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BIBLE EN LIGNE        

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POURQUOI ?


(La méditation sur le livre de Job

est ci-dessous, après cet article)

Pourquoi Dieu a-t-il permis la souffrance et la méchanceté jusqu’à nos jours ?

Pourquoi Dieu a-t-il permis la souffrance et la méchanceté jusqu’à nos jours ?

"Jusqu’à quand, ô Jéhovah, me faudra-t-il crier au secours sans que tu entendes ? Jusqu’à quand t’appellerai-je à l’aide contre la violence sans que tu sauves ? Pourquoi me fais-tu voir ce qui est malfaisant et continues-tu à regarder le malheur ? Pourquoi le pillage et la violence sont-ils devant moi ? Pourquoi y a-t-il des querelles, et pourquoi la dispute l’emporte-t-elle ? Aussi la loi s’engourdit et la justice ne sort jamais. Car le méchant cerne le juste, voilà pourquoi la justice sort tortueuse"

(Habacuc 1:2-4)

"Et moi, je suis retourné pour voir tous les actes d’oppression qui se commettent sous le soleil, et, voyez, les larmes des opprimés, mais ils n’avaient pas de consolateur ; et du côté de leurs oppresseurs il y avait la force, de sorte qu’ils n’avaient pas de consolateur. (…) J’ai tout vu pendant mes jours de vanité. Il existe tel juste qui périt dans sa justice, et il existe tel méchant qui dure longtemps dans sa méchanceté. (…) Tout cela, je l’ai vu, et il y a eu application de mon cœur à toute œuvre qui s’est faite sous le soleil, durant le temps où l’homme a dominé l’homme à son détriment. (…) Il existe une vanité qui se fait sur la terre : c’est qu’il existe des justes à qui arrivent des choses comme si c’était pour l’œuvre des méchants, et il existe des méchants à qui arrivent des choses comme si c’était pour l’œuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanité. (…) J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, mais des princes marchant sur la terre comme des serviteurs"

(Ecclésiaste 4:1 ; 7:15 ; 8:9,14 ; 10:7)

"Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance"

(Romains 8:20)

"Que personne, lorsqu’il est dans l’épreuve, ne dise : “Je suis en train d’être éprouvé par Dieu.” Car Dieu ne peut être éprouvé par des choses mauvaises et lui-même n’éprouve personne de cette façon""

(Jacques 1:13)

Pourquoi Dieu a-t-il permis la souffrance et la méchanceté jusqu’à nos jours ?

Le véritable responsable de cette situation est Satan le diable, qualifié dans la Bible, d’accusateur (Révélation 12:10). Jésus-Christ, le fils de Dieu, a dit qu’il était un menteur et un homicide ou un assassin du genre humain (Jean 8:44). Il y a deux grandes accusations qui ont été portées à l’attention de Dieu :

1 –  Une accusation contre le droit de Dieu de gouverner sur ses créatures, tant invisibles que visibles.

2 – Une accusation concernant l’intégrité de la création, particulièrement de l’être humain, fait à l’image de Dieu (Genèse 1:26).

Lorsqu’une plainte est déposée et que des accusations graves sont portées, il faut beaucoup de temps pour qu’une instruction soit faite à charge ou à décharge, avant le procès et le jugement définitif. La prophétie de Daniel chapitre 7, présente la situation, dans laquelle sont impliquées la souveraineté de Dieu et l’intégrité de l’homme, à un tribunal où a lieu un jugement : "Le Tribunal prit place, et des livres furent ouverts. (…) Et le Tribunal se mit à siéger, et on lui ôta finalement sa domination, afin de l’anéantir et de le détruire totalement" (Daniel 7:10,26). Comme il est écrit dans ce texte, on retirera au diable et aussi à l’homme, la souveraineté de la terre qui appartient depuis toujours à Dieu. Cette image du tribunal est présentée en Ésaïe chapitre 43, où il est écrit que ceux qui prennent partie pour Dieu, sont ses "témoins" : "Vous êtes mes témoins ”, c’est là ce que déclare Jéhovah, “ oui mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous me connaissiez et ayez foi en moi, et que vous compreniez que je suis le Même. Il n’y a pas eu de Dieu formé avant moi, et après moi il n’y en a toujours pas eu. Moi, moi je suis Jéhovah, et en dehors de moi il n’y a pas de sauveur" (Ésaïe 43:10,11). Jésus-Christ est aussi appelé le "Témoin fidèle" de Dieu (Révélation 1:5).

Dans le cadre de ces deux accusations graves, Jéhovah Dieu a laissé du temps, plus de 6000 ans, à Satan le diable et à l’humanité pour présenter leurs preuves, à savoir s’ils peuvent gouverner ou administrer la terre sans la souveraineté de Dieu. Nous sommes au terme de cette expérience où le mensonge du diable est révélé au grand jour par la situation catastrophique dans laquelle se trouve l’humanité, au bord la ruine totale (Matthieu 24:22). Le jugement et l’application de la sentence auront lieu à la grande tribulation (Matthieu 24:21 ; 25:31-46). Maintenant abordons plus précisément les deux accusations du diable en examinant ce qui s’est passé en Éden, en Genèse chapitres 2 et 3, et le livre de Job chapitres 1 et 2.

1 - Une accusation contre le droit de Dieu de gouverner sur ses créatures, tant invisibles que visibles

Genèse chapitre 2 nous informe que Dieu créa l’homme et l’installa dans un "jardin", appelé Éden de plusieurs milliers d’hectares, si ce n’est plus. Adam était dans des conditions idéales. Dans ce cadre paradisiaque, il jouissait d’une grande liberté (Jean 8:32). Cependant, Dieu a fixé une limite à cette liberté immense : un arbre : "Et Jéhovah Dieu prit alors l’homme et l’installa dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour s’en occuper.  Et Jéhovah Dieu imposa aussi cet ordre à l’homme : “ De tout arbre du jardin tu peux manger à satiété. Mais quant à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne dois pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr" (Genèse 2:15-17). "L’arbre de la connaissance du bon et du mauvais" était tout simplement la représentation concrète du concept abstrait du bon et du mauvais. Désormais cet arbre réel, représentait pour Adam, la limite concrète, une "connaissance (concrète) du bon et du mauvais", fixée par Dieu, entre le "bon", Lui obéir et ne pas en manger et le "mauvais", la désobéissance.

Il est évident que ce commandement de Dieu n’avait rien de pesant (comparer avec Matthieu 11:28-30 "Car mon joug est doux et ma charge est légère" et 1 Jean 5 :3 "ses commandements ne sont pas pesants" (ceux de Dieu)). Dit en passant, certains ont dit que le "fruit défendu" représentait les relations charnelles : c’est faux, parce que lorsque Dieu a donné ce commandement, Eve n’existait pas. Dieu n’allait pas interdire une chose que qu’Adam ne pouvait pas connaitre (Comparer la chronologie des évènements Genèse 2:15-17 (le commandement de Dieu) avec 2:18-25 (la création d’Ève)).

La tentation du diable

"Or le serpent était la plus prudente de toutes les bêtes sauvages des champs qu’avait faites Jéhovah Dieu. Et il se mit à dire à la femme : “ Est-ce vrai que Dieu a dit que vous ne devez pas manger de tout arbre du jardin ? ” Mais la femme dit au serpent : “ Du fruit des arbres du jardin nous pouvons manger. Mais quant à manger du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : ‘ Vous ne devez pas en manger, non, vous ne devez pas y toucher, afin que vous ne mouriez pas. ’ ” Cependant le serpent dit à la femme : “Vous ne mourrez pas du tout. Car Dieu sait que, le jour même où vous en mangerez, vos yeux ne manqueront pas de s’ouvrir et, à coup sûr, vous serez comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais. ” Alors la femme vit que l’arbre était bon pour la nourriture et que c’était quelque chose d’enviable pour les yeux, oui l’arbre était désirable à regarder. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Puis elle en donna aussi à son mari, quand il fut avec elle, et il en mangea" (Genèse 3:1-6).

La souveraineté de Dieu a été ouvertement attaquée par le diable. Satan a ouvertement laissé entendre que Dieu faisait de la rétention d’information dans le but de porter préjudice à ses créatures : "Car Dieu sait que" (en laissant entendre qu’Adam et Eve ne le savaient pas et que cela leur portait préjudice). Néanmoins, Dieu restait toujours maitre de la situation.

Pourquoi Satan s’est-il adressé à Ève plutôt qu’à Adam ? Pour reprendre l’expression sous inspiration de l’apôtre Paul, pour la "tromper" : "Et Adam n’a pas été trompé ; mais la femme, ayant été complètement trompée, est tombée dans la transgression" (1 Timothée 2:14). En quel sens Ève a été trompée ? En raison de son jeune âge car elle avait que très peu d’années d’expérience, tandis qu’Adam avait au moins plus de quarante ans. D’ailleurs, Ève a été peu surprise, en raison de son jeune âge, qu’un serpent lui adresse la parole. Elle a normalement continué cette conversation insolite. Par conséquent Satan a profité de l’inexpérience d’Ève pour l’amener à pécher. Cependant, Adam savait ce qu’il faisait, il a pris la décision de pécher d’une manière délibérée. Cette première accusation du diable était en relation au droit naturel de Dieu de gouverner ses créatures, tant invisibles que visibles (Révélation 4:11).

Peu avant la fin de cette journée, avant le coucher du soleil, Dieu a jugé les trois coupables (Genèse 3:8-19). Avant de se déterminer sur la culpabilité d’Adam et Ève, Jéhovah Dieu s’est contenté de leur poser une question sur leur geste et eux de répondre: ""La femme que tu as donnée pour être avec moi, elle m’a donné du fruit de l’arbre et ainsi j’ai mangé". (…) "Le serpent — il m’a trompée et ainsi j’ai mangé"" (Genèse 3:12,13). Loin de reconnaitre leur culpabilité, tant Adam, qu’Eve, ont tenté de se justifier. Adam a même reproché indirectement à Dieu de lui avoir donné une femme qui l’a poussé à la faute : "La femme que tu as donnée pour être avec moi". En Genèse 3:14-19, nous pouvons lire le jugement de Dieu assortie d’une promesse de la réalisation de son dessein : "Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon" (Genèse 3:15). Par cette promesse, Jéhovah Dieu signifiait particulièrement que son dessein se réaliserait immanquablement, en informant à Satan le diable qu’il serait détruit. À partir de ce moment, le péché est entré dans le monde, ainsi que sa conséquence principale, la mort : "Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché" (Romains 5:12).

2 – Une accusation concernant l’intégrité de l’être humain, fait à l’image de Dieu

Le défi de Satan le diable

Le diable a laissé entendre qu’il y avait un défaut dans la nature humaine. Cela ressort dans le défi du diable concernant l’intégrité du fidèle serviteur Job :

"Alors Jéhovah dit à Satan : “ D’où viens-tu ? ” Et Satan répondit à Jéhovah et dit : “ De rôder par la terre et d’y circuler. ” Puis Jéhovah dit à Satan : “ As-tu fixé ton cœur sur mon serviteur Job ? As-tu noté qu’il n’y a personne comme lui sur la terre : un homme intègre et droit, craignant Dieu et s’écartant du mal ? ” Mais Satan répondit à Jéhovah et dit : “ Est-ce pour rien que Job a craint Dieu ? N’as-tu pas toi-même élevé une haie autour de lui, autour de sa maison et autour de tout ce qui est à lui à la ronde ? L’œuvre de ses mains, tu l’as bénie, et son bétail s’est répandu sur la terre. Mais, pour changer, avance ta main, s’il te plaît, et touche à tout ce qui est à lui, et vois s’il ne te maudit pas à ta face. ” Alors Jéhovah dit à Satan : “ Vois ! Tout ce qui est à lui est en ta main. Contre lui seulement n’avance pas ta main ! ” Et Satan sortit d’auprès de la personne de Jéhovah. (…) Alors Jéhovah dit à Satan : “ D’où viens-tu ? ” Et Satan répondit à Jéhovah et dit : “ De rôder par la terre et d’y circuler. ” Puis Jéhovah dit à Satan : “ As-tu fixé ton cœur sur mon serviteur Job ? As-tu noté qu’il n’y a personne comme lui sur la terre : un homme intègre et droit, craignant Dieu et s’écartant du mal ? Et il tient toujours ferme son intégrité, bien que tu m’excites contre lui pour l’engloutir sans raison. ” Mais Satan répondit à Jéhovah et dit : “ Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme. Pour changer, avance ta main, s’il te plaît, et touche jusqu’à son os et à sa chair, et vois s’il ne te maudit pas à ta face. ” Jéhovah donc dit à Satan : “Le voici dans ta main ! Seulement fais attention à son âme !" (Job 1:7-12 ; 2:2-6). 

Le défaut de l’être humain, selon Satan le diable, serait qu’il sert Dieu, non pas par amour pour son Créateur, mais par intérêt et opportunisme. Mis dans sous pression, par la perte de ses biens et par peur de la mort, toujours selon Satan le diable, l’homme ne pourrait que se départir de sa fidélité envers Dieu. Mais Job a démontré que Satan le diable est un menteur : Job a perdu tous ses biens, il a perdu ses 10 enfants et il a frôlé la mort par un "furoncle malin" (Récit de Job 1 et 2). Trois faux consolateurs se sont chargés de torturer psychologiquement Job, en laissant entendre que tous ses malheurs venaient de péchés cachés de sa part, et que par conséquent Dieu le châtiait pour sa culpabilité et sa méchanceté. Néanmoins Job ne s’est pas départi de son intégrité et leur a répondu : "Il est impensable pour moi de vous déclarer justes ! Jusqu’à ce que j’expire, je ne me dessaisirai pas de mon intégrité !" (Job 27:5).

Cependant, la défaite du diable la plus importante concernant le maintien de l’intégrité de l’homme jusqu’à la mort, a été concernant Jésus-Christ qui a été obéissant à son Père, jusqu’à la mort: "En outre, lorsque, par sa manière d’être, il s’est trouvé comme un homme, il s’est humilié lui-même et est devenu obéissant jusqu’à la mort, oui la mort sur un poteau de supplice" (Philippiens 2:8). Jésus-Christ, par son intégrité jusqu’à la mort, a offert à son Père une victoire spirituelle très précieuse, c’est pour cela qu’il a été récompensé : "C’est pourquoi aussi Dieu l’a élevé à une position supérieure et lui a donné volontiers le nom qui est au-dessus de tout autre nom, afin qu’au nom de Jésus plie tout genou de ceux qui sont dans le ciel et de ceux qui sont sur la terre et de ceux qui sont sous le sol, et que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2:9-11).

Dans l’illustration du fils prodigue, Jésus-Christ nous permet de mieux comprendre la façon d’agir de son Père dans des situations où ses créatures contestent, pendant un temps, son autorité (Luc 15:11-24). Le fils prodigue demanda à son père son héritage et de partir de la maison. Le père a permis à son fils déjà grand, de prendre de cette décision, mais aussi d’en assumer les conséquences. De la même manière, Dieu a laissé à Adam d’user son libre choix, mais aussi d’en assumer les conséquences. Ce qui nous amène à la question suivante concernant la souffrance de l’humanité.

Pourquoi les souffrances ?

Les souffrances sont le résultat de quatre facteurs principaux

1 - Le diable est celui qui cause les souffrances (mais pas toujours) (Job 1:7-12 ;2:1-6). Selon la déclaration de Jésus-Christ, c’est Satan le diable, le chef de ce monde : "Maintenant a lieu un jugement de ce monde ; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors" (Jean 12:31 ; 1 Jean 5:19). C’est pour cela que l’humanité dans son ensemble est malheureuse : "Car nous savons que jusqu’à maintenant toute la création ne cesse de gémir ensemble et de souffrir ensemble" (Romains 8 :22).

2 - La souffrance est le résultat de notre condition de pécheur, qui nous conduit à la vieillesse, la maladie et la mort: "Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché. (…) Car le salaire que paie le péché, c’est la mort" (Romains 5:12 ; 6:23).

3 - La souffrance peut être le résultat de mauvaises décisions humaines (de notre part ou de celles d'autres humains) : "Car le bien que je veux, je ne le fais pas, mais le mal que je ne veux pas, c’est ce que je pratique" (Deutéronome 32:5 ; Romains 7:19). La souffrance n’est pas le résultat d’une "supposée loi du karma". Voici ce que l’on peut lire en Jean chapitre 9 : "Or, comme il passait, il vit un homme aveugle de naissance. Et ses disciples lui demandèrent : “ Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? ” Jésus répondit : “Ni cet homme n’a péché ni ses parents, mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées dans son cas" (Jean 9:1-3). Les "œuvres de Dieu", dans son cas, allaient être sa guérison miraculeuse.

4 - Les souffrances peuvent être le résultat de "temps et évènements imprévus" qui font que la personne est au mauvais endroit au mauvais moment : "Je suis retourné pour voir sous le soleil que la course n’est pas aux hommes rapides, ni la bataille aux hommes forts, et non plus la nourriture aux sages, et non plus la richesse aux intelligents, ni même la faveur à ceux qui ont de la connaissance, car temps et événement imprévu leur arrivent à tous. Car l’homme non plus ne connaît pas son temps. Comme les poissons qui sont pris au filet mauvais, et comme les oiseaux qui sont pris au piège, ainsi les fils des hommes sont attrapés en un temps funeste, quand il tombe sur eux tout à coup" (Ecclésiastes 9 :11,12).

Voici ce qu’a dit Jésus-Christ concernant deux évènements tragiques qui avaient causé de nombreux morts : "À cette même époque, certains étaient là, qui l’informèrent sur les Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang à celui de leurs sacrifices. Alors, en réponse, il leur dit : “ Pensez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont subi ces choses ? Non, pas du tout, je vous le dis ; mais si vous ne vous repentez pas, vous serez tous détruits de même. Ou ces dix-huit sur qui est tombée la tour de Siloam et qu’elle a tués, pensez-vous qu’ils aient été de plus grands débiteurs que tous les autres hommes qui habitent Jérusalem ? Non, pas du tout, je vous le dis ; mais si vous ne vous repentez pas, vous serez tous détruits pareillement" (Luc 13:1-5). À aucun moment Jésus-Christ n’a laissé entendre que les victimes d’accidents ou de catastrophes naturelles auraient plus péché que d’autres, ni même que Dieu provoque de tels évènements pour punir les pécheurs. Que ce soit, les maladies, les accidents ou les catastrophes naturelles, ce n’est pas Dieu qui les provoque et ceux qui en sont victimes n’ont pas plus péché que d’autres.

Dieu mettra fin à toutes ces souffrances : "Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : “ Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu” (Révélation 21:3,4).

Le destin, la fatalité et le libre choix

Le "destin" ou le fatalisme, n’est pas un enseignement biblique. Nous ne sommes pas "destinés" à faire le bien ou le mal, mais selon le "libre choix", nous choisissons de faire le bien ou le mal (Deutéronome 30:15). Ce point de vue sur le destin ou le fatalisme est étroitement lié à l’idée que beaucoup de personnes se font sur l’omniscience de Dieu et sa capacité de connaitre l’avenir. Nous allons voir comment Dieu utilise son omniscience ou sa capacité de connaitre les évènements à l’avance. Nous verrons, d’après la Bible, que Dieu l’utilise de manière sélective et discrétionnaire ou dans un dessein bien précis, par plusieurs exemples bibliques.

Dieu utilise son omniscience de manière discrétionnaire et sélective

Dieu savait-Il qu’Adam allait pécher ? D’après le contexte de Genèse 2 et 3, il est évident que non. Comment Dieu aurait-Il pu donner un commandement dont Il aurait su par avance qu’Adam allait désobéir ? Cela aurait été contraire à son amour et tout avait été fait pour que ce commandement ne soit pas pesant (1 Jean 4:8 ; 5:3). Nous allons prendre deux exemples bibliques qui démontrent que Dieu utilise sa capacité de connaitre l’avenir de manière relative ou discrétionnaire. Mais aussi, qu’Il utilise cette capacité toujours dans un dessein bien précis.

Le premier exemple est celui avec Abraham. En Genèse 22:1-14 il y a le récit très douloureux pour Abraham de la demande de Dieu de sacrifier son fils Isaac. En demandant à Abraham de sacrifier son fils, savait-Il d’avance si Abraham serait capable d’obéir ? Selon le contexte immédiat du récit, non. Alors qu’au dernier moment Dieu a empêché Abraham de faire un tel acte, il est écrit ceci: “N’étends pas la main contre le garçon et ne lui fais rien, car à présent je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique” (Genèse 22:12). Il est écrit "à présent je sais vraiment que tu crains Dieu". L’expression "à présent" démontre que Dieu ne savait pas si Abraham irait jusqu’au bout de cette demande.

Le deuxième exemple concerne la destruction de Sodome et Gomorrhe. Peu avant la destruction de ces deux villes, Jéhovah a dit ceci à Abraham: "Alors Jéhovah dit : “ Le cri de plainte concernant Sodome et Gomorrhe, oui il est fort, et leur péché, oui il est très lourd. Je suis bien résolu à descendre pour voir s’ils agissent tout à fait selon la clameur à ce sujet, qui est venue jusqu’à moi ; et, sinon, je peux le savoir” (Genèse 18:20,21). Le fait que Dieu envoie deux anges pour vérifier une situation scandaleuse, démontre une fois de plus que dans un premier temps, Il n’a pas tous les éléments de preuves pour prendre une décision, et dans ce cas, Il utilisa sa capacité de savoir ou de s’informer, par le moyen de deux anges.

Si nous lisons les différents livres prophétiques bibliques, nous constaterons que Dieu utilise toujours sa capacité de connaitre l’avenir dans un dessein très précis (La prophétie de Zacharie; la prophétie de Daniel). Prenons un exemple biblique simple. Alors que Rébecca était enceinte de jumeaux, le problème était de savoir qui des deux enfants, serait l’ancêtre de la nation choisie par Dieu. Pour cela, il fallut que Dieu utilisât sa prescience pour désigner lequel des deux enfants à naitre serait digne d’un tel privilège: "Rébecca sa femme devint enceinte. Or les fils en elle se donnaient des coups, si bien qu’elle dit : “ S’il en est ainsi, pourquoi suis-je en vie ? ” Là-dessus elle alla interroger Jéhovah. Alors Jéhovah lui dit : “ Deux nations sont dans ton ventre, et deux communautés nationales, issues de ton sein, se sépareront ; une communauté nationale sera plus forte que l’autre communauté nationale, et l’aîné servira le cadet” (Genèse 25:21-26).

L’ainé étant Ésaü, ancêtre de la nation d’Édom, fut effectivement supplanté dans son droit d’ainesse par son frère cadet Jacob, ancêtre de la nation d’Israël, pour l’avoir vendu pour un simple plat de lentilles (Genèse 25:34). Ce qui démontrait qu’Ésaü était un homme dépourvu de spiritualité, et que Dieu a utilisé sa prescience pour choisir le meilleur homme, Jacob, pour être le fondateur de sa nation spéciale, Israël (Hébreux 12:16,17). Cela ne veut pas dire que Jéhovah Dieu soit intervenu dans le libre choix de Jacob ou Ésaü, pour que l’un devienne spirituel et l’autre charnel. Jéhovah Dieu a fait une simple observation du capital génétique de l’un et de l’autre (même si ce n’est pas la génétique qui contrôle dans sa totalité les comportements futurs), et ensuite dans sa prescience, Il a fait une projection dans l’avenir pour savoir quels genres d’hommes ils allaient devenir : "Tes yeux ont vu mon embryon, et dans ton livre étaient inscrites toutes ses parties, pour ce qui est des jours où elles furent formées et où il n’y avait pas encore une seule d’entre elles" (Psaumes 139:16). Sur la base de cette prescience, Dieu a fait son choix (Romains 9:10-13).

Pour insister sur cette utilisation très ciblée de la prescience de Dieu, nous pouvons prendre un dernier exemple. Après la mort du traitre Judas Iscariote, il a fallu le remplacer par un autre apôtre. Or les apôtres devaient choisir entre deux hommes, Barsabbas Justus et Matthias. Les apôtres ont demandé par la prière que Dieu choisisse l’homme. Voici ce qui est écrit concernant cette prière: "Et ils prièrent et dirent : “ Toi, ô Jéhovah, qui connais le cœur de tous, désigne lequel de ces deux hommes tu as choisi pour prendre la place de ce ministère et apostolat, dont Judas a dévié pour s’en aller en son propre lieu.” Ils jetèrent alors les sorts pour eux, et le sort tomba sur Matthias ; et il fut compté avec les onze apôtres" (Actes 1:24-26). "Toi, ô Jéhovah, qui connais le cœur de tous", montre que dans certains cas Dieu utilise sa prescience pour faire le meilleur choix sur la personne, sans interférer sur son libre arbitre.

Dieu nous protège-t-il ?

Avant de comprendre la pensée de Dieu sur le thème de notre protection individuelle, il est important d’examiner trois points bibliques importants (1 Corinthiens 2:16):

1 – Jésus-Christ a montré que la vie actuelle qui aboutit à la mort, a une valeur provisoire pour tous les humains. Par exemple il a comparé la mort de Lazare à un "sommeil", qui par définition est provisoire (Jean 11:11). De plus, Jésus-Christ a montré que ce qui compte, c’est de préserver notre perspective de vie éternelle plutôt que chercher à "survivre" à une épreuve au prix d’un compromis grave : "Qui trouve son âme la perdra, et qui perd son âme à cause de moi la trouvera" (Matthieu 10:39). Le mot "âme", selon le contexte, est à prendre au sens de vie (Genèse 35:16-19). L’apôtre Paul, sous inspiration, a montré que la "vie véritable" est celle axée sur l’espérance de la vie éternelle dans le paradis: "Amassant en lieu sûr pour eux-mêmes un beau fondement pour l’avenir, afin qu’ils saisissent fermement la vie véritable" (1 Timothée 6:19).

Lorsque nous lisons le livre des Actes, nous constatons, que parfois Dieu a laissé l’épreuve du chrétien aboutir jusqu’à sa mort, dans le cas de l’apôtre Jacques et du disciple Étienne (Actes 7:54-60 ; 12:2). Dans d’autres cas, Dieu a décidé de protéger le disciple. Par exemple, après le mort de l’apôtre Jacques, Dieu a décidé de protéger l’apôtre Pierre d’une mort identique (Actes 12:6-11). D’une façon générale, dans le contexte biblique, la protection ou non, d’un serviteur de Dieu est souvent liée à son dessein. Par exemple, alors qu’il était en plein naufrage, il y a eu une protection divine collective de l’apôtre Paul et ainsi que l’ensemble des personnes sur le bateau: "Cette nuit, en effet, s’est tenu près de moi un ange du Dieu à qui j’appartiens et à qui j’offre un service sacré, et il a dit : ‘ N’aie pas peur, Paul. Il faut que tu comparaisses devant César, et, vois, Dieu t’a donné volontiers tous ceux qui naviguent avec toi’" (Actes 27:23,24). La protection divine collective s’inscrivait dans un dessein divin supérieur, à savoir que Paul devait rendre témoignages à des rois (Actes 9:15,16).

2 – Il faut replacer cette question de la protection divine, dans le contexte des deux défis lancés par Satan et particulièrement dans les propos qu’il a tenu concernant l’intégrité de Job : "N’as-tu pas toi-même élevé une haie autour de lui, autour de sa maison et autour de tout ce qui est à lui à la ronde ?" (Job 1:10). Pour répondre à la question de l’intégrité concernant Job et l’ensemble de l’humanité, ce défi du diable montre que Dieu devait, d’une manière relative, retirer sa protection sur Job, ce qui pourrait bien aussi s’appliquer à l’ensemble de l’humanité. Peu avant de mourir, Jésus-Christ, en citant le Psaumes 22:1, a montré que Dieu lui avait enlevé toute forme de protection, ce qui a abouti à sa mort en sacrifice (Jean 3:16): "Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte, disant : “ Éli, Éli, lama sabaqthani ? ” c’est-à-dire : “ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?"” (Matthieu 27:46). Néanmoins, concernant l’humanité dans son ensemble, ce retrait de la protection divine reste relatif, car tout comme Dieu a interdit au diable de provoquer la mort de Job, il est évident qu’il en est de même pour de l’ensemble de l’humanité (comparer avec Matthieu 24:22).

3 – Nous avons examiné plus haut, que les souffrances peuvent être le résultat de "temps et évènements imprévus" qui font que des personnes peuvent se retrouver au mauvais moment, au mauvais endroit (Ecclésiastes 9:11,12). Ainsi, d’une manière générale les humains ne sont pas protégés par Dieu des conséquences du choix qui a été fait à l’origine par Adam. L’homme vieillit, tombe malade et meurt (Romains 5:12). Il peut être victime d’accidents ou de catastrophes naturelles. L’apôtre Paul, sous inspiration, l’a bien écrit : "Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance" (Romains 8:20 ; le livre de l’Ecclésiaste contient une description très détaillée de la futilité de la vie présente qui mène inévitablement à la mort: "La plus grande des vanités ! a dit le rassembleur, la plus grande des vanités ! Tout est vanité !" (Ecclésiaste 1:2)).

De plus, Dieu ne protège pas les humains des conséquences de leurs mauvaises décisions: "Ne vous égarez pas : on ne se moque pas de Dieu. Car ce qu’un homme sème, cela il le moissonnera aussi ; parce que celui qui sème pour sa chair moissonnera de sa chair la corruption, mais celui qui sème pour l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle" (Galates 6:7,8). Si Dieu a soumis l’humanité à la futilité, pendant un temps relativement long, cela nous permet de comprendre qu’Il a retiré sa protection des conséquences de notre état de pécheur. Certes, cette situation périlleuse pour l’ensemble de l’humanité, sera provisoire: "La création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu" (Romains 8:21). C’est alors que l’ensemble de l’humanité, après la résolution de la contestation du diable, retrouvera la protection bienveillante de Dieu dans le paradis terrestre: "Aucun malheur ne t’arrivera, nulle plaie ne s’approchera de ta tente. Car il donnera à ses anges un ordre à ton sujet, pour te garder dans toutes tes voies. Sur leurs mains ils te porteront, de peur que tu ne heurtes quelque pierre avec ton pied" (Psaumes 91:10-12).

Est-ce à dire qu’actuellement, nous ne sommes plus protégés sur un plan individuel par Dieu ? La protection que Dieu nous assure est celle de notre avenir éternel, en terme d’espérance de vie éternelle, soit par la survivance à la grande tribulation ou par la résurrection dans la mesure où nous endurerons jusqu’à la fin (Matthieu 24:13 ; Jean 5:28,29 ; Actes 24:15 ; Révélation 7:9-17). De plus, Jésus-Christ dans sa description du signe des derniers jours (Matthieu 24, 25, Marc 13 et Luc 21), et le livre de la Révélation (particulièrement aux chapitre 6:1-8 et 12:12), montrent que l’humanité passerait par de grands malheurs et ce, depuis 1914, ce qui laisse bien entendre, que pendant un temps, Dieu ne l’en préserverait pas.

Cependant, Dieu ne nous a pas laissé sans possibilité de nous protéger individuellement par l’application de ses conseils bienveillants contenus dans la Bible, sa Parole. Dans les grandes lignes, l’application des principes bibliques permettent d’éviter les risques inutiles qui pourraient abréger notre vie d’une manière absurde: "Mon fils, n’oublie pas ma loi, et que ton cœur observe mes commandements, car longueur de jours, années de vie et paix te seront ajoutées" (Proverbes 3:1,2). Nous avons vu plus haut, que le destin n’existe pas. Par conséquent, l’application des principes bibliques, les conseils de Dieu, sera comparable au fait de regarder prudemment à droite et à gauche avant de traverser la rue, afin de préserver notre vie: "L’homme astucieux qui a vu le malheur s’est caché ; les personnes inexpérimentées qui ont passé outre en ont porté la peine" (Proverbes 27:12).

De plus l’apôtre Pierre a insisté sur le fait d’être vigilant en vue de prière: "Mais la fin de toutes choses s’est approchée. Soyez donc sains d’esprit et soyez vigilants en vue des prières" (1 Pierre 4:7). La prière et la méditation peuvent avoir un effet protecteur sur notre équilibre spirituel et mental: "Ne vous inquiétez de rien, mais en tout, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître vos requêtes à Dieu ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par le moyen de Christ Jésus" (Philippiens 4:6,7 ; Genèse 24:63).

Certains pensent qu’ils ont fait l’objet de la protection de Dieu à un moment donné de leur vie. Rien, dans la Bible, n’empêche d’entrevoir cette possibilité exceptionnelle de la part de Dieu, bien au contraire: "Vraiment je proclamerai le nom de Jéhovah devant toi ; oui, je favoriserai qui je favoriserai et je ferai miséricorde à qui je ferai miséricorde" (Exode 33:19). Cette expérience reste de l’ordre de la relation exclusive entre Dieu et cette personne qui aurait été protégée par Dieu, il ne nous appartient pas de juger: "Qui es-tu pour juger le domestique d’un autre ? C’est pour son propre maître qu’il tient debout ou qu’il tombe. Oui, il sera maintenu debout, car Jéhovah peut le faire tenir debout" (Romains 14:4).

Avant la fin définitive de la souffrance, nous devons faire notre part individuelle pour nous aimer les uns les autres et nous aider les uns les autres, afin de soulager la souffrance dans notre entourage: "Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. Par là tous sauront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous" (Jean 13:34,35). Le disciple Jacques, demi-frère de Jésus-Christ, a bien écrit que ce genre d’amour doit se concrétiser par des actes ou des initiatives en vue d’aider notre prochain qui se trouve en détresse : "Si un frère ou une sœur se trouvent nus et manquent de la nourriture quotidienne, et que pourtant l’un de vous leur dise : “ Allez en paix, restez au chaud et continuez à bien vous nourrir ”, mais que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il ?"" (Jacques 2:15,16). Jésus-Christ a encouragé à aider ceux qui ne pourront jamais nous le rendre: "Mais quand tu offres un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont pas de quoi te rendre. Car cela te sera rendu à la résurrection des justes" (Luc 14:13,14). En faisant cela, d’une certaine manière nous "prêtons" à Jéhovah et Il nous le rendra… au centuple : "Qui témoigne de la faveur au petit prête à Jéhovah, et son traitement, Il le lui rendra" (Proverbes 19:17).

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Il est intéressant de noter ce que Jésus-Christ mentionne comme actes de miséricordes qui nous permettra ou non, d’avoir sa faveur : "Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire. J’étais étranger et vous m’avez accueilli avec hospitalité ; nu, et vous m’avez vêtu. Je suis tombé malade et vous avez pris soin de moi. J’étais en prison et vous êtes venus vers moi.’" (Matthieu 25:31-46). Donner à manger, donner à boire, accueillir des étrangers, habiller, visiter des malades, visiter des prisonniers emprisonnés à cause de leur foi. Il est à noter, que dans toutes ces actions, il n’y a aucun acte que l’on pourrait considérer comme "religieux". Pourquoi ? Souvent, Jésus-Christ a répété cette recommandation : "Je veux la miséricorde et non le sacrifice" (Matthieu 9:13 ; 12:7). Le sens général du mot "miséricorde" est la compassion ou pitié en action (Le sens plus restreint est le pardon). En voyant une personne dans le besoin, que nous la connaissions ou non, notre cœur est ému, et si nous sommes en mesure de le faire, nous lui portons assistance (Proverbes 3:27,28).

Le sacrifice représente des actes spirituels en relation directe avec l’adoration de Dieu. Si bien évidemment notre relation avec Dieu est ce qu’il y a de plus important, Jésus-Christ montra qu’il ne faut pas utiliser le prétexte du "sacrifice" pour s’abstenir de manifester de la miséricorde. Dans une certaine circonstance, Jésus-Christ a condamné certains de ses contemporains qui se servaient du prétexte du "sacrifice" pour ne pas aider matériellement leurs parents devenus âgés (Matthieu 15:3-9). Dans ce cas de figure, il est intéressant de noter ce que Jésus-Christ fait dire à ceux qui chercheront à avoir son approbation et pourtant ne l’auront pas : "Beaucoup me diront en ce jour-là : ‘ Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, et en ton nom que nous avons expulsé des démons, et en ton nom que nous avons accompli de nombreuses œuvres de puissance ?’" (Matthieu 7:22). Si nous comparons Matthieu 7:21-23 avec 25:31-46 et Jean 13:34,35, nous nous rendons compte que bien que le "sacrifice" spirituel est étroitement lié à la miséricorde, cette dernière est loin de lui être subordonnée du point de vue de Jéhovah Dieu et de son Fils Jésus-Christ : "Mais celui qui a les moyens d’existence de ce monde et voit son frère dans le besoin et pourtant lui ferme l’accès de ses tendres compassions, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, aimons, non pas en parole ni avec la langue, mais en action et vérité" (1 Jean 3:17,18 ; Matthieu 5:7).

À la question du prophète Habacuc (1:2-4), concernant pourquoi Dieu permettait la souffrance et la méchanceté, voici la réponse: "Alors Jéhovah me répondit et dit : “ Écris la vision, et présente-la clairement sur des tablettes, afin que celui qui y lit à haute voix puisse la lire couramment. Car [la] vision est encore pour le temps fixé, et elle reste haletante jusqu’à la fin, et elle ne mentira pas. Même si elle venait à tarder, continue à l’attendre ; car elle se réalisera à coup sûr. Elle ne sera pas en retard" (Habacuc 2:2,3). Voici quelques textes bibliques de cette "vision" de l’espérance future très proche qui ne sera pas en retard:

"Et j’ai vu un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car l’ancien ciel et l’ancienne terre avaient disparu, et la mer n’est plus. J’ai vu aussi la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, et préparée comme une épouse parée pour son mari. Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : “ Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu” (Révélation 21:1-4).

"Oui, le loup résidera quelque temps avec l’agneau, et le léopard se couchera avec le chevreau, et le veau et le jeune lion à crinière et l’animal bien nourri, tous ensemble ; et un petit garçon les conduira. La vache et l’ourse pâtureront ; ensemble se coucheront leurs petits. Et même le lion mangera de la paille comme le taureau. Oui, le nourrisson jouera sur le trou du cobra ; et sur la lucarne du serpent venimeux l’enfant sevré mettra vraiment sa main. On ne fera aucun mal et on ne causera aucun ravage dans toute ma montagne sainte, car vraiment la terre sera remplie de la connaissance de Jéhovah comme les eaux recouvrent la mer" (Esaïe 11:6-9).

"À cette époque s’ouvriront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. À cette époque le boiteux grimpera comme le cerf, et la langue du muet poussera des cris de joie. Car des eaux auront jailli dans le désert et des torrents dans la plaine désertique. Le sol torride sera devenu comme un étang couvert de roseaux, le sol desséché comme des sources d’eau. Dans la demeure des chacals, lieu de repos pour eux, il y aura de l’herbe verte avec des roseaux et du papyrus" (Esaïe 35:5-7).

“Il n’y aura plus de ce lieu de nourrisson de peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse pas ses jours ; car on mourra étant encore un garçon, bien qu’âgé de cent ans ; quant au pécheur, bien qu’âgé de cent ans, on appellera le mal sur lui. Oui, ils bâtiront des maisons et [les] habiteront ; oui, ils planteront des vignes et mangeront leurs fruits. Ils ne bâtiront pas pour qu’un autre habite, ils ne planteront pas pour qu’un autre mange. Car les jours de mon peuple seront comme les jours d’un arbre ; et ceux que j’ai choisis profiteront pleinement de l’œuvre de leurs mains. Ils ne peineront pas pour rien, ils n’auront pas des enfants pour le trouble ; car ils sont la descendance composée des bénis de Jéhovah, et leur lignée avec eux. Et vraiment il arrivera ceci : avant qu’ils crient, moi je répondrai ; alors qu’ils parleront encore, moi j’entendrai" (Esaïe 65:20-24).


"Que sa chair devienne plus fraîche que dans la jeunesse, qu’il revienne aux jours de sa vigueur juvénile" (Job 33 :25).


"Oui, Jéhovah des armées fera pour tous les peuples, dans cette montagne, un banquet de mets ruisselants d’huile, un banquet de vins qu’on a laissé reposer sur leur lie, de mets ruisselants d’huile, pleins de moelle, de vins qu’on a laissé reposer sur leur lie et qu’on a filtrés. Oui, il engloutira dans cette montagne la face de l’enveloppe étendue sur tous les peuples et qui les enveloppe, ainsi que le tissu qui est tissé sur toutes les nations. Oui, il engloutira la mort pour toujours ; oui, le Souverain Seigneur Jéhovah essuiera les larmes de dessus tous les visages. Et l’opprobre de son peuple, il l’ôtera de dessus toute la terre, car Jéhovah lui-même l’a dit. Et vraiment on dira en ce jour-là : “Regardez ! Voici notre Dieu. Nous avons espéré en lui, et il nous sauvera. Voici Jéhovah. Nous avons espéré en lui. Soyons dans la joie et réjouissons-nous en son salut.”" (Esaïe 25:6-8).


"Tes morts vivront. Un cadavre à moi — ils se relèveront. Réveillez-vous et poussez des cris de joie, vous qui résidez dans la poussière ! Car ta rosée est comme la rosée des mauves, et la terre fera tomber c’est-à-dire enfantera même ceux qui sont sans force dans la mort" (Esaïe 26:19).


"Et beaucoup de ceux qui sont endormis dans le sol de poussière se réveilleront, ceux-ci pour la vie de durée indéfinie et ceux-là pour les opprobres et pour l’aversion de durée indéfinie" (Daniel 12:2).


"Ne vous étonnez pas de cela, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix et sortiront ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles, pour une résurrection de jugement" (Jean 5:28,29).


"Et j’ai cette espérance envers Dieu, espérance que ces hommes nourrissent eux aussi, qu’il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes" (Actes 24:15) (LES RÉCOLTES DE VIES; LE PRINCE TERRESTRE; LE PRÊTRE TERRESTRE; LE LÉVITE DU PARADIS).


***


Méditation sur le livre de Job


Cette méditation sera basée sur le dialogue de Job avec ses trois accusateurs, sur le discours d’Elihu et enfin l’intervention de Jéhovah Dieu, le Père Céleste, afin de discipliner Job sur ses propos. Les dialogues entre Job et ses trois accusateurs, Eliphaz, Bildad et Tsophar, se composent de trois parties (1 – Job 3:1 à 14:22 ; 2 – 15:1 à 21:34 ; 3 – 21:1 à 25:6. Le dernier discours de Job, avant l’intervention d’Elihu, se trouve en Job 21:1 à 31:40). En raison de la grande longueur des passages bibliques, il y aura quelques versets bibliques mentionnés comme points saillants, avec ou sens commentaire.


Le dialogue de Job face à ses trois accusateurs


(Job chapitres 3 à 31)


Job chapitre 3: la complainte de Job: il regrette d’être venu à l’existence.


"C’est après cela que Job ouvrit la bouche et se mit à appeler le mal sur son jour" (Job 3:1).


"Pourquoi ne suis-je pas mort dès la matrice? Pourquoi suis-je sorti du ventre et pourquoi alors n’ai-je pas expiré?" (Job 3:11).


"Pourquoi donne-t-il la lumière à l’homme robuste dont le chemin a été caché, et que Dieu enclôt de toutes parts?" (Job 3:23).


"Je n’ai pas vécu sans souci, je n’ai pas connu le calme, je n’ai pas non plus joui du repos, et pourtant l’agitation vient" (Job 3:26).


Job chapitres 4 et 5: la réponse d’Eliphaz, le premier accusateur: il remet en doute l’intégrité et la fidélité de Job envers Dieu. Selon lui, son grand malheur est l’indice évident de la désapprobation de Dieu.


"Si l’on tente de t’adresser une parole, te lasseras-tu? Mais qui peut retenir les paroles?" (Job 4:1).


Dès les premiers mots, Eliphaz offense Job, en laissant entendre qu’il n’est pas dans l’écoute patiente de l’autre.


"Ta crainte de Dieu n’est-elle pas le fondement de ta confiance? Ton espoir, n’est-ce pas l’intégrité de tes voies? Rappelle-toi, s’il te plaît: Quel innocent a jamais péri? Et où les hommes droits ont-ils jamais été effacés?"(Job 4:6,7). Eliphaz, en prenant à témoin Job, dit qu’il n’a jamais vu un innocent ou des hommes droits périr dans le malheur (un sous-entendu que tes malheurs sont la preuve de ta culpabilité devant Dieu).


"D’après ce que j’ai vu, ceux qui forgent le méfait et ceux qui sèment le malheur en feront eux-mêmes la moisson" (Job 4:8). Eliphaz, dit que par contre, il arrive toujours malheur aux méchants (insinuant, s’il t’arrive tant de malheurs, toi-même, tu en es responsable)…


"Un esprit alors est passé sur ma face; les poils de ma chair se hérissaient" (Job 4:12-16). Eliphaz trahit la source diabolique de l’inspiration de ses propos malveillants. Il n’est que le porte-parole de Satan le diable, l’esprit qui l’inspire, en commençant par deux déclarations qui sont justes, pour ensuite en travestir ou en tordre le sens. Voici les deux assertions justes:


"Un mortel — peut-il être plus juste que Dieu lui-même? Ou un homme robuste peut-il être plus pur que son Auteur?" (Job 4:17). Voici, maintenant comment, leurs sens en est tordus:


"Vois! En ses serviteurs il n’a pas foi, et à ses messagers il impute du défaut. Combien plus à ceux qui habitent des maisons d’argile, dont les fondations sont dans la poussière! On les écrase plus vite qu’une mite" (Job 4:18,19). Eliphaz, le porte-parole de Satan le diable, dit que la justice de Dieu est tellement élevée et pure, que Dieu ne consent même pas à faire confiance en l’homme, fait de poussière et qu’il est tout juste bon à être écrasé comme une mite. Une insinuation supplémentaire que l’homme de poussière écrasé comme une mite, dans le cas présent, est Job.


Eliphaz, le prophète du diable, enfonce le clou, en faisant cette fois allusion à la mort de ses dix enfants:


"Ses fils restent loin du salut, et ils sont écrasés dans la porte sans personne qui délivre" (Job 5:4).


Il décrit la mort de ses dix enfants comme étant l’écrasement des fils du méchant, sous-entendu, Job…


Job chapitres 6 et 7: en réponse aux insinuations graves d’Eliphaz d’infidélité envers Dieu, il lui demande tout simplement de dire quelles sont ces fautes: "Instruisez-moi, et moi je me tairai; et l’erreur que j’ai commise, faites-la-moi comprendre"(Job 6:24).


Job a une conscience nette devant Dieu, et quand bien même il peut commettre des erreurs involontaires, pourquoi Dieu ne lui pardonnerait-il pas?


"Si j’ai péché, que puis-je mener à bien contre toi, l’Observateur des humains? Pourquoi m’as-tu pris pour ta cible, pour que je devienne un fardeau pour toi? Et pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression et ne passes-tu pas sur ma faute?" (Job 7:20,21).


Job chapitre 8: Bildad, le deuxième accusateur du diable, par ses premières paroles, agresse verbalement Job: "Jusqu’à quand énonceras-tu ces choses, alors que les paroles de ta bouche ne sont qu’un vent puissant?" (Job 8:2).


Il continue dans le même genre d’insinuations diaboliques d’Eliphaz, sur le sort tragique des dix enfants de Job. Il dit que leur mort est le résultat du juste jugement de Dieu, en raison de leur infidélité et aussi celle de Job: "Dieu fera-t-il dévier le jugement, ou bien le Tout-Puissant fera-t-il dévier la justice? Si tes fils ont péché contre lui, de sorte qu’il les laisse aller en la main de leur révolte, si toi tu veux bien chercher Dieu, et si tu veux bien implorer la faveur du Tout-Puissant, si tu es pur et droit, dès maintenant il se réveillerait pour toi, oui il rétablirait ta demeure de justice" (Job 8:3-6).


Job chapitres 9 et 10: Job répond à Bildad en lui disant que s’il avait songé un instant à pécher volontairement contre Dieu, cela aurait été pure folie de sa part. Justement, la crainte référentielle qu’il éprouve pour Dieu, lui empêche d’avoir un tel comportement pécheur: "Oui, je sais bien qu’il en est ainsi. Mais comment un mortel peut-il avoir gain de cause dans un procès avec Dieu? S’il prenait plaisir à le combattre, il ne saurait lui répondre une fois sur mille. Il est sage de cœur et robuste en force. Qui peut s’obstiner contre lui et en sortir indemne?" (Job 9:2-4).


Job chapitre 11: Tsophar, le troisième accusateur, reproche à Job de se vanter d’être fidèle à Dieu et de ne pas tenir compte des réprimandes d’Eliphaz et de Bildad. Au passage, il a des propos méprisants, envers les réponses de Job adressées à ses deux premiers accusateurs et envers sa sagesse. Comme ses deux compagnons, il l’accuse d’être infidèle à Dieu: "Une multitude de paroles restera-t-elle sans réponse, ou un homme qui se glorifie aura-t-il raison? Tes vains propos feront-ils taire les hommes, et continueras-tu à te moquer sans que personne te réprimande?De plus, tu dis: ‘Mon enseignement est pur, et vraiment je suis apparu net à tes yeux.’ Cependant — ah! si seulement Dieu lui-même voulait parler et ouvrir ses lèvres avec toi! Alors il te révélerait les secrets de la sagesse, car multiples sont les choses de la sagesse pratique. Tu saurais en outre que Dieu permet qu’on oublie pour toi une part de ta faute. Peux-tu découvrir les choses profondes de Dieu, ou peux-tu découvrir la limite même du Tout-Puissant?" (Job 11:2-7, voir aussi le verset 20).


Job chapitre 12 à 14: Job est révolté et indigné: "Vraiment vous êtes le peuple, et avec vous mourra la sagesse!" (Job 12:2). Il ne se laisse pas déstabiliser par les fausses accusations contre lui-même et aussi contre la mémoire de ses dix enfants décédés: " Moi aussi, j’ai un cœur comme vous. Je ne vous suis pas inférieur, et chez qui n’y a-t-il pas des choses comme celles-là? Je deviens quelqu’un qui est un objet de risée pour son semblable, quelqu’un qui appelle Dieu pour qu’il lui réponde. Il est objet de risée, le juste, l’intègre" (Job 12:3,4).


Job chapitre 15: Eliphaz, loin de répondre sur le fond des idées de Job, se moque de ses propos: "Un sage répondra-t-il par une connaissance qui n’est que du vent, ou bien se remplira-t-il le ventre de vent d’est?" (Job 15:2). Et lorsqu’il l’accuse d’infidélité envers Dieu, voir même d’apostasie, il ne donne aucune preuve ou aucun exemple pour étayer ses accusations graves: "Mais toi, tu rends inerte la crainte devant Dieu, et tu amoindris l’inquiétude qui vous saisit devant Dieu. Car ta faute éduque ta bouche, et tu choisis la langue des astucieux. Ta bouche te déclare coupable, et non moi; tes propres lèvres répondent contre toi" (Job 15:4-6).


Eliphaz répète l’idée qu’il a exprimée au début, Dieu n’a pas confiance en ses créatures, ni même en ses anges, et il va encore plus loin, cette fois en parlant du lieu d’habitation de Dieu: "Vois! En ses saints il n’a pas foi, et les cieux mêmes ne sont pas purs à ses yeux. Combien moins lorsqu’un homme est détestable et corrompu, un homme qui boit l’injustice comme l’eau!" (Job 15:15,16). Bien évidemment, qu’Eliphaz se trompe, Dieu a confiance en ses créatures fidèles, qu’elles soient célestes ou terrestres. De plus, comment pourrait-il habiter dans des cieux qu’il ne considérerait pas purs, alors qu’il est Saint? Eliphaz dit cela en contraste pour mieux écraser Job et laisser entendre qu’aux yeux de Dieu, il ne peut qu’être impur, misérable et pitoyable…


Job chapitre 16 et 17: Job répond que leurs paroles ne sont en rien consolantes, et lui renvoie la pareille concernant les paroles d’Eliphaz, qui ne sont que du vent: "J’ai entendu bien des choses comme celles-là. Vous êtes tous de pénibles consolateurs! Y a-t-il une fin à des paroles qui ne sont que du vent? Ou qu’est-ce qui t’irrite pour que tu répondes?" (Job 16:2,3). Il lui répond que si Eliphaz et ses deux autres accusateurs, avaient été à sa place, il n’aurait pas parlé de la sorte. Il aurait eu au contraire des paroles consolantes: "Moi aussi, je pourrais parler comme vous. Si seulement vos âmes se trouvaient là où est mon âme, est-ce que je brillerais par des paroles contre vous et que je hocherais la tête contre vous? Je vous fortifierais par les paroles de ma bouche, et la consolation de mes lèvres retiendrait..." (Job 16:4,5). Job dit une fois de plus qu’il a une conscience pure devant Dieu, et qu’il a confiance en la justice de Dieu dans le constat de son intégrité: "Maintenant aussi, voyez! dans les cieux il y a quelqu’un qui témoigne à mon sujet, et mon témoin est dans les hauteurs" (Job 16:19). Dit en passant, Job accuse ses trois faux-amis de pratiquer l’inversion accusatoire, alors qu’ils devraient le consoler, étant sur le point de mourir des suites de sa maladie: "Ils continuent de faire passer la nuit pour le jour: ‘La lumière est proche à cause des ténèbres.’Si je continue d’attendre, le shéol est ma maison; c’est dans les ténèbres que je devrai étendre ma couche. À la fosse je devrai crier: ‘Tu es mon père!’ à la larve: ‘Ma mère et ma sœur!’ Et où donc est mon espoir? Et mon espoir — qui l’aperçoit?" (Job 17:12-15).


Job chapitre 18: Bildad est très en colère, suite à l’ensemble de la réponse de Job (chapitres 16 et 17) et dit que le jugement de Dieu contre Job, en tant que méchant, ne tardera pas à s’abattre sur lui et qu’il se retrouvera sans postérité: "Jusqu’à quand tarderez-vous à mettre un terme aux paroles? Vous devriez comprendre pour que nous parlions ensuite. Pourquoi serions-nous considérés comme des bêtes et passerions-nous pour impurs à vos yeux? Il déchire son âme dans sa colère. À cause de toi la terre sera-t-elle abandonnée, ou un rocher se transportera-t-il hors de sa place? La lumière des méchants s’éteindra, elle aussi, et l’étincelle de son feu ne brillera pas" (Job 18:2-5).


Job chapitre 19: Job répond en dénonçant la cruauté de leurs paroles qui l’écrasent: "Jusqu’à quand irriterez-vous mon âme et m’écraserez-vous avec des paroles?" (Job 19:2). Job a conscience de son intégrité devant Dieu et il sait qu’en temps voulu, il le sauvera: "Et je sais bien, moi, que mon rédempteur est vivant, et que, venant après moi, il s’élèvera au-dessus de la poussière. Et après ma peau, qu’on a enlevée, — ceci! Et pourtant, consumé dans ma chair, je contemplerai Dieu" (Job 19:25,26).


Job chapitre 20: la réponse de Tsophar est similaire à la réponse de Bildad, en exprimant son irritation envers Job, en l’insultant et en répétant qu’il subira le jugement des méchants (chapitre 20): "J’entends une exhortation qui m’outrage; c’est un esprit n’ayant pas mon intelligence qui me répond. As-tu en tout temps su cela, depuis que l’homme a été mis sur la terre, que le cri de joie des méchants est de courte durée, et que la joie d’un apostat ne dure qu’un instant?" (Job 20:3-5).


Job chapitre 21: la réponse de Job montre que c’est plutôt l’inverse qui se produit, le méchant prospère dans sa méchanceté, et le juste souffre en raison de sa justice: "Celui-ci mourra alors qu’il a de quoi se suffire pleinement, alors qu’il vit absolument sans souci et tranquille, Alors que ses cuisses sont devenues pleines de graisse et que la moelle de ses os continue d’être humectée. Et celui-là mourra l’âme amère, sans avoir mangé de bonnes choses" (Job 21:23-25; comparer avec Ecclésiaste 7:15 et 8:14).


Job chapitre 22: Eliphaz dit que Dieu est indifférent à la conduite juste de ses créatures (ce qui est faux): "Un homme robuste peut-il être utile à Dieu lui-même, pour que tout homme perspicace soit utile à son égard? Le Tout-Puissant a-t-il quelque plaisir parce que tu es juste ou quelque profit parce que tu rends ta voie intègre?" (Job 22:2,3). Dans ses accusations de méchanceté contre Job, il l’accuse d’extorsion en tout genre, y compris contre ceux qui n’ont plus rien. Il l’accuse de n’avoir pas aidé les pauvres: "Est-ce que ta méchanceté n’est pas déjà excessive, et n’y aura-t-il pas de fin à tes fautes? Car tu saisis sans raison un gage chez tes frères, et tu arraches même les vêtements de ceux qui sont nus. Tu ne donnes pas d’eau à boire à celui qui est fatigué, et à l’affamé tu refuses du pain" (Job 22:5-7). Et c’est en raison de cette méchanceté, qu’il est dans cette situation dramatique: "Voilà pourquoi des pièges à oiseaux sont autour de toi, et un effroi soudain te trouble; ou bien ce sont des ténèbres, [de sorte que] tu ne vois pas, et une masse d’eau tumultueuse te recouvre" (Job 22:10,11). Bien entendu, toutes ces accusations qu’Eliphaz énumère, dans le chapitre 22, sont fausses.


Job chapitres 23 et 24: Job réitère qu’il a une conscience nette devant Dieu, et il espère que Dieu l’entendra. Il répète l’idée selon laquelle les méchants prospèrent dans leur méchanceté, mais qu’en temps voulu, Dieu leur demandera des comptes. Par la dernière phrase du chapitre 24, Job montre qu’il ne se laisse pas déstabiliser par les mensonges des trois accusateurs du diable: "Vraiment donc, qui me convaincra de mensonge?" (Job 24:25).


Job chapitre 25: Bildad dit que Dieu a des critères de pureté tellement élevés, que ni même sa création ne les remplient, encore moins un homme mortel (faisant allusion à Job qui dit qu’il a une conduite intègre (ou pure) devant Dieu). Il est évident que l’argument de Bildad est complètement absurde. Comment Dieu aurait-il pu créer quelque chose qui n’aurait pas rempli ses critères de puretéou de perfection? "Vois! Il y a même la lune, et elle est sans éclat, et les étoiles ne sont pas apparues pures à ses yeux. Combien moins un mortel, qui est une larve, et un fils d’homme, qui est un ver!" (Job 25:5,6). On peut relever les deux expressions insultantes pour le genre humain, celles de le traiter de larve et de ver. Cette déclaration est tout simplement la signature de Satan le diable, qui effectivement n’aime pas le genre humain, particulièrement ceux qui restent intègres envers Dieu, selon les principes bibliques, comme le fidèle serviteur Job.


Job chapitres 26 à 31: le dernier discours de Job. Il tourne en dérision la réponse de Bildad, et plus généralement des autres accusateurs: "Ah! comme tu as aidé celui qui est sans force! Ah! comme tu as sauvé le bras sans vigueur! Comme tu as conseillé l’homme sans sagesse, et comme tu as fait connaître la sagesse pratique à la multitude!" (Job 26:2,3). Job souffrait d’une maladie mortelle, il était mourant, lui et sa femme avaient perdu leurs dix enfants. Pourtant, au lieu de le consoler, ils l’ont insulté, ils ont mis en doute son intégrité envers Dieu, en laissant entendre que même la mort de ses dix enfants, était le juste jugement de Dieu contre les fils du méchant. Il y a une déclaration que Job a faite qui résume très bien son attachement à Dieu et à ses principes: "Jusqu’à ce que j’expire, je ne me dessaisirai pas de mon intégrité!" (Job 27:5).


En conclusion de cette première partie qui clôt le dialogue entre Job et les trois accusateurs, il y a une déclaration qu’a fait bien plus tard, Jésus-Christ concernant ses disciples: "Voyez! Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups" (Matthieu 10:16). Le fidèle serviteur Job, a été comme une brebis blessée, sur le point de mourir, déchiquetée verbalement par trois loups rapaces, dans un esprit de meute et de méchanceté absolue. Ces trois procureurs du diable se sont déguisés en amis venant le consoler, mais au lieu de cela, ils ont agi comme des loups rapaces: "Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces" (Matthieu 7:15). C’est par le fruit de leurs paroles malfaisantes, des insultes à répétitions, des fausse accusations, des insinuations blessantes que leur masque est tombé, faisant apparaître le visage du diable qui parlait à travers ces trois hommes: "C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. On ne récolte jamais des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons, n’est-ce pas? De même, tout bon arbre produit de beaux fruits, mais tout arbre pourri produit des fruits sans valeur; un bon arbre ne peut porter des fruits sans valeur, ni un arbre pourri produire de beaux fruits. Tout arbre qui ne produit pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous reconnaîtrez ces hommes" (Matthieu 7:16-19).


Dieu a condamné leur mauvaise conduite: "Et il arriva ceci: après que Jéhovah eut dit ces paroles à Job, Jéhovah alors dit à Éliphaz le Témanite: “Ma colère s’est enflammée contre toi et contre tes deux compagnons, parce que vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme l’a fait mon serviteur Job. (…). Sa face seule je l’agréerai afin de ne pas commettre avec vous de sottise déshonorante, car vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme l’a fait mon serviteur Job" (Job 42:7,8).


Elihu reprend Job et les trois accusateurs

pour avoir dit des choses inexactes concernant Dieu

(Job chapitres 32 à 37)


Certains ont écrit qu’Elihu était jeune. Cependant, selon le contexte du livre de Job, ce n’est pas nécessairement le cas. Il est évident, qu’il était beaucoup moins âgé que les quatre interlocuteurs, qu’étaient Job et les trois autres interlocuteurs. Par exemple, en Job 42:10, il est écrit que Jéhovah donna à Job, le double de ce qu’il avait perdu. Ensuite, en Job 42:16, il est écrit que Jéhovah lui ajouta 140 ans de vie en plus. En recoupant, ces deux informations, on en déduit que Job et ses trois interlocuteurs étaient âgés de bien plus de 100 ans. Par conséquent, Elihu, étant moins âgé qu’eux, aurait pu avoir cinquante, voir soixante ans et plus. Quand on examine attentivement le discours d’Elihu, on se rend compte qu’il avait non seulement une grande sagesse, mais une grande capacité d’écoute et de compréhension. Les contre arguments d’Elihu, cette fois justes, dépassaient en sagesse et en perspicacité, ceux des trois interlocuteurs de Job qui l’accusaient faussement d’apostasie et qui avaient été incapables de prendre Job en défaut.


Certains ont écrit que c’est Dieu qui a donné cette sagesseà Elihu ; certainement. Cependant, quand Dieu donne de la sagesse à un humain, généralement, il se base déjà sur son acquit spirituel (Job 32:7). Dieu fait en sorte, que la connaissance de ses principes, jumelée avec une expérience de vie, soient sublimées par la sagesse de Dieu (Proverbes 2:1-9). Par exemple, Jésus-Christ a montré que l’esprit saint permettrait à ses disciples de se rappeler de certains points de ses enseignements: "Mais l’assistant, l’esprit saint, que le Père enverra en mon nom, celui-là vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites" (Jean 14:26). Tout cela pour dire qu’Elihu était loin d’être un jeune homme fraîchement sorti de l’adolescence, mais plutôt un adulte qui avait une solide expérience de vie et de sagesse et sa manière de s’exprimer en témoignait. Le fait même qu’il se tienne à l’écart de ces quatre patriarches très âgés et qu’il attende jusqu’au bout que tous aient terminé leurs discours, faisait partie d’un code de conduite tout à fait normal à cette époque, en raison de la grande différence d’âge (Voir Lévitique 19:32).


L’indignation d’Elihu est à la fois contre Job et ses trois interlocuteurs, il laisse entendre qu’en les entendant, qu’il a eu du mal à se maîtriser, par l’abondance des mots (ou contre arguments) qui lui venaient à l’esprit: "Mais la colère d’Élihu le fils de Barakel le Bouzite de la famille de Ram devint ardente. Contre Job s’enflamma sa colère, parce qu’il déclarait juste son âme plutôt que Dieu. Contre ses trois compagnons aussi sa colère s’enflamma, parce qu’ils n’avaient pas trouvé de réponse, mais qu’ils déclaraient Dieu coupable" (Job 32:2,3 "Car je suis devenu plein de mots, oui de l’esprit me presse dans mon ventre" (Job 32:18)). Elihu reprend Job avec bienveillance, mais aussi avec fermeté, en lui disant qu’il a manqué de sagesse et de perspicacité, dans ses propos: "Job parle sans la connaissance, et ses paroles manquent de perspicacité" (Job 34:35).


Elihu reprend Job sur divers points qui ne seront pas tous mentionnés. Il lui reproche d’avoir été plus soucieux de se justifier, plutôt que Dieu: "Mais tu as dit à mes oreilles, et j’entendais le son de tes paroles: ‘Je suis pur, sans transgression, je suis net, et je n’ai pas de faute. Voyez! Il trouve des occasions de s’opposer à moi, il me prend pour son ennemi. Il met mes pieds dans les ceps, il surveille tous mes sentiers’ " (Job 33:8-11). Voici une déclaration de Job, proclamant sa propre justice: "Je me revêtais de justice, et elle me revêtait. Mon droit était comme un manteau sans manches — et un turban" (Job 29:14). D’un autre côté, par ignorance de la situation céleste, telle qu’elle est décrite en Job chapitres 1 et 2, il pensait que Dieu, rétribuait la justice de Job, par les malheurs qu’il vivait: "Pourquoi caches-tu ta face et me considères-tu comme ton ennemi?" (Job 13:24). Vu sous cet angle, bien évidemment, il considère que l’intégrité n’est pas avantageuse.


Par exemple, Elihu reprend une déclaration de Job qui laisse entendre que le fait de rester intègre à Dieu, n’apporte aucun profit: "Car il a dit: ‘L’homme robuste n’a aucun profit à prendre plaisir en Dieu.’ C’est pourquoi, hommes de cœur, écoutez-moi. Loin du vrai Dieu d’agir méchamment et du Tout-Puissant d’agir injustement! Car selon la manière d’agir de l’homme tiré du sol, il le rétribuera, et selon le sentier de l’homme, il le fera venir sur lui" (Job 34:9-11). Reprenons la déclaration antérieure de Job: "Il y a une chose. Oui, c’est pourquoi je dis:‘L’homme intègre, le méchant également, il les supprime’" (Job 9:22). Des siècles plus tard, le roi Salomon, a exprimé une idée similaire: "Car il n’y a pas plus de souvenir du sage que du stupide, pour des temps indéfinis. Dans les jours qui déjà viennent, tous sont bel et bien oubliés ; et comment mourra le sage ? Avec le stupide" (Ecclésiaste 2:16). Ce texte montre que ce n’est pas Dieu qui fait mourir le sage avec le stupide, mais c’est le résultat de la condition humaine qui a hérité du péché adamique (Romains 5:12). L’erreur dans les propos de Job, est qu’il laisse entendre que c’est Dieu qui provoque la mort du juste avec le méchant. Elihu rectifie cette erreur de Job, en montrant que Dieu rétribuera immanquablement la manière d’agir des justes et des injustes. Dieu n’est en rien indifférent aux comportements des humains.


Jéhovah discipline Job sur ses propos erronés

(Job chapitre 38 à 42)


Les deux points principaux des reproches que Dieu fait à Job sont les suivants, son manque de connaissance et de perspicacité, mais aussi son manque de modestie, par rapport à son souci de se justifier à l’excès. Alors Jéhovah Dieu, par une série de questions rhétoriques, va le faire réfléchir sur son manque de discernement, mais aussi sur sa petitesse en comparaison à la puissance de sa création, voici quelques passages choisis:


"Quel est celui qui obscurcit le conseil par des paroles sans connaissance ? Ceins tes reins, s’il te plaît, comme un homme robuste, que je te questionne, et tu me renseigneras. Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ? Indique-le-moi, si vraiment tu connais l’intelligence. Qui en a fixé les mesures, si tu le sais, ou qui a tendu sur elle le cordeau ? (…) Est-ce depuis tes jours que tu as commandé au matin ? As-tu fait connaître à l’aurore sa place,pour saisir les extrémités de la terre, afin qu’en soient secoués les méchants ?" (Job 38:2-5). Jéhovah Dieu, met en contraste la brève existence de Job qui ne pouvait même pas être présent au commencement de la création.


Il souligne son ignorance et le fait qu’il n’a aucune prise sur la plupart des phénomènes naturels, qu’ils soient célestes ou terrestres et concernant le règne animal: "Les eaux se tiennent cachées comme sous une pierre et la surface de l’abîme d’eau devient compacte. Peux-tu nouer les liens de la constellation de Kima ou peux-tu desserrer les cordes de la constellation de Kesil ? Peux-tu faire sortir la constellation de Mazzaroth en son temps fixé ? Et la constellation d’Ash avec ses fils, peux-tu les conduire ? Es-tu parvenu à connaître les ordonnances des cieux, ou pourrais-tu établir son pouvoir sur la terre ? Peux-tu élever ta voix jusqu’au nuage, pour qu’une masse d’eau tumultueuse te recouvre ? Peux-tu envoyer des éclairs pour qu’ils partent et te disent : ‘ Nous voici ’ ? Qui a mis la sagesse dans les couches de nuages, ou qui a donné l’intelligence au phénomène céleste ? Qui peut avec sagesse dénombrer exactement les nuages, ou les jarres du ciel — qui peut les renverser, quand la poussière se coule comme en une masse de métal fondu et que les mottes se collent ensemble ? Peux-tu chasser une proie pour le lion et peux-tu assouvir la voracité des jeunes lions, lorsqu’ils se tapissent dans les cachettes ou lorsqu’ils restent allongés dans le fourré, en embuscade ? Qui prépare au corbeau sa nourriture lorsque vers Dieu ses petits crient au secours, qu’ils errent çà et là parce qu’il n’y a rien à manger ?" (Job 38:30-41).


Dieu montre que Job (et l’homme en général) n’a pas une grande force physique qui permettrait de maitriser certains animaux sauvages très puissants. Il serait incapable de les diriger d’un endroit à un autre, tels que le taureau sauvage, le béhémoth (l’hippopotame) et le léviathan (le crocrodile): (le taureau sauvage) "Le taureau sauvage voudra-t-il te servir, ou passera-t-il la nuit près de ta mangeoire? Attacheras-tu le taureau sauvage avec ses cordes dans le sillon, ou hersera-t-il les basses plaines derrière toi? Mettras-tu ta confiance en lui parce que sa force est abondante, et lui abandonneras-tu ton labeur? Comptes-tu sur lui pour qu’il rapporte ta semence et pour qu’il amasse sur ton aire de battage?" (Job 39:9-12). (Béhémoth, l’hippopotame)"Voici donc Behémoth que j’ai fait tout aussi bien que toi. Il mange de l’herbe verte, comme le taureau. Voici donc que sa force est dans ses hanches et son énergie vive dans les cordons musculaires de son ventre. Il plie sa queue comme un cèdre, les tendons de ses cuisses sont entrelacés. Ses os sont des tubes de cuivre, ses os solides sont comme des barres en fer forgé. Il est le commencement des voies de Dieu" (Job 40:15-19). (Léviathan, le crocodile) "Peux-tu tirer Léviathan avec un hameçon, ou avec une corde peux-tu tenir sa langue baissée? Peux-tu lui mettre un jonc dans les narines, ou avec une épine peux-tu lui percer les mâchoires? Te fera-t-il beaucoup de supplications, ou te dira-t-il de douces paroles? Conclura-t-il une alliance avec toi, pour que tu le prennes comme esclave pour des temps indéfinis? Joueras-tu avec lui comme avec un oiseau, ou l’attacheras-tu pour tes fillettes?" (Job 41:1-5).


Bien évidemment, Job se repend devant Dieu de ses propos irréfléchis: "J’ai appris que tu peux tout, et qu’aucune idée n’est irréalisable pour toi. ‘Quel est celui qui, sans connaissance, obscurcit le conseil?’ J’ai donc parlé, mais je ne comprenais pas des choses trop prodigieuses pour moi, que je ne connais pas. ‘Entends, s’il te plaît, et moi je parlerai. Je te questionnerai, et tu me renseigneras.’ Par ouï-dire j’ai entendu parler de toi, mais maintenant mon œil te voit, oui. C’est pourquoi je me rétracte, et je me repens réellement dans la poussière et dans la cendre" (Job 42:2-6).


Après avoir repris très sévèrement les trois accusateurs de Job, Jéhovah Dieu a délivré Job de sa condition de captif, créé par Satan le diable:


"Et il arriva ceci: après que Jéhovah eut dit ces paroles à Job, Jéhovah alors dit à Éliphaz le Témanite:

“Ma colère s’est enflammée contre toi et contre tes deux compagnons, parce que vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme [l’a fait] mon serviteur Job. Et maintenant prenez pour vous sept taureaux et sept béliers, allez vers mon serviteur Job et vous devrez offrir un holocauste en votre faveur ; et Job mon serviteur priera pour vous. Sa face seule je l’agréerai afin de ne pas commettre avec vous de sottise déshonorante, car vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme l’a fait mon serviteur Job. ”

Éliphaz le Témanite, Bildad le Shouhite et Tsophar le Naamathite s’en allèrent donc et firent exactement comme Jéhovah leur avait dit ; et ainsi Jéhovah agréa la face de Job.

Et Jéhovah lui-même fit s’en retourner l’état de captif de Job lorsqu’il pria en faveur de ses compagnons, et Jéhovah se mit à donner en outre tout ce qui avait été à Job, au double. Vinrent alors vers lui tous ses frères et toutes ses sœurs, ainsi que tous ceux qui le connaissaient auparavant, et ils se mirent à manger le pain avec lui dans sa maison; ils se mirent à le plaindre et à le consoler de tout le malheur que Jéhovah avait laissé venir sur lui, puis ils lui donnèrent chacun une pièce d’argent et chacun un anneau d’or.

Quant à Jéhovah, il bénit la fin de Job, par la suite, plus que son commencement, si bien qu’il eut quatorze mille moutons et six mille chameaux, mille paires de bovins et mille ânesses. Il eut aussi sept fils et trois filles. 14Il appelait la première du nom de Yemima, la seconde du nom de Qetsia et la troisième du nom de Qérèn-Happouk. On ne trouvait pas dans tout le pays d’aussi belles femmes que les filles de Job; leur père leur donna alors un héritage parmi leurs frères.

Et Job vécut encore après cela cent quarante ans, et il put voir ses fils et ses petits-fils — quatre générations. Finalement Job mourut, vieux et rassasié de jours" (Job 42:7-17).


La miséricorde de Dieu et la souffrance de la femme de Job


La définition de la miséricorde est la compassion en action. Bien souvent, on associe la miséricorde à une décision de justice qui épargne le coupable en raison de circonstances atténuantes: "La miséricorde, triomphante, se glorifie aux dépens du jugement" (Jacques 2:13).


Lorsqu’on lit le livre de Job, particulièrement les récits des catastrophes qui lui sont survenues, décrit aux chapitres 1 et 2, on est impressionné, et à juste titre, des souffrances qu’il a dû subir. Cependant, bien souvent, il y a une personne que l’on oublie et qui a subi très exactement les mêmes épreuves, moins la maladie mortelle de Job, c’est sa femme. En effet, en plus d’avoir perdu tous ses biens, avec son mari Job, elle a subi la souffrance que toutes les mères redoutent le plus au monde, c’est de perdre son enfant. Or, la femme de Job, n’a pas perdu un enfant, mais dix enfants en un seul instant, ses fils et ses filles (Job 1:18,19). Il est probable que la douleur émotionnelle de la femme de Job, de cette mère qui avait perdu, en un instant, ses filles et ses fils, l’ait faite tomber, l’espace d’un instant, dans la folie la plus complète. Dans le livre de l’Ecclésiaste, il est écrit ceci: "Car l’oppression peut faire qu’un sage agisse comme un fou" (Ecclésiaste 7:7). Si Job l’avait choisie pour femme, c’est que certainement, c’était une femme d’une grande sagesse.


Mais voilà, voici ce qui est écrit dans le récit de Job: "Finalement sa femme lui dit: “Est-ce que tu tiens toujours ferme ton intégrité? Maudis Dieu et meurs!”" (Job 2:9). Comme l’a dit son mari, en réponse à son injonction, elle parlait comme une femme insensée: "Mais il lui dit: “Toi aussi, tu parles comme parle une des insensées. Accepterons-nous du vrai Dieu seulement ce qui est bon? N’accepterons-nous pas aussi ce qui est mauvais?”En tout cela, Job ne pécha pas par ses lèvres"" (Job 2:10). On pourra noter que Job inclut sa femme, quand il évoque les malheurs, il emploie le pronom personnel "nous", ce qui démontre qu’il reconnaissait, qu’elle était sa compagne dans ce grand malheur.


Le récit en conclusion du livre Job, nous montre, certes d’une manière indirecte, la miséricorde de Dieu envers la femme de Job, qui s’est conduite, l’espace d’un instant, en femme insensée. Dans la conclusion du livre, on lit que Dieu s’est indigné des propos diaboliques des trois accusateurs du diable, Eliphaz, Bildad et Tsophar. Il n’est pas fait mention de ce qu’aurait pu dire Dieu concernant les propos graves de la femme de Job. Il est possible qu’il ait considéré plusieurs facteurs qui l’ont amené à lui faire miséricorde: la douleur émotionnelle intense qui l’a poussé à une folie momentanée, qu’il ait considéré que la réprimande de son mari, en tant que chef, ait suffi, avec plus tard la nécessité pour la femme de Job, de demander pardon à Dieu, pour son offense grave. Le récit montre que Dieu a fait preuve d’une grande miséricorde envers la femme de Job, en lui accordant, dix autres enfants. Bien évidemment, qu’ils n’ont en rien remplacé, les dix premiers qui ont péri, cependant, il est probable, qu’elle ait trouvé une certaine consolation. Le récit mentionne que Job a été béni par le double. Au moment de la résurrection, ce n’est pas dix, mais vingt enfants qu’ils accueilleront (le double) (Actes 24 :15). Néanmoins, le péché de la femme de Job était suffisamment grave pour qu’il soit mentionné dans la Bible, pour non seulement en souligné la gravité, mais aussi que Dieu est miséricordieux même envers ceux qui l’offensent directement: "Oui, je favoriserai qui je favoriserai et je ferai miséricorde à qui je ferai miséricorde" (Exode 33:19).


Qui est Satan le diable ?


Il est important de connaitre les informations bibliques concernant le diable, toujours pour bien comprendre les raisons profondes de la permission divine du mal et de l’actuelle triste condition humaine de l’humanité.


Jésus-Christ a décrit le diable de façon très concise: "Celui-là a été un homicide lorsqu’il a commencé, et il n’a pas tenu bon dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa propre inclination, parce que c’est un menteur et le père du mensonge" (Jean 8:44). Satan le diable n’est pas l’abstraction du mal, mais bien une personne spirituelle réelle (Voir le récit de Matthieu 4:1-11). De même, les démons sont aussi des anges qui sont devenus rebelles qui ont suivi l’exemple du diable (Genèse 6:1-3, à comparer avec la lettre de Jude verset 6: "Et les anges qui n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur demeure naturelle, il les a réservés avec des liens éternels, sous l’obscurité profonde, pour le jugement du grand jour"). Quand il est écrit "il n’a pas tenu bon dans la vérité", cela montre que Dieu avait créé cet ange sans péché et sans aucune trace de méchanceté dans son cœur. Cet ange, au départ de sa vie avait un "beau nom" (Ecclésiaste 7:1a). Cependant, il n’a pas persévéré dans son intégrité, il a cultivé l’orgueil dans son cœur et avec le temps il est devenu "diable", ce qui veut dire calomniateur, et Satan, opposant ; son ancien beau nom, sa bonne réputation, a été remplacé par un autre à la signification d’opprobre éternelle.


Dans la prophétie d’Ézéchiel (chapitre 28), contre le roi orgueilleux de Tyr, il est clairement fait allusion à l’orgueil de l’ange qui est devenu "diable" et "Satan": "Tu scelles un modèle, plein de sagesse et parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu. Toutes les pierres précieuses te recouvraient : rubis, topaze et jaspe ; chrysolithe, onyx et jade ; saphir, turquoise et émeraude ; et d’or était le travail de tes montures et de tes alvéoles en toi. Au jour de ta création elles furent préparées. Tu es le chérubin oint qui couvre, et je t’ai placé. Tu étais sur la montagne sainte de Dieu. Au milieu de pierres de feu tu circulais. Tu as été intègre dans tes voies depuis le jour de ta création jusqu’à ce que l’injustice ait été trouvée en toi" (Ézéchiel 28:12-15). Par son acte d’injustice, en Éden, il est devenu un "menteur" qui causé la mort de l’ensemble de la descendance d’Adam (Genèse 3 ; Romains 5:12). Actuellement, c’est Satan le diable qui gouverne le monde : " Maintenant a lieu un jugement de ce monde ; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors" (Jean 12:31 ; Éphésiens 2:2 ; 1 Jean 5:19).


Satan le diable, sera détruit définitivement: "De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds" (Genèse 3:15 ; Romains 16:20).

Méditation sur le livre de Ruth


La période historique de ce livre se situe au début de la gouvernance des juges en Israël, c’est-à-dire, vers la fin du dixième siècle avant notre ère (voir le livre biblique des Juges). Ce livre biblique contient un récit historique très émouvant basé sur une partie dramatique de la vie de Ruth, veuve d’un des deux fils décédés prématurément de Naomi (Orpa était sa deuxième belle-fille, veuve du second fils décédé). Naomi était également veuve d’Élimélek. Le chapitre 1 résume très bien le cadre historique de ce récit qui aura une conclusion très heureuse. Cette méditation fera ressortir les qualités de Naomi, Ruth et Boaz. Concernant Ruth sa qualité importante était sa fidélité à Noémi alors que la situation semblait particulièrement sombre pour ces deux femmes. Bien évidemment, on peut mentionner l’attachement de Ruth au Père Céleste Jéhovah Dieu. Cette réflexion montrera également que ce livre n’a pas seulement une valeur anecdotique, mais aussi en lien avec la future venue du Messie (à l’époque du récit), dans son aspect chronologique. Effectivement, Élimélek et Naomi étaient originaire de Bethléhem Éphratha en Juda, mentionnée dans la prophétie relative au lieu de naissance de l’enfant Jésus, en Michée 5:2.


Chapitre 1:


"Or il arriva, aux jours où les juges rendaient la justice, qu’une famine survint dans le pays, et un homme s’en alla alors de Bethléhem en Juda pour résider comme étranger dans les campagnes de Moab, lui, sa femme et ses deux fils. 2 Le nom de l’homme était Élimélek, le nom de sa femme était Naomi, et les noms de ses deux fils étaient Mahlôn et Kiliôn, des Éphrathites de Bethléhem en Juda. Finalement ils arrivèrent dans les campagnes de Moab et y restèrent.

3 Par la suite Élimélek le mari de Naomi mourut, si bien qu’elle resta, elle et ses deux fils. 4 Plus tard, ces hommes prirent pour eux des femmes, des Moabites. Le nom de l’une était Orpa, et le nom de l’autre Ruth. Ils demeurèrent là environ dix ans. 5 Par la suite tous les deux, Mahlôn et Kiliôn, moururent aussi, si bien que la femme resta, sans ses deux enfants ni son mari. 6 Alors elle se leva, elle et ses belles-filles, et s’en revint des campagnes de Moab, car elle avait appris dans la campagne de Moab que Jéhovah s’était occupé de son peuple en lui donnant du pain.

7 Elle sortit donc du lieu où elle était restée, et ses deux belles-filles étaient avec elle ; et elles marchaient sur la route pour retourner au pays de Juda. 8 Finalement Naomi dit à ses deux belles-filles : “Allez, retournez chacune à la maison de sa mère. Que Jéhovah use de bonté de cœur envers vous, comme vous en avez usé envers ces hommes qui sont morts maintenant et envers moi-même. 9 Que Jéhovah vous fasse un don, et trouvez un lieu de repos, chacune dans la maison de son mari.” Puis elle les embrassa ; alors elles élevèrent la voix et se mirent à pleurer. 10 Et elles lui disaient : “Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple.” 11 Mais Naomi dit : “Retournez, mes filles. Pourquoi iriez-vous avec moi ? Ai-je encore des fils dans mon sein ? Faudra-t-il qu’ils deviennent vos maris ? 12 Retournez, mes filles, allez, car je suis devenue trop vieille pour appartenir à un mari. Même si j’avais dit que j’ai encore l’espoir et d’appartenir cette nuit à un mari et aussi de mettre au monde des fils, 13 est-ce que vous les attendriez jusqu’à ce qu’ils grandissent ? Est-ce que, pour eux, vous vivriez retirées afin de ne pas appartenir à un mari ? Non, mes filles, car c’est très amer pour moi, à cause de vous, que la main de Jéhovah soit sortie contre moi.”

14 Alors elles élevèrent la voix et pleurèrent encore, puis Orpa embrassa sa belle-mère. Quant à Ruth, elle s’attacha à elle. 15 Mais celle-ci dit : “Regarde, ta belle-sœur veuve est retournée vers son peuple et vers ses dieux. Retourne avec ta belle-sœur veuve.”

16 Ruth dit alors : “Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. 17 Là où tu mourras je mourrai, et c’est là que je serai enterrée. Qu’ainsi me fasse Jéhovah et qu’il y ajoute, si autre chose que la mort venait à causer une séparation entre moi et toi.”

18 Quand celle-là vit qu’elle s’obstinait à aller avec elle, alors elle cessa de lui parler. 19 Elles poursuivirent donc toutes deux leur route jusqu’à ce qu’elles entrent à Bethléhem. Et il arriva, dès qu’elles entrèrent à Bethléhem, que toute la ville s’agita à leur sujet ; et les femmes disaient : “Est-ce là Naomi ? ” 20 Mais elle disait aux femmes : “Ne m’appelez pas Naomi. Appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi. 21 C’est pleine que je suis partie, et c’est les mains vides que Jéhovah m’a fait revenir. Pourquoi m’appelleriez-vous Naomi, alors que c’est Jéhovah qui m’a humiliée et que c’est le Tout-Puissant qui m’a causé du malheur ?”

22 Ainsi revint Naomi et, avec elle, Ruth la Moabite, sa belle-fille, s’en revenant des campagnes de Moab ; elles arrivèrent à Bethléhem au commencement de la moisson des orges".


Il n’y a pas besoin de revenir sur le cadre historique du livre bien décrit dans l’introduction. La situation était particulièrement dramatique pour ces trois femmes, Naomi, Ruth et Orpa. Alors que Naomi prit la décision de revenir au pays, c’est-à-dire à Bethléhem de Juda, Ruth et Orpa décidèrent de l’accompagner. Il ne fait aucun doute que tant Ruth, qu’Orpa, étaient très attachées à Naomi. Alors que Naomi, avait décidé de repartir, ces deux jeunes femmes auraient pu, dès le début lui dire de repartir toute seule, en restant dans leur pays d’origine afin de pouvoir se remarier.


Pendant le retour au pays, probablement au tout début du voyage, Naomi devait être très gênée par la situation. En effet, elle pensait à l’avenir de ces deux jeunes femmes et dans le fait qu’elles l’accompagnaient dans sa situation dramatique. Voici ce qu’elle leur dit: “Allez, retournez chacune à la maison de sa mère. Que Jéhovah use de bonté de cœur envers vous, comme vous en avez usé envers ces hommes qui sont morts maintenant et envers moi-même. Que Jéhovah vous fasse un don, et trouvez un lieu de repos, chacune dans la maison de son mari” (versets 8 et 9). Naomi demanda à Ruth et Orpa de cesser de l’accompagner, en ajoutant une bénédiction pour ses deux jeunes femmes. Dans un premier temps, elles refusèrent catégoriquement: "Puis elle les embrassa ; alors elles élevèrent la voix et se mirent à pleurer. Et elles lui disaient: “Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple"” (verset 10). Il ne fait aucun doute que les trois femmes étaient toutes très sincères. Naomi ne voulait pas leur infliger un avenir triste à ses côtés, en tant que veuve sans enfant et sans possibilité d’avoir une descendance.


C’est pour cela qu’en toute sincérité et peut-être avec une plus grande insistance, voir fermeté, avec des arguments montrant que sa situation était désespérée, elle leur répéta de partir et de la laisser retourner seule au pays: "Mais Naomi dit: “Retournez, mes filles. Pourquoi iriez-vous avec moi ? Ai-je encore des fils dans mon sein ? Faudra-t-il qu’ils deviennent vos maris ? Retournez, mes filles, allez, car je suis devenue trop vieille pour appartenir à un mari. Même si j’avais dit que j’ai encore l’espoir et d’appartenir cette nuit à un mari et aussi de mettre au monde des fils, est-ce que vous les attendriez jusqu’à ce qu’ils grandissent ? Est-ce que, pour eux, vous vivriez retirées afin de ne pas appartenir à un mari ? Non, mes filles, car c’est très amer pour moi, à cause de vous, que la main de Jéhovah soit sortie contre moi”" (versets 11-13).


On constate combien Naomi pensait sincèrement à l’avenir de ces deux jeunes femmes qui avaient encore toute une vie devant elle. Elle ne voulait absolument pas gâcher leur avenir avec une vie triste à ses côtés. Finalement, Orpa tint compte des arguments de Naomi, elle repartit à pays de Moab pour probablement refaire sa vie (verset 14). Mais Ruth insista obstinément pour rester avec Naomi en acceptant d’assumer toutes les circonstances défavorables de sa décision de l’accompagner: “Regarde, ta belle-sœur veuve est retournée vers son peuple et vers ses dieux. Retourne avec ta belle-sœur veuve” (verset 15). Naomi insista une troisième fois peut-être en lui suggérant d’être "raisonnable" et de faire comme sa belle-sœur, en retournant vers un pays de sa même culture et avec un dieu conforme à sa tradition. Cependant, Ruth s’obstina dans sa décision auprès de sa belle-mère: "Ruth dit alors : “Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. Là où tu mourras je mourrai, et c’est là que je serai enterrée. Qu’ainsi me fasse Jéhovah et qu’il y ajoute, si autre chose que la mort venait à causer une séparation entre moi et toi”" (versets 16,17). Dans le verset 18, il est écrit que Ruth s’obstina. On peut imaginer que Naomi ne répondit pas à Ruth et tourna les talons pour repartir d’un pas ferme, tandis que Ruth la suivait derrière d’un pas déterminé…


C’est un très bel exemple de fidélité dans les tribulations de la vie… Ruth illustra de belle façon que la fidélité est sublimée non pas quand les choses vont bien, mais plutôt lorsque tout semble mal se passer… Ruth resta fidèlement aux côtés de cette veuve âgée qui n’avait semble-t-il aucun avenir heureux devant elle… Cela rejoint tout à fait ce que dira plus tard Jésus-Christ à propos de l’amour véritable, dont l’authenticité se voit également dans les circonstances défavorables de la vie (Matthieu 5:43-48). La suite du récit semble indiquer qu’Élimélek, le mari défunt de Naomi, était un homme très connu à Bethléem en Juda, au point que lorsque Naomi, sa veuve, revint il est écrit "que toute la ville s’agita à leur sujet" (verset 19).


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Dans le chapitre 2, il est question de Boaz, un homme éminent et très fortuné, un propriétaire terrien de la famille d’Élimélek. Il va devenir la clé d’un retournement de situation heureux pour Naomi et Ruth:


Chapitre 2:


"Or Naomi avait un parent du côté de son mari, un homme puissant par la fortune, de la famille d’Élimélek ; son nom c’était Boaz.

2 Finalement Ruth la Moabite dit à Naomi : “S’il te plaît, permets que j’aille aux champs glaner parmi les épis en suivant celui aux yeux de qui je trouverai faveur.” Et elle lui dit : “Va, ma fille.” 3 Elle partit donc et entra glaner dans le champ, derrière les moissonneurs. C’est ainsi que par hasard elle tomba sur la parcelle du champ appartenant à Boaz, qui était de la famille d’Élimélek. 4 Et, voyez, Boaz arriva de Bethléhem et se mit à dire aux moissonneurs : “Jéhovah soit avec vous.” Et ils lui disaient : “Jéhovah te bénisse.”

5 Ensuite Boaz dit au jeune homme qui était établi sur les moissonneurs : “À qui appartient cette jeune personne ?” 6 Alors le jeune homme établi sur les moissonneurs répondit et dit : “Cette jeune personne est une Moabite qui est revenue avec Naomi de la campagne de Moab. 7 Alors elle a dit : ‘S’il te plaît, permets-moi de glaner, et vraiment je ramasserai parmi les épis coupés, derrière les moissonneurs.’ Elle est donc entrée et elle est restée debout depuis cette heure-là du matin jusqu’à maintenant ; elle vient de s’asseoir dans la maison pour un court instant.”

8 Plus tard, Boaz dit à Ruth : “Tu as entendu, n’est-ce pas, ma fille ? Ne va pas glaner dans un autre champ ; il ne faut pas non plus que tu passes de cet endroit vers un autre ; de cette façon tu resteras tout près de mes jeunes personnes. 9 Que tes yeux soient sur le champ qu’on moissonnera, et tu dois aller avec elles. N’ai-je pas ordonné aux jeunes gens de ne pas te toucher ? Quand tu auras soif, alors il faudra que tu ailles vers les récipients et que tu boives de ce que puiseront les jeunes gens. ”

10 Alors elle tomba sur sa face et se prosterna à terre, puis elle lui dit : “Comment ai-je trouvé faveur à tes yeux pour qu’on me remarque, alors que je suis une étrangère ?” 11 Et Boaz répondit et lui dit : “On m’a longuement rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère après la mort de ton mari, et comment tu as alors quitté ton père, ta mère et le pays de ta parenté pour aller vers un peuple que tu n’avais pas connu auparavant. 12 Que Jéhovah rétribue ta manière d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue chercher refuge.” 13 À quoi elle dit : “Que je trouve faveur à tes yeux, mon seigneur, parce que tu m’as consolée et parce que tu as parlé à ta servante sur un ton rassurant, même si moi je ne suis pas comme une de tes servantes.”

14 Puis Boaz lui dit, au moment du repas : “Avance ici ; il faut que tu manges un peu de ce pain et que tu trempes ton morceau dans le vinaigre.” Elle s’assit donc à côté des moissonneurs ; et il lui tendait du grain rôti et elle mangeait, si bien qu’elle fut rassasiée et en eut encore de reste. 15 Puis elle se leva pour glaner. Alors Boaz donna ordre à ses jeunes gens, en disant : “Laissez-la glaner aussi parmi les épis coupés, et vous ne devez pas la molester. 16 Et même vous devez avoir soin de tirer pour elle quelques épis des javelles ; vous devez les laisser pour qu’elle les glane, et vous ne devez pas la réprimander.”

17 Elle continua de glaner dans le champ jusqu’au soir, puis elle battit ce qu’elle avait glané ; cela fit environ un épha d’orge. 18 Alors elle prit cela et rentra dans la ville, et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané. Puis elle sortit la nourriture qu’elle avait eue de reste après s’être rassasiée et la lui donna.

19 Sa belle-mère lui dit alors : “ Où as-tu glané aujourd’hui et où as-tu travaillé ? Que celui qui t’a remarquée soit béni. ” Elle raconta donc à sa belle-mère chez qui elle avait travaillé ; puis elle dit : “ Le nom de l’homme chez qui j’ai travaillé aujourd’hui, c’est Boaz. ” 20 Alors Naomi dit à sa belle-fille : “ Béni soit-il de Jéhovah, qui ne s’est pas départi de sa bonté de cœur envers les vivants et les morts. ” Puis Naomi lui dit : “ Cet homme est notre parent. C’est un de nos racheteurs. ” 21 Alors Ruth la Moabite dit : “ Il m’a dit aussi : ‘ Tu resteras tout près des jeunes gens qui sont miens jusqu’à ce qu’ils aient achevé toute la moisson que j’ai. ’ ” 22 Naomi donc dit à Ruth sa belle-fille : “ Il vaut mieux, ma fille, que tu sortes avec les jeunes personnes de Boaz, de peur qu’on ne te tourmente dans un autre champ. ”

23 Elle resta donc tout près des jeunes personnes de Boaz pour glaner, jusqu’à ce que la moisson des orges et la moisson des blés soient achevées. Et elle demeurait avec sa belle-mère".


Il y a plusieurs informations qui seront examinées dans l’ordre du récit du chapitre 2. La pratique du glanage était une disposition miséricordieuse de la loi mosaïque envers les pauvres: "Quand vous moissonnerez la moisson de votre pays, tu ne devras pas moissonner complètement la lisière de ton champ, et tu ne devras pas ramasser la glanure de ta moisson. Tu ne devras pas non plus grappiller ta vigne, et tu ne devras pas ramasser les grappes éparses de ta vigne. Car tu les laisseras pour l’affligé et pour le résident étranger. Je suis Jéhovah votre Dieu" (Lévitique 19:9,10). "Si tu moissonnes ta moisson dans ton champ, et que tu aies oublié une gerbe dans le champ, tu ne dois pas revenir la chercher. Elle restera là pour le résident étranger, pour l’orphelin de père et pour la veuve ; afin que Jéhovah ton Dieu te bénisse en toute action de ta main. Si tu gaules ton olivier, tu ne dois pas repasser après toi dans ses branches. Les fruits oubliés resteront là pour le résident étranger, pour l’orphelin de père et pour la veuve. Si tu vendanges ta vigne, tu ne dois pas grappiller après toi. Les grappes oubliées resteront là pour le résident étranger, pour l’orphelin de père et pour la veuve. Et tu dois te souvenir que tu es devenu esclave au pays d’Égypte. C’est pourquoi je t’ordonne de faire cette chose" (Deutéronome 24:19-22).


Au verset 3, il est écrit que Ruth est allée glaner "par hasard" sur la parcelle Boaz. Il est fort possible que ce simple "hasard" soit de fait la providence divine, ou la main de Jéhovah Dieu qui l’a guidé sur ce champ à glaner, selon Naomi (verset 20). Le verset 4 montre que Boaz était un homme pieux, attaché à Dieu: "Boaz arriva de Bethléhem et se mit à dire aux moissonneurs : “Jéhovah soit avec vous.” Et ils lui disaient : “Jéhovah te bénisse”". Au verset 5 on peut lire que dès son arrivée son attention porta sur la jeune Ruth. Peut-être que la présence de cette jeune femme d’apparence délicate, parmi les moissonneurs semblait insolite, car la moisson des orges et du blé est une tâche qui requiert beaucoup d’endurance, sous le soleil.


Le récit révèle une autre grande qualité de la part de Boaz, la bonté et la bienveillance (versets 8 et 9). Au verset 8, Boaz s’adressa à Ruth en l’appelant "ma fille" ce qui montre que non seulement Ruth était une jeune femme, mais aussi, que Boaz était un homme d’âge mûr (comparer avec le verset 2). On peut noter l’humilité et la reconnaissance de Ruth envers Boaz (verset 10). Boaz expliqua à Ruth que sa bonne réputation était parvenue à ses oreilles, c’est pour cela en particulier qu’il usait de bonté de cœur envers elle et sa belle-mère Naomi (versets 11,12). La bénédiction de Boaz écrite au verset 12 est très belle: "Que Jéhovah rétribue ta manière d’agir, et qu’il y ait pour toi un salaire parfait de la part de Jéhovah le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue chercher refuge". Ruth était réellement une femme vaillante et endurante. Non seulement, après avoir ramassé les épis d’orge, à la fin de la journée, elle les battit et mit les grains dans un sac d’environ une vingtaine de kilos et rentra chez Naomi (verset 17). Ce travail très dur dura plusieurs semaines, voire plusieurs mois (verset 23).


Au verset 20, il est écrit que Naomi informa Ruth que Boaz était un de leurs "racheteurs". Il s’agit d’une autre disposition miséricordieuse de la loi mosaïque envers les défunts qui sont morts sans avoir laissé de descendance, ce qui de fait interrompait définitivement leur lignée familiale. Il s’agit de la loi du lévirat ou du mariage léviratique: "Si des frères habitent ensemble et que l’un d’eux soit mort sans avoir de fils, la femme du mort ne peut pas devenir au-dehors la propriété d’un homme étranger. Son beau-frère ira vers elle, il devra la prendre pour femme et consommer avec elle le mariage léviratique. Et voici ce qui devra arriver : le premier-né qu’elle mettra au monde devra succéder au nom de son frère à lui, qui est mort, afin que son nom ne soit pas effacé d’Israël" (Deutéronome 25:5,6). Élimélek et ainsi que ses deux fils sont morts sans laisser de descendance de sorte que sa descendance était vouée à disparaître définitivement. La disposition miséricordieuse envers la mémoire du mort, était le mariage léviratique permettant, au fils premier né issu de ce mariage, de succéder au titre du nom de son ancêtre décédé qui n’avait plus de descendance. Ainsi, par le moyen de ce "racheteur", la lignée et le nom d’Élimélek pourrait continuer en tant que descendance. Boaz, par providence divine, était l’un de ces racheteurs.


***

Il est évident que la lumière d’une belle espérance brilla dans le cœur de Naomi. Elle ne tarda pas en tant que femme sage, de prendre des dispositions pour bénéficier des bienfaits de cette loi divine miséricordieuse.


Chapitre 3:


"Naomi sa belle-mère lui dit alors : “Ma fille, ne dois-je pas chercher pour toi un lieu de repos, afin que tout aille bien pour toi ? 2 Et maintenant Boaz n’est-il pas notre parent, lui avec les jeunes personnes de qui tu es restée ? Écoute ! Cette nuit il vanne l’orge sur l’aire de battage. 3 Il faut donc que tu te laves, que tu te frottes avec de l’huile, que tu mettes sur toi tes manteaux et que tu descendes vers l’aire de battage. Ne te fais pas reconnaître de l’homme jusqu’à ce qu’il ait achevé de manger et de boire. 4 Et voici ce qui devra arriver : quand il se couchera, alors il faudra que tu remarques le lieu où il se couche ; et tu devras venir, le découvrir près de ses pieds et te coucher ; et il t’indiquera lui-même ce que tu dois faire.”

5 Elle lui dit alors : “Tout ce que tu me dis, je le ferai.” 6 Elle descendit donc vers l’aire de battage et fit selon tout ce que sa belle-mère lui avait ordonné. 7 Pendant ce temps, Boaz mangeait et buvait, et son cœur se sentait bien. Puis il alla se coucher à l’extrémité du tas de grains. Alors elle vint furtivement, le découvrit près de ses pieds et se coucha. 8 Et il arriva, à minuit, que l’homme se mit à trembler. Il se pencha alors en avant, et, voyez, une femme était couchée à ses pieds ! 9 Alors il dit : “Qui es-tu ?” Et elle dit : “Je suis Ruth ton esclave ; tu dois étendre sur ton esclave le pan de ton vêtement, car tu es racheteur.” 10 Alors il dit : “Bénie sois-tu de Jéhovah, ma fille. Tu as montré ta bonté de cœur encore mieux la deuxième fois que la première, en ne courant pas après les jeunes gens, qu’ils soient d’humble condition ou riches. 11 Et maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde dans la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme. 12 Et maintenant, s’il est vrai que je suis racheteur, il y a encore un racheteur, un parent plus proche que moi. 13 Loge ici cette nuit, et voici ce qui devra arriver au matin : s’il veut te racheter, c’est bien, qu’il rachète. Mais s’il ne prend pas plaisir à te racheter, alors c’est moi qui te rachèterai, oui, aussi vrai que Jéhovah est vivant. Reste couchée jusqu’au matin.”

14 Elle resta donc couchée à ses pieds jusqu’au matin, puis elle se leva avant qu’on puisse se reconnaître l’un l’autre. Il dit alors : “Qu’on ne sache pas qu’une femme est venue à l’aire de battage.” 15 Puis il dit : “Apporte la cape qui est sur toi et tiens-la déployée.” Et elle la tint déployée ; alors il mesura six mesures d’orge et mit cela sur elle, puis il rentra dans la ville.

16 Elle se rendit chez sa belle-mère, qui dit alors : “Qui es-tu, ma fille ?” Elle lui raconta donc tout ce que l’homme avait fait pour elle. 17 Puis elle dit : “Ces six mesures d’orge, il me les a données, car il m’a dit : ‘N’arrive pas les mains vides chez ta belle-mère.’” 18 Alors celle-ci dit : “Reste tranquille, ma fille, jusqu’à ce que tu saches comment tournera l’affaire, car cet homme n’aura de repos qu’il n’ait terminé l’affaire aujourd’hui même”".


Après que Ruth ait fait savoir à Boaz qu’il était un racheteur potentiel, il a été très ému par sa bonté de cœur particulièrement envers Naomi et son défunt mari Élimélek, afin de permettre de lui susciter une descendance par le moyen d’un mariage léviratique. Boaz était conscient qu’il était beaucoup plus âgé que Ruth, c’est pour cela qu’il lui a fait remarquer que sa bonté de cœur se manifestait dans le fait d’accepter ce mariage, plutôt qu’avec un jeune mari d’à peu près son âge (verset 10). Néanmoins, on peut constater combien Boaz était un homme au cœur droit. Il a informé Ruth qu’il n’était pas le parent le plus proche et que par conséquent, il était de son devoir d’en aviser la personne concernée, afin de faire valoir son droit de racheteur. Ce n’est que dans le cas d’un refus de ce parent proche, qu’il pourrait épouser Ruth dans le cadre d’un mariage léviratique.


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Au matin, Boaz s’empressa de présenter l’affaire à ce fameux parent proche, pour la circonstance, dans le texte, nommé "un tel".


Chapitre 4:


"Quant à Boaz, il monta à la porte, puis il s’assit là. Et, voyez, le racheteur vint à passer, celui dont Boaz avait fait mention. Alors il dit : “Détourne-toi, assieds-toi ici, toi un tel.” Et l’autre se détourna et s’assit. 2 Il prit alors dix hommes d’entre les anciens de la ville et dit : “Asseyez-vous ici.” Ils s’assirent donc.

3 Puis il dit au racheteur : “La parcelle du champ qui appartenait à notre frère Élimélek, Naomi, qui est revenue de la campagne de Moab, doit la vendre. 4 Pour moi, je me suis dit que je devais te le révéler, en disant : ‘ Achète-la devant les habitants et les anciens de mon peuple. Si tu veux la racheter, rachète-la ; mais si tu ne veux pas la racheter, déclare-le-moi, que je le sache, car il n’y a personne d’autre que toi pour faire le rachat ; et moi je ne viens qu’après toi. ’ ” Alors il dit : “ C’est moi qui la rachèterai. ” 5 Mais Boaz dit : “ Le jour où tu achèteras le champ de la main de Naomi, c’est aussi de Ruth la Moabite, la femme du mort, que tu devras l’acheter, pour faire se lever le nom du mort sur son héritage. ” 6 À quoi le racheteur dit : “ Je ne peux pas le racheter pour moi, de peur que je ne ruine mon héritage. Toi, rachète-le pour toi avec mon droit de rachat, car je ne peux pas faire le rachat.”

7 Or voici quelle était autrefois la coutume en Israël, à propos du droit de rachat et à propos de l’échange, pour ratifier toutes sortes d’affaires : l’homme devait ôter sa sandale et la donner à son compagnon ; c’était là l’attestation en Israël. 8 Et quand le racheteur dit à Boaz : “ Achète-le pour toi ”, il se mit à ôter sa sandale. 9 Alors Boaz dit aux anciens et à tout le peuple : “ Vous êtes témoins aujourd’hui que j’achète bel et bien de la main de Naomi tout ce qui appartenait à Élimélek et tout ce qui appartenait à Kiliôn et à Mahlôn. 10 Et aussi Ruth la Moabite, la femme de Mahlôn, oui je l’achète pour moi comme femme, pour faire se lever le nom du mort sur son héritage et pour que le nom du mort ne soit pas retranché d’entre ses frères et de la porte de son lieu. Vous êtes témoins aujourd’hui. ”

11 Alors tout le peuple qui était dans la porte et les anciens dirent : “ Témoins ! Que Jéhovah accorde à la femme qui entre dans ta maison d’être comme Rachel et comme Léa, qui ont toutes deux bâti la maison d’Israël ; et toi, montre ta valeur en Éphratha et fais-toi un nom remarquable dans Bethléhem. 12 Et que, de la descendance que Jéhovah te donnera de cette jeune femme, ta maison devienne comme la maison de Pérets que Tamar a donné à Juda. ”

13 Boaz prit donc Ruth et elle devint sa femme ; il eut des rapports avec elle. Alors Jéhovah lui accorda de concevoir et elle mit au monde un fils. 14 Et les femmes disaient à Naomi : “ Béni soit Jéhovah qui, aujourd’hui, ne t’a pas laissé manquer d’un racheteur ; pour que son nom soit proclamé en Israël. 15 Et il est devenu celui qui rétablit ton âme et qui aura à entretenir ta vieillesse, car c’est ta belle-fille qui l’a mis au monde, elle qui t’aime vraiment et qui vaut mieux pour toi que sept fils. ” 16 Naomi prit alors l’enfant et le mit sur son sein, et elle devint sa garde. 17 Alors les voisines lui donnèrent un nom, en disant : “ Un fils est né à Naomi. ” Et elles l’appelaient du nom d’Obed. C’est le père de Jessé le père de David.

18 Or voici les générations de Pérets : Pérets devint père de Hetsrôn ; 19 Hetsrôn devint père de Ram ; Ram devint père d’Amminadab ; 20 Amminadab devint père de Nahshôn ; Nahshôn devint père de Salmôn ; 21 Salmôn devint père de Boaz ; Boaz devint père d’Obed ; 22 Obed devint père de Jessé ; Jessé devint père de David".


En lisant le récit, on comprend mieux pourquoi l’individu qui a refusé de se marier avec Ruth afin de ne pas se "ruiner", soit nommé "un tel". L’excuse de cet homme était lamentable. D’ailleurs pour Jéhovah Dieu, une telle attitude était suffisamment honteuse pour autoriser à la veuve éconduite par un racheteur, à lui enlever une sandale et lui cracher au visage: "Mais si cet homme ne trouve aucun plaisir à prendre la veuve de son frère, alors il faudra que la veuve de son frère monte à la porte, vers les anciens, et qu’elle dise : ‘ Le frère de mon mari a refusé de maintenir le nom de son frère en Israël. Il n’a pas consenti à consommer avec moi le mariage léviratique. ’ Alors les anciens de sa ville devront l’appeler et lui parler, et il devra se tenir debout et dire : ‘ Je n’ai trouvé aucun plaisir à la prendre. ’ Alors il faudra que la veuve de son frère s’avance vers lui sous les yeux des anciens, qu’elle lui retire la sandale de son pied et lui crache au visage, puis qu’elle réponde et dise : ‘ Ainsi doit-on faire à l’homme qui ne veut pas bâtir la maisonnée de son frère. ’ Et son nom, celui dont on devra l’appeler en Israël, sera : ‘ La maison de celui à qui l’on a retiré la sandale.’" (Deutéronome 25:7-10). Néanmoins, ce n’est pas ce qu’a fait Ruth, pour la raison simple, qu’elle avait heureusement un deuxième racheteur, l’homme Boaz.


C’est à la toute fin de ce livre biblique que l’on se rend compte que ce récit historique n’a pas seulement une valeur anecdotique. Ainsi, le livre de Ruth explique le rôle important du mariage léviratique en ce qui concerne la lignée menant au roi David et plus tard, à l’homme Jésus-Christ (Matthieu 1:1-16 ; Luc 3:23-38). En Matthieu 1:5, il est écrit que la mère de Boaz était Rahab, la femme courageuse qui a sauvé la vie des deux espions à Jéricho (Josué chapitre 2). En toute logique, le récit du libre de Ruth a eu lieu après la mort de Josué, soit sous la gouvernance du Juge Othniel, le neveu de Caleb (Juges 1:13). Certes, ces femmes courageuses et fidèles du passé, Rahab et Ruth, ne savent pas que Jéhovah Dieu a permis que leurs noms traversent les siècles en mémoire de leur fidélité sans faille, en figurant dans la lignée menant au Christ. De plus, le nom d’un livre biblique de Ruth figure dans le canon des Ecritures. C’est à leur résurrection qu’elles sauront combien Jéhovah Dieu a été bon envers la mémoire de leur nom, en vertu de leur courage et de leur amour fidèle (Actes 24:15).


La fin heureuse du récit du livre de Ruth, est un encouragement pour ceux qui passent par des épreuves comme cela a été le cas pour Naomi et Ruth. Pour reprendre ce qu’a écrit le disciple Jacques, à propos de l’issu heureuse concernant le fidèle Job, cela peut tout aussi bien s’appliquer à Naomi et Ruth: "Ne soupirez pas les uns contre les autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés. Voyez ! Le Juge se tient devant les portes. Pour ce qui est de supporter le mal et d’être patient, prenez comme exemple, frères, les prophètes, qui ont parlé au nom de Jéhovah. Voyez ! Nous déclarons heureux ceux qui ont enduré. Vous avez entendu parler de l’endurance de Job et vous avez vu le dénouement que Jéhovah a amené, et vous avez constaté que Jéhovah est plein de tendre affection et miséricordieux" (Jacques 5:9-11).


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Rahab, une femme courageuse


Entrant en Terre Promise, Josué, le successeur de Moïse, a envoyé deux espions dans la ville de Jéricho. Alors qu’ils avaient été repérés par les soldats de la ville, ils sont allés se cacher chez Rahab. Voici ce qui est écrit dans le livre biblique de Josué chapitre 2:


"Alors Josué le fils de Noun envoya secrètement de Shittim deux hommes comme espions, en disant : “ Allez, examinez le pays et Jéricho. ” Ils allèrent donc, arrivèrent dans la maison d’une femme prostituée dont le nom était Rahab, et y logèrent. 2 On dit finalement au roi de Jéricho : “ Écoute : des hommes d’entre les fils d’Israël sont entrés ici, cette nuit, pour explorer le pays. ” 3 Alors le roi de Jéricho envoya dire à Rahab : “ Fais sortir les hommes qui sont venus vers toi, ceux qui sont entrés dans ta maison, car c’est pour explorer tout le pays qu’ils sont venus. ”

4 Entre-temps, la femme prit les deux hommes et les cacha. Elle dit alors : “ Oui, ces hommes sont bien venus vers moi, mais je ne savais pas d’où ils étaient. 5 Voici ce qui est arrivé : au moment où on fermait la porte à la nuit tombante, ces hommes sont sortis. Vraiment, je ne sais pas où ces hommes sont allés. Poursuivez-les bien vite, car vous les rattraperez. ” 6 (Or elle les avait fait monter sur le toit, puis les avait dissimulés parmi des tiges de lin étalées par rangées pour elle sur le toit.) 7 Les hommes les poursuivirent dans la direction du Jourdain, près des gués, et on ferma la porte dès que furent sortis ceux qui les poursuivaient.

8 Quant à ceux-là, avant qu’ils aient pu se coucher, elle monta vers eux sur le toit. 9 Puis elle dit à ces hommes : “ Oui, je sais que Jéhovah vous donnera à coup sûr le pays, que la frayeur de vous est tombée sur nous et que tous les habitants du pays se sont démoralisés à cause de vous. 10 Car nous avons appris comment Jéhovah a desséché de devant vous les eaux de la mer Rouge, quand vous êtes sortis d’Égypte, et ce que vous avez fait aux deux rois des Amorites qui étaient de l’autre côté du Jourdain, à savoir Sihôn et Og, que vous avez voués à la destruction. 11 Quand nous l’avons appris, alors notre cœur s’est mis à fondre, et il ne s’est encore levé de courage en personne à cause de vous, car Jéhovah votre Dieu est Dieu dans les cieux en haut et sur la terre en bas. 12 Et maintenant, s’il vous plaît, étant donné que j’ai usé de bonté de cœur envers vous, jurez-moi par Jéhovah que, vous aussi, vous userez à coup sûr de bonté de cœur envers la maisonnée de mon père, et vous devrez me donner un signe certain. 13 Il faudra que vous gardiez en vie mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs et tous ceux qui leur appartiennent ; il faudra que vous délivriez nos âmes de la mort. ”

14 Et les hommes lui dirent : “ Nos âmes mourront à votre place ! Si vous ne révélez pas notre affaire, alors il devra arriver ceci : quand Jéhovah nous donnera le pays, alors, à coup sûr, nous userons envers toi de bonté de cœur et de fidélité. ” 15 Après cela, elle les fit descendre par la fenêtre au moyen d’une corde, car sa maison était d’un côté de la muraille, et c’est sur la muraille qu’elle habitait. 16 Puis elle leur dit : “ Allez vers la région montagneuse, de peur que les poursuivants ne tombent sur vous ; vous devrez y rester cachés trois jours, jusqu’à ce que les poursuivants soient de retour ; après quoi, vous pourrez vous en aller dans votre direction. ”

17 Alors ces hommes lui dirent : “ Nous sommes innocents quant à ton serment que tu nous as fait jurer. 18 Vois ! Nous entrons dans le pays. Ce cordon de fil écarlate, tu l’attacheras à la fenêtre par laquelle tu nous as fait descendre ; ton père, ta mère, tes frères et toute la maisonnée de ton père, tu les réuniras près de toi dans la maison. 19 Et il devra arriver ceci : quiconque sortira au-dehors par les portes de ta maison, son sang sera sur sa tête, et nous serons innocents ; et toute personne qui restera avec toi dans la maison, son sang sera sur notre tête si une main venait sur elle. 20 Mais si tu révèles notre affaire, alors nous serons devenus innocents quant à ton serment que tu nous as fait jurer. ” 21 À quoi elle dit : “ Selon vos paroles, qu’il en soit ainsi. ”

Là-dessus elle les renvoya et ils s’en allèrent. Ensuite elle attacha le cordon écarlate à la fenêtre. 22 Ils s’en allèrent donc et arrivèrent dans la région montagneuse, et ils y restèrent trois jours, jusqu’au retour des poursuivants. Or les poursuivants les cherchaient sur toutes les routes, et ils ne les trouvèrent pas. 23 Et les deux hommes redescendirent de la région montagneuse, ils traversèrent et vinrent vers Josué le fils de Noun et lui racontèrent alors toutes les choses qui leur étaient arrivées. 24 Puis ils dirent à Josué : “ Jéhovah a livré tout le pays en notre main. C’est pourquoi tous les habitants du pays se sont démoralisés, eux aussi, à cause de nous”".


En Josué chapitre 6:22-25, il est écrit que Rahab et sa famille ont été sauvées pour avoir fait preuve de courage en cachant les deux espions: "Aux deux hommes qui avaient espionné le pays, Josué dit: “Entrez dans la maison de la femme, la prostituée, et faites sortir de là la femme et tous ceux qui lui appartiennent, comme vous le lui avez juré. ” Les jeunes gens qui avaient espionné entrèrent donc et firent sortir Rahab, son père, sa mère, ses frères et tous ceux qui lui appartenaient, oui ils firent sortir tous les membres de sa famille ; puis ils les installèrent en dehors du camp d’Israël. Et on brûla la ville par le feu, ainsi que tout ce qui s’y trouvait. Il n’y eut que l’argent, l’or, les objets de cuivre et de fer qu’on livra au trésor de la maison de Jéhovah. Mais Rahab la prostituée ainsi que la maisonnée de son père et tous ceux qui lui appartenaient, Josué les garda en vie ; et elle habite au milieu d’Israël jusqu’à ce jour, parce qu’elle avait caché les messagers que Josué avait envoyés pour espionner Jéricho".


L’apôtre Paul a cité l’exemple de foi de Rahab, dans la lettre aux Hébreux chapitre 11: "Par la foi, les murailles de Jéricho sont tombées, après qu’elles eurent été encerclées pendant sept jours. Par la foi, Rahab la prostituée n’a pas péri avec ceux qui avaient désobéi, parce qu’elle avait accueilli pacifiquement les espions" (Hébreux 11:30,31). Plus tard Rahab, sera la mère de Boaz, qui épousera Ruth (dont un livre biblique porte son nom, livre de Ruth ; Matthieu 1:5).


Le disciple Jacques a cité l’exemple de Rahab pour illustrer l’idée que la foi doit avoir des œuvres pour être déclaré juste par Dieu: "Vous voyez qu’un homme sera déclaré juste par les œuvres, et non par la foi seule. Pareillement Rahab la prostituée n’a-t-elle pas aussi été déclarée juste par des œuvres, après avoir accueilli les messagers avec hospitalité et les avoir fait partir par un autre chemin ? Oui, comme le corps sans esprit est mort, de même aussi la foi sans œuvres est morte" (Jacques 2 :24-26).


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Le Roi Jésus-Christ et de l'établissement du Royaume de Dieu dans le ciel


"Et une guerre a éclaté dans le ciel : Mikaël et ses anges ont lutté contre le dragon, et le dragon et ses anges ont lutté, mais il n’a pas été le plus fort, et il ne s’est plus trouvé de place pour eux dans le ciel. Et il a été jeté, le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan, qui égare la terre habitée tout entière ; il a été jeté sur la terre, et ses anges ont été jetés avec lui. Et j’ai entendu une voix forte dans le ciel dire : “Maintenant sont arrivés le salut, et la puissance, et le royaume de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ, parce qu’il a été jeté, l’accusateur de nos frères, qui les accuse jour et nuit devant notre Dieu ! Et ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leurs âmes, même face à la mort. Voilà pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y résidez ! Malheur à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu vers vous, ayant une grande fureur, sachant qu’il [n’]a [qu’]une courte période. ” (Révélation 12:7-12).


Pour aussi surprenant que cela puisse paraître, le livre de la Révélation chapitre 12 confirme à deux reprises que Satan et ses démons ont été expulsés des cieux avant l’intronisation du Roi Jésus-Christ, dans les cieux, en 1914 :


"Et on a vu un grand signe dans le ciel : une femme revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et sur sa tête était une couronne de douze étoiles, et elle était enceinte. Et elle crie dans les douleurs et les tourments de l’accouchement. Et on a vu un autre signe dans le ciel, et regardez ! un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, pour que, lorsqu’elle accoucherait, il puisse dévorer son enfant. Et elle a mis au monde un fils, un mâle, qui va faire paître toutes les nations avec un bâton de fer. Et son enfant a été emporté vers Dieu et vers son trône. Et la femme s’est enfuie dans le désert, où elle a un lieu préparé par Dieu, pour qu’on l’y nourrisse pendant mille deux cent soixante jours" (Révélation 12:1-6).


La "femme" est décrite comme étant sur le point de mettre au monde un "enfant", qui n’est autre que le Royaume de Dieu, dont le Roi est Jésus-Christ. Cependant, le verset 4, montre que Satan le dragon se tenait devant la femme, prêt à dévorer l’enfant. Ainsi, la logique est de penser que le "dragon" a été éjecté et ainsi que ses démons, pour ne pas qu’il fasse du mal à la femme et à l’enfant. D'ailleurs, en Révélation 12:2 il est écrit :


"Et elle crie dans les douleurs et les tourments de l’accouchement". Il est intéressant de noter que Jésus-Christ a comparé les épreuves de sa mort sur un poteau de supplice, aux "douleurs de l'accouchement" d'une femme qui sont oubliées par l'accomplissement de l'espérance, dans ce cas la résurrection du Christ: "Une femme, quand elle accouche, a de la tristesse, parce que son heure est arrivée ; mais quand elle a donné le jour au petit enfant, elle ne se souvient plus de la tribulation à cause de la joie qu’un homme soit né dans le monde. Vous donc aussi, oui vous avez maintenant de la tristesse ; mais je vous verrai de nouveau et votre cœur se réjouira, et votre joie, personne ne vous l’enlèvera" (Jean 16:21,22).


Ainsi, il ne fait aucun doute que les "cris" et "les douleurs" de la "femme qui accouche", précédant la venue du "bébé", le Royaume de Dieu, représente ni plus ni moins que les combats célestes pour purifier les cieux de la présence impure de Satan et des démons (qui ont commencé le 10 Tishri 5675 (le 30 septembre 1914) et qui se sont terminés avant l'intronisation du Christ Roi, en célébration victorieuse de ce combat céleste, en octobre 1914.


"Et une guerre a éclaté dans le ciel : Mikaël et ses anges ont lutté contre le dragon, et le dragon et ses anges ont lutté, mais il n’a pas été le plus fort, et il ne s’est plus trouvé de place pour eux dans le ciel. Et il a été jeté, le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan, qui égare la terre habitée tout entière ; il a été jeté sur la terre, et ses anges ont été jetés avec lui. Et j’ai entendu une voix forte dans le ciel dire : “Maintenant sont arrivés le salut, et la puissance, et le royaume de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ, parce qu’il a été jeté, l’accusateur de nos frères, qui les accuse jour et nuit devant notre Dieu ! Et ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leurs âmes, même face à la mort. Voilà pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y résidez ! Malheur à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu vers vous, ayant une grande fureur, sachant qu’il [n’]a [qu’]une courte période.” Or, quand le dragon a vu qu’il a été jeté sur la terre, il a persécuté la femme qui a mis au monde l’enfant mâle. Mais les deux ailes du grand aigle ont été données à la femme pour qu’elle puisse s’envoler au désert, vers son lieu ; c’est là qu’elle est nourrie pendant un temps et des temps et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent" (Révélation 12:7-14).


Ce passage est une répétition de la vision prophétique de Révélation 12:1-6 (comparer la répétition de Révélation 12 :6 et 14). Les versets 7 à 9 décrivent la guerre d’expulsion de Satan et des démons des cieux. Les versets 10-12 décrivent la victoire par l’établissement officiel du Royaume de Dieu dans les cieux.


Ainsi, a eu lieu la purification des cieux de la présence impure de Satan et des démons, et ensuite a eu lieu l’établissement officiel du Royaume de Dieu dans les cieux.


Satan le diable, sera détruit définitivement: "De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds" (Genèse 3:15 ; Romains 16:20).


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Casus Belli mondial contre l’intégrité du corps humain

dans la guerre mondiale NRBC

(Ezéchiel 34)

Les bergers qui se paissent eux-mêmes

"Voici ce qu’a dit le Souverain Seigneur Jéhovah : “Malheur aux bergers d’Israël qui se paissent eux-mêmes ! N’est-ce pas le troupeau que les bergers doivent faire paître ?  Vous mangez la graisse et vous vous revêtez de la laine. Vous abattez l’animal replet. Vous ne faites pas paître le troupeau.  Les brebis malades, vous ne les avez pas fortifiées ; celle qui était souffrante, vous ne l’avez pas guérie ; celle qui était brisée, vous ne l’avez pas bandée ; celle qui était dispersée, vous ne l’avez pas ramenée ; celle qui était perdue, vous ne l’avez pas cherchée ; mais c’est avec dureté que vous les avez tenues dans la soumission, oui avec tyrannie. Et finalement elles ont été dispersées par manque de berger, si bien qu’elles sont devenues une nourriture pour toutes les bêtes sauvages des champs, et elles étaient dispersées. Mes brebis erraient sur toutes les montagnes et sur toute colline élevée ; et à toute la surface de la terre mes brebis furent dispersées, sans que personne aille à leur recherche, sans que personne les cherche”” (Ezéchiel 34:2-6).

Comme nous l’avons vu plus haut, le corps humain a été créé par Dieu et nous a été donné en héritage divin, pour en prendre soin, tel un temple que l’on habite et qui devrait être habité par l’esprit de Dieu (1 Corinthiens 3 :16 "L’esprit de Dieu habite en vous"). Ce corps et la vie qui l’anime, n’appartiennent pas à un quelconque état ou une entité qui se voudrait mondialiste, ni même à aucune organisation religieuse. Le corps humain que nous avons et la vie qui l’anime appartiennent à Dieu, parce qu’Il en est la source et le Créateur (Révélation 4:11).

Jésus-Christ a dit de rendre à César ce qui appartient à César et rendre à Dieu ce qui appartient à Dieu (Luc 20:25). Le chrétien qui rend à César ce qui est à César, a une attitude respectueuse envers les autorités établies de son pays. En 1 Pierre 2:17, il est écrit de craindre Dieu et d’honorer le roi. Selon le contexte, le roi est le dépositaire de l’autorité du pays sur lequel il règne. L’apôtre Paul, dans la lettre aux Romains (13:1-7), encourage tous les chrétiens à respecter les gouvernements et leurs représentants, qu’ils soient rois, princes, présidents, ministres, députés… Ce passage montre que nous devons respecter ceux qui sont habilités à faire exécuter la loi, à savoir, la police, les militaires dans certains pays, les juges, les procureurs et les divers représentants des administrations, tels que par exemple, les instituteurs, les professeurs, les proviseurs, les inspecteurs des impôts… Ceci étant dit, Jésus-Christ a ajouté que nous devons rendre ce qui appartient à Dieu à Dieu. Ce qui appartient à Dieu c’est la vie qu’Il nous a donné. Par conséquent, si un quelconque état s’approprie de manière rampante, voir perverse nos corps et le corps de nos enfants, comme l’a dit l’apôtre Pierre devant un tribunal: "Nous devons obéir à Dieu, en sa qualité de chef, plutôt qu’aux hommes" (Actes 5:29).

Dans ce qui suit, il ne s’agit pas d’un appel au manque de respect aux autorités gouvernementales en place, mais de prendre acte d’une situation qui semble ressembler à ce qui est écrit dans la prophétie d’Ezéchiel chapitre 34, citée au début de l’article, et de prendre les mesures qui s’imposent pour respecter les principes bibliques sur la valeur sacré de la vie et du sang. Quelles sont les faits observables ?

Le monde vit actuellement, depuis le mois de novembre 2019, de facto, un Casus Belli, une guerre mondiale de type NRBC, contre les peuples et contre l’intégrité de leurs corps (les brebis perdues et dispersées). Ce Casus Belli mondial contre l’intégrité du corps humain, que Dieu nous a confié, n’est pas fait avec des tanques, des bombes et des canons. Il s’organise sur fond de trafic international de virus militaire (sortie d’un laboratoire de type P4 (fabriquant officiellement des virus militaires dans le cadre de guerres de types NRBC)) et de propagandes savamment orchestrées (ingénierie sociale), dans le but d’épouvanter les peuples. Le principe de base de ces laboratoires de la mort est de recueillir des virus que l’on trouve normalement dans la nature, dans le règne animal et qui, à la base sont généralement inoffensifs pour l’homme ; ils ne sont généralement pas transmissibles et si c’est le cas, ils ne sont généralement pas mortels. Ces laboratoires démoniaques font en sorte, de rendre ces virus transmissibles à l’homme par un "séquençage", un processus extrêmement complexe qui peut prendre plusieurs mois. L’objectif diabolique est d’obtenir un "gain de fonction", c’est-à-dire, dans ce cas de figure, faire en sorte que ce (ou ces) virus soit mortel pour l’homme, en augmentant, de manière substantielle la létalité de ce virus militaire manufacturé (les références ou les brevets de ces virus militaires se trouvent au NIH GenBank ou dans certaines archives de l’OMS (au moins d’une filiale d’un de ces pays). Dit en passant, le NIH a supprimé des informations des laboratoires de Wuhan sur le séquançage génétique du virus militaire, selon le FOIA de Watchdog (30 mars 2022)) (Que se passe-t-il à Shangaï ?) (Le crédit social à la chinoise, commence en Italie (Bologne)).

(Le crédit social à la chinoise et l’Agenda 2030: Cet agenda a été adopté par l'ONU en septembre 2015 après deux ans de négociations incluant les gouvernements comme la société civile. L’agenda 2030 s’inscrit dans le cadre d’une idéologie mondialiste, particulièrement dans les pays de la zone de l’OTAN et de ses partenaires (L’Europe de l’Ouest, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande...). C’est dans ces zones du monde que l’idéologie intégriste et sectaire du “covidisme”, qui porte atteinte à l’intégrité corporelle des peuples, s’est implantée (La situation à Shangaï (Chine), en est une illustration poussée à son extrême et à bien des égards, peut nous donner un aperçu futur de ce genre de dictature à l’échelle de plusieurs états réunis, voir mondiale). Les situations de “pandémie” mondiale, ou d’urgence climatique, sont des prétextes tout trouvés pour instaurer une dictature, de manière progressive et larvée sur l’ensemble des peuples. L’instauration “volontaire” du “crédit social” en Italie (Bologne et Rome (fin mars 2022)), n’est que le commencement de ce processus, qui s’inscrit dans l’instauration future, larvée et perverse, d’une “obligation”...).

Dans la prophétie d’Ezéchiel 34, Jéhovah Dieu fait le reproche suivant aux chefs mondiaux, les bergers qui se paissent eux-mêmes, au détriment de leur peuple et des peuples: "C’est avec dureté que vous les avez tenues dans la soumission, oui avec tyrannie". Comment cette tyrannie et cette dureté se sont-elles manifestées ?

Après la diffusion, bien évidemment "fortuite" (non vérifiable dans un sens, comme dans l’autre), de ce virus militaire létal, s’en suit une campagne de presse mondiale, qui va certifier, qu’il est question d’un accident de type "fuite", comme dans une centrale nucléaire, alors qu’un laboratoire P4, est un des lieux les plus sécurisée au monde. Ils vont dire par exemple qu’il vient du règne animal, ce qui est une demi-vérité, car c’est à la fois vrai et faux, donc faux (vrai+faux=faux). S’en suit une deuxième étape, essentiellement basée sur une ingénierie sociale propagandiste, basée sur la peur avec des messages et des reportages morbides à répétition, pour effrayer les peuples et surtout insister sur le fait qu’il n’y a aucun remède médical, ni même aucune molécule pour pouvoir guérir de ce virus militaire. La seule solution est l’attente du produit chimique injectable messianique qui va sauver la vie de l’humanité.

Ce Casus Belli est accompagné d’une expérimentation de thérapie génique de masse sur des corps humains sains, non malades, à l’échelle internationale, sur l’ensemble des peuples (les brebis non soignées), de produits chimiques injectables, de manière plus ou moins coercitive (au mépris du Code de Nuremberg – 1947 (voir les 10 articles en fin de page) (La thérapie génique mondiale en cours, est toujours officiellement, en phase d’expérimentation, par conséquent, elle rentre tout à fait dans le cadre juridique du Code de Nuremberg)). Ceux et celles, à la tête de nations ou de groupes de nations, qui ordonnent les injections, à répétition de ces poisons, dans des corps humains sains, ont des liens d’intérêts financiers connus de tous, directs ou indirects.

Ce Casus Belli, de type NRBC, utilise les médias corrompus par l’argent et coordonnés entre eux comme outil de propagande à la Goebbel (porte-parole du régime nazi hitlérien). Il est de notoriété publique qu’ils sont à la solde de nombreux oligarques milliardaires corrompus, qui influent aussi, sur de nombreux gouvernements (les bergers qui se paissent eux-mêmes), afin de créer une surréalité mensongère, de manière à effrayer les peuples (les brebis dispersées), les désorienter psychologiquement et mentalement, leur faire adopter des comportements complètement irrationnels, par des décisions contradictoires successives (des injonctions paradoxales) et des mensonges complètement assumés. Par cette administration sous forme d’ingénierie sociale du harcèlement et de la torture mentale au long court, ces bergers qui se paissent eux-mêmes, obtiennent le consentement par épuisement nerveux et mentale des brebis perdues, avec une coercition plus ou moins larvée (Voir Ezéchiel 34).

Dans un texte d’Esaïe 5:20 il est écrit: "Malheur à ceux qui disent que le bien est mal et que le mal est bien, à ceux qui mettent les ténèbres pour la lumière et la lumière pour les ténèbres, à ceux qui mettent l’amer pour le doux et le doux pour l’amer !". Ce texte décrit très exactement les inversions perverses et démoniaques des valeurs de ces ingénieurs du mensonge et de la manipulation meurtrière (Jean 8:44). Ces bergers qui se paissent eux-mêmes, ont interdit aux médecins de soigner des personnes âgées avec des molécules peu onéreuses. Ensuite ces mêmes bergers qui se paissent eux-mêmes, demandent aux enfants de risquer leur propre santé, voir leur vie, pour ces mêmes personnes âgées qu’ils ont mis en danger de mort en interdisant aux médecins de les soigner. Ces mêmes bergers qui se paissent eux-mêmes, demandent aux enfants de risquer leur propre santé, voir leur vie, pour des adultes alors que ce devrait être le contraire, à savoir que ce sont les adultes qui devraient être disposés à risquer leur vie pour les enfants, représentant l'avenir de l'humanité...

De très nombreux médecins, infirmières, aides-soignantes et femmes de ménage, travaillant dans les milieux des soins médicaux, ont été au front pour porter assistance aux personnes atteintes par ce virus militaire. Beaucoup l’ont payé de leur vie (Que se passe-t-il en France concernant les soignants, les pompiers et d'autres personnes (en lien avec le milieu médical), suspendus et renvoyés sans salaire et sans chômage et non réintégrés, pour avoir refusé l’injection expérimentale? (Seulement en langue française)). Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ, ne les oublieront pas à l’heure de la résurrection (Actes 24 :15 ; Hébreux 6 :10). Les hommes et les femmes courageux qui ont jusqu’à ce jour, dénoncé ce Casus belli, l’ont payé de leur vie pour certains, de mise au secret et emprisonnements pour d’autres et ils sont traités de "complotistes", terme inventé par la CIA en 1965, suite à la commission Warren (compte rendu officiel sur les circonstances qui ont entouré l’assassinat de JFK).

Dit en passant, les commissions sénatoriales actuelles, sont de fait, de vraies pièces de théâtre morbides. On observe un jeu de rôle diabolique, entre ces commissions d’"enquêtes", qui font jeu de mettre en défaut, les personnes convoquées et interrogées, et ces dernières qui, en fin de compte, repartent comme elles sont entrées, c’est-à-dire libres de continuer leurs entreprises sordides. Ces commissions sénatoriales courcircuitent le rôle des procureurs, des juges et des tribunaux, qui devraient emprisonner et juger ces meurtriers, ces fils de Josef Mengele, qui ont fait ces injections géniques expérimentales de masses, qui ont causé la mort de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants de par le monde, et des millions de séquelles invalidantes pour ceux qui en ont survécu. Ces menteurs meurtriers appliquent la logique de suicide collectif des peuples, à la manière de Jim Jones et de David Koresh, des gourous qui n’ont pas voulu mourir seuls, mais qui voulaient être accompagnés dans leurs folies, par leurs centaines d’adeptes qui ont été "suicidés". Nous vivons aussi, dans une logique de destruction massive mondiale, économique, diplomatique qui provoquent des guerres et la destruction de peuples. Ils sont dans une même logique de fuite en avant meurtrière que ces deux chefs de sectes.

Alors que nous sommes très proches de la Grande Tribulation, une prophétie de l’Apocalypse et du livre de Daniel, est en train de se réaliser sous nos yeux: "Il me dit aussi : “ Ne scelle pas les paroles de la prophétie de ce rouleau, car le temps fixé est proche. Celui qui pratique l’injustice, qu’il pratique l’injustice encore ; et que le sale se salisse encore ; mais que le juste pratique la justice encore, et que le saint soit sanctifié encore"" (Révélation 22:10,11). "Beaucoup se purifieront et se blanchiront et seront affinés. À coup sûr les méchants agiront méchamment, et aucun méchant ne comprendra ; mais les perspicaces comprendront" (Daniel 12:10). En attendant que le Roi Jésus-Christ balaye de la surface de la terre ces scélérats, lors de la Grande Tribulation (Révélation 19:11-21), ceux qui pratiquent la justice dans leur cœur, font chaque jour cette prière au Père Céleste, Jéhovah Dieu: "Enfin, frères, priez pour nous, pour que la parole de Jéhovah poursuive sa course et continue d’être glorifiée comme d’ailleurs elle l’est chez vous ; et que nous soyons délivrés des hommes malfaisants et méchants, car la foi n’est pas le bien de tous. Mais le Seigneur est fidèle, et il vous affermira et vous gardera du méchant" (2 Thessaloniciens 3:1-3).

Dans cette situation diabolique mondiale, qui porte atteinte à l’intégrité corporelle des hommes, des femmes, des enfants et même, aussi malheureusement, à celle des nourrissons, que doit faire le chrétien qui veut plaire à Jéhovah Dieu et à son Fils Jésus-Christ ?

Jéhovah demande à ce que chacun prenne soin de ce temple : "Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps [comme] un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec votre raison" (Romains 12:1). Ce corps était conçu, dès le commencement pour un service sacré envers Dieu, c’est-à-dire, se conformer au dessein qu’il avait prévu au départ, au moment de la création d’Adam et Eve (Genèse 1:26-28).

La prise de médicament est une décision personnelle, en pesant les risques pour sa vie. Elle doit se faire dans un cadre médical, pour se soigner. Cette prise de médicament ne doit pas se faire sous la contrainte gouvernementale ou morale, par exemple dans le cadre d’une congrégation. Si tel était le cas, ces autorités gouvernementales, voir spirituelles, outrepasseraient l’article 1, du Code de Nuremberg qui interdit les expérimentations médicales sous la contraintes (Rappel: la thérapie génique mondiale en cours, est toujours officiellement, en phase d’expérimentation, par conséquent, elle rentre tout à fait dans le cadre juridique du Code de Nuremberg): "Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition (…)".(Extrait de l’article 1, du code de Nuremberg).

Dans le contexte actuel, le chrétien doit doubler de vigilance. Il doit s’abstenir de faire rentrer des produits chimiques expérimentaux, particulièrement pour des raisons qui n’ont rien à voir avec leur santé et celle de leurs propres enfants. Ces produits expérimentaux injectables, ont causé à ce jour, la mort des dizaines de milliers de personnes de par le monde, et ont rendu gravement malades, des milliers d’autres personnes (Pour plus d’informations voir VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System (www.vaers.hhs.gov))) (Seulement écrit en anglais). Ces injections géniques sont faites, pour la plupart, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la santé des adultes et encore moins de celle des enfants, mais plutôt, sous des prétextes non médicaux de passe-droit, pour pouvoir aller au restaurant, au bowling ou d’autres endroits de plaisir, justifiés par des arguments complètement fallacieux et sous forme de chantage. D’autres personnes ont été forcées et menacées sous peine de perdre leur travail et leur source de revenus. Le fait d’exiger que pour aller dans un lieu, de se faire pénétrer un objet ou un produit dans notre corps, n’est en rien un acte médical, mais un acte de marquage, comme on le ferait pour des animaux, avant d’entrer dans un enclos, c'est une violation caractérisée de la dimension spirituelle et sacrée de l'intégrité du corps humain.

Les parents doivent réfléchir sérieusement à cette question, pour leurs enfants et pour eux, dans la prière pour faire face à cette situation étrange et parfois angoissante. Les enseignants de la Parole de Dieu doivent réfléchir sérieusement, avec beaucoup de prières, à cette question car cette situation n’a rien d’anodine sur le plan de la spiritualité biblique et plus généralement de l’éthique (Romains 14 :12). Il est tout à fait normal de se sentir désorienté, perplexe et surpris face à cette attaque extrêmement perverse de Satan le diable et de ses démons humains. Prions Jéhovah Dieu, demandons-lui son aide, Il est miséricordieux. Si nous pensons dans un premier temps ne pas avoir pris la meilleure décision, cela peut arriver à tout un chacun. Jéhovah Dieu voit nos bonnes intentions. Soyons courageux confions en Jéhovah Dieu et en son Fils bien aimé Jésus-Christ et ils nous soutiendront (Proverbes 3 :5,6). N’ayons pas peur et soyons forts, soutenons-nous les uns les autres, que ce soit en famille, entre amis, ou en congrégation, aimons-nous les uns les autres (Jean 13 :34,35).

LE CODE DE NUREMBERG (1947)

10 ARTICLES

1 Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ; et qu’elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée. Ce dernier point demande que, avant d’accepter une décision positive par le sujet d’expérience, il lui soit fait connaître : la nature, la durée, et le but de l’expérience ; les méthodes et moyens par lesquels elle sera conduite ; tous les désagréments et risques qui peuvent être raisonnablement envisagés ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui pourraient possiblement advenir du fait de sa participation à l’expérience. L’obligation et la responsabilité d’apprécier la qualité du consentement incombent à chaque personne qui prend l’initiative de, dirige ou travaille à l’expérience. Il s’agit d’une obligation et d’une responsabilité personnelles qui ne peuvent pas être déléguées impunément ;

2 L’expérience doit être telle qu’elle produise des résultats avantageux pour le bien de la société, impossibles à obtenir par d’autres méthodes ou moyens d’étude, et pas aléatoires ou superflus par nature ;

3 L’expérience doit être construite et fondée de façon telle sur les résultats de l’expérimentation animale et de la connaissance de l’histoire naturelle de la maladie ou autre problème à l’étude, que les résultats attendus justifient la réalisation de l’expérience ;

4 L’expérience doit être conduite de façon telle que soient évitées toute souffrance et toute atteinte, physiques et mentales, non nécessaires ;

5 Aucune expérience ne doit être conduite lorsqu’il y a une raison a priori de croire que la mort ou des blessures invalidantes surviendront ; sauf, peut-être, dans ces expériences où les médecins expérimentateurs servent aussi de sujets ;

6 Le niveau des risques devant être pris ne doit jamais excéder celui de l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience ;

7 Les dispositions doivent être prises et les moyens fournis pour protéger le sujet d’expérience contre les éventualités, même ténues, de blessure, infirmité ou décès ;

8 Les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes scientifiquement qualifiées. Le plus haut degré de compétence professionnelle doit être exigé tout au long de l’expérience, de tous ceux qui la dirigent ou y participent ;

9 Dans le déroulement de l’expérience, le sujet humain doit être libre de mettre un terme à l’expérience s’il a atteint l’état physique ou mental dans lequel la continuation de l’expérience lui semble impossible ;

10 Dans le déroulement de l’expérience, le scientifique qui en a la charge doit être prêt à l’interrompre à tout moment, s’il a été conduit à croire — dans l’exercice de la bonne foi, de la compétence du plus haut niveau et du jugement prudent qui sont requis de lui — qu’une continuation de l’expérience pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet d’expérience.