faire parmi le peuple ; et ils étaient tous d’un commun accord dans la colonnade de Salomon" (Actes 5 :12-16). Cependant, certains des pharisiens, en présence du Christ, sont allés jusqu’à contester cette évidence. Lisons ce que répond le Christ à leur sujet:

"Alors on lui amena un homme possédé d’un démon [et qui était] aveugle et muet ; et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait. Eh bien, toutes les foules étaient absolument émerveillées et disaient : “ Ne serait-ce pas là le Fils de David ? ”  En entendant cela, les Pharisiens dirent : “ Cet homme-là n’expulse les démons que par le moyen de Béelzéboub, le chef des démons. ”  Connaissant leurs pensées, il leur dit : “ Tout royaume divisé contre lui-même est réduit en désolation, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne subsistera pas. Pareillement, si Satan expulse Satan, il s’est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ? D’ailleurs, si c’est par le moyen de Béelzéboub que j’expulse les démons, vos fils, par le moyen de qui les expulsent-ils ? C’est pourquoi ils seront vos juges.  Mais si c’est par le moyen de l’esprit de Dieu que j’expulse les démons, le royaume de Dieu vous a donc atteints. Ou bien, comment quelqu’un peut-il pénétrer dans la maison d’un homme fort et s’emparer de ses affaires, s’il ne lie d’abord l’homme fort ? Et alors il pillera sa maison. Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse" (Matthieu 12 :22-30).

En toute logique Jésus-Christ a retourné cette accusation gratuite des pharisiens, contre eux par cette simple question : "D’ailleurs, si c’est par le moyen de Béelzéboub que j’expulse les démons, vos fils, par le moyen de qui les expulsent-ils ?". Néanmoins Jésus-Christ n’a pas du tout considéré cette accusation comme anodine, bien au contraire. Il leur a adressé cet avertissement à prendre très au sérieux ; attention de ne pas pécher contre l’esprit saint:

"Voilà pourquoi je vous le dis : Toute espèce de péché et de blasphème sera pardonnée aux hommes, mais le blasphème contre l’esprit ne sera pas pardonné.  Par exemple, celui qui dit une parole contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui parle contre l’esprit saint, il ne lui sera pas pardonné, non, ni dans ce système de choses-ci ni dans celui qui est à venir" (Matthieu 12:31,32).

Les dons miraculeux cesseront

"Mais que ce soient les dons de prophétie, ils seront abolis ; que ce soient les langues, elles cesseront ; que ce soit la connaissance, elle sera abolie"

(1 Corinthiens 13:8)

Jésus-Christ a transmis la capacité de faire des dons miraculeux principalement aux douze apôtres (Matthieu 10:5-8). Eux-mêmes pouvaient les transmettre à d’autres disciples (Actes 6:6). Néanmoins, rien n’indique dans la Bible et particulièrement le récit des Actes, que les disciples (qui ne faisaient pas partie des douze apôtres) pouvaient transmettre ces dons miraculeux de l’esprit saint à d’autres disciples. De sorte, qu’à la mort de tous les apôtres, ces dons miraculeux ont progressivement disparu des congrégations chrétiennes (Matthieu 13:25 "pendant que les hommes dormaient").

Selon Malachie 2:15, nous sommes dans la période de ce qui "reste de l’esprit", c’est-à-dire la prière lorsque nous demandons son esprit saint pour endurer jusqu’à la fin (Matthieu 24:13 ; 21:22,36 ; Luc 11:13). Nous pouvons avoir ce qui reste de l’esprit saint dans ce monde enténébré, en lisant régulièrement la Bible, qui est un dépôt de l’esprit saint, et en l’appliquant dans notre vie chaque jour (2 Pierre 1:20,21).

Dans la nuit qui a précédé sa mort, Jésus-Christ a dit que désormais, ce qui identifierait les disciples du Christ, ce ne serait plus la capacité à faire de nombreux miracles, mais par l’amour fraternel qui régnerait dans les congrégations: "Par là tous sauront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous" (Jean 13 :34,35). L’apôtre Paul exprime l’idée similaire à celle du Christ pour identifier ceux qui appartiennent au Christ, qui auraient ce qui reste de l’esprit saint, par son fruit: "Par contre, le fruit de l’esprit est amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, foi,  douceur, maîtrise de soi. Contre de telles choses il n’y a pas de loi. D’autre part, ceux qui appartiennent à Christ Jésus ont attaché sur le poteau la chair avec ses passions et ses désirs" (Galates 5 :22-24). Le disciple Jacques les désignent comme ceux qui manifestent la sagesse d’en haut : "Mais la sagesse d’en haut est tout d’abord pure, puis pacifique, raisonnable, disposée à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits, ne faisant pas de distinctions partiales, non hypocrite.  De plus, la semence du fruit de justice se sème dans la paix pour ceux qui font la paix" (Jacques 3 :17,18).

Le péché contre l’esprit saint qui n’a aucun pardon

"Le blasphème contre l’esprit ne sera pas pardonné"

(Matthieu 12:31,32)

Le péché contre l’esprit saint est une attitude obstinée contre la force agissante de Dieu, et plus généralement contre son dessein. Celui qui pêche contre l’esprit saint, pratique le péché de façon volontaire et endurcie. Jésus-Christ, lorsqu’il était sur terre, a signalé que certains de la classe religieuse des pharisiens avaient péché contre l’esprit saint: "Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites ! parce que vous parcourez la mer et la terre ferme pour faire un seul prosélyte, et lorsqu’il l’est devenu, vous en faites quelqu’un qui est exposé à aller dans la géhenne deux fois plus que vous. (…) Serpents, progéniture de vipères, comment pourrez-vous fuir le jugement de la géhenne ?" (Matthieu 23:15,33). La géhenne était le dépotoir au sud de Jérusalem, à l’extérieur des murailles, qui symbolisait la destruction définitive et dans les propos du Christ, une mort sans résurrection.

Comment certains de ces hommes en sont venus à pécher contre l’esprit saint ? Le disciple Etienne résume très bien le processus spirituel: "Hommes obstinés et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous résistez toujours à l’esprit saint ; comme ont fait vos ancêtres, ainsi faites-vous. Lequel des prophètes vos ancêtres n’ont-ils pas persécuté ? Oui, ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance les choses concernant la venue du Juste, dont vous vous êtes faits maintenant traîtres et meurtriers,  vous qui avez reçu la Loi transmise par des anges mais ne l’avez pas gardée" (Actes 7:51-53).

Ces chefs religieux ont vu les manifestations miraculeuses de l’esprit saint par les nombreuses guérisons et résurrections opérées par Jésus-Christ. A titre d’exemple, après la résurrection de Lazare, le récit de l’évangile de Jean nous informe que les pharisiens ont cherché à tuer non seulement Jésus-Christ, mais aussi Lazare (Jean 11:45-53 (la décision de tuer Jésus) ; Jean 12:10 (La décision de tuer Lazare)). Dans le contexte de la citation du Christ sur le péché contre l’esprit saint, les pharisiens disaient que Jésus faisait des miracles avec l’esprit du diable, ce qui représentait un blasphème contre la force agissante de Dieu, l’esprit saint (Matthieu 12:22-30). Ceux qui pêchent contre l’esprit saint sont des personnes foncièrement méchantes.

Comment éviter cet extrême ? L’apôtre Paul en donne la réponse: "C’est pourquoi, maintenant que vous avez rejeté le mensonge, dites la vérité chacun à son prochain, parce que nous sommes des membres qui appartiennent les uns aux autres. Soyez en colère, et pourtant ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation, et ne donnez pas de champ au Diable. Que le voleur ne vole plus, mais plutôt qu’il travaille dur, faisant de ses mains ce qui est du bon travail, pour qu’il ait quelque chose à distribuer à qui est dans le besoin. Qu’aucune parole pourrie ne sorte de votre bouche, mais quelque parole qui soit bonne pour bâtir quand il en est besoin, pour qu’elle communique à ceux qui l’entendent ce qui est favorable. De plus, n’attristez pas l’esprit saint de Dieu, avec lequel vous avez été scellés pour un jour de libération par rançon" (Ephésiens 4:25-30).

Par conséquent il convient de ne pas attrister l’esprit saint, c’est-à-dire ne pas adopter une conduite contraire aux commandements bibliques. Ceux qui pourraient avoir l’habitude d’adopter cette mauvaise conduite, l’étape supérieure consisterait à "résister" à l’esprit saint comme l’ont fait les pharisiens. Certains pourraient se poser la question, avec une crainte tout à fait légitime, s’ils ont péché contre l’esprit. Comment le savoir ? Il convient d’être rassurant tout en restant vigilant.

C’est Dieu qui juge par l’intermédiaire de son Fils Jésus-Christ quant à savoir qui a péché contre l’esprit saint. Il est intéressant de relire et méditer sur le récit du fils prodigue (Luc 16:11-23). Jésus-Christ dépeint la miséricorde de Dieu, sous les traits d’un père qui laisse patiemment faire à son fils son cheminement, qui va d’une attitude foncièrement mauvaise à celle qui mène à la repentance. Cette illustration montre combien Jéhovah Dieu est prêt à détecter le moindre indice de repentance pour pardonner (1 Rois 18:13 (Jéhovah a vu quelque chose de bon dans le cœur du fils de Jéroboam (un roi mauvais))). Certains humains ont la conscience meurtrie par les très nombreux péchés qu’ils ont commis, pour certains, extrêmement graves. Le fait que la conscience réagisse et nous condamne pour nos mauvaises actions, causant une grande tristesse, est un indice important que l’irréversible n’a pas été atteint du point de vue de Dieu.

En effet il y a une tristesse qui mène à la repentance: "C’est pourquoi, même si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas. Même si je l’ai d’abord regretté (je vois que cette lettre vous a attristés, bien que pour un peu de temps), maintenant je me réjouis, non parce que vous avez été attristés, mais parce que vous avez été attristés jusqu’à vous repentir ; car vous avez été attristés d’une tristesse venant de Dieu, pour que vous ne subissiez de dommage en rien à cause de nous. Car la tristesse qui vient de Dieu produit une repentance qui conduit au salut et qu’on n’a pas à regretter ; mais la tristesse du monde produit la mort. En effet, voyez : ce fait même que vous avez été attristés d’une tristesse venant de Dieu, quel grand empressement il a produit en vous, oui quel souci de vous disculper, oui quelle indignation, oui quelle crainte, oui quel ardent désir, oui quel zèle, oui quelle réparation du tort ! À tous égards vous avez montré que vous étiez purs dans cette affaire" (2 Corinthiens 7:8-11 ; Esaïe 1:18 "Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme de l’étoffe cramoisie, ils deviendront comme de la laine").

Cependant, restons constamment vigilant quant à l’utilisation de notre langue car c’est avec cet organe, que ce péché irréversible peut être commis, selon Jésus-Christ: "Car par tes paroles tu seras déclaré juste, et par tes paroles tu seras condamné" (Matthieu 12:33-37 ; comparer avec Matthieu 5:22 "celui qui dit : ‘ Fou abject ! ’ sera passible de la géhenne de feu"). Dans l’ensemble du chapitre 3 de la lettre du disciple Jacques, il est question de la bonne et de la mauvaise utilisation de la langue. Dans ce chapitre, d’une manière imagée, Jacques montre aussi que c’est avec la langue que l’on commet ce péché impardonnable: "Eh bien, la langue est un feu. La langue est constituée monde d’injustice parmi nos membres, car elle tache tout le corps et enflamme la roue de la vie sur terre, et elle est enflammée par la géhenne" (Jacques 3 :6). Manifestons la sagesse d’en haut pour nous protéger spirituellement de commettre l’irréparable du point de vue de Dieu et de son Fils Jésus-Christ, à qui il a confié le jugement: "Mais la sagesse d’en haut est tout d’abord pure, puis pacifique, raisonnable, disposée à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits, ne faisant pas de distinctions partiales, non hypocrite. De plus, la semence du fruit de justice se sème dans la paix pour ceux qui font la paix" (Jacques 3 :17,18).

"Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice, pour que l’homme de Dieu soit pleinement qualifié, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne"

(2 Timothée 3:16,17)

Une quarantaine de personnes ont participé à la rédaction de la Bible: "Car vous savez d’abord ceci : qu’aucune prophétie de l’Écriture ne provient d’une interprétation personnelle. Car la prophétie n’a jamais été apportée par la volonté de l’homme, mais des hommes ont parlé de la part de Dieu, comme ils étaient portés par l’esprit saint" (2 Pierre 1:20).

Lire la Bible nous permet de mieux connaître la pensée de Jéhovah et celle du Christ ""qui est parvenu à connaître la pensée de Jéhovah, pour l’instruire” ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ" (1 Corinthiens 2:16). Cela nous permet d’avoir de bonnes relations avec Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ, installé comme Roi du Royaume de Dieu par son Père Céleste (Psaumes 2). La connaissance de Dieu et du Christ peuvent nous permettre d’obtenir la vie éternelle : "Ceci signifie la vie éternelle : qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ" (Jean 17:3).

La lecture de la Bible nous permet d'avoir de bonnes pensées (Philippiens 4:6-9). La lecture de la Bible permet la mémorisation de certains passages bibliques essentiels afin de trouver plus facilement des principes bibliques qui nous guideront dans nos décisions. Plus généralement, la lecture quotidienne de la Bible nous permet d’obtenir la bénédiction de Dieu, et une meilleure qualité de vie, dans la mesure où nous l’appliquons dans notre vie : "Cependant, devenez des pratiquants de la parole, et pas seulement des auditeurs, vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car si quelqu’un est un auditeur de la parole et non un pratiquant, celui-là est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel. Car il se regarde, et il s’en va et oublie aussitôt quel genre d’homme il est. Mais celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, cet homme, parce qu’il est devenu, non pas un auditeur oublieux, mais quelqu’un qui fait l’œuvre, sera heureux en la faisant" (Jacques 1:22-25 ; Psaumes 1:2,3).

"Que ton royaume vienne"

(Matthieu 6:9)

Ce gouvernement céleste de Dieu a été établi au ciel en 1914, et dont le Roi est Jésus-Christ accompagné de 144000 rois et prêtres qui constituent la "Nouvelle Jérusalem", l’épouse du Christ: " Et j’ai vu un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car l’ancien ciel et l’ancienne terre avaient disparu, et la mer n’est plus. J’ai vu aussi la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, et préparée comme une épouse parée pour son mari. Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : “ Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu" (Révélation 21:1-4).

Ce Gouvernement Céleste de Dieu mettra fin à la domination humaine actuelle durant la Grande Tribulation, et s’établira sur la Terre: "Et aux jours de ces rois-là, le Dieu du ciel établira un royaume qui ne sera jamais supprimé. Et le royaume ne passera à aucun autre peuple. Il broiera tous ces royaumes et y mettra fin, et lui-même subsistera pour des temps indéfinis" (Daniel 2:44).


Dans les grandes lignes des chapitres 40 à 48, le prophète Ezéchiel est en Israël, il voit un temple, d’où coule une rivière qui devient un fleuve, qui redonne vie à la Mer Morte. La vision se termine par la répartition territoriale du pays d’Israël. En Matthieu 19:28, Jésus-Christ désigne l'ensemble de la future humanité pendant le règne de 1000 ans comme "les douze tribus d'Israël". Cela permet de comprendre la structure générale de cette vision d’Ezéchiel: L'ancienne Israël qui a vécu pendant quinze siècles sous la loi mosaïque était la préfiguration de la future humanité sous le règne des 1000 ans: "En effet, puisque la Loi possède une ombre des bonnes choses à venir, mais non la substance même des choses" (Hébreux 10:1; Colossiens 2:17).


Par cet enseignement, nous comprenons plusieurs choses:la dimension prophétique de la Loi Mosaïqueen relation avec la future administration mondiale du Royaume de Dieu, telle que l’a écrit l’apôtre Paul, sous inspiration en Hébreux 10:1. L'ancienne Israël, représentait prophétiquement le territoire mondial, dans leParadis terrestre. Cet enseignement du Christ, permet de comprendre aussi, le sens général de la prophétie d’Ezéchiel 40-48, et ultérieurement de la prophétie de Révélation, à savoir: La description prophétique de l’exercice de l’autorité administrative du Royaume de Dieu sur terre, exercée par leChef. L’administration de l’autorité spirituelle et sacerdotale exercée par lesPrêtres sur Terre, les Fils de ZadoK, secondés par lesLévites non-sacerdotauxqui assisteront les prêtres dans leur autorité sacerdotale.


Dans le livre de l’Apocalypse, ces deux formes d’autorité sont résumées par la fonction qu’exercerontles 144000 adjoints au Roi Jésus-Christ, étant décrits comme des "rois" et des "prêtres": "et tu as fait d’eux un royaume et des prêtres pour notre Dieu, et ils doivent régner sur la terre” (Révélation 5:10).


Cette autorité royale des 144000, sera relayée par le "Chef" ou "Prince", quiexercera une autorité administrative, en rapport à la gestion territoriale et démographique de la population mondiale sous l'autorité du Royaume de Dieu sur terre (Ézéchiel 44:3). Et cette autorité sacerdotale des 144000, sera relayée sur terre, par lesFils de Zadokqui, administreront l’enseignement, lejugement des ressuscités injustes, dans le cadre de l’autorité dans leTemple Sanctuaire. La prophétie d’Ezékiel 40-48 montre comment sont réparties ces autorités administratives et aussi spirituelles duChef, à l’extérieur du Temple Sanctuaire, et l’autorité spirituelle desFils de Zadoc, dans le cadre du Temple Sanctuaire. La prophétie décrit symboliquementles bénédictions terrestres du Royaume de Dieu, par ce fleuve qui redonne vie à la Mer Morte. La Mer Morte représente l'humanité adamique qui meurt sous la loi du péché (Romains 5:12; 6:23). L'eau qui redonne vie à cette "Mer Morte" représente de toute évidence, la résurrection progressive de l’humanité qui est décédée par les effets de la mort adamique (Ézéchiel 47:6-10).

"Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière"

(Genèse 3:19)

C’est Dieu lui-même qui en donne la définition de la mort. En comparant Genèse 2:17, où il est écrit que si Adam désobéissait au commandement relatif au fruit défendu, il mourrait à coup sûr. Finalement, Adam a désobéi. Voici, ce qu’il est écrit dans le jugement de Dieu à l’encontre d’Adam et de sa femme : "À la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris. Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière" (Genèse 3:19). Par conséquent, la mort est le contraire de la vie, et le retour à l’inexistence (Psaumes 146:3,4 ; Ecclésiastes 3 :19,20 ; 9:5,10). Jéhovah Dieu, dans son jugement, évoque le retour à la poussière qui est plus généralement, désigné dans la Bible par une expression de lieu symbolique comme le Shéol (hébreu) ou l’Hadès (grec), voire même la "mer" où de très nombreux humains ont péri (Révélation 20:13). Par conséquent, il n’est pas difficile de comprendre et d’admettre ce point d’enseignement biblique simple, la mort est l’inexistence absolue. L’âme meurt et l’esprit ou l’énergie vitale disparaît.

Il y aura une résurrection terrestre qui commencera après la grande tribulation. Jésus-Christ l’a annoncé de manière prophétique: "Ne vous étonnez pas de cela, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles, pour une résurrection de jugement" (Jean 5:28,29 ; Actes 24:15). Les justes ressusciteront en vue de la vie éternelle, tandis que les injustes seront jugés sur la base de leur comportement durant le règne de 1000 ans (et non sur la base de leur comportement passé): "Et j’ai vu un grand trône blanc et celui qui était assis dessus. De devant lui se sont enfuis la terre et le ciel, et on n’a pas trouvé de place pour eux. Et j’ai vu les morts, les grands et les petits, qui se tenaient debout devant le trône, et on a ouvert des rouleaux. Mais on a ouvert un autre rouleau ; c’est le rouleau de vie. Et les morts ont été jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions. Et la mer a rendu les morts qui s’y trouvaient, et la mort et l’hadès ont rendu les morts qui s’y trouvaient, et ils ont été jugés chacun individuellement selon leurs actions" (Révélation 20:11-13).

Seulement 144000 humains iront au ciel avec Jésus-Christ : "Et j’ai vu, et regardez ! l’Agneau qui se tenait debout sur le mont Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille ayant son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts" (Révélation 7:3-8 ; 14:1-5). La Grande Foule mentionnée en Révélation 7 :9-17 sont des humains qui survivront à la Grande Tribulation et vivront éternellement dans le Paradis Terrestre: "Après ces choses j’ai vu, et regardez ! une grande foule que personne ne pouvait compter, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches ; et il y avait des palmes dans leurs mains. (…) Et aussitôt je lui ai dit : “ Mon seigneur, c’est toi qui le sais. ” Et il m’a dit : “ Ceux-ci, ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau"  (Révélation 7:9,14).

Le paradis sera terrestre: "Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : “Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu" (Esaïe 11,35,65 ; Révélation 21:1-5).

"Dis-nous : Quand ces choses auront-elles lieu, et quel sera le signe de ta présence et de l’achèvement du système de choses ?"

(Matthieu 24:3)

L’explication de Matthieu 24, permet de mieux comprendre quand intervient la période de la destruction de Babylone la Grande, suivie de la grande tribulation qui ne durera qu’une seule journée selon la prophétie de Zacharie 14:7 ("Jour unique"). La question des disciples fait suite à une déclaration surprenante du Christ à propos du temple à Jérusalem : "Alors il leur dit : “Ne regardez-vous pas toutes ces choses? Vraiment, je vous le dis : Non, il ne sera pas laissé ici pierre sur pierre qui ne soit démolie" (Matthieu 24:2). Le verset 3, cité ci-dessus, nous indique que Jésus-Christ et les disciples étaient sur le mont des Oliviers à l’est de la ville de Jérusalem, surplombant  le mont du temple. Ainsi, "Ne regardez-vous pas toutes ces choses ?", fait allusion à la vue panoramique sur l’ensemble de la vielle ville et du temple en contrebas.

De la question en Matthieu 24:3, il y a trois mots importants qui nous permettent de bien comprendre son sens et la réponse du Christ: Le "signe" (σημαίνω (sēmeion) (Strong’s Concordance (G4591)), qui a le sens d’indication par des "choses qui auront lieu". Le "signe" se rapporte à deux groupes d’évènements, énoncés par le Christ: les évènements qui montrent que Christ est présent et qu’il a commencé à régner (depuis 1914) (Matthieu 24:4-14 et 24:23-28). Le "signe" de la proximité de la fin et de la fin elle-même (Matthieu 24:15-22 ("signe" centré sur la ville de Jérusalem) et Matthieu 24:29 à 25:46).

Ainsi la question est basée sur les évènements futurs qui montreraient que nous sommes bien durant la période de la présence du Christ, et l’imminence de la fin de ce système de choses. La réponse de Christ a deux grandes parties. Cette fin est tout simplement la grande tribulation mentionnée en Matthieu 24:21,22. Et les évènements qui annoncent la proximité de cette fin, sont décrit en Matthieu 24 :15-22, pour ce qui est de la réponse centrée sur Jérusalem et Matthieu 24:29, concernant les évènements mondiaux, qui aboutiront à la venue du Christ, décrite en Matthieu 24:30,31 et 25:31-33. On peut considérer que c’est la deuxième partie importante de la réponse du Christ (la première étant consacrée au signe de sa présence).

"Car alors il y aura une grande tribulation telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant, non, et qu’il n’y en aura plus"

(Matthieu 24:21)

Qu’est-ce que la Grande Tribulation ? Pour dire les choses très simplement, c’est le moment où Jéhovah Dieu, par le moyen de son Fils Roi Jésus-Christ, mettra fin à ce système de choses (Révélation (Apocalypse) 14:15-20 ; 19:11-21). D’autres prophéties bibliques se réfèrent à la Grande Tribulation comme étant le Jour de Jéhovah : "Sonnez du cor dans Sion et poussez un cri de guerre dans ma montagne sainte. Que tous les habitants du pays s’agitent ; car le jour de Jéhovah vient, car il est proche. C’est un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuages et d’obscurité épaisse, comme la lumière de l’aurore déployée sur les montagnes" (Joël 1 :15 ; 2:1,2 ; voir aussi Amos 5 :18-21 ; Obadia 15 ; Sophonie chapitre 1 et 2:1-4 ; Zacharie chapitres 12, 13, 14).

Combien de temps durera la Grande Tribulation ? Après la lecture attentive de la totalité des textes bibliques prophétiques mentionnant le "Jour de Jéhovah" ou la "Grande Tribulation", on peut affirmer, sans l’ombre d’un doute, que ce jour ne durera qu’UN JOUR. Le texte prophétique le plus clair sur sa durée est celui de Zacharie et du livre de l’Apocalypse, qui tous les deux décrivent le Jour de Jéhovah comme étant un seul jour, ou la seule date d’un jour: "Et vraiment cela deviendra un jour unique qui est connu comme appartenant à Jéhovah. Il ne sera pas jour, et il ne sera pas nuit ; oui, il arrivera qu’au temps du soir il y aura de la lumière" (Zacharie 14:7).

Ce seul texte, montre qu’il s’agit d’un jour de 24 heures, et non d’une période car il est écrit qu’au moment du jour, il ne fera ni jour ni nuit, et qu’au moment du soir, il y aura de la lumière. Cependant, le texte le plus explicite est celui du livre de la Révélation, où ce Jour est associé à une date du calendrier juif. En Révélation 11 :18 il est écrit : "Mais les nations se sont mises en colère, et ta colère est venue, ainsi que le temps fixé où les morts vont être jugés, le temps] de donner [leur] récompense à tes esclaves les prophètes et aux saints et à ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de causer la ruine de ceux qui ruinent la terre" (Révélation 11:18). Ce texte fait allusion au moment de la Grande Tribulation, au moment où Dieu "causera la ruine de ceux qui ruinent la terre". Néanmoins, ce qui est encore plus intéressant, c’est que le verset 19 répète cette fois de façon énigmatique, l’évocation du Jour de Jéhovah ou de la Grande Tribulation : "Et le temple-sanctuaire de Dieu qui est dans le ciel a été ouvert, et on a vu l’arche de son alliance dans son temple-sanctuaire. Et il y a eu des éclairs, et des voix, et des tonnerres, et un tremblement de terre, et une grande grêle" (Révélation 11:19).

Dieu a permis la méchanceté, pour répondre à la contestation de Satan le diable, relative à la Légitimité de la Souveraineté de Jéhovah (Genèse 3:1-6). Dieu a permis la méchanceté pour répondre à l’accusation du Diable relative à l’intégrité des créatures humaines (Job 1 :7-12 ; 2 :1-6). Ce n’est pas Dieu qui provoque les souffrances, Il les permet (Jacques 1 :13). Les souffrances sont le résultat de quatre facteurs principaux : Satan le diable peut être celui qui cause les souffrances (mais pas toujours) (Job 1 :7-12 ;2 :1-6). La souffrance est le résultat de notre état général de pécheur descendant d’Adam qui nous conduit à la vieillesse, la maladie et la mort (Romains 5 :12 ; 6 :23). La souffrance peut être le résultat de mauvaises décisions humaines (de notre part ou de celles d'autres humains) en raison de notre état de pécheur hérité d'Adam (Deutéronome 32 :5 ; Romains 7:19). Les souffrances peuvent être le résultat de "temps et évènements imprévus" qui font que la personne est au mauvais endroit au mauvais moment (Ecclésiastes 9 :11). Le Destin ou la Fatalité n’est pas un enseignement biblique, nous ne sommes pas "destinés" à faire le bien ou le mal, mais sur la base du libre arbitre, laissé par Dieu, nous choisissons de faire le "bien" ou le "mal" (Deutéronome 30:15).

Il est important de connaitre les informations bibliques concernant le diable, toujours pour bien comprendre les raisons profondes de la permission divine du mal et de l’actuelle triste condition humaine de l’humanité.

Jésus-Christ a décrit le diable de façon très concise: "Celui-là a été un homicide lorsqu’il a commencé, et il n’a pas tenu bon dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa propre inclination, parce que c’est un menteur et le père du mensonge" (Jean 8:44). Satan le diable n’est pas l’abstraction du mal, mais bien une personne spirituelle réelle (Voir le récit de Matthieu 4:1-11). De même, les démons sont aussi des anges qui sont devenus rebelles qui ont suivi l’exemple du diable (Genèse 6:1-3, à comparer avec la lettre de Jude verset 6: "Et les anges qui n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur demeure naturelle, il les a réservés avec des liens éternels, sous l’obscurité profonde, pour le jugement du grand jour"). Quand il est écrit "il n’a pas tenu bon dans la vérité", cela montre que Dieu avait créé cet ange sans péché et sans aucune trace de méchanceté dans son cœur. Cet ange, au départ de sa vie avait un "beau nom" (Ecclésiaste 7:1a). Cependant, il n’a pas persévéré dans son intégrité, il a cultivé l’orgueil dans son cœur et avec le temps il est devenu "diable", ce qui veut dire calomniateur, et Satan, opposant ; son ancien beau nom, sa bonne réputation, a été remplacé par un autre à la signification d’opprobre éternelle.

Dans la prophétie d’Ézéchiel (chapitre 28), contre le roi orgueilleux de Tyr, il est clairement fait allusion à l’orgueil de l’ange qui est devenu "diable" et "Satan": "Tu scelles un modèle, plein de sagesse et parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu. Toutes les pierres précieuses te recouvraient : rubis, topaze et jaspe ; chrysolithe, onyx et jade ; saphir, turquoise et émeraude ; et d’or était le travail de tes montures et de tes alvéoles en toi. Au jour de ta création elles furent préparées. Tu es le chérubin oint qui couvre, et je t’ai placé. Tu étais sur la montagne sainte de Dieu. Au milieu de pierres de feu tu circulais. Tu as été intègre dans tes voies depuis le jour de ta création jusqu’à ce que l’injustice ait été trouvée en toi" (Ézéchiel 28:12-15). Par son acte d’injustice, en Éden, il est devenu un "menteur" qui causé la mort de l’ensemble de la descendance d’Adam (Genèse 3 ; Romains 5:12). Actuellement, c’est Satan le diable qui gouverne le monde : " Maintenant a lieu un jugement de ce monde ; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors" (Jean 12:31 ; Éphésiens 2:2 ; 1 Jean 5:19).

Satan le diable, sera détruit définitivement: "De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds" (Genèse 3:15 ; Romains 16:20).

Comment plaire à Dieu

"Il t’a révélé, ô homme tiré du sol, ce qui est bon. Et qu’est-ce que Jéhovah réclame de toi, sinon de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de marcher modestement avec ton Dieu ?"

(Michée 6:8)

Nous devons penser notre comportement personnel en termes de relation avec Dieu. Lorsque nous vivons une amitié, dans le cadre de cette relation, nous faisons attention d’avoir un comportement qui soit en harmonie avec celle-ci. Cette partie de l’étude de la Bible, sera basée sur les comportements humains qui plaisent et qui ne plaisent pas à Dieu. Ensuite, dans l’article basé sur la maturité chrétienne, nous verrons comment toujours améliorer cette précieuse relation avec Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ.

Il y a des comportements que Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ réprouvent. Il est important de les connaitre, et progressivement faire les changements qui s’imposent dans le but de plaire à Dieu et à son Fils. L’attitude de Jésus-Christ envers les pécheurs qui vivaient à son époque, nous permet de mieux comprendre combien Jéhovah Dieu son Père est miséricordieux et patient. Jésus-Christ s’efforçait avec compassion d’aider les pécheurs à revenir sur le droit chemin de Dieu. Prenons plusieurs exemples montrant à la fois cette compassion, sa patience et sa fermeté.

L’évangile de Luc chapitre (19:1-10), Jésus-Christ vient à Jéricho et il y a une foule immense pour l’accueillir. Et dans cette foule se trouve un homme de petite taille, qui cherche à voir ce fameux Jésus. Alors il monte sur un arbre qui est sur le passage. Zachée est un collecteur d’impôt connu pour sa malhonnêteté. Alors que Jésus arrive à sa hauteur, il lève la tête et dit à Zachée, à la surprise générale, qu'il vient manger chez lui. Le récit ajoute que les gens ont été choqués que Jésus aille manger chez un tel homme pécheur. La fin du récit nous informe pourquoi Jésus a fait cela. Après que Zachée ait annoncé qu’il se repentait de ses péchés et qu’il ferait concrètement réparation de ses fautes passées, voici ce qu’a dit Jésus: "Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu" (Luc 19:10).

L’évangile de Matthieu (9::9-13), nous informe que Jésus sélectionna Matthieu, un ancien collecteur d’impôt, comme apôtre pour le suivre. Pour son départ, il est probable qu’il ait organisé un repas avec ses désormais anciens collègues de travail. Voici ce qui est écrit : "Ensuite, en passant plus loin, Jésus aperçut un homme appelé Matthieu assis au bureau des impôts, et il lui dit : “ Suis-moi. ” Sur quoi il se leva et le suivit. Plus tard, tandis qu’il était étendu à table dans la maison, voici que beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs vinrent et ils s’étendaient à table avec Jésus et ses disciples. Mais, en voyant cela, les Pharisiens disaient à ses disciples : “ Pourquoi votre enseignant mange-t-il avec des collecteurs d’impôts et des pécheurs ? ”  [Les] ayant entendus, il dit : “ Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais ceux qui vont mal. Allez donc apprendre ce que signifie : ‘ Je veux la miséricorde et non le sacrifice. ’ Car je suis venu appeler, non pas des justes, mais des pécheurs ”.

Prenons un dernier exemple: L’évangile de Jean chapitre 4, nous informe que Jésus était très fatigué et il s’est assis près d’un puit pour se reposer. Une femme samaritaine s’est approchée du puit pour y puiser de l’eau. Jésus a entamé la conversation avec elle. Au cours de la conversation spirituelle, Jésus a dit à cette femme qu’il était le Christ, chose qu’il ne faisait que très rarement (Jean 4 :26). Ainsi, Jésus lui a fait un très grand honneur en lui disant cela. Pourtant, au verset 18 de ce même chapitre, on peut lire qu’elle vivait dans le péché, car elle était avec un homme sans être mariée (Jean 4 :18). Par ces trois exemples, parmi d’autres, nous constatons que Jésus-Christ n’hésitait pas à côtoyer les pécheurs dans le but de les encourager à prendre le droit chemin de Dieu. C’est dans cet esprit que sont écrits les recommandations bibliques qui suivent.

L’insulte, la haine et le meurtre sont interdits

Jésus-Christ a formellement interdit la haine, l’insulte et le meurtre: "Vous avez entendu qu’il a été dit à ceux des temps anciens : ‘ Tu ne dois pas assassiner ; mais celui qui commet un meurtre en répondra devant le tribunal. ’  Cependant moi je vous dis que tout homme qui continue d’être en colère contre son frère en répondra devant le tribunal ; mais celui qui profère contre son frère un inqualifiable terme de mépris en répondra devant la Cour suprême ; tandis que celui qui dit : ‘ Fou abject ! ’ sera passible de la géhenne de feu" (Matthieu 5:21-22).

Jésus-Christ a montré comment éviter cette extrémité, en nous efforçant, autant que faire se peut, de résoudre nos problèmes de conflits de personnalité: "Si donc tu apportes ton présent à l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton présent là, devant l’autel, et va-t’en ; d’abord, fais la paix avec ton frère, et puis, quand tu seras revenu, offre ton présent." (Matthieu 5 :23,24).

Toujours dans ce même chapitre, Jésus-Christ a dit d’aimer nos ennemis (Matthieu 5:38-48). Le verbe "aimer" dans ce contexte, est à prendre dans le sens d’un amour raisonné, sans nécessairement qu’il soit empreint d’affection envers notre ennemi. Par exemple, lorsque qu’une personne nous insulte ou se comporte mal envers nous, l’amour basé sur des principes bibliques, nous empêchera de répondre à l’insulte par l’insulte, ou la haine par la haine. De cette façon le cercle vicieux de la haine par la haine sera rompu, par le cercle vertueux demandé par Jésus-Christ: répondre à la haine de notre ennemi, par la maitrise de soi, par un amour basé sur la bienséance, les bonnes manières, la bonne éducation et le bon sens (Galates 5:22,23 "Le fruit de l'esprit saint"). Cette façon d'agir pourra peut-être l'encourager à changer d'attitude envers nous.

Lors de son arrestation qui le mènerait à la mort, Jésus-Christ a interdit d’utiliser les armes, ni même pour le défendre ou défendre sa cause: "Alors Jésus lui dit : “ Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée" (Matthieu 26 :52). Le meurtre et l'homicide sont interdits, pour des raisons à la fois personnelles, et même par patriotisme religieux ou d'état. Cette déclaration du Christ est un rappel de ce qui est écrit dans la prophétie d’Ésaïe: "Et ils devront forger leurs épées en socs et leurs lances en cisailles. Une nation ne lèvera pas l’épée contre une nation, et ils n’apprendront plus la guerre" (Ésaïe 2:4).

Ne plus apprendre la guerre suppose bien évidemment de ne pas pratiquer à la fois, des sports de combats ou les arts martiaux, même teintés de propagande religieuse qui consisterait à dire que c’est dans un but "défensif". Transformer un corps humain en "arme défensive", peut rapidement devenir "une arme offensive" qui peut blesser ou tuer… Les Chrétiens ne doivent pas se repaitre de spectacles sportifs violents ou de films exaltant la violence gratuite. Cela est complètement détestable aux yeux de Jéhovah Dieu : "Jéhovah lui-même examine le juste comme le méchant ; quiconque aime la violence, Son âme le hait vraiment" (Psaumes 11:5).

Le vol et le mensonge sont interdits

Concernant le vol, voici le commandement biblique: "Que le voleur ne vole plus, mais plutôt qu’il travaille dur, faisant de ses mains ce qui est du bon travail, pour qu’il ait quelque chose à distribuer à qui est dans le besoin" (Ephésiens 4:28). Et pour ce qui est du mensonge, il est écrit: "Ne vous mentez pas les uns aux autres. Dépouillez-vous de la vieille personnalité avec ses pratiques" (Colossiens 3:9).

Il est important de s’imprégner du point de vue de Dieu, sur le vol et le mensonge. Lorsque Adam et Eve ont péché par l’impulsion de la tentation du diable, il y a eu le mensonge du diable et le vol du fruit appartenant à Dieu, par Adam et Eve (Genèse chapitre 3). A propos de ce récit biblique, Jésus-Christ a associé le mensonge du diable à un homicide: "Vous venez, vous, de votre père le Diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Celui-là a été un homicide lorsqu’il a commencé, et il n’a pas tenu bon dans la vérité, parce que [la] vérité n’est pas en lui. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa propre inclination, parce que c’est un menteur et le père du mensonge" (Jean 8:44). Par ce mensonge du diable, le péché est entré dans le monde par la désobéissance du premier homme, Adam. Le résultat a été que la mort s’est spirituellement et génétiquement étendue à toute sa descendance (Romains 5:12 ; 6:23). A cette situation qui semblait sans issue pour l’ensemble de l’humanité, il a fallu que Jéhovah Dieu, le Père, consente à la mort en sacrifice de son Fils bien aimé, Jésus-Christ (Yehoshuah Mashiah), pour sauver l’humanité (Jean 3 16,36).

Vu sous cette perspective, nous comprenons mieux, les propos de Jésus-Christ quand il relie le mensonge à l’homicide ou au meurtre, dans le cas du diable, mais aussi pour les enfants terrestres de Satan, qui cherchaient constamment à le tuer le (Jean 5 :18 ; 7 :1). Parfois, certains disent qu’il y a des "petits" mensonges et des "gros" mensonges. Le problème est que, la "nécessité" d’un mensonge et l’échelle de la gravité des mensonges, sont souvent fixés par les menteurs eux-mêmes. Cependant, pour revenir à l’idée importante, il est nécessaire de connaitre le point de vue de Dieu, sur cette question au travers des récits bibliques. Une déclaration simple du Christ montre qu’établir humainement une telle échelle de gravité, est une erreur : "Celui qui est fidèle dans ce qui est tout petit est fidèle aussi dans ce qui est beaucoup, et celui qui est injuste dans ce qui est tout petit est injuste aussi dans ce qui est beaucoup" (Luc 16 :10). On peut l’illustrer par l’exemple d’Ananias et Saphira, sa femme, qui ont vendu leur propriété pour en donner l’argent à la congrégation chrétienne de l’époque des apôtres. Cependant le récit, nous informe qu’ils ont retenu une part de l’argent de la vente pour eux, tout en faisant croire aux apôtres qu’ils en avaient donné la totalité. Le résultat est que Dieu les a fait mourir pour avoir dit un tel mensonge (Actes 5:1-11). Le constat biblique est simple: le mensonge peut avoir des conséquences désastreuses non seulement pour les victimes, mais aussi, pour les menteurs eux-mêmes.

Le Concile de Jérusalem

(Actes 15)

Toujours en restant sur le registre de la conduite chrétienne, il convient de se poser la question de savoir si les chrétiens doivent pratiquer la loi donnée à Moïse, ou la Torah. L’objectif de cette assemblée apostolique, mentionnée en Actes 15, était de répondre à la question importante, de savoir si les chrétiens étaient à l’époque et sont actuellement, sous l’autorité de la constitution législative donnée par Dieu à Moïse, pour la nation d’Israël, quinze siècles auparavant. L’ensemble de ces lois données par Dieu à Moïse, sur le Mont Sinaï, est appelé la Torah par le peuple juif. Bien que la Torah inclut aussi le livre de la Genèse, les dix commandements et les centaines autres lois, sont rédigés dans les livres de l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome. La réponse sera en plusieurs parties, présentées le plus simplement possible, en privilégiant la concision afin de permettre une bonne compréhension. Il convient de comprendre tout d’abord l’objectif de la Loi ; il était double.

1 – La loi menait au Christ (Galates 3:24,25)

L’objectif de la Loi donnée à Israël était de préparer le peuple à la venue du Messie. La Loi a enseigné la nécessité d’une libération de la condition de pécheur de l’humanité (représentée par le peuple d’Israël): "Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché... Car jusqu’à la Loi le péché était dans le monde, mais le péché n’est porté au compte de personne quand il n’y a pas de loi" (Romains 5 :12,13).

La Loi de Dieu a donné corps à la condition pécheresse de l’humanité. Elle a mis au jour la condition de pécheur de l’ensemble de l’humanité, représentée à cette époque par le peuple d’Israël : "Que dirons-nous donc ? La Loi est-elle péché ? Que cela n’arrive jamais ! En effet, je n’aurais pas appris à connaître le péché s’il n’y avait pas eu la Loi ; et, par exemple, je n’aurais pas connu la convoitise si la Loi n’avait pas dit : “ Tu ne dois pas convoiter. ” Mais le péché, trouvant une occasion grâce au commandement, a produit en moi toutes sortes de convoitises, car en dehors de [la] loi le péché était mort. Oui, moi j’étais vivant autrefois en dehors de [la] loi ; mais quand le commandement est arrivé, le péché a repris vie, mais moi je suis mort. Et le commandement qui était pour la vie, j’ai trouvé qu’il était pour la mort. Car le péché, trouvant une occasion grâce au commandement, m’a séduit et par son moyen m’a tué. La Loi, elle, est donc sainte, et le commandement est saint et juste et bon" (Romains 7 :7-12).

Par conséquent la Loi a été un précepteur ou un instructeur menant à Christ : "Aussi, la Loi est devenue notre précepteur menant à Christ, pour que nous soyons déclarés justes en raison de [la] foi. Mais maintenant que la foi est arrivée, nous ne sommes plus sous un précepteur" (Galates 3 :24,25). La Loi parfaite de Dieu, ayant donné corps au péché par la transgression de l’homme, montrait la nécessité d’un sacrifice qui mène au rachat de l’humain pécheur, en raison de sa foi (et non les œuvres de la Loi). Ce sacrifice serait celui du Christ : "De même que le Fils de l’homme est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup" (Matthieu 20 :28).

2 – La loi est une ombre prophétique des bonnes choses à venir (Hébreux 10:1)

La loi a une valeur prophétique qui nous permet de comprendre la pensée de Dieu (par le moyen de Jésus-Christ) relative au futur : "En effet, puisque la Loi possède une ombre des bonnes choses à venir, mais non la substance même des choses" (Hébreux 10:1 ; 1 Corinthiens 2:16). C’est Jésus-Christ qui va faire que ces "bonnes choses" deviennent réalité : "car ces choses sont une ombre des choses à venir, mais la réalité relève du Christ" (Colossiens 2:17). Une des réalités les plus connues de la loi en Christ est le commandement de la célébration de la Pâque le 14 nisan (du calendrier biblique juif), qui est ensuite devenue la célébration de souvenir de la mort sacrificielle du Christ à la même date (Exode chapitre 12 ; Luc 22:14-20).

Deux déclarations précises du Christ, nous font comprendre que la nation d’Israël de l’époque, était le modèle ou prototype de la future humanité dans le paradis terrestre: "Jésus leur dit : “ Vraiment, je vous le dis : Lors de la recréation, quand le Fils de l’homme s’assiéra sur son trône glorieux, vous qui m’avez suivi, vous siégerez, vous aussi, sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël" (Matthieu 19:28). "Cependant, vous êtes, vous, ceux qui sont demeurés constamment avec moi dans mes épreuves ; et moi je fais une alliance avec vous, tout comme mon Père a fait une alliance avec moi, pour un royaume, pour que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous vous asseyiez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël" (Luc 22:28-30). Les deux textes qui mentionnent les 12 tribus d’Israël, représentent la future humanité dans le paradis terrestre, composée de la grande foule qui aura survécu à la grande tribulation (Révélation 7:9-17) et les ressuscités terrestres (Jean 5:28,29 ; Actes 24:15).


La compréhension de cette correspondance entre la valeur énigmatique des instructions de la loi et leur réalité spirituelle ou physique, nous permet de décrypter le sens des prophéties d’Ezéchiel, deZacharieou du livre de la Révélation. Par exemple, dans la loi, les prêtres dans le temple, devaient brûler de l’encens, le livre de la Révélation nous explique qu’il représente la prière des saints (Révélation 5:8; 8:4). Un dernier exemple, parmi d’autres, dans le saint du temple sanctuaire il y avait des portes lampes. Dans le livre de la Révélation, les sept porte-lampes représentent sept congrégations chrétiennes (Révélation 1:12-20). Ainsi, la loi est l’ombre ou la préfiguration prophétique de réalités qui s’accomplissent dans l’ensemble des congrégations chrétiennes, et qui s’accompliront d’une manière beaucoup plus massive sur l’ensemble de l’humanitédans le futur paradis terrestre, sousl’administration du Royaume de Dieu(Ezéchiel 40-48).


Es-tu un fils de Dieu?


"Car tous ceux qui sont conduits par l’esprit de Dieu,

ceux-là sont fils de Dieu!"

(Romains 8:14)


Cette question est uniquement dans le contexte biblique, et particulièrement de la lettre aux Romains, chapitre 8. La réponse se basera sur le contexte du chapitre 8, afin de savoir si, le statut de "fils de Dieu" est uniquement réservé à une catégorie de chrétiens, par exemple, ceux qui ont l’espérance céleste de faire partie des 144000, ou à l’ensemble des chrétiens, incluant ceux qui on une espérance terrestre (Apocalypse 7:1-8 (les 144000) ; 7:9-17 (la grande foule qui survivra à la grande tribulation). Afin que le lecteur puisse vérifier par lui-même, le contexte révèle deux points importants:


1 – L’apôtre Paul ne parle à aucun moment directement, de deux catégories de chrétiens, mais plutôt de deux catégories d’humains, ceux qui vivent selon les désirs charnels, et ceux (les chrétiens fidèles) qui vivent en se laissant guider par l’esprit saint.


2 – L’apôtre Paul n’évoque pas l’espérance de la vie éternelle, en faisant directement une différence entre la vie éternelle au ciel et la vie éternelle dans le futur paradis terrestre.


Examinons le contexte de Romains chapitre 8: "Ceux donc qui sont en union avec Christ Jésus n’ont pas de condamnation. Car la loi de l’esprit qui donne la vie en union avec Christ Jésus t’a libéré de la loi du péché et de la mort. Car — comme il y avait une impuissance du côté de la Loi, pendant qu’elle était faible du fait de la chair — Dieu, en envoyant son propre Fils dans la ressemblance de la chair pécheresse et à propos du péché, a condamné le péché dans la chair, pour que la juste exigence de la Loi soit accomplie en nous qui marchons, non pas selon la chair, mais selon l’esprit. En effet, ceux qui vivent selon la chair pensent aux choses de la chair, mais ceux qui vivent selon l’esprit, aux choses de l’esprit. Penser à la chair, en effet, signifie la mort, mais penser à l’esprit signifie vie et paix; parce que penser à la chair signifie inimitié contre Dieu, car elle n’est pas soumise à la loi de Dieu, et même, elle ne peut pas l’être. Ceux donc qui vivent selon la chair ne peuvent plaire à Dieu.


Cependant, vous vivez, non pas selon la chair, mais selon l’esprit, si vraiment l’esprit de Dieu habite en vous. Mais si quelqu’un n’a pas l’esprit de Christ, celui-là ne lui appartient pas. Mais si Christ est en union avec vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Si donc l’esprit de celui qui a relevé Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a relevé Christ Jésus d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels grâce à son esprit qui réside en vous" (Romains 8:1-11).


Dans les versets 1 à 8, l’apôtre Paul, décrit ceux qui marchent selon la chaire: "En effet, ceux qui vivent selon la chair pensent aux choses de la chair, mais ceux qui vivent selon l’esprit, aux choses de l’esprit" (verset 5). Ce verset résume très bien, le contraste entre ces deux catégories d’humains, ceux qui vivent selon des désirs charnels, et ceux qui vivent selon l’esprit.


Dans les versets 9 à 11, tout en décrivant ceux qui sont "fils de Dieu", par adoption, répète la différence entre deux catégories d’humains, d’une manière différente: "Cependant, vous vivez, non pas selon la chair, mais selon l’esprit, si vraiment l’esprit de Dieu habite en vous. Mais si quelqu’un n’a pas l’esprit de Christ, celui-là ne lui appartient pas" (verset 9).


"Ainsi donc, frères, nous sommes tenus, mais non envers la chair pour vivre selon la chair; car si vous vivez selon la chair, vous mourrez à coup sûr; mais si par l’esprit vous faites mourir les pratiques du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Car vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage inspirant de nouveau la crainte, mais vous avez reçu un esprit d’adoption comme fils, par lequel nous crions: “Abba, Père!” L’esprit lui-même témoigne avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: oui, héritiers de Dieu, mais cohéritiers de Christ, pourvu que nous souffrions avec lui pour être aussi glorifiés avec lui" (Romains 8:12-17).


Le verset 17, semble ne s’appliquer qu’aux 144000: "Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: oui, héritiers de Dieu, mais cohéritiers de Christ, pourvu que nous souffrions avec lui pour être aussi glorifiés avec lui". Lorsque l’apôtre Paul écrit que ceux qui sont enfants de Dieu, sont aussi cohéritiers de Christ, il semble faire allusion à l’héritage céleste avec Jésus-Christ (même s’il n’est pas directement mentionné) (Voir Apocalypse 14:1-5, les 144000 sur le mont Sion (dans les cieux), avec le roi Jésus-Christ). De plus, les versets précédents semblent décrire ce processus qui permet à un chrétien, de savoir qu’il a l’appel céleste (d’être cohéritier de Christ): "Car vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage inspirant de nouveau la crainte, mais vous avez reçu un esprit d’adoption comme fils, par lequel nous crions: “Abba, Père!” L’esprit lui-même témoigne avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu" (verset 15,16). À ce stade de l’examen, la question qui se pose, est la suivante, si semble-t-il, l’apôtre Paul applique l’expression "enfants de Dieu", aux cohéritiers de Christ (les 144000), est-ce à dire qu’il ne s’applique pas à l’ensemble des Chrétiens qui vivent selon l’esprit, et qui ont l’espérance terrestre? Une fois de plus il faut examiner le contexte de Romains 8.


"Aussi j’estime que les souffrances de l’époque présente ne pèsent rien en comparaison de la gloire qui va être révélée en nous. Car l’attente impatiente de la création attend la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que jusqu’à maintenant toute la création ne cesse de gémir ensemble et de souffrir ensemble. Et non seulement cela, mais nous aussi, qui avons les prémices, à savoir l’esprit, oui nous gémissons en nous-mêmes, tandis que nous attendons ardemment d’être adoptés comme fils, d’être libérés de notre corps par rançon. Car nous avons été sauvés dans [cette] espérance; mais une espérance qu’on voit n’est pas une espérance; car lorsqu’un homme voit quelque chose, l’espère-t-il? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous continuons à l’attendre avec endurance" (Romains 8:18-25).


Le verset 19 semble faire allusion, uniquement aux 144000: "Car l’attente impatiente de la création attend la révélation des fils de Dieu" (Voir 1 Jean 3:2: "Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Cependant, nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est").


Néanmoins, les versets 20,21 font allusion à l’ensemble de l’humanité: "Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu". Cependant, certains diront que cette libération définitive aura lieu à la fin du règne millénaire du Christ. Cette interprétation semble juste conformément à Apocalypse 20:5a: "Le reste des morts n’ont pas pris vie jusqu’à ce que les mille ans soient achevés". Il convient de mentionner que tout comme l’apôtre Paul emploie l’expression "création" pour désigner l’humanité terrestre dans son ensemble, de même, Apocalypse 20:5a s’applique à l’humanité dans le paradis, dans son ensemble. Sur un plan individuel, l’humain (le chrétien fidèle) qui vit actuellement et dans le futur paradis terrestre, selon l’esprit, selon le contexte de Romains 8, peut être appelé "fils de Dieu" en étant simplement héritier de Dieu, sans nécessairement être cohéritier du Christ à la manière des 144000: "Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: oui, héritiers de Dieu" (verset 17).


Le fait même que l’apôtre Paul ajoute, "mais cohéritiers de Christ", semble appuyer l’idée que les "héritiers de Dieu" représentent l’ensemble de l’humanité obéissante et que les "cohéritiers de Christ", dans ce contexte, concernent les 144000. Il est tout à fait logique, toujours selon le contexte de Romains 8, de considérer les chrétiens fidèles ayant l’espérance terrestre, comme des "enfants de Dieu" qui seront ses héritiers, en vue de la vie éternelle. Il convient de rappeler qu’en Romains 8, l’apôtre Paul écrit que les "enfants de Dieu" vivent selon l’esprit, et c’est tout à fait le cas des chrétiens fidèles qui ont l’espérance terrestre. De plus, s’il est évident que l’expression de "cohéritiers de Christ" a un sens restrictif en Romains (8:12-17), s’appliquant seulement aux 144000, cette expression peut tout à fait s’appliquer actuellement aux chrétiens fidèles qui ont l’espérance terrestre, dans le sens large de Luc 23:43: "Tu seras avec moi dans le Paradis". Les chrétiens actuellement fidèles et qui ont l’espérance terrestre, seront, dans un sens large, "cohéritiers de Christ", car ils seront avec lui dans le Paradis…


Enfin, il est aussi bon de se rappeler comment commence la prière du Notre Père: "Notre Père dans les cieux" (Matthieu 6:9)… Si Jésus-Christ demande à ce que l’on prie son Père ainsi, c’est bien la preuve que Dieu n’attendra pas mille ans pour considérer dès à présent, que les chrétiens fidèles qui ont l’espérance terrestre, sont ses enfants, les enfants de Dieu… "Car tous ceux qui sont conduits par l’esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu!" (Romains 8:14)...


Les autres brebis


"Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger"

(Jean 10:16)

En lisant attentivement Jean 10:1-16, on note que le thème central est l’identification du Messie comme vrai berger pour ses disciples, les brebis.

En Jean 10:1 et Jean 10:16, il est écrit : "Oui, vraiment, je vous le dis : Celui qui n’entre pas par la porte dans l’enclos des brebis, mais qui monte par un autre endroit, celui-là est un voleur et un pillard. (…) Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger". Cet "enclot" représente le territoire où Jésus-Christ a prêché, la Nation d’Israël, dans le contexte de la loi Mosaïque: "Ces douze, Jésus les envoya, leur donnant les ordres suivants : “ Ne vous en allez pas sur la route des nations et n’entrez pas dans une ville samaritaine ; mais allez plutôt continuellement vers les brebis perdues de la maison d’Israël" (Matthieu 10:5,6). "En réponse il dit : “ Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël" (Matthieu 15 :24). Cet enclos est aussi la "maison d’Israël".

En Jean 10:1-6 il est écrit que Jésus-Christ s’est présenté devant la porte de l’enclos. Cela s’est passé au moment de son baptême. Le "portier" était Jean le Baptiste (Matthieu 3 :13). En baptisant Jésus, qui est devenu le Christ, Jean le Baptiste lui a ouvert la porte et a témoigné que Jésus est le Christ et l’agneau de Dieu: "Voyez : l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde !" (Jean 1:29-36).

En Jean 10:7-15, tout en restant sur le même thème messianique, Jésus-Christ utilise une autre illustration en se désignant comme la "Porte", l’unique lieu d’accès au même titre que Jean 14:6 : "Jésus lui dit : “ Je suis le chemin, et la vérité, et la vie. Personne ne vient vers le Père sinon par moi". Le thème principal du propos, est toujours Jésus Christ en tant que Messie. A partir du verset 9, du même passage (il change une autre fois d’illustration), il se désigne comme le berger qui fait paitre ses brebis en les faisant "entrer ou sortir" pour les nourrir. L’enseignement est à la fois centré sur lui et sur la façon qu’il a de s’occuper de ses brebis. Jésus-Christ se désigne comme l’excellent berger qui va donner sa vie pour ses disciples et qui aime ses brebis (contrairement au berger salarié qui ne risquera pas sa vie pour des brebis qui ne lui appartiennent pas). A nouveau le point central de l’enseignement du Christ, est Lui-même en tant que berger qui va se sacrifier pour ses brebis (Matthieu 20:28).

Jean 10:16-18 : "Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger. C’est pourquoi le Père m’aime, parce que je livre mon âme, afin de la recevoir de nouveau. Personne ne me l’a enlevée, mais je la livre de ma propre initiative. J’ai pouvoir de la livrer, et j’ai pouvoir de la recevoir de nouveau. Le commandement à ce sujet, je l’ai reçu de mon Père".

En lisant ces versets, en tenant compte du contexte des versets précédents, Jésus-Christ annonce une idée révolutionnaire à l’époque, qu’il sacrifierait sa vie non seulement en faveur de ses disciples juifs (dans l’enclos), mais aussi en faveur d’autres disciples qui ne feraient pas partie de cet enclos d’Israël. La preuve en est, le dernier commandement qu’il donne à ses disciples, concernant la prédication, est celui-ci : "vous serez mes témoins non seulement à Jérusalem, mais aussi dans toute la Judée et la Samarie, et jusque dans la région la plus lointaine de la terre" (Actes 1:8). C’est précisément lors du baptême de Corneille que commenceront à se réaliser les paroles du Christ en Jean 10:16 (Voir le récit historique de Actes chapitre 10).

Ainsi, les "autres brebis" de Jean 10 :16, s’appliquent aux chrétiens non juifs dans la chair. En Jean 10:16-18, il est décrit l’unité dans l’obéissance des brebis au Berger Jésus-Christ. Il a parlé aussi, de l’ensemble de ses disciples, à son époque, comme étant un "petit troupeau" : "N’aie pas peur, petit troupeau, parce que votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume" (Luc 12 :32). A la pentecôte de l’an 33, les disciples du Christ n’étaient que 120 (Actes 1 :15). Dans la suite du récit des Actes, on peut lire que leur nombre s’élèvera à quelques milliers (Actes 2:41 (3000 âmes) ; Actes 4 :4 (5000)). Quoiqu’il en soit, les nouveaux chrétiens, que ce soit à l’époque du Christ, comme à celle des apôtres, représentaient un "petit troupeau" au regard de la population générale de la nation d’Israël et ensuite sur l’ensemble des autres nations de l’époque.

La décision des apôtres

"Ma décision est donc de ne pas inquiéter ceux des nations qui se tournent vers Dieu, mais de leur écrire de s’abstenir des choses qui ont été souillées par les idoles, et de la fornication, et de ce qui est étouffé, et du sang. (…) Car l’esprit saint et nous-mêmes avons jugé bon de ne pas vous ajouter d’autre fardeau, si ce n’est ces choses-ci qui sont nécessaires : vous abstenir des choses qui ont été sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez soigneusement de ces choses, vous prospérerez. Portez-vous bien !”

(Actes 15:19,20,28,29)

Ainsi les chrétiens ne sont plus sous l’autorité de la loi mosaïque, car comme l’a écrit sous inspiration l’apôtre Paul, Christ est la fin de la loi: "Car Christ est la fin de la Loi, pour que tout homme qui exerce la foi ait la justice" (Romains 10:4). Par conséquent, conformément au contexte de Aces 15, les chrétiens ne sont plus sous l’alliance de la circoncision, ou d’autres obligations de la Loi telle que le sabbat (Actes 7 :8 (circoncision) ; Colossiens 2:16 (Sabbat)). Cependant, il est important de répéter ce point d’enseignement du christianisme, si nous ne sommes plus sous la lettre de la loi donnée à Moïse, nous sommes sous l’esprit ou la signification symbolique et spirituel de la Loi. De sorte que si le chrétien n’est plus sous l’obligation de la circoncision dans la chair, du sabbat ou de la dîme, il reste, au même titre que dans le passé, sous l’obligation de la signification spirituelle de ces lois. Qu’est-ce que cela signifie concrètement, dans le comportement du chrétien?

La circoncision spirituelle: C’est Moïse lui-même qui en a donné la définition : "Vous devez circoncire le prépuce de votre cœur et ne plus durcir votre cou" (Deutéronome 10:16). La circoncision signifie dans la chair ce qui correspond au cœur, étant lui-même source de vie, l’obéissance à Dieu : "Plus que toute autre chose qu’on doit garder, préserve ton cœur, car de lui [viennent] les sources de la vie" (Proverbes 4:23). L’incirconcision spirituelle étant la désobéissance à Dieu et à son Fils Jésus-Christ, comme l’a fait observer le disciple Etienne : "Hommes obstinés et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous résistez toujours à l’esprit saint" (Actes 7:51-53). Le cœur symbolique étant l’intérieur spirituel de l’humain, le prépuce symbolique, en est l’élément impur à supprimer, qui sont les mauvais mobiles, les mauvais raisonnements: "Cependant, ce qui provient de la bouche sort du cœur, et c’est cela qui souille l’homme. Par exemple, c’est du cœur que sortent raisonnements mauvais, meurtres, adultères, fornications, vols, faux témoignages, blasphèmes. C’est là ce qui souille l’homme" (Matthieu 15:18-20). Ainsi, l’apôtre Paul résume très bien le propos concernant la circoncision ou l’incirconcision dans la chair: "Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis ? Qu’il ne devienne pas incirconcis. Quelqu’un a-t-il été appelé étant dans l’incirconcision ? Qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision ne signifie rien, et l’incirconcision ne signifie rien, mais ce qui importe, c’est l’observation des commandements de Dieu" (1 Corinthiens 7:18,19).

Le sabbat spirituel: Concernant la loi du sabbat, bien évidemment tout humain doit se reposer. Cependant, cette nécessité naturelle n’est plus régie par une loi, mais par le bon sens et la convenance personnelle ou familiale. Comme c’est écrit en Colossiens 2:16, si un chrétien veut observer un "sabbat" ou une "nouvelle lune", qui était une autre forme de sabbat, il peut le faire à titre personnel, sans être jugé. Mais le contraire est vrai aussi, c’est-à-dire que ce même chrétien ne doit pas juger ceux qui ne font pas comme lui, et encore moins ne doit imposer à toute une congrégation une obligation à un sabbat hebdomadaire qui n’a pas de fondement chrétien. L’apôtre Paul dit que le sabbat spirituel, c’est rentrer dans le repos de Dieu, ce qui veut dire son approbation: "Car l’homme qui est entré dans le repos [de Dieu] s’est reposé lui aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. Faisons donc tout notre possible pour entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans le même exemple de désobéissance" (Hébreux 4:10,11).

La dîme spirituelle: Concernant la dîme, il n’y a aucune trace dans les Actes des apôtres et les lettres inspirées, montrant l’obligation d’une dîme pour les chrétiens, au titre de la loi mosaïque. Il n’est question que de collecte d’argent pour aider d’autres frères et sœurs chrétiens visiblement en grande difficulté matérielle. "Or, en ce qui concerne la collecte qui est pour les saints, faites, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux congrégations de Galatie. Que chaque premier jour de la semaine chacun de vous, dans sa propre maison, mette quelque chose de côté selon qu’il prospérera, de sorte que, lorsque j’arriverai, il n’y aura pas de collectes à ce moment-là" (1 Corinthiens 16 :1,2). Il est évident que cette collecte d’argent se faisait sur la base de dons volontaires et sans obligation imposée par qui que ce soit. Bien entendu, chaque chrétien en conscience doit contribuer, pour les frais financiers d’une congrégation, mais cela doit rester un acte volontaire. Ainsi, la dîme spirituelle est plus liée au désir de donner le meilleur à Dieu, elle est encore en relation avec un cœur généreux (Malachie 3:10).  

Jésus-Christ a dit à propos d’une veuve qui avait donné très peux d’argent : "Car tous ceux-là ont mis des dons de leur superflu, mais cette femme, de son indigence, a mis tout ce qu’elle avait pour vivre" (Luc 21:1-4). Une autre femme qui a fait le don d’un "récipient d’albâtre rempli d’huile parfumée" d’une valeur estimée à 300 deniers, soit environ, un an de salaire, Jésus-Christ a dit :  "Elle a fait ce qu’elle a pu" (Marc 14 :3-9). Voilà la définition de la dîme spirituelle: "faire ce que l’on peut" pour Dieu et son Fils Jésus-Christ et notre prochain. 

Ces trois exemples concrets ci-dessus, démontrent qu’il est nécessaire de lire la loi donnée à Moïse (En Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome) (Torah), pour bien comprendre particulièrement les instructions simples et générales des apôtres en conclusion du concile de Jérusalem. D’ailleurs l’apôtre Paul, un véritable connaisseur de la loi donnée à Moïse, a bien écrit que toute écriture (biblique) est utile pour nous instruire : "Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice, pour que l’homme de Dieu soit pleinement qualifié, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne" (2 Timothée 3:16,17). Les instructions des apôtres sont de trois grandes catégories qui seront expliquées au regard de ce qui est écrit dans la loi donnée à Moïse:

1 - L’adoration à Dieu, particulièrement sur ce qu’il convient de ne pas faire: "S’abstenir des choses qui ont été sacrifiées aux idoles".

2 – La valeur sacré de la vie et du sang, qui dans la loi donnée à Moïse, était étroitement associée à l’adoration à Dieu, dans sa valeur propitiatoire. L’instruction apostolique dit clairement de ne pas utiliser le sang comme aliment et de ne pas manger de viande qui ne soit convenablement saignée : "S’abstenir du sang et de ce qui est étouffé".

3 – Être saint devant Dieu, par son comportement, particulièrement sur l’aspect de la moralité : "S’abstenir de la fornication". 

C’est Jésus-Christ (Yéhoshuah Mashiah) qui a dit que nous devons adorer son Père Jéhovah Dieu (Yéhowah Elohim) : "C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré" (Matthieu 4:10). C’est tout simplement, un rappel du premier des dix commandements: "Je suis Jéhovah ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison des esclaves. Tu ne dois pas avoir d’autres dieux contre ma face" (Exode 20 :2,3).

C’est Jésus-Christ (Yéhoshuah Mashiah) qui a dit que nous devons adorer son Père Jéhovah Dieu (Yéhowah Elohim), sans image taillée ou objet cultuel, tels que des croix, des images, des statuts et des médailles, à l’effigie du Christ ou de la Vierge Marie et d’autres "saints" ou d’autres dieux païens: "Toutefois l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père avec l’esprit et la vérité ; le Père, en effet, cherche des hommes de ce genre pour l’adorer. Dieu est un Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité" (Jean 4:23,24). Il ne faisait que rappeler la deuxième partie du premier commandement, qui condamne l’idolâtrie sous toutes ses formes: "Tu ne dois pas te faire d’image sculptée, ni de forme qui ressemble à quoi que ce soit qui est dans les cieux en haut, ou qui est sur la terre en bas, ou qui est dans les eaux sous la terre. Tu ne dois pas te prosterner devant eux, ni te laisser entraîner à les servir, car moi, Jéhovah ton Dieu, je suis un Dieu qui exige un attachement exclusif" (Exode 20:4,5).

C’est encore Jésus-Christ (Yéhoshuah Mashiah), qui a parlé de "vrais adorateurs", ce qui suppose que pour rentrer dans cette catégorie de "vrais" adorateurs nous devons adorer son Père, Jéhovah Dieu (Yéhowah Elohim) conformément à la "vérité" écrite dans la Bible (Jean 17:17).

Comment comprendre l’expression "Les choses qui ont été souillées par les idoles", à notre époque moderne ? Ce sont des "choses" en relation avec des pratiques religieuses contraires à la Bible, comme par exemple la célébration de fêtes païennes où ayant de notoriété publique des racines païennes, telles que Noël, le Jour de l’An, Pâque (à ne pas confondre avec la pâque juive), Halloween, la Toussaint (Pour ne parler que de celles les plus célébrées dans le monde occidentale). La liste de ces fêtes païennes n’est pas exhaustive.

Concernant les pratiques religieuses que la Bible condamne, parfois sous la forme de festivités, voici ce qui est écrit : "Ne formez pas d’attelage disparate avec des non-croyants. Car quels rapports ont la justice et l’illégalité ? Ou quelle participation la lumière a-t-elle avec les ténèbres?   En outre, quelle harmonie y a-t-il entre Christ et Bélial? Ou quelle part un fidèle a-t-il avec un non-croyant ? Et quel accord le temple de Dieu a-t-il avec les idoles ? Car nous sommes un temple d’un Dieu vivant ; comme Dieu a dit : “ Je résiderai parmi eux et je marcherai parmi [eux], et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. ”  “ C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit Jéhovah, et cessez de toucher la chose impure ” ; “ et je vous accueillerai. ”  “ Et je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit Jéhovah le Tout-Puissant" (2 Corinthiens 6:14-18).

Cela peut être des rituels religieux avant l'abattage ou la consommation d'une viande. Bien évidemment, comme l’écrit sous inspiration l’apôtre Paul, tout en étant vigilant, il convient que le chrétien fasse preuve de bon sens et de discernement, sans transiger à la fois avec sa conscience: "Tout ce qui se vend au marché de la viande, continuez à le manger, sans poser de question à cause de votre conscience ; car “ à Jéhovah appartient la terre et ce qui la remplit ”. Si quelqu’un des non-croyants vous invite et que vous vouliez y aller, mangez tout ce qu’on placera devant vous, sans poser de question à cause de [votre] conscience.  Mais si quelqu’un vous dit : “ Voici quelque chose qui a été offert en sacrifice ”, n’en mangez pas, à cause de celui qui l’a signalé et à cause de la conscience. “ La conscience ”, dis-je, non la tienne, mais celle de l’autre. Car pourquoi ma liberté serait-elle jugée par la conscience d’un autre ?  Si je prends ma part en rendant grâces, pourquoi parlerait-on de moi en mal pour ce dont je rends grâces?" (1 Corinthiens 10:25-30).

L’apôtre Paul, toujours sous inspiration a fait ce rappel de la deuxième partie du premier commandement: "C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie" (1 Corinthiens 10 :14). "Or les œuvres de la chair sont manifestes ; ce sont fornication, impureté, dérèglement, idolâtrie, pratique du spiritisme" (Galates 5:19-21). Ne plus pratiquer l’idolâtrie signifie détruire ou se débarrasser de tout objet ou image en relation avec une forme d’adoration idolâtrique, croix, statues à des fins religieuses (Matthieu 7:13-23). Le chrétien ne doit pas pratiquer le spiritisme dans ses diverses formes, divination, magie, astrologie... Et détruire tous les objets en relation avec l’occultisme (Actes 19:19,20).

Le décret apostolique en Actes 15, reprend la décision ferme de Jéhovah Dieu concernant la vie humaine et le sang. Dans la loi donnée à Moïse, Dieu interdit formellement la consommation du sang et le meurtre. Depuis l’époque postdiluvienne, soit environ 800 ans avant la loi mosaïque, ces interdictions formelles de la consommation du sang et du meurtre, ont été répétées : "Tout animal qui se meut [et] qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, oui je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devez pas la mange. D’autre part, votre sang de vos âmes, je le redemanderai. De la main de toute créature vivante, je le redemanderai ; et, de la main de l’homme, de la main de chacun qui est son frère, je redemanderai l’âme de l’homme. Quiconque verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé, car à l’image de Dieu il a fait l’homme" (Genèse 9:3-6). Cette loi sur la vie humaine et le sang, s’est faite lors de l’alliance conclue entre Jéhovah Dieu et Noé et sa famille, représentant de la nouvelle humanité à naître après le déluge universel. Par conséquent, elle concernait et concerne actuellement toutes les nations.

Ce commandement a été répété sous la loi Mosaïque: "Quant à tout homme de la maison d’Israël ou à tout résident étranger qui réside comme étranger au milieu de vous, qui mange n’importe quelle sorte de sang, oui je tournerai ma face contre l’âme qui mange le sang et je la retrancherai bel et bien du milieu de son peuple" (Lévitique 17:10). Après avoir répété cette interdiction, cette fois, Jéhovah a expliqué la raison pour laquelle Il ne veut absolument pas que le sang soit consommé : "Car l’âme de la chair est dans le sang, et moi je l’ai mis pour vous sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes, car c’est le sang qui fait propitiation par l’âme [qui est en lui]. C’est pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël : “ Nulle âme d’entre vous ne doit manger du sang et nul résident étranger qui réside comme étranger au milieu de vous ne mangera du sang" (Lévitique 17:11,12). Le sang a une valeur propitiatoire et ne pouvait être utilisé que pour les sacrifices (pour les animaux purs) qui symbolisaient la restitution de la vie à Dieu, à cette époque, sur l’autel sacrificiel. Cette restitution de la vie est symbolisée par l’effusion du sang à terre, d’un animal dont la chair allait être consommée : "Seulement, le sang, vous ne devrez pas le manger. Tu le verseras à terre comme de l’eau" (Deutéronome 12:16).

Le sang est la vie qui anime le corps

Si le corps humain est à l’image d’un temple spirituel pour adorer Dieu, il est évident que la vie qui anime ce "temple" est sacrée. Cette vie est représentée par le sang : "Car l’âme de la chair est dans le sang" (Lévitique 17:11). Le mot âme, veut dire que la "vie" est dans le sang. Jéhovah demande à ce que ce que chacun prenne soin de ce temple : "Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps [comme] un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec votre raison" (Romains 12:1). Ce corps était conçu, dès le commencement pour un service sacré envers Dieu, c’est-à-dire, se conformer au dessein qu’il avait prévu au départ, au moment de la création d’Adam et Eve (Genèse 1:26-28). Par conséquent, nous devons maintenir ce corps dans un état de "sainteté" conforme à la volonté de Dieu. Nous verrons aussi, que nous devons veiller non seulement à l’intégrité physique et spirituelle de notre corps et de notre vie, mais aussi, ne pas nuire à celle des autres. Nous allons examiner certains principes qui nous permettront de mieux respecter l’aspect sacré de la vie et du sang.

Le chrétien ne doit manger que de la viande d’un animal qui ne soit convenablement saigné. Il ne doit pas manger de la viande d’un animal étouffé, dont le sang est resté en grande partie dans son corps. Il ne doit pas manger de boudin gonflé de sang, de civet de sang, des aliments industriels qui contiennent du sang, comme le plasma. Ce décret s’applique aussi à l’utilisation thérapeutique du sang : comme la transfusion sanguine, ou la transfusion de plasma, de plaquettes, de globules rouges ou blanches.

Le vengeur du sang

La loi mosaïque contenait une procédure législative pour le vengeur de sang, pour bien montrer qu'aux yeux de Dieu, que tant l'homicide volontaire que l'homicide involontaire, représentent un acte d'une grande gravité. Il convient avant tout de spécifier, que nous ne sommes plus, en tant que Chrétiens, sous cette procédure légale car Christ est la fin de la loi (Romains 10:4). Il est interdit aux chrétiens d'appliquer cette procédure judiciaire de vengeance car désormais elle appartient exclusivement à Dieu de l'appliquer. Cependant, ces dispositions légales nous permettent de mieux cerner la pensée de Dieu, concernant la valeur sacrée de la vie et du sang humain (1 Corinthiens 2:16).

Pour Dieu, tant l’homicide volontaire, qu’involontaire est un acte d’une haute gravité. Dans l’ancienne Loi Mosaïque, il y avait la loi du vengeur de sang. Bien évidemment, nous ne sommes plus, en tant que Chrétiens, sous l’autorité de cet ensemble de lois. Néanmoins, nous pouvons en tirer des leçons sur la façon de penser de Dieu sur la question de la valeur sacrée de la vie humaine:

"Vous devrez choisir des villes qui soient bien situées pour vous. Elles vous serviront de villes de refuge ; c’est là que doit s’enfuir l’homicide qui frappe une âme à mort, involontairement. Les villes devront vous servir de refuge contre le vengeur du sang, pour que l’homicide ne meure pas avant de s’être tenu devant l’assemblée pour le jugement. Les villes que vous donnerez, les six villes de refuge, seront à votre disposition. Vous donnerez trois villes de ce côté-ci du Jourdain et vous donnerez trois villes dans le pays de Canaan. Elles serviront de villes de refuge. Pour les fils d’Israël, pour le résident étranger et pour l’immigrant au milieu d’eux, ces six villes serviront de refuge, pour que puisse s’y enfuir quiconque frappe une âme à mort, involontairement" (Nombres 35:11-15).

Des versets 16-29, il est écrit sur les dispositions qui permettaient à l’homicide involontaire de trouver protection dans ces villes de refuge:

Des versets 22 à 25, particulièrement, il est écrit qu’un tribunal statuait pour savoir s’il s’agissait d’un homicide volontaire ou pas. Dans le cas d’un homicide involontaire, l’homicide involontaire était admis dans la ville de refuge pour se protéger du vengeur de sang, jusqu’à la mort du grand prêtre. Même si cette disposition était miséricordieuse, elle était très sévère car désormais il était pour ainsi dire, en résidence surveillée (ville de refuge), peut-être même jusqu’à la fin de sa vie, car il devait attendre la mort du grand prêtre. Dans le cas d’un meurtrier, le vengeur de sang, le parent le plus proche de la victime, pouvait le mettre à mort, sans encourir une dette de sang devant Dieu (verset 19-21).

Le Chrétien n’est plus autorisé de se venger, particulièrement en utilisant la violence : "Ne rendez à personne le mal pour le mal. Proposez-vous ce qui est beau aux yeux de tous les hommes. Si possible, pour autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais donnez du champ à la colère ; car il est écrit : “ À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah. ” Mais “ si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela tu entasseras des charbons ardents sur sa tête ”. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais continue à vaincre le mal par le bien" (Romains 12:17-21). 

Le vengeur du sang établi par Jéhovah Dieu (YeHoWaH Elohim) est son Fils Roi Jésus-Christ (Yehoshuah Mashiah) qui vengera le sang des innocents versés durant les 6000 années d’histoire humaine, durant la grande tribulation qui s’approche à grand pas (Apocalypse (Révélation) 19 :11-21).

Etant donné que Jéhovah Dieu associe étroitement la valeur sacrée du sang à la dimension sacrée de la vie humaine, en interdisant le meurtre, par conséquent, Dieu interdit de verser le sang au nom de la Patrie et en son Nom : "Alors Jésus lui dit : “ Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée" (Matthieu 26 :52). "Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu" (Matthieu 22 :21).

"Et ils devront forger leurs épées en socs et leurs lances en cisailles. Une nation ne lèvera pas l’épée contre une nation, et ils n’apprendront plus la guerre" (Ésaïe 2:4). Ne plus apprendre la guerre suppose bien évidemment de ne pas pratiquer à la fois, des sports de combats ou les arts martiaux, même teintés de propagande religieuse qui consisterait à dire que c’est dans un but "défensif". Transformer un corps humain en "arme défensive", peut rapidement devenir "une arme offensive" qui peut blesser ou tuer… Les Chrétiens ne doivent pas se repaitre de spectacles sportifs violents ou de films exaltant la violence gratuite. Cela est complètement détestable aux yeux de Jéhovah Dieu : "Jéhovah lui-même examine le juste comme le méchant ; quiconque aime la violence, Son âme le hait vraiment" (Psaumes 11 :5).

Jéhovah Dieu interdit la vengeance du sang, car désormais, cette vengeance, si elle doit s’exercer, elle Lui appartient : "Et ils ont crié d’une voix forte, disant : “Jusqu’à quand, Souverain Seigneur saint et véridique, te retiens-tu de juger et de venger notre sang sur ceux qui habitent sur la terre ?" (Révélation 6:10). "Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais donnez du champ à la colère ; car il est écrit: “ À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah" (Romains 12 :19). Dieu exercera la vengeance du sang innocent, à la grande tribulation, par l’intermédiaire du Roi Jésus-Christ (Révélation 19 :11-21).

Le corps humain est un temple

L’apôtre Paul et aussi, l’apôtre Pierre, ont souligné que sur un plan individuel, le corps humain représente un temple pour adorer Dieu :

"Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, [et ce temple,] c’est ce que vous êtes" (1 Corinthiens 3:16).

"Mais j’estime juste, aussi longtemps que je suis dans ce tabernacle, de vous stimuler par mes rappels, sachant que le moment de déposer mon tabernacle est proche, comme aussi notre Seigneur Jésus-Christ me l’a indiqué" (2 Pierre 1:13,14).

Il est interdit de mettre inutilement sa vie en danger et ainsi que celle des autres. Le chrétien doit s'abstenir de pratiquer des sports dangereux, pouvant causer des blessures, voir la mort de l’imprudent et de celle d’autrui (par exemple la vie des secouristes qui viendraient lui porter assistance), ce qui constituerait une dette de sang aux yeux de Dieu : "L’homme astucieux qui a vu le malheur s’est caché ; les personnes inexpérimentées qui ont passé outre en ont porté la peine" (Proverbes 27:12).

On peut ajouter qu’une attitude négligente, comme conduire un véhicule dangereusement, qui pourrait non seulement nous mettre en danger, mais aussi mettre en danger la vie d’autrui, même involontairement, pourrait constituer une dette de sang aux yeux de Dieu, en cas de blessures mortelles : "Si tu bâtis une maison neuve, alors tu devras faire un parapet pour ton toit, afin de ne pas mettre de sang sur ta maison parce que quelqu’un qui tombe pourrait en tomber" (Deutéronome 22:8; Exode 21:29). Même si nous ne sommes plus sous la Loi Mosaïque, et donc non autorisés à appliquer une telle sentence, cette loi montre le point de vue de Dieu sur la négligence meurtrière…

Dans l’introduction, nous avons vu que le corps humain est un temple dont il faut prendre soin (1 Corinthiens 3:16 ;  2 Pierre 1:13,14 ;  Romains 12:1). Par conséquent, le suicide est interdit. De plus toutes formes de consommations de drogues qui détruisent le corps et son fonctionnement, en créant une dépendance physique est interdit. La Bible condamne l’excès d’alcool et non sa consommation modérée. Elle condamne aussi les excès de table : "Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin [ni] parmi les gloutons de viande. Car ivrogne et glouton tomberont dans la pauvreté, et la somnolence vous fera porter des haillons" (Proverbes 23 :20 : condamnation de l’excès ; 1 Timothée 5 :23 : la modération dans la consommation de vin).

L'avortement est un homicide contre l'enfant à naître

L’avortement volontaire d'un embryon ou d'un fœtus, est formellement interdit. Aux yeux de Dieu, selon ce qui est écrit dans la Bible, l’enfant à naître, dans le ventre de sa mère, a sa propre individualité, dès sa conception, qu’il soit sous la forme d’un embryon ou d’un fœtus. Cet enfant à naître, sous la forme d’un embryon ou d’un fœtus, est l’hôte du corps de la mère, qui le nourrit et lui permet de se développer jusqu’au jour de sa naissance: "Tes yeux ont vu mon embryon, et dans ton livre étaient inscrites toutes ses parties, pour ce qui est des jours où elles furent formées et où il n’y avait pas encore une seule d’entre elles" (Psaumes 139:16). La présente traduction de la Bible, la "Traduction du Monde Nouveau (TMN)", utilise le mot "embryon". La comparaison avec d’autres traductions confirme l’exactitude de ce mot. La "Hebrew Interlinear Bible" (OT), basée sur le Manuscrit Westminster Leningrad Codex with vowels, le traduit par "embryon". D’autres traductions utilisent l’expression plus littérale de "substance, incomplète" (Substance, yet being unperfect) selon KJV et "substance informe" (Unformed Substance) selon la YLT", ce qui confirme l’exactitude du mot "embryon". Il ne fait aucun doute que le texte hébreu décrit le bébé à naître dès sa conception, dès qu’il est à peine un "embryon". Voici ce que l’on peut lire dans la Loi Mosaïque, concernant l’agression, même accidentelle, d’une femme enceinte :

"Si des hommes se battent, s’ils heurtent réellement une femme enceinte et que ses enfants sortent, mais sans qu’il y ait d’accident mortel, on doit absolument lui imposer une indemnité, selon ce que le propriétaire de la femme lui imposera ; et il devra la donner par l’intermédiaire des juges. Mais s’il y a un accident mortel, alors tu devras donner âme pour âme" (Exode 21:22,23).

Cette loi ne fixe pas un nombre de semaines de gestation minimum, pour considérer qu’un tel accident, en cas d’avortement, soit un homicide avéré sur l’enfant. L’utilisation de pilules abortives, constitue un acte d’avortement volontaire. La Bible n’interdit pas la limitation des naissances, décidée par le couple (elles ne doivent pas être abortives). Les méthodes abortives sont condamnées dans la Bible.

Dieu pardonne aux repentis sincères

L’histoire du roi Manassé, qui a fait couler beaucoup de sang, est la démonstration de jusqu’à quel point peut s’appliquer la miséricorde de Jéhovah, envers les repentis sincères. Dans le récit biblique, il est écrit ceci à propos des mauvaises actions du roi Manassé: "Et Manassé versa aussi le sang innocent en très grande quantité, jusqu’à ce qu’il en ait rempli Jérusalem d’un bout à l’autre, outre son péché par lequel il fit pécher Juda en faisant ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah" (2 Chroniques 21:16). En raison de ses mauvaises actions, Dieu l’a puni : "Et Jéhovah continua de parler à Manassé et à son peuple, mais ils ne prêtèrent pas attention. Finalement Jéhovah fit venir contre eux les chefs de l’armée qui appartenait au roi d’Assyrie ; ils capturèrent alors Manassé dans les trous, le lièrent avec deux entraves de cuivre et l’emmenèrent à Babylone" (2 Chroniques 33:10,11). Cependant, pour aussi incroyable que cela puisse être, ce mauvais roi a fini par se repentir sincèrement de ses mauvaises actions et à obtenir la miséricorde de Jéhovah :"Mais dès que cela le mit dans la détresse, il adoucit la face de Jéhovah son Dieu ; et il s’humiliait beaucoup à cause du Dieu de ses ancêtres. Et il Le priait, si bien qu’Il se laissa implorer par lui ; Il entendit sa demande de faveur, le ramena à Jérusalem [et le rétablit] dans sa royauté ; et Manassé sut que Jéhovah est le [vrai] Dieu" (2 Chroniques 33:12,13). Quelle est la raison de cet exemple biblique ?

Beaucoup d’hommes et de femmes ont commis des erreurs irréversibles, telles que tuer de nombreux humains (dans le cadre de conflits) ou participer à des avortements, parfois même tardifs. Beaucoup d’entre eux pensent qu’il est impossible que Dieu leur pardonne. S’ajoute à cela un profond sentiment de remord et d’indignité. Concernant l’immense miséricorde de Jéhovah, voici ce qu’il est écrit : "Venez donc et remettons les choses en ordre entre nous ”, dit Jéhovah. “Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme de l’étoffe cramoisie, ils deviendront comme de la laine" (Esaïe 1:18). Ce verset est tout spécialement adressé à ces hommes et femmes qui se repentent sincèrement devant Dieu, en Lui demandant pardon: Dieu pardonne aux repentis sincères sur la base du sang précieux de Jésus-Christ : "Mes petits enfants, je vous écris ces choses pour que vous ne commettiez pas de péché. Et pourtant, si quelqu’un vient à commettre un péché, nous avons un assistant auprès du Père, Jésus Christ, un juste. Et il est un sacrifice propitiatoire pour nos péchés, pas seulement pour les nôtres cependant, mais aussi pour ceux du monde entier" (1 Jean 2 :1,2). De plus, Jéhovah Dieu ressuscitera les millions de morts victimes des nombreux génocides (Jean 5 :28,29). Ce qui est irréversible pour l’homme, ne l’est pas pour Dieu (Matthieu 19 :26 "à Dieu tout est possible").

Il est possible, que même si la miséricorde de Dieu s’applique aux repentis sincères, qu’un sentiment de remords et d’indignité continuent à les harceler. Cependant, il faut qu’ils sachent que Dieu est plus grand que les cœurs : "Par là nous saurons que nous venons de la vérité, et nous rassurerons notre cœur devant lui concernant tout ce en quoi notre cœur vient à nous condamner, parce que Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si [notre] cœur ne [nous] condamne pas, nous avons de la franchise envers Dieu ; et tout ce que nous demandons, nous le recevons de lui, parce que nous observons ses commandements et faisons les choses qui sont agréables à ses yeux" (1 Jean 3:19-22).

"Réjouis-toi avec la femme de ta jeunesse”

(Proverbes 5:18)

Jéhovah Dieu a créé l’homme et la femme avec la capacité de procréer la vie, par le moyen de la sexualité, dans le cadre de l’alliance du mariage, instituée par Dieu, entre un homme et un femme, scellée devant Dieu et les hommes: "Et Dieu se mit à créer l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. En outre, Dieu les bénit et Dieu leur dit : “ Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez -​la ; tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre”" (Genèse 1 :27,28). Lorsque Dieu a uni le premier couple, Adam et Eve, en leur demandant d’avoir des enfants, il fallait qu’ils aient des relations sexuelles. Ainsi, le fruit défendu, mentionné en Genèse 2:17, ne représente pas les relations sexuelles dument autorisées par Dieu, dans le cadre du mariage entre un homme et une femme.

La Bible décrit la sexualité avec à la fois beaucoup de franchise et de délicatesse. Elle décrit la première étape de la séduction entre un homme et une femme. Par exemple, lorsque Dieu présenta Eve à son mari Adam, devant tant de grâce, il s’est exprimé un énonçant un poème pour la définir: "Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair. Celle-ci sera appelée Femme, parce que de l’homme celle-ci a été prise” (Genèse 2:23). Les versets 24 et 25 définissent la loi du mariage entre un homme et une femme, comme étant une relation sacrée, et la plus intime sur le plan de la relation humaine: “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et devra s’attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair.  Or tous deux étaient nus, l’homme et sa femme, et pourtant ils n’en prenaient pas honte” (Genèse 3:24,25).

Le livre du Chant de Salomon, décrit l’amour préliminaire, avant le mariage, entre un jeune homme berger amoureux de la Sulamite, à la fois éprise de lui. Cet amour préliminaire peut être scellé par des fiançailles qui représentent une promesse de mariage, mais qui n’en n’autorise pas les relations sexuelles. Voici un extrait du dialogue poétique et romantique entre la Sulamite et son fiancé berger: “Je suis noire, mais jolie, ô filles de Jérusalem, comme les tentes de Qédar, [et pourtant] comme les toiles de Salomon. Ne me regardez pas parce que je suis basanée, parce que le soleil m’a aperçue. Les fils de ma mère se sont mis en colère contre moi ; ils m’ont établie gardienne des vignes, [bien que] ma vigne, [une vigne] qui était à moi, je ne l’aie pas gardée. “ Révèle-​moi, ô toi que mon âme a aimé, où tu mènes paître, où tu fais coucher le petit bétail à midi. Pourquoi deviendrais-​je comme une femme enveloppée dans le deuil, parmi les troupeaux de tes associés ? ” “ Si tu ne le sais pas, ô toi, la plus belle parmi les femmes, sors sur les traces du troupeau et fais paître tes chevreaux près des tabernacles des bergers. ” “ À ma jument aux chars de Pharaon, je t’ai comparée, ô ma compagne ! Tes joues sont jolies entre les tresses de cheveux, ton cou dans une rangée de perles. Nous te ferons des cercles d’or, avec des points d’argent. ” “ Tant que le roi est à sa table ronde, mon nard donne sa senteur. Celui qui m’est cher est pour moi comme un sachet de myrrhe ; entre mes seins il passera la nuit. Celui qui m’est cher est pour moi comme une grappe de henné, parmi les vignes d’En-Guédi. ” “ Vois ! Tu es belle, ô ma compagne ! Vois ! Tu es belle. Tes yeux sont [les yeux des] colombes. ” “ Vois ! Tu es beau, toi qui m’es cher ; oui, [tu es] charmant. Notre divan aussi est [un divan] de feuillage. Les poutres de notre magnifique maison sont des cèdres, nos solives, des genévriers” (Chant de Salomon 1:5-17).

Le chant de Salomon est une excellente description de cet amour préliminaire qui plonge l’homme et la femme dans une forme d’extase qu’ils ne peuvent pas s’imaginer qu’elle ne soit pas éternelle. Bien évidemment cette relation évolue, se solidifie au gré des fiançailles, par une plus grande complicité, une amitié, qu’ils désirent, par la force d’un amour mutuel, concrétiser par le pacte permanent du mariage.

Une fois mariés, Jéhovah Dieu, le Créateur du mariage, leur autorise à se réjouir l’un l’autre: “Bois l’eau de ta citerne, et celles qui ruissellent du milieu de ton puits. Tes fontaines se disperseraient-​elles au-dehors, [et] sur les places publiques [tes] ruisseaux d’eau ? Qu’ils soient pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi. Que ta source d’eau soit bénie, et réjouis-​toi avec la femme de ta jeunesse, biche digne d’amour et charmante chèvre de montagne. Que ses seins t’enivrent en tout temps. Sois constamment grisé par son amour” (Proverbes 5:15-19).

L’apôtre Paul, a exhorté les couples mariés qui désirent protéger leur mariage, de ne pas se priver de cette intimité, toujours en commun accord: “Cependant, en raison de la fornication si répandue, que chaque homme ait sa propre femme et que chaque femme ait son mari à elle. Que le mari rende à [sa] femme son dû ; mais que la femme aussi fasse de même envers [son] mari. La femme n’a pas pouvoir sur son propre corps, mais c’est son mari ; de même aussi le mari n’a pas pouvoir sur son propre corps, mais c’est sa femme. Ne vous privez pas l’un l’autre [de ce dû], si ce n’est d’un commun accord, pour un temps fixé, afin de consacrer du temps à la prière et de vous réunir de nouveau, de peur que Satan ne vous tente continuellement à cause de votre manque de maîtrise” (1 Corinthiens 7:2-5). Ce texte montre que la sexualité au sein d’un couple marié, empreinte d’amour, de compréhension, de communication et du don de soi, peut se révéler une source de protection concernant la permanence de l’alliance du mariage (particulièrement pour celui ou celle qui aurait un manque de maitrise de soi).

Cependant, il est évident que la sexualité n’est qu’un condiment de l’ensemble de la relation de l’homme et de la femme. Toujours, l’apôtre Paul a résumé ce que devrait être cette relation générale équilibrée entre un homme et une femme dans le cadre du mariage: “Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ.  Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur, parce que le mari est chef de sa femme comme le Christ aussi est chef de la congrégation, étant, lui, un sauveur de [ce] corps. Oui, comme la congrégation est soumise au Christ, de même que les femmes aussi le soient en tout à leurs maris. Maris, continuez à aimer vos femmes, comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré lui-​même pour elle, pour qu’il puisse la sanctifier, la purifiant avec le bain d’eau par le moyen de la parole, pour qu’il puisse se présenter à lui-​même la congrégation dans sa splendeur, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle soit sainte et sans défaut. C’est de cette façon que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-​même, car personne n’a jamais haï sa propre chair ; mais il la nourrit et l’entoure de soins, comme le Christ aussi le fait pour la congrégation, parce que nous sommes membres de son corps. “ C’est pourquoi l’homme quittera [son] père et [sa] mère et il s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. ” Ce saint secret est grand. Or je parle par rapport à Christ et à la congrégation. Cependant, que chacun de vous, pour sa part, aime ainsi sa femme comme lui-​même ; de son côté, la femme doit avoir un profond respect pour son mari” (Ephésiens 5:21-33).

Honorer son père et sa mère et s’occuper de sa famille

"Enfants, obéissez à vos parents en union avec le Seigneur, car cela est juste:  “Honore ton père et ta mère” ; ce qui est le premier commandement avec une promesse: “Pour que tout aille bien pour toi et que tu demeures longtemps sur la terre.”  Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez à les élever dans la discipline et les avertissements de Jéhovah" (Ephésiens 6:1-4).

Ce que pense Jésus-Christ du divorce et du remariage

(Matthieu 19:3-9)

"Et des Pharisiens s’avancèrent vers lui avec l’intention de le tenter, et disant : “ Est-​il permis à un homme de divorcer d’avec sa femme pour n’importe quel motif ? ” En réponse il dit : “ N’avez-​vous pas lu que celui qui les a créés, dès le commencement les a faits mâle et femelle, et qu’il a dit : ‘ C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ’ ? Si bien qu’ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a attelé au même joug, que l’homme ne le sépare pas. ” Ils lui dirent : “ Pourquoi donc Moïse a-​t-​il prescrit de donner un acte de renvoi et de divorcer d’avec elle ? ” Il leur dit : “ Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a concédé le droit de divorcer d’avec vos femmes, mais dès [le] commencement il n’en a pas été ainsi. Je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme — sauf pour motif de fornication — et se marie avec une autre, commet l’adultère. ” (Matthieu 19:3-9).

Ainsi, le divorce et le remariage ne sont autorisés que pour motif de fornication, c’est-à-dire des relations sexuelles que la Bible condamne, comme l’adultère, l’homosexualité et d’autres pratiques sexuelles perverses. Ce qui rompt les liens du mariage, ce sont la mort du conjoint et la fornication, généralement l’adultère. Bien entendu, en cas d’adultère, le divorce n’est pas automatique. Le conjoint lésé peut pardonner. Dans ce cas, d’un commun accord, la vie conjugale peut reprendre. Dans cette situation, le conjoint antérieurement lésé, ne pourra bibliquement pas revenir sur sa décision (et si cela devait être le cas (alors qu’il n’y a pas d’autre constat d’adultère), il ne pourrait pas se remarier). S’il devait avoir récidive avec constat d’adultère, et que cette fois le conjoint lésé, ne pardonne pas, il peut divorcer et se remarier. Pour ceux qui feraient le calcul pervers de recourir à l’adultère, ou à la manipulation pour exposer son conjoint à l’adultère, pour reprendre l’expression du Christ (par la grève du sexe sans aucune raison, afin pousser le conjoint dans le besoin, à la faute), afin de rompre les liens sacrés du mariage, en comptant ensuite sur la miséricorde de Dieu pour se faire pardonner, se fourvoient: "Que le mariage soit honorable chez tous, et que le lit conjugal soit sans souillure, car Dieu jugera fornicateurs et adultères" (Hébreux 13:4).

"Vous abstenir de la fornication"

(Actes 15)

La fornication est une expression générale qui désigne toutes formes de pratiques sexuelles qui ne sont pas approuvées par Dieu. L'immoralité sexuelle ou la fornication englobe l'adultère, les relations sexuelles en dehors du mariage (homme/femme), l'homosexualité masculine et féminine, la bestialité et toutes formes de pratiques sexuelles perverses ou déviantes sur le plan des principes bibliques: "Comment ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous égarez pas. Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni hommes qu’on entretient à des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes,  ni voleurs, ni gens avides, ni ivrognes, ni insulteurs, ni extorqueurs n’hériteront du royaume de Dieu" (1 Corinthiens 6:9,10). "Que le mariage soit honorable chez tous, et que le lit conjugal soit sans souillure, car Dieu jugera fornicateurs et adultères" (Hébreux 13:4).

La loi mosaïque est très détaillée concernant ce que Jéhovah Dieu considère comme des pratiques sexuelles inacceptables. On peut considérer que la lecture de Lévitique chapitre 18, nous donne un aperçu assez complet de la question. Des versets 6 à 18, il y a la liste des relations sexuelles considérées comme incestueuses. Dit en passant, cette loi contre l’inceste était une protection de l’enfance contre la pédophilie qui bien malheureusement est largement répandue, au sein même des familles, mais aussi en réseaux criminels organisés, que ce soit dans les pays occidentaux ou encore vers certaines destinations "touristiques". Le Roi Jésus-Christ châtiera avec la plus grande sévérité ces criminels qui s’en prennent aux enfants sans défense, à la grande tribulation qui s’approche à grand pas (Révélation 19:11-21). De plus, cette loi sur l’inceste protégeait le peuple d’Israël contre les mariages consanguins qui pouvaient résulter à engendrer des enfants ayant des infirmités génétiques, comme la cécité, la surdité, l’arriération mentale et bien d’autres handicaps, hérités d’un disfonctionnement génétique à la conception ou durant la gestation de la mère…

Le verset 19 interdit les relations sexuelles pendant les règles de la femme. Le verset 22 condamne les relations homosexuelles. Le 23 condamne la bestialité. Dans ce même verset, Jéhovah Dieu ajoute: "C’est une violation de ce qui est naturel" (Lévitique 18 :23b). Cette phrase très courte résume très bien toutes formes de pratiques sexuelles déviantes ; elles sont une "violation de ce qui est naturel" (que les couples mariés, maris et femmes, exercent le bon discernement car Dieu jugera même ce qui se fait dans la plus grande intimité. (Hébreux 13 :4) "Que le mariage soit honorable chez tous, et que le lit conjugal soit sans souillure, car Dieu jugera fornicateurs et adultères"). Et pour ceux qui seraient tenter de se justifier en disant "nous ne sommes plus sous la loi": ces différents aspects de la moralité sexuelle sont permanents, car ce que Jéhovah considérait comme détestable sous la Loi, cela le reste. Jéhovah Dieu n’a pas changé et ne change pas, sa façon de penser est stable dans le temps, d’autant plus sous l’actuelle loi du Christ qui reprend ce qui fait la substance de la Loi. Voici ce qui est écrit en Malachie 3:6 : "Car je suis Jéhovah ; je n’ai pas changé".

La Bible condamne la polygamie, tout homme se trouvant dans cette situation et qui veut plaire à Dieu, doit régulariser sa situation en restant seulement avec sa première femme qu'il a épousé (1 Timothée 3:2 "mari d’une seule femme"). La masturbation est un comportement sexuel déviant: "Faites donc mourir les membres de votre corps qui sont sur la terre, pour ce qui est de la fornication, de l’impureté, des désirs sexuels, des envies nuisibles et de la convoitise, laquelle est idolâtrie" (Colossiens 3:5).

Toutes les situations humaines ne sont, bien entendu, pas toutes écrites dans la Bible pour savoir ce que nous devons faire dans chacune d’elle. Le chrétien ayant atteint la maturité spirituelle et une bonne connaissance des principes bibliques, saura faire la différence entre le "bien" et le "mal", même si cela n'est pas directement marqué dans la Bible: "Mais la nourriture solide est pour les hommes mûrs, pour ceux qui, par l’usage, ont les facultés de perception exercées à distinguer et le bien et le mal" (Hébreux 5:14).

Casus Belli mondial contre l’intégrité du corps humain

(Ezéchiel 34)

Les bergers qui se paissent eux-mêmes

"Voici ce qu’a dit le Souverain Seigneur Jéhovah : “Malheur aux bergers d’Israël qui se paissent eux-mêmes ! N’est-ce pas le troupeau que les bergers doivent faire paître ?  Vous mangez la graisse et vous vous revêtez de la laine. Vous abattez l’animal replet. Vous ne faites pas paître le troupeau.  Les brebis malades, vous ne les avez pas fortifiées ; celle qui était souffrante, vous ne l’avez pas guérie ; celle qui était brisée, vous ne l’avez pas bandée ; celle qui était dispersée, vous ne l’avez pas ramenée ; celle qui était perdue, vous ne l’avez pas cherchée ; mais c’est avec dureté que vous les avez tenues dans la soumission, oui avec tyrannie. Et finalement elles ont été dispersées par manque de berger, si bien qu’elles sont devenues une nourriture pour toutes les bêtes sauvages des champs, et elles étaient dispersées. Mes brebis erraient sur toutes les montagnes et sur toute colline élevée ; et à toute la surface de la terre mes brebis furent dispersées, sans que personne aille à leur recherche, sans que personne les cherche”” (Ezéchiel 34:2-6).

Comme nous l’avons vu plus haut, le corps humain a été créé par Dieu et nous a été donné en héritage divin, pour en prendre soin, tel un temple que l’on habite et qui devrait être habité par l’esprit de Dieu (1 Corinthiens 3 :16 "L’esprit de Dieu habite en vous"). Ce corps et la vie qui l’anime, n’appartiennent pas à un quelconque état ou une entité qui se voudrait mondialiste, ni même à aucune organisation religieuse. Le corps humain que nous avons et la vie qui l’anime appartiennent à Dieu, parce qu’Il en est la source et le Créateur (Révélation 4:11).

Jésus-Christ a dit de rendre à César ce qui appartient à César et rendre à Dieu ce qui appartient à Dieu (Luc 20:25). Le chrétien qui rend à César ce qui est à César, a une attitude respectueuse envers les autorités établies de son pays. En 1 Pierre 2:17, il est écrit de craindre Dieu et d’honorer le roi. Selon le contexte, le roi est le dépositaire de l’autorité du pays sur lequel il règne. L’apôtre Paul, dans la lettre aux Romains (13:1-7), encourage tous les chrétiens à respecter les gouvernements et leurs représentants, qu’ils soient rois, princes, présidents, ministres, députés… Ce passage montre que nous devons respecter ceux qui sont habilités à faire exécuter la loi, à savoir, la police, les militaires dans certains pays, les juges, les procureurs et les divers représentants des administrations, tels que par exemple, les instituteurs, les professeurs, les proviseurs, les inspecteurs des impôts… Ceci étant dit, Jésus-Christ a ajouté que nous devons rendre ce qui appartient à Dieu à Dieu. Ce qui appartient à Dieu c’est la vie qu’Il nous a donné. Par conséquent, si un quelconque état s’approprie de manière rampante, voir perverse nos corps et le corps de nos enfants, comme l’a dit l’apôtre Pierre devant un tribunal: "Nous devons obéir à Dieu, en sa qualité de chef, plutôt qu’aux hommes" (Actes 5:29).

Dans ce qui suit, il ne s’agit pas d’un appel au manque de respect aux autorités gouvernementales en place, mais de prendre acte d’une situation qui semble ressembler à ce qui est écrit dans la prophétie d’Ezéchiel chapitre 34, citée au début de l’article, et de prendre les mesures qui s’imposent pour respecter les principes bibliques sur la valeur sacré de la vie et du sang. Quelles sont les faits observables ?

Le monde vit actuellement, depuis le mois de novembre 2019, de facto, un Casus Belli, une guerre mondiale de type NRBC, contre les peuples et contre l’intégrité de leurs corps (les brebis perdues et dispersées). Ce Casus Belli mondial contre l’intégrité du corps humain, que Dieu nous a confié, n’est pas fait avec des tanques, des bombes et des canons. Il s’organise sur fond de trafic international de virus militaire (sortie d’un laboratoire de type P4 (fabriquant officiellement des virus militaires dans le cadre de guerres de types NRBC)) et de propagandes savamment orchestrées (ingénierie sociale), dans le but d’épouvanter les peuples. Le principe de base de ces laboratoires de la mort est de recueillir des virus que l’on trouve normalement dans la nature, dans le règne animal et qui, à la base sont généralement inoffensifs pour l’homme ; ils ne sont généralement pas transmissibles et si c’est le cas, ils ne sont généralement pas mortels. Ces laboratoires démoniaques font en sorte, de rendre ces virus transmissibles à l’homme par un "séquençage", un processus extrêmement complexe qui peut prendre plusieurs mois. L’objectif diabolique est d’obtenir un "gain de fonction", c’est-à-dire, dans ce cas de figure, faire en sorte que ce (ou ces) virus soit mortel pour l’homme, en augmentant, de manière substantielle la létalité de ce virus militaire manufacturé (les références ou les brevets de ces virus militaires se trouvent au NIH GenBank ou dans certaines archives de l’OMS (au moins d’une filiale d’un de ces pays). Dit en passant, le NIH a supprimé des informations des laboratoires de Wuhan sur le séquançage génétique du virus militaire, selon le FOIA de Watchdog (30 mars 2022)) (Que se passe-t-il à Shangaï ?) (Le crédit social à la chinoise, commence en Italie (Bologne)).

(Le crédit social à la chinoise et l’Agenda 2030: Cet agenda a été adopté par l'ONU en septembre 2015 après deux ans de négociations incluant les gouvernements comme la société civile. L’agenda 2030 s’inscrit dans le cadre d’une idéologie mondialiste, particulièrement dans les pays de la zone de l’OTAN et de ses partenaires (L’Europe de l’Ouest, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande...). C’est dans ces zones du monde que l’idéologie intégriste et sectaire du “covidisme”, qui porte atteinte à l’intégrité corporelle des peuples, s’est implantée (La situation à Shangaï (Chine), en est une illustration poussée à son extrême et à bien des égards, peut nous donner un aperçu futur de ce genre de dictature à l’échelle de plusieurs états réunis, voir mondiale). Les situations de “pandémie” mondiale, ou d’urgence climatique, sont des prétextes tout trouvés pour instaurer une dictature, de manière progressive et larvée sur l’ensemble des peuples. L’instauration “volontaire” du “crédit social” en Italie (Bologne et Rome (fin mars 2022)), n’est que le commencement de ce processus, qui s’inscrit dans l’instauration future, larvée et perverse, d’une “obligation”...).

Dans la prophétie d’Ezéchiel 34, Jéhovah Dieu fait le reproche suivant aux chefs mondiaux, les bergers qui se paissent eux-mêmes, au détriment de leur peuple et des peuples: "C’est avec dureté que vous les avez tenues dans la soumission, oui avec tyrannie". Comment cette tyrannie et cette dureté se sont-elles manifestées ?

Après la diffusion, bien évidemment "fortuite" (non vérifiable dans un sens, comme dans l’autre), de ce virus militaire létal, s’en suit une campagne de presse mondiale, qui va certifier, qu’il est question d’un accident de type "fuite", comme dans une centrale nucléaire, alors qu’un laboratoire P4, est un des lieux les plus sécurisée au monde. Ils vont dire par exemple qu’il vient du règne animal, ce qui est une demi-vérité, car c’est à la fois vrai et faux, donc faux (vrai+faux=faux). S’en suit une deuxième étape, essentiellement basée sur une ingénierie sociale propagandiste, basée sur la peur avec des messages et des reportages morbides à répétition, pour effrayer les peuples et surtout insister sur le fait qu’il n’y a aucun remède médical, ni même aucune molécule pour pouvoir guérir de ce virus militaire. La seule solution est l’attente du produit chimique injectable messianique qui va sauver la vie de l’humanité.

Ce Casus Belli est accompagné d’une expérimentation de thérapie génique de masse sur des corps humains sains, non malades, à l’échelle internationale, sur l’ensemble des peuples (les brebis non soignées), de produits chimiques injectables, de manière plus ou moins coercitive (au mépris du Code de Nuremberg – 1947 (voir les 10 articles en fin de page) (La thérapie génique mondiale en cours, est toujours officiellement, en phase d’expérimentation, par conséquent, elle rentre tout à fait dans le cadre juridique du Code de Nuremberg)). Ceux et celles, à la tête de nations ou de groupes de nations, qui ordonnent les injections, à répétition de ces poisons, dans des corps humains sains, ont des liens d’intérêts financiers connus de tous, directs ou indirects.

Ce Casus Belli, de type NRBC, utilise les médias corrompus par l’argent et coordonnés entre eux comme outil de propagande à la Goebbel (porte-parole du régime nazi hitlérien). Il est de notoriété publique qu’ils sont à la solde de nombreux oligarques milliardaires corrompus, qui influent aussi, sur de nombreux gouvernements (les bergers qui se paissent eux-mêmes), afin de créer une surréalité mensongère, de manière à effrayer les peuples (les brebis dispersées), les désorienter psychologiquement et mentalement, leur faire adopter des comportements complètement irrationnels, par des décisions contradictoires successives (des injonctions paradoxales) et des mensonges complètement assumés. Par cette administration sous forme d’ingénierie sociale du harcèlement et de la torture mentale au long court, ces bergers qui se paissent eux-mêmes, obtiennent le consentement par épuisement nerveux et mentale des brebis perdues, avec une coercition plus ou moins larvée (Voir Ezéchiel 34).

Dans un texte d’Esaïe 5:20 il est écrit: "Malheur à ceux qui disent que le bien est mal et que le mal est bien, à ceux qui mettent les ténèbres pour la lumière et la lumière pour les ténèbres, à ceux qui mettent l’amer pour le doux et le doux pour l’amer !". Ce texte décrit très exactement les inversions perverses et démoniaques des valeurs de ces ingénieurs du mensonge et de la manipulation meurtrière (Jean 8:44). Ces bergers qui se paissent eux-mêmes, ont interdit aux médecins de soigner des personnes âgées avec des molécules peu onéreuses. Ensuite ces mêmes bergers qui se paissent eux-mêmes, demandent aux enfants de risquer leur propre santé, voir leur vie, pour ces mêmes personnes âgées qu’ils ont mis en danger de mort en interdisant aux médecins de les soigner. Ces mêmes bergers qui se paissent eux-mêmes, demandent aux enfants de risquer leur propre santé, voir leur vie, pour des adultes alors que ce devrait être le contraire, à savoir que ce sont les adultes qui devraient être disposés à risquer leur vie pour les enfants, représentant l'avenir de l'humanité...

De très nombreux médecins, infirmières, aides-soignantes et femmes de ménage, travaillant dans les milieux des soins médicaux, ont été au front pour porter assistance aux personnes atteintes par ce virus militaire. Beaucoup l’ont payé de leur vie (Que se passe-t-il en France concernant les soignants, les pompiers et d'autres personnes (en lien avec le milieu médical), suspendus et renvoyés sans salaire et sans chômage et non réintégrés, pour avoir refusé l’injection expérimentale? (Seulement en langue française)). Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ, ne les oublieront pas à l’heure de la résurrection (Actes 24 :15 ; Hébreux 6 :10). Les hommes et les femmes courageux qui ont jusqu’à ce jour, dénoncé ce Casus belli, l’ont payé de leur vie pour certains, de mise au secret et emprisonnements pour d’autres et ils sont traités de "complotistes", terme inventé par la CIA en 1965, suite à la commission Warren (compte rendu officiel sur les circonstances qui ont entouré l’assassinat de JFK).

Dit en passant, les commissions sénatoriales actuelles, sont de fait, de vraies pièces de théâtre morbides. On observe un jeu de rôle diabolique, entre ces commissions d’"enquêtes", qui font jeu de mettre en défaut, les personnes convoquées et interrogées, et ces dernières qui, en fin de compte, repartent comme elles sont entrées, c’est-à-dire libres de continuer leurs entreprises sordides. Ces commissions sénatoriales courcircuitent le rôle des procureurs, des juges et des tribunaux, qui devraient emprisonner et juger ces meurtriers, ces fils de Josef Mengele, qui ont fait ces injections géniques expérimentales de masses, qui ont causé la mort de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants de par le monde, et des millions de séquelles invalidantes pour ceux qui en ont survécu. Ces menteurs meurtriers appliquent la logique de suicide collectif des peuples, à la manière de Jim Jones et de David Koresh, des gourous qui n’ont pas voulu mourir seuls, mais qui voulaient être accompagnés dans leurs folies, par leurs centaines d’adeptes qui ont été "suicidés". Nous vivons aussi, dans une logique de destruction massive mondiale, économique, diplomatique qui provoquent des guerres et la destruction de peuples. Ils sont dans une même logique de fuite en avant meurtrière que ces deux chefs de sectes.

Alors que nous sommes très proches de la Grande Tribulation, une prophétie de l’Apocalypse et du livre de Daniel, est en train de se réaliser sous nos yeux: "Il me dit aussi : “ Ne scelle pas les paroles de la prophétie de ce rouleau, car le temps fixé est proche. Celui qui pratique l’injustice, qu’il pratique l’injustice encore ; et que le sale se salisse encore ; mais que le juste pratique la justice encore, et que le saint soit sanctifié encore"" (Révélation 22:10,11). "Beaucoup se purifieront et se blanchiront et seront affinés. À coup sûr les méchants agiront méchamment, et aucun méchant ne comprendra ; mais les perspicaces comprendront" (Daniel 12:10). En attendant que le Roi Jésus-Christ balaye de la surface de la terre ces scélérats, lors de la Grande Tribulation (Révélation 19:11-21), ceux qui pratiquent la justice dans leur cœur, font chaque jour cette prière au Père Céleste, Jéhovah Dieu: "Enfin, frères, priez pour nous, pour que la parole de Jéhovah poursuive sa course et continue d’être glorifiée comme d’ailleurs elle l’est chez vous ; et que nous soyons délivrés des hommes malfaisants et méchants, car la foi n’est pas le bien de tous. Mais le Seigneur est fidèle, et il vous affermira et vous gardera du méchant" (2 Thessaloniciens 3:1-3).

Dans cette situation diabolique mondiale, qui porte atteinte à l’intégrité corporelle des hommes, des femmes, des enfants et même, aussi malheureusement, à celle des nourrissons, que doit faire le chrétien qui veut plaire à Jéhovah Dieu et à son Fils Jésus-Christ ?

Jéhovah demande à ce que chacun prenne soin de ce temple : "Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps [comme] un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec votre raison" (Romains 12:1). Ce corps était conçu, dès le commencement pour un service sacré envers Dieu, c’est-à-dire, se conformer au dessein qu’il avait prévu au départ, au moment de la création d’Adam et Eve (Genèse 1:26-28).

La prise de médicament est une décision personnelle, en pesant les risques pour sa vie. Elle doit se faire dans un cadre médical, pour se soigner. Cette prise de médicament ne doit pas se faire sous la contrainte gouvernementale ou morale, par exemple dans le cadre d’une congrégation. Si tel était le cas, ces autorités gouvernementales, voir spirituelles, outrepasseraient l’article 1, du Code de Nuremberg qui interdit les expérimentations médicales sous la contraintes (Rappel: la thérapie génique mondiale en cours, est toujours officiellement, en phase d’expérimentation, par conséquent, elle rentre tout à fait dans le cadre juridique du Code de Nuremberg): "Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition (…)".(Extrait de l’article 1, du code de Nuremberg).

Dans le contexte actuel, le chrétien doit doubler de vigilance. Il doit s’abstenir de faire rentrer des produits chimiques expérimentaux, particulièrement pour des raisons qui n’ont rien à voir avec leur santé et celle de leurs propres enfants. Ces produits expérimentaux injectables, ont causé à ce jour, la mort des dizaines de milliers de personnes de par le monde, et ont rendu gravement malades, des milliers d’autres personnes (Pour plus d’informations voir VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System (www.vaers.hhs.gov))) (Seulement écrit en anglais). Ces injections géniques sont faites, pour la plupart, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la santé des adultes et encore moins de celle des enfants, mais plutôt, sous des prétextes non médicaux de passe-droit, pour pouvoir aller au restaurant, au bowling ou d’autres endroits de plaisir, justifiés par des arguments complètement fallacieux et sous forme de chantage. D’autres personnes ont été forcées et menacées sous peine de perdre leur travail et leur source de revenus. Le fait d’exiger que pour aller dans un lieu, de se faire pénétrer un objet ou un produit dans notre corps, n’est en rien un acte médical, mais un acte de marquage, comme on le ferait pour des animaux, avant d’entrer dans un enclos, c'est une violation caractérisée de la dimension spirituelle et sacrée de l'intégrité du corps humain.

Les parents doivent réfléchir sérieusement à cette question, pour leurs enfants et pour eux, dans la prière pour faire face à cette situation étrange et parfois angoissante. Les enseignants de la Parole de Dieu doivent réfléchir sérieusement, avec beaucoup de prières, à cette question car cette situation n’a rien d’anodine sur le plan de la spiritualité biblique et plus généralement de l’éthique (Romains 14 :12). Il est tout à fait normal de se sentir désorienté, perplexe et surpris face à cette attaque extrêmement perverse de Satan le diable et de ses démons humains. Prions Jéhovah Dieu, demandons-lui son aide, Il est miséricordieux. Si nous pensons dans un premier temps ne pas avoir pris la meilleure décision, cela peut arriver à tout un chacun. Jéhovah Dieu voit nos bonnes intentions. Soyons courageux confions en Jéhovah Dieu et en son Fils bien aimé Jésus-Christ et ils nous soutiendront (Proverbes 3 :5,6). N’ayons pas peur et soyons forts, soutenons-nous les uns les autres, que ce soit en famille, entre amis, ou en congrégation, aimons-nous les uns les autres (Jean 13 :34,35).

LE CODE DE NUREMBERG (1947)



10 ARTICLES

1 Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ; et qu’elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée. Ce dernier point demande que, avant d’accepter une décision positive par le sujet d’expérience, il lui soit fait connaître : la nature, la durée, et le but de l’expérience ; les méthodes et moyens par lesquels elle sera conduite ; tous les désagréments et risques qui peuvent être raisonnablement envisagés ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui pourraient possiblement advenir du fait de sa participation à l’expérience. L’obligation et la responsabilité d’apprécier la qualité du consentement incombent à chaque personne qui prend l’initiative de, dirige ou travaille à l’expérience. Il s’agit d’une obligation et d’une responsabilité personnelles qui ne peuvent pas être déléguées impunément ;

2 L’expérience doit être telle qu’elle produise des résultats avantageux pour le bien de la société, impossibles à obtenir par d’autres méthodes ou moyens d’étude, et pas aléatoires ou superflus par nature ;

3 L’expérience doit être construite et fondée de façon telle sur les résultats de l’expérimentation animale et de la connaissance de l’histoire naturelle de la maladie ou autre problème à l’étude, que les résultats attendus justifient la réalisation de l’expérience ;

4 L’expérience doit être conduite de façon telle que soient évitées toute souffrance et toute atteinte, physiques et mentales, non nécessaires ;

5 Aucune expérience ne doit être conduite lorsqu’il y a une raison a priori de croire que la mort ou des blessures invalidantes surviendront ; sauf, peut-être, dans ces expériences où les médecins expérimentateurs servent aussi de sujets ;

6 Le niveau des risques devant être pris ne doit jamais excéder celui de l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience ;

7 Les dispositions doivent être prises et les moyens fournis pour protéger le sujet d’expérience contre les éventualités, même ténues, de blessure, infirmité ou décès ;

8 Les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes scientifiquement qualifiées. Le plus haut degré de compétence professionnelle doit être exigé tout au long de l’expérience, de tous ceux qui la dirigent ou y participent ;

9 Dans le déroulement de l’expérience, le sujet humain doit être libre de mettre un terme à l’expérience s’il a atteint l’état physique ou mental dans lequel la continuation de l’expérience lui semble impossible ;

10 Dans le déroulement de l’expérience, le scientifique qui en a la charge doit être prêt à l’interrompre à tout moment, s’il a été conduit à croire — dans l’exercice de la bonne foi, de la compétence du plus haut niveau et du jugement prudent qui sont requis de lui — qu’une continuation de l’expérience pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet d’expérience.