(Joël 2:1)
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L’homme spirituel et l’homme physique
"Mais l’homme physique ne reçoit pas les choses de l’esprit de Dieu, car elles sont une sottise pour lui ; et il ne peut pas parvenir à les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on les examine. Cependant, l’homme spirituel examine réellement toutes choses, mais lui-même n’est examiné par personne. Car “ qui est parvenu à connaître la pensée de Jéhovah, pour l’instruire ” ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ"
(1 Corinthiens 2:14-16)
Selon la Bible, l’homme est spirituel, car il a été créé à l’image de Dieu, comme les anges dans les cieux (le mot "homme" dans la plupart des cas, s’applique tant à l’homme qu’à la femme). Dans le livre de la Révélation, Jésus-Christ glorifié s’adresse à sept anges, chacun responsable d’une des sept congrégations. Ils sont manifestement des hommes ou des messagers, car il leur reproche des défauts parfois très graves, non-imputables à des anges célestes (Révélation 2 et 3). En Malachie 2:7, les prêtres ou enseignants de la nation d’Israël avaient le statut d’anges ou messagers de Dieu: "Car ce sont les lèvres du prêtre qui doivent garder la connaissance, et c’est la loi qu’on doit chercher de sa bouche ; car il est le messager de Jéhovah des armées". Le mot "messager" fait référence au mot "ange".
En Hébreux 2:5-9, l’apôtre Paul écrit que Dieu a créé l’homme quelque peu inférieur aux anges : "Car ce n’est pas à des anges qu’il a soumis la terre habitée à venir dont nous parlons. Mais un certain témoin en a donné la preuve quelque part, en disant : “ Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, ou le fils de l’homme pour que tu t’occupes de lui ? Tu l’as abaissé quelque peu au-dessous des anges ; de gloire et d’honneur tu l’as couronné, et tu l’as établi sur les œuvres de tes mains. Tu as soumis toutes choses sous ses pieds. ” Car du fait qu’il lui a soumis toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui soit soumis. Or, maintenant, nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient soumises ; mais nous voyons Jésus, qui a été abaissé quelque peu au-dessous des anges, couronné de gloire et d’honneur pour avoir souffert la mort, afin que par la faveur imméritée de Dieu il goûte la mort pour tout homme". Dans ce texte, montre que ce qui s’applique à l’homme, pendant un temps s’est appliqué à Jésus-Christ, qui en tant qu’humain a été "abaissé quelque peu au-dessous des anges".
Par conséquent, compte tenu de ces textes bibliques, l’homme est à l’origine fondamentalement spirituel, et il n’est pas un "animal social". L’homme peut nouer des relations étroites avec son Créateur, il a la capacité de manifester la foi en des réalités invisibles: "La foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas. C’est par le moyen de cette foi-là, en effet, qu’il a été rendu témoignage aux hommes d’autrefois. Par la foi, nous comprenons que les systèmes de choses ont été mis en ordre par la parole de Dieu, de sorte que ce qu’on voit est venu de choses qui ne paraissent pas" (Hébreux 11:1-3). Il a une capacité de compréhension des choses abstraites, comme le temps: "Toute chose, il l’a faite belle en son temps. Même les temps indéfinis, il les a mis dans leur cœur, pour que les humains ne découvrent jamais l’œuvre que le vrai Dieu a faite du début à la fin" (Ecclésiastes 3 :11). Cette faculté intellectuelle lui permet de se retourner dans le passé, de vivre le présent et se projeter dans le futur. Cette capacité mentale donnée par Dieu, qui va de la déduction à l’induction, lui a permis de découvrir des lois mathématiques qui sont à la base de la chimie, la biologie, de la physique, de l’astronomie et de nombreuses autres applications scientifiques et techniques… Il a la capacité d’apprécier ce qui est beau dans la création, et il est en mesure de reproduire cette beauté d’une manière artistique, avec le prisme de sa propre sensibilité…
Ces capacités à la fois spirituelles et intellectuelles, font de l’homme un être à part, qui ne fait pas partie du règne animal, mais plutôt, il en a été établi par le Créateur, comme l’administrateur. Selon Genèse 1:26-28, répété dans ce qu’a écrit l’apôtre Paul en Hébreux 2:5-9, à l’origine Dieu a créé l’homme pour l’établir sur l’œuvre de ses mains. Ces différents éléments d'informations bibliques, démontrent que, selon Dieu, l'homme, bien que fait de chair, il a le statut de créature spirituelle capable de percevoir l'invisible ou comprendre des réalités invisibles (Romains 1:20 ; Hébreux 3:4 ; 11:1-3).
Dans la symbolique générale biblique, le visage de l’homme représente la qualité principale de Dieu: l’amour (symbolisant l'expression de la souveraineté de Dieu par l'amour) (Genèse 1:26-28; Ezéchiel 1:5 ; Révélation 4:7 ; 1 Jean 4:8,16). C’est ce qui fait qu’à la différence les autres faces telles que le lion (symbolisant la souveraineté de Dieu par la royauté), le taureau (symbolisant la souveraineté de Dieu par la puissance (la guerre si nécessaire)) et l’aigle (symbolisant la souveraineté de Dieu par la sagesse et la perspicacité), l’homme est un être à part. Il a une spiritualité, et peut avoir une relation étroite avec Dieu, basée sur l'amour et la confiance (la foi). Cette foi est même requise par Dieu: "D’ailleurs, sans la foi il est impossible de [lui] plaire, car celui qui s’avance vers Dieu doit croire qu’il est, et qu’il devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement" (Hébreux 11:6).
Comme l’a écrit, l’apôtre Paul, sous inspiration, l’homme dépourvu de cette spiritualité, devient un homme-animal, tandis que celui qui a une relation spirituelle avec Dieu, est un homme spirituel, dépourvu de toute animalité: "Mais l’homme physique ne reçoit pas les choses de l’esprit de Dieu, car elles sont une sottise pour lui; et il ne peut pas parvenir à les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on les examine. Cependant, l’homme spirituel examine réellement toutes choses, mais lui-même n’est examiné par personne. Car “qui est parvenu à connaître la pensée de Jéhovah, pour l’instruire”? Mais nous, nous avons la pensée de Christ" (1Corinthiens 2:14-16 "l’homme physique" (Grec: psukhikos; latin: animalis) = homme animal sans spiritualité l’opposé de "l’homme spirituel"). La face d’homme représente ce que Dieu représente par sa souveraineté ou sa manière de gouverner l'ensemble de sa création: l’amour : "Dieu est amour".
L’entrée du péché dans le monde a changé considérablement la condition humaine. Par le péché, la mort est entrée dans le monde : "Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché" (Romains 5:12). Désormais cette mort programmée dès la conception et plus tard la naissance, rend l’existence de l’homme tout aussi futile que celle d’un animal qui finit par mourir: "Moi, j’ai dit dans mon cœur, au sujet des fils des humains, que le vrail Dieu va les trier pour qu’ils voient qu’ils sont eux-mêmes des bêtes. Car il y a une fin pour ce qui est des fils des humains et une fin pour ce qui est de la bête ; ils ont une fin identique. Comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre ; et ils ont tous un même esprit, de sorte qu’il n’y a pas de supériorité de l’homme sur la bête, car tout est vanité. Tous vont vers un même lieu. Ils sont tous venus de la poussière, et ils retournent tous à la poussière" (Ecclésiaste 3:18-20).
Le livre de l’Ecclésiaste décrit très bien et de façon complète l’inutilité de l’existence humaine, sous la loi du péché qui mène inexorablement à la mort "La plus grande des vanités! a dit le rassembleur, la plus grande des vanités! Tout est vanité!" (Ecclésiaste 1:2). L'entrée du péché dans le monde a compliqué de manière considérable la condition humaine: "Ce qui devient tortueux ne peut se redresser, et ce qui manque ne saurait être compté" (Ecclésiaste 1:15). En raison de cette loi du péché, la vie humaine a pris des tournures complètement absurdes: "J’ai tout vu pendant mes jours de vanité. Il existe tel juste qui périt dans sa justice, et il existe tel méchant qui dure longtemps dans sa méchanceté. (...) Il existe une vanité qui se fait sur la terre: c’est qu’il existe des justes à qui arrivent des choses comme si c’était pour l’œuvre des méchants, et il existe des méchants à qui arrivent des choses comme si c’était pour l’œuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanité" (Ecclésiaste 7:15 ; 8:14)
Dans la conclusion de ce livre biblique qui fait le constat réaliste de la condition humaine sous le joug du péché, il est écrit que la seule issue favorable est d'avoir une vie spirituelle basée sur de bonnes relations avec son Créateur: "La conclusion de la chose, tout ayant été entendu: Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme. Car le vrai Dieu lui-même fera venir toute sorte d’œuvre en jugement, concernant toute chose cachée, pour savoir si elle est bonne ou mauvaise" (Ecclésiaste 12:13,14).
La loi du péché qui mène génétiquement à la mort, a aussi une autre conséquence spirituelle néfaste qui le pousse naturellement à mal agir, comme cela est très bien décrit par l’apôtre Paul: "Cependant, si ce que je ne veux pas, c’est ce que je fais, je reconnais que la Loi est excellente. Mais maintenant ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui réside en moi. Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire dans ma chair, il n’habite rien de bon ; car la faculté de vouloir est présente chez moi, mais la faculté d’accomplir ce qui est excellent n’est pas présente. Car le bien que je veux, je ne le fais pas, mais le mal que je ne veux pas, c’est ce que je pratique. Si donc ce que je ne veux pas, c’est ce que je fais, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui réside en moi. Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi. Je prends en effet plaisir à la loi de Dieu selon l’homme que je suis intérieurement, mais je vois dans mes membres une autre loi qui fait la guerre contre la loi de mon intelligence et qui m’emmène captif vers la loi du péché qui est dans mes membres. Homme misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps voué à cette mort ? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi donc, par mon intelligence, moi je suis esclave de la loi de Dieu, mais, par [ma] chair, [je suis esclave] de la loi du péché" (Romains 7:16-25).
Si l’homme né pécheur ne lutte pas contre cette loi qui le pousse à mal agir, il deviendra un homme "animal", physique ou charnel, pour reprendre l’expression en 1 Corinthiens 2:14. Cette dimension à l’origine spirituelle de l’homme et ses tendances animales liées à son état de pécheur, sont très bien mises en contraste dans la lettre de Jacques : "Qui est sage et intelligent parmi vous ? Qu’il montre, par sa belle conduite, ses œuvres avec une douceur qui est celle de la sagesse. Mais si vous avez dans vos cœurs jalousie amère et esprit de dispute, ne vous vantez pas et ne mentez pas contre la vérité. Ce n’est pas là la sagesse qui vient d’en haut, mais [celle qui est] terrestre, animale, démoniaque. Car là où il y a jalousie et esprit de dispute, il y a désordre et toute chose vile. Mais la sagesse d’en haut est tout d’abord pure, puis pacifique, raisonnable, disposée à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits, ne faisant pas de distinctions partiales, non hypocrite. De plus, la semence du fruit de justice se sème dans la paix pour ceux qui font la paix" (Jacques 3:13-18).
Nous trouvons un contraste similaire entre la dimension spirituelle de l’homme et sa dimension charnelle et animale en raison de son état de pécheur: "Or les œuvres de la chair sont manifestes ; ce sont fornication, impureté, dérèglement, idolâtrie, pratique du spiritisme, inimitiés, querelle, jalousie, accès de colère, disputes, divisions, sectes, envies, soûleries, orgies et choses semblables. Quant à ces choses, je vous préviens, comme je vous ai déjà prévenus, que ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu. Par contre, le fruit de l’esprit est amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, foi, douceur, maîtrise de soi. Contre de telles choses il n’y a pas de loi. D’autre part, ceux qui appartiennent à Christ Jésus ont attaché sur le poteau la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’esprit, continuons à marcher aussi par [l’]esprit, de manière ordonnée. Ne cherchons pas à nous mettre en avant, entrant en rivalité les uns avec les autres, nous enviant les uns les autres" (Galates 5:19-26).
Ces quelques textes bibliques montrent bien que l’homme est un être à part, ne faisant pas partie du règne animal, il en est son administrateur. Par essence, l’homme est un être spirituel capable d’établir une relation étroite avec Dieu. La loi du péché a détruit cet équilibre spirituel et physique de l’être humain. Cependant, Dieu rétablira la bonne condition humaine qui existait à l’origine : "Aussi j’estime que les souffrances de l’époque présente ne pèsent rien en comparaison de la gloire qui va être révélée en nous. Car l’attente impatiente de la création attend la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu" (Romains 8 :18-21).
Pourquoi Dieu a-t-il permis la souffrance?
A ce stade de la réflexion, il est tout à fait naturel de se poser la question sur les raisons de l’existence de la souffrance et pourquoi Dieu a-t-il permis une telle situation dramatique, jusqu’à nos jours ?
"Jusqu’à quand, ô Jéhovah, me faudra-t-il crier au secours sans que tu entendes ? Jusqu’à quand t’appellerai-je à l’aide contre la violence sans que tu sauves ? Pourquoi me fais-tu voir ce qui est malfaisant et continues-tu à regarder le malheur ? Pourquoi le pillage et la violence sont-ils devant moi ? Pourquoi y a-t-il des querelles, et pourquoi la dispute l’emporte-t-elle ? Aussi la loi s’engourdit et la justice ne sort jamais. Car le méchant cerne le juste, voilà pourquoi la justice sort tortueuse" (Habacuc 1:2-4).
"Et moi, je suis retourné pour voir tous les actes d’oppression qui se commettent sous le soleil, et, voyez, les larmes des opprimés, mais ils n’avaient pas de consolateur ; et du côté de leurs oppresseurs il y avait la force, de sorte qu’ils n’avaient pas de consolateur. (…) J’ai tout vu pendant mes jours de vanité. Il existe tel juste qui périt dans sa justice, et il existe tel méchant qui dure longtemps dans sa méchanceté. (…) Tout cela, je l’ai vu, et il y a eu application de mon cœur à toute œuvre qui s’est faite sous le soleil, durant le temps où l’homme a dominé l’homme à son détriment. (…) Il existe une vanité qui se fait sur la terre : c’est qu’il existe des justes à qui arrivent des choses comme si c’était pour l’œuvre des méchants, et il existe des méchants à qui arrivent des choses comme si c’était pour l’œuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanité. (…) J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, mais des princes marchant sur la terre comme des serviteurs" (Ecclésiaste 4:1 ; 7:15 ; 8:9,14 ; 10:7).
"Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance" (Romains 8:20).
"Que personne, lorsqu’il est dans l’épreuve, ne dise : “Je suis en train d’être éprouvé par Dieu.” Car Dieu ne peut être éprouvé par des choses mauvaises et lui-même n’éprouve personne de cette façon"" (Jacques 1:13).
Le véritable responsable de cette situation est Satan le diable, qualifié dans la Bible, d’accusateur (Révélation 12:10). Jésus-Christ, le fils de Dieu, a dit qu’il était un menteur et un homicide ou un assassin du genre humain (Jean 8:44). Il y a deux grandes accusations qui ont été portées à l’attention de Dieu :
1 – Une accusation contre le droit de Dieu de gouverner sur ses créatures, tant invisibles que visibles.
2 – Une accusation concernant l’intégrité de la création, particulièrement de l’être humain, fait à l’image de Dieu (Genèse 1:26).
Lorsqu’une plainte est déposée et que des accusations graves sont portées, il faut beaucoup de temps pour qu’une instruction soit faite à charge ou à décharge, avant le procès et le jugement définitif. La prophétie de Daniel chapitre 7, présente la situation, dans laquelle sont impliquées la souveraineté de Dieu et l’intégrité de l’homme, à un tribunal où a lieu un jugement : "Le Tribunal prit place, et des livres furent ouverts. (…) Et le Tribunal se mit à siéger, et on lui ôta finalement sa domination, afin de l’anéantir et de le détruire totalement" (Daniel 7:10,26).
Comme il est écrit dans ce texte, on retirera au diable et aussi à l’homme, la souveraineté de la terre qui appartient depuis toujours à Dieu. Cette image du tribunal est présentée en Ésaïe chapitre 43, où il est écrit que ceux qui prennent partie pour Dieu, sont ses "témoins" : "Vous êtes mes témoins ”, c’est là ce que déclare Jéhovah, “ oui mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous me connaissiez et ayez foi en moi, et que vous compreniez que je suis le Même. Il n’y a pas eu de Dieu formé avant moi, et après moi il n’y en a toujours pas eu. Moi, moi je suis Jéhovah, et en dehors de moi il n’y a pas de sauveur" (Ésaïe 43:10,11). Jésus-Christ est aussi appelé le "Témoin fidèle" de Dieu (Révélation 1:5).
Dans le cadre de ces deux accusations graves, Jéhovah Dieu a laissé du temps, plus de 6000 ans, à Satan le diable et à l’humanité pour présenter leurs preuves, à savoir s’ils peuvent gouverner ou administrer la terre sans la souveraineté de Dieu. Nous sommes au terme de cette expérience où le mensonge du diable est révélé au grand jour par la situation catastrophique dans laquelle se trouve l’humanité, au bord la ruine totale (Matthieu 24:22). Le jugement et l’application de la sentence auront lieu à la grande tribulation (Matthieu 24:21 ; 25:31-46). (La question de la permission divine du mal, est pleinement traitée dans la page intitulée "Pourquoi ?", du présent site (yomelijah.com)).
Y-a-t-il un destin, une fatalité ou avons-nous le libre choix?
Le "destin" ou le fatalisme, n’est pas un enseignement biblique. Nous ne sommes pas "destinés" à faire le bien ou le mal, mais selon le "libre choix", nous choisissons de faire le bien ou le mal (Deutéronome 30:15). Ce point de vue sur le destin ou le fatalisme est étroitement lié à l’idée que beaucoup de personnes se font sur l’omniscience de Dieu et sa capacité de connaitre l’avenir. Nous allons voir comment Dieu utilise son omniscience ou sa capacité de connaitre les évènements à l’avance. Nous verrons, d’après la Bible, que Dieu l’utilise de manière sélective et discrétionnaire ou dans un dessein bien précis, par plusieurs exemples bibliques.
Dieu savait-Il qu’Adam allait pécher? D’après le contexte de Genèse 2 et 3, il est évident que non. Comment Dieu aurait-Il pu donner un commandement dont Il aurait su par avance qu’Adam allait désobéir? Cela aurait été contraire à son amour et tout avait été fait pour que ce commandement ne soit pas pesant (1 Jean 4:8; 5:3). Nous allons prendre deux exemples bibliques qui démontrent que Dieu utilise sa capacité de connaitre l’avenir de manière relative ou discrétionnaire. Mais aussi, qu’Il utilise cette capacité toujours dans un dessein bien précis.
Le premier exemple est celui avec Abraham. En Genèse 22:1-14 il y a le récit très douloureux pour Abraham de la demande de Dieu de sacrifier son fils Isaac. En demandant à Abraham de sacrifier son fils, savait-Il d’avance si Abraham serait capable d’obéir? Selon le contexte immédiat du récit, non. Alors qu’au dernier moment Dieu a empêché Abraham de faire un tel acte, il est écrit ceci: “N’étends pas la main contre le garçon et ne lui fais rien, car à présent je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique” (Genèse 22:12). Il est écrit "à présent je sais vraiment que tu crains Dieu". L’expression "à présent" démontre que Dieu ne savait pas si Abraham irait jusqu’au bout de cette demande.
Le deuxième exemple concerne la destruction de Sodome et Gomorrhe. Peu avant la destruction de ces deux villes, Jéhovah a dit ceci à Abraham: "Alors Jéhovah dit: “Le cri de plainte concernant Sodome et Gomorrhe, oui il est fort, et leur péché, oui il est très lourd. Je suis bien résolu à descendre pour voir s’ils agissent tout à fait selon la clameur à ce sujet, qui est venue jusqu’à moi; et, sinon, je peux le savoir” (Genèse 18:20,21). Le fait que Dieu envoie deux anges pour vérifier une situation scandaleuse, démontre une fois de plus que dans un premier temps, Il n’a pas tous les éléments de preuves pour prendre une décision, et dans ce cas, Il utilisa sa capacité de savoir ou de s’informer, par le moyen de deux anges.
Si nous lisons les différents livres prophétiques bibliques, nous constaterons que Dieu utilise toujours sa capacité de connaitre l’avenir dans un dessein très précis. Prenons un exemple biblique simple. Alors que Rébecca était enceinte de jumeaux, le problème était de savoir qui des deux enfants, serait l’ancêtre de la nation choisie par Dieu. Pour cela, il fallut que Dieu utilisât sa prescience pour désigner lequel des deux enfants à naitre serait digne d’un tel privilège: "Rébecca sa femme devint enceinte. Or les fils en elle se donnaient des coups, si bien qu’elle dit: “S’il en est ainsi, pourquoi suis-je en vie?” Là-dessus elle alla interroger Jéhovah. Alors Jéhovah lui dit: “Deux nations sont dans ton ventre, et deux communautés nationales, issues de ton sein, se sépareront; une communauté nationale sera plus forte que l’autre communauté nationale, et l’aîné servira le cadet” (Genèse 25:21-26).
L’ainé étant Ésaü, ancêtre de la nation d’Édom, fut effectivement supplanté dans son droit d’ainesse par son frère cadet Jacob, ancêtre de la nation d’Israël, pour l’avoir vendu pour un simple plat de lentilles (Genèse 25:34). Ce qui démontrait qu’Ésaü était un homme dépourvu de spiritualité, et que Dieu a utilisé sa prescience pour choisir le meilleur homme, Jacob, pour être le fondateur de sa nation spéciale, Israël (Hébreux 12:16,17). Cela ne veut pas dire que Jéhovah Dieu soit intervenu dans le libre choix de Jacob ou Ésaü, pour que l’un devienne spirituel et l’autre charnel. Jéhovah Dieu a fait une simple observation du capital génétique de l’un et de l’autre (même si ce n’est pas la génétique qui contrôle dans sa totalité les comportements futurs), et ensuite dans sa prescience, Il a fait une projection dans l’avenir pour savoir quels genres d’hommes ils allaient devenir: "Tes yeux ont vu mon embryon, et dans ton livre étaient inscrites toutes ses parties, pour ce qui est des jours où elles furent formées et où il n’y avait pas encore une seule d’entre elles" (Psaumes 139:16). Sur la base de cette prescience, Dieu a fait son choix (Romains 9:10-13).
Pour insister sur cette utilisation très ciblée de la prescience de Dieu, nous pouvons prendre un dernier exemple. Après la mort du traitre Judas Iscariote, il a fallu le remplacer par un autre apôtre. Or les apôtres devaient choisir entre deux hommes, Barsabbas Justus et Matthias. Les apôtres ont demandé par la prière que Dieu choisisse l’homme. Voici ce qui est écrit concernant cette prière: "Et ils prièrent et dirent: “Toi, ô Jéhovah, qui connais le cœur de tous, désigne lequel de ces deux hommes tu as choisi pour prendre la place de ce ministère et apostolat, dont Judas a dévié pour s’en aller en son propre lieu.” Ils jetèrent alors les sorts pour eux, et le sort tomba sur Matthias; et il fut compté avec les onze apôtres" (Actes 1:24-26). "Toi, ô Jéhovah, qui connais le cœur de tous", montre que dans certains cas Dieu utilise sa prescience pour faire le meilleur choix sur la personne, sans interférer sur son libre arbitre.
Qu'est-ce que le péché?
Le péché est une expression générique biblique de ce qui ne remplit plus de façon impersonnelle (sans sentiment), les critères de la Sainteté de Dieu, et par conséquent, c’est un processus qui amène à la disparition programmée de la création atteinte de péché (qui n’est plus sainte du point de vue de Dieu). Le lecteur attentif, peut se faire une idée beaucoup plus concrète de l’alternance entre ce qui est considéré comme "saint", et par opposition, comme péché, du point de vue de Dieu, en lisant le livre du Lévitique. Il est très important de comprendre pour la suite des explications, que cette qualité n’est absolument pas liée aux sentiments de Dieu, mais plutôt à ce qui constitue l’essence de ses actions et de sa création. La disparition du péché se fait par la propitiation, afin de satisfaire au critère de sainteté divine. La Sainteté de Jéhovah Dieu est en lien direct avec une nécessité constante de sacrifice propitiatoire qui efface le péché, ou ce qui n’est pas conforme aux normes divines et éternelles de ce qui saint: "Vous devez vous montrer saints, car je suis saint" (Lévitique 11:44,45).
Il est très important de comprendre que la sainteté de Dieu est ce qui définit l’essence même de toutes ses actions, et qu’elle est dépourvue de tout sentiment, elle est complètement impersonnelle (sur le plan des sentiments). Ce qui veut dire que toute sa création doit être sainte et pure. Cependant, si par accident, une partie de celle-ci devait ne plus satisfaire ces critères impersonnels (sans sentiment) de sainteté, elle serait amenée à disparaître immanquablement. L’apparition accidentelle du péché dans l’humanité, a mené à une destruction totale, à terme, de l’ensemble de l’humanité, en vertu justement de cette loi impersonnelle (sans sentiment) de la Sainteté de Dieu: "Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché" (Romains 5:12). "Car le salaire que paie le péché, c’est la mort, mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur" (Romains 6:23). La première partie de ce verset, montre que la nécessité de la sainteté (loi impersonnelle dénué de sentiment), fait que le péché mène à la mort, pour le faire disparaître. Tandis que, le fait que Dieu soit amour, Il prend des dispositions en vue de nous donner la vie éternelle par le rachat (Matthieu 20:28).
Dieu a permis de renverser une situation désespérée pour l’ensemble de l’humanité, en vue de son rachat. L’expression de l’Amour de Dieu se voit par les dispositions précises qu’Il a prise en vue du Rachat de l’humanité perdue dans un processus de mort irréversible, causé par le péché (Jean 3:16). L’humanité qui obtiendra la vie éternelle, dans le futur, appartiendra à Dieu, au titre de ce Rachat par la résurrection. (La question du péché, du pardon par la propitiation et du rachat par la résurrection, est pleinement traitée dans la page intitulée "LES BONNES CHOSES", du présent site (yomelijah.com)).
Il est plus que le symbole du mal
Jésus-Christ a décrit le diable de façon très concise: "Celui-là a été un homicide lorsqu’il a commencé, et il n’a pas tenu bon dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa propre inclination, parce que c’est un menteur et le père du mensonge" (Jean 8:44). Satan le diable n’est pas l’abstraction du mal, mais bien une personne spirituelle réelle (Voir le récit de Matthieu 4:1-11). De même, les démons sont aussi des anges qui sont devenus rebelles qui ont suivi l’exemple du diable (Genèse 6:1-3, à comparer avec la lettre de Jude verset 6: "Et les anges qui n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur demeure naturelle, il les a réservés avec des liens éternels, sous l’obscurité profonde, pour le jugement du grand jour").
Quand il est écrit "il n’a pas tenu bon dans la vérité", cela montre que Dieu avait créé cet ange sans péché et sans aucune trace de méchanceté dans son cœur. Cet ange, au départ de sa vie avait un "beau nom" (Ecclésiaste 7:1a). Cependant, il n’a pas persévéré dans son intégrité, il a cultivé l’orgueil dans son cœur et avec le temps il est devenu "diable", ce qui veut dire calomniateur, et Satan, opposant ; son ancien beau nom, sa bonne réputation, a été remplacé par un autre à la signification d’opprobre éternelle. Dans la prophétie d’Ézéchiel (chapitre 28), contre le roi orgueilleux de Tyr, il est clairement fait allusion à l’orgueil de l’ange qui est devenu "diable" et "Satan": "Tu scelles un modèle, plein de sagesse et parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu. Toutes les pierres précieuses te recouvraient : rubis, topaze et jaspe ; chrysolithe, onyx et jade ; saphir, turquoise et émeraude ; et d’or était le travail de tes montures et de tes alvéoles en toi. Au jour de ta création elles furent préparées. Tu es le chérubin oint qui couvre, et je t’ai placé. Tu étais sur la montagne sainte de Dieu. Au milieu de pierres de feu tu circulais. Tu as été intègre dans tes voies depuis le jour de ta création jusqu’à ce que l’injustice ait été trouvée en toi" (Ézéchiel 28:12-15). Par son acte d’injustice, en Éden, il est devenu un "menteur" qui causé la mort de l’ensemble de la descendance d’Adam (Genèse 3 ; Romains 5:12). Actuellement, c’est Satan le diable qui gouverne le monde : " Maintenant a lieu un jugement de ce monde ; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors" (Jean 12:31 ; Éphésiens 2:2 ; 1 Jean 5:19).
Satan le diable sera détruit à jamais : "De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds" (Genèse 3:15 ; Romains 16:20).
Existe-t-il un Créateur ?
La réponse à cette question est basée sur la spiritualité biblique. Lorsqu’il s’agira d’examiner certains contre arguments, ils seront présentés de façon simple et concise, ensuite, le lecteur qui le désire, pourra faire ses propres recherches pour en vérifier la véracité ou non.
La réponse biblique à cette question se trouve exactement dans le premier verset de la Bible: "Au commencement Dieu créa les cieux et la terre" (Genèse 1:1). L’existence d’un Créateur est tout à fait logique: "Toute maison, en effet, est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu" (Hébreux 3:4). Ce raisonnemnet logique et simple, respecte l’esprit scientifique, à savoir que la vie ne peut que venir que d’une autre vie, et l’énergie de la source d’une autre énergie.
La croyance en l’existence d’un Créateur est effectivement un acte de foi parce que personne, sur cette terre n’a vu Dieu, le Créateur (Jean 1:18a). Cependant, la foi est basée sur la raison, ou la compréhension de réalités invisibles: "La foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas" (Hébreux 11:1-3). Dans la définition que propose l’apôtre Paul, sous inspiration, on peut noter le mot "démonstration", ce qui laisse bien entendre que la foi, est basée sur la raison, ou un raisonnement logique.
De même, la foi en l’existence d’un Créateur est basée sur un raisonnement logique. Le raisonnement est tellement logique que l’apôtre Paul a écrit que ceux qui seraient dans le déni, seraient inexcusables: "Car ses qualités invisibles se voient clairement depuis la création du monde, parce qu’elles sont perçues par les choses faites, oui sa puissance éternelle et sa Divinité, de sorte qu’ils sont inexcusables" (Romains 1:20). Une simple observation méditative de la création amène la personne qui n’est pas dans ce déni, à une conclusion logique: la création, a la signature de l’ingéniosité, de la beauté, de la bienveillance, permettant la vie végétale, animale et humaine, sur la planète terre. Et dans l’espace, la planète terre, fait figure d’une pierre précieuse de couleur bleue, dans notre système solaire, fait de planètes complètement inhabitées. Les progrès technologiques en matières scientifiques, permettent de percevoir des réalités beaucoup plus complexes qu'on ne le pensait, qui sont invisibles, que ce soient dans l’infiniment petit (les atomes, les protons, les neutrons, les électrons), comme l’infiniment grand (notre système solaire, notre galaxie, les millions d’autres galaxies organisées en amas).
Soit, pourrait dire certains, cependant le récit de la Genèse concernant la création, ne semble pas du tout crédible d’un point de vue scientifique. Par exemple, il est écrit que Dieu créa tout ce que nous observons, en sept jours, ce qui est une aberration scientifique. Il convient tout d’abord de dire, que bien que la Bible soit tout à fait exacte sur le plan scientifique, il n’en demeure pas moins que ce n’est pas un récit écrit pour les spécialistes scientifiques. Comme dans tous les livres, pour en comprendre le sens, ou la logique, il convient d’en examiner attentivement le contexte. Le récit de la création de la Genèse (les chapitres 1 et 2), a trois parties principales:
1 – La création de l’univers: "Au commencement Dieu créa les cieux et la terre" (Genèse 1:1). Selon les connaissances scientifiques, actuellement disponibles, l’univers aurait environ 13 milliards d’années. Ainsi, Genèse 1:1, un verset biblique très court, résume la période la plus longue de la création du ciel (univers) et de la planète terre.
2 – L’aménagement de la planète Terre, en vue de pouvoir accueillir la vie végétale, animale et humaine en sept "jours" de créations (Genèse 1:2 à 2:3). Il est bien évident que le mot biblique "jour", n’est pas à prendre au sens d’une durée de 24 heures. Le mot biblique "jour", peut avoir plusieurs significations: la partie lumineuse d'une journée (Genèse 1:5), une durée de 24 heures (Genèse 2:17), une époque contemporaine à un personnage (Genèse 14:1), une durée de 1 an (Nombres 14:34 ; Ezéchiel 4:6), une durée de mille ans (2 Pierre 3:8) et dans le cas du récit de l’aménagement de la terre pour permettre la vie, 1 jour correspond à plusieurs milliers d’années.
La base biblique de cette compréhension se trouve dans la lettre de Paul aux Hébreux chapitres 4. En Genèse 2:3, il est écrit qu’après les six "jours" de création (l'aménagement de la planète Terre), le septième jour, Dieu entra dans un repos, c’est-à-dire, qu’Il cessa de créer de nouvelles choses. Environ quatre mille ans après le début de ce repos, l’apôtre Paul, en Hébreux chapitre 4, nous fait comprendre, qu’à l’époque, ils étaient toujours dans le septième "jour" de la période du repos de Dieu (et nous le sommes encore): "Car en un endroit il a dit du septième jour ce qui suit : “ Et Dieu s’est reposé le septième jour de toutes ses œuvres ”, et de nouveau en cet endroit : “ Ils n’entreront pas dans mon repos” (…) Faisons donc tout notre possible pour entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans le même exemple de désobéissance" (Hébreux 3:16 à 4:11). Ce texte démontre que les sept jours ou périodes d’aménagement de la terre, ont plusieurs milliers d’années chacun.
3 – Le récit détaillé de la création de l’homme, Adam et de sa femme, Eve (Genèse 2:4-25). Concernant la date de la création de l’être humain, il y a une différence énorme entre la chronologie biblique et l’actuel monde scientifique. En effet, selon la Bible, l’homme n’existerait que depuis environ plus de 6000 ans, tandis que les points de vue scientifiques sont dans des fourchettes de plusieurs millions d’années.
Le premier fait avéré, est que la période "historique" humaine, fait de traces écrites, rentre dans la période des 6000 années. La période qui va largement au-delà de cette période, est désignée comme étant préhistorique. Ceux qui généralement croient que l’homme existe depuis des millions d’années, sont des évolutionnistes qui ont foi que la vie est venue, sans Dieu, par simple hasard, du chaos, de la matière inerte, d’une soupe organique, qui, au gré des millions d’années, aurait donné l’ensemble du règne végétal, animal et humain. Concernant, les méthodes de datation, à la radiochronologie, par la radioactivité (pour la période préhistorique) et au radiocarbone (pour la période historique), ne sont pas fiables. Par exemple, en faisant une simple recherche internet traitant de l’âge de l’humanité, il n’apparaît pas un chiffre unique, corroboré par d’autres sources différentes, mais plutôt des âges astronomiques, qui vont du simple, au double, le triple, voire plus, en partant de centaines de milliers d’années, à plusieurs millions d’années. Nous sommes, même dans ce domaine, dans la croyance religieuse…
Le constat est simple, le croyant en un Créateur a foi, de manière raisonnée et logique. L’évolutionniste incroyant, a foi, d’une manière non scientifique, irrationnelle, pensant par exemple, qu’une espèce peut évoluer en une autre, alors que l’ADN l’en empêche et confondant la variation au sein d’un grand groupe d’espèce, en une évolution d’une espèce à l’autre (ce qui n’est scientifiquement pas le cas). Et effectivement, cette foi évolutionniste est complètement irrationnelle. Par conséquent, c’est à chacun de faire son choix, que quel genre de foi il aura, en un Créateur ou non…
Qui est Dieu ?
Dans la Bible, il est écrit, qu’Il a les attribues d’une personne: Il a un nom écrit sous la forme d’un Tétragramme YHWH, que l’on trouve écrit plus de 7000 fois dans la Bible. Ce nom est vocalisé en français, Jéhovah : "Je suis Jéhovah. C’est là mon nom" (Esaïe 42:8). Il a de nombreuses qualités: "Dieu est amour" (1 Jean 4:8). "Jéhovah, Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité" (Exode 34:6). C’est lui qui a créé toutes choses: "Tu es digne, Jéhovah, oui notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance, parce que tu as créé toutes choses, et à cause de ta volonté elles ont existé et ont été créées" (Apocalypse 4:11). Il a une présence: "Mais est-ce que vraiment Dieu habitera sur la terre ? Vois ! Les cieux eux-mêmes, oui le ciel des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins donc cette maison que j’ai bâtie !" (1 Rois 8:27). Le fait même que sous inspiration, le roi Salomon dise que les cieux (l’univers) ne peuvent contenir sa présence, laisse entendre que les dimensions de sa présence est incommensurable et difficilement imaginable pour nous, simples humains. L’objectif principal de cette réponse condensée à cette vaste question, permet de faire ressortir l’idée très importante que Dieu est un esprit, avec des caractéristiques personnelles (et non impersonnelles) (Jean 4:24). (La question de qui est Dieu, est pleinement traitée sur la page intitulée "Enseignement Bible" et concernant son Nom (YHWH), sur la page "Jéhovah, Nom Révélé", du présent site (yomelijah.com)).
Dieu nous protège-t-il ?
Avant de comprendre la pensée de Dieu sur le thème de notre protection individuelle, il est important d’examiner trois points bibliques importants (1 Corinthiens 2:16):
1 – Jésus-Christ a montré que la vie actuelle qui aboutit à la mort, a une valeur provisoire pour tous les humains. Par exemple il a comparé la mort de Lazare à un "sommeil", qui par définition est provisoire (Jean 11:11). De plus, Jésus-Christ a montré que ce qui compte, c’est de préserver notre perspective de vie éternelle plutôt que chercher à "survivre" à une épreuve au prix d’un compromis grave : "Qui trouve son âme la perdra, et qui perd son âme à cause de moi la trouvera" (Matthieu 10:39). Le mot "âme", selon le contexte, est à prendre au sens de vie (Genèse 35:16-19). L’apôtre Paul, sous inspiration, a montré que la "vie véritable" est celle axée sur l’espérance de la vie éternelle dans le paradis: "Amassant en lieu sûr pour eux-mêmes un beau fondement pour l’avenir, afin qu’ils saisissent fermement la vie véritable" (1 Timothée 6:19).
Lorsque nous lisons le livre des Actes, nous constatons, que parfois Dieu a laissé l’épreuve du chrétien aboutir jusqu’à sa mort, dans le cas de l’apôtre Jacques et du disciple Étienne (Actes 7:54-60 ; 12:2). Dans d’autres cas, Dieu a décidé de protéger le disciple. Par exemple, après le mort de l’apôtre Jacques, Dieu a décidé de protéger l’apôtre Pierre d’une mort identique (Actes 12:6-11). D’une façon générale, dans le contexte biblique, la protection ou non, d’un serviteur de Dieu est souvent liée à son dessein. Par exemple, alors qu’il était en plein naufrage, il y a eu une protection divine collective de l’apôtre Paul et ainsi que l’ensemble des personnes sur le bateau: "Cette nuit, en effet, s’est tenu près de moi un ange du Dieu à qui j’appartiens et à qui j’offre un service sacré, et il a dit : ‘ N’aie pas peur, Paul. Il faut que tu comparaisses devant César, et, vois, Dieu t’a donné volontiers tous ceux qui naviguent avec toi’" (Actes 27:23,24). La protection divine collective s’inscrivait dans un dessein divin supérieur, à savoir que Paul devait rendre témoignages à des rois (Actes 9:15,16).
2 – Il faut replacer cette question de la protection divine, dans le contexte des deux défis lancés par Satan et particulièrement dans les propos qu’il a tenu concernant l’intégrité de Job : "N’as-tu pas toi-même élevé une haie autour de lui, autour de sa maison et autour de tout ce qui est à lui à la ronde ?" (Job 1:10). Pour répondre à la question de l’intégrité concernant Job et l’ensemble de l’humanité, ce défi du diable montre que Dieu devait, d’une manière relative, retirer sa protection sur Job, ce qui pourrait bien aussi s’appliquer à l’ensemble de l’humanité. Peu avant de mourir, Jésus-Christ, en citant le Psaumes 22:1, a montré que Dieu lui avait enlevé toute forme de protection, ce qui a abouti à sa mort en sacrifice (Jean 3:16): "Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte, disant : “ Éli, Éli, lama sabaqthani ? ” c’est-à-dire : “ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?"” (Matthieu 27:46). Néanmoins, concernant l’humanité dans son ensemble, ce retrait de la protection divine reste relatif, car tout comme Dieu a interdit au diable de provoquer la mort de Job, il est évident qu’il en est de même pour de l’ensemble de l’humanité (comparer avec Matthieu 24:22).
3 – Nous avons examiné plus haut, que les souffrances peuvent être le résultat de "temps et évènements imprévus" qui font que des personnes peuvent se retrouver au mauvais moment, au mauvais endroit (Ecclésiastes 9:11,12). Ainsi, d’une manière générale les humains ne sont pas protégés par Dieu des conséquences du choix qui a été fait à l’origine par Adam. L’homme vieillit, tombe malade et meurt (Romains 5:12). Il peut être victime d’accidents ou de catastrophes naturelles. L’apôtre Paul, sous inspiration, l’a bien écrit : "Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance" (Romains 8:20 ; le livre de l’Ecclésiaste contient une description très détaillée de la futilité de la vie présente qui mène inévitablement à la mort: "La plus grande des vanités ! a dit le rassembleur, la plus grande des vanités ! Tout est vanité !" (Ecclésiaste 1:2)).
De plus, Dieu ne protège pas les humains des conséquences de leurs mauvaises décisions: "Ne vous égarez pas : on ne se moque pas de Dieu. Car ce qu’un homme sème, cela il le moissonnera aussi ; parce que celui qui sème pour sa chair moissonnera de sa chair la corruption, mais celui qui sème pour l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle" (Galates 6:7,8). Si Dieu a soumis l’humanité à la futilité, pendant un temps relativement long, cela nous permet de comprendre qu’Il a retiré sa protection des conséquences de notre état de pécheur. Certes, cette situation périlleuse pour l’ensemble de l’humanité, sera provisoire: "La création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu" (Romains 8:21). C’est alors que l’ensemble de l’humanité, après la résolution de la contestation du diable, retrouvera la protection bienveillante de Dieu dans le paradis terrestre: "Aucun malheur ne t’arrivera, nulle plaie ne s’approchera de ta tente. Car il donnera à ses anges un ordre à ton sujet, pour te garder dans toutes tes voies. Sur leurs mains ils te porteront, de peur que tu ne heurtes quelque pierre avec ton pied" (Psaumes 91:10-12).
Est-ce à dire qu’actuellement, nous ne sommes plus protégés sur un plan individuel par Dieu ? La protection que Dieu nous assure est celle de notre avenir éternel, en terme d’espérance de vie éternelle, soit par la survivance à la grande tribulation ou par la résurrection dans la mesure où nous endurerons jusqu’à la fin (Matthieu 24:13 ; Jean 5:28,29 ; Actes 24:15 ; Révélation 7:9-17). De plus, Jésus-Christ dans sa description du signe des derniers jours (Matthieu 24, 25, Marc 13 et Luc 21), et le livre de la Révélation (particulièrement aux chapitre 6:1-8 et 12:12), montrent que l’humanité passerait par de grands malheurs et ce, depuis 1914, ce qui laisse bien entendre, que pendant un temps, Dieu ne l’en préserverait pas.
Cependant, Dieu ne nous a pas laissé sans possibilité de nous protéger individuellement par l’application de ses conseils bienveillants contenus dans la Bible, sa Parole. Dans les grandes lignes, l’application des principes bibliques permettent d’éviter les risques inutiles qui pourraient abréger notre vie d’une manière absurde: "Mon fils, n’oublie pas ma loi, et que ton cœur observe mes commandements, car longueur de jours, années de vie et paix te seront ajoutées" (Proverbes 3:1,2). Nous avons vu plus haut, que le destin n’existe pas. Par conséquent, l’application des principes bibliques, les conseils de Dieu, sera comparable au fait de regarder prudemment à droite et à gauche avant de traverser la rue, afin de préserver notre vie: "L’homme astucieux qui a vu le malheur s’est caché ; les personnes inexpérimentées qui ont passé outre en ont porté la peine" (Proverbes 27:12).
De plus l’apôtre Pierre a insisté sur le fait d’être vigilant en vue de prière: "Mais la fin de toutes choses s’est approchée. Soyez donc sains d’esprit et soyez vigilants en vue des prières" (1 Pierre 4:7). La prière et la méditation peuvent avoir un effet protecteur sur notre équilibre spirituel et mental: "Ne vous inquiétez de rien, mais en tout, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître vos requêtes à Dieu ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par le moyen de Christ Jésus" (Philippiens 4:6,7 ; Genèse 24:63).
Certains pensent qu’ils ont fait l’objet de la protection de Dieu à un moment donné de leur vie. Rien, dans la Bible, n’empêche d’entrevoir cette possibilité exceptionnelle de la part de Dieu, bien au contraire: "Vraiment je proclamerai le nom de Jéhovah devant toi ; oui, je favoriserai qui je favoriserai et je ferai miséricorde à qui je ferai miséricorde" (Exode 33:19). Cette expérience reste de l’ordre de la relation exclusive entre Dieu et cette personne qui aurait été protégée par Dieu, il ne nous appartient pas de juger: "Qui es-tu pour juger le domestique d’un autre ? C’est pour son propre maître qu’il tient debout ou qu’il tombe. Oui, il sera maintenu debout, car Jéhovah peut le faire tenir debout" (Romains 14:4).
Derniers commentaires
28.11 | 19:44
Bonjour. Non. Tu dois suivre le modèle du Christ qui ne s'est pas baptisé lui-même, ou tout seul, mais par un baptiseur, serviteur de Dieu... Cordialement...
28.11 | 16:54
Bonjour, étant non-voyant le baptême est-il valable si je m’immerges avec une prière ? Cordialement.
24.11 | 21:56
Bonjour Jonathan, je t'invite à te rapprocher des anciens de ta congrégation qui seront en mesure de répondre à ta question. Je n'ai pas suffisamment d'information pour te répondre. Cordialement.
24.11 | 20:45
Bonjours, le baptême est-il valable en s’immergeant soi-même dans l’eau pour des raisons de handicape ? Cordialement
"Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance"
(Genèse 1:26)
L’homme et la femme ont été créés à l’image de Dieu : "Et Dieu dit encore : “Et Dieu dit encore : “Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils tiennent dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et les animaux domestiques, et toute la terre, et tout animal se mouvant qui se meut sur la terre. ” Et Dieu se mit à créer l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. En outre, Dieu les bénit et Dieu leur dit : “ Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la ; tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre"" (Genèse 1:26-28). C’est à l’image spirituel de Dieu qu’ils ont été créés, c’est-à-dire, avec la capacité divine de "créer" la vie (dans leur cas, la procréation), en ayant des enfants, mais aussi d’administrer la terre, le foisonnement de vies végétales, animales et humaines, le tout avec l’aide de Dieu. L’action de l’homme et de la femme serait à l’image de Dieu, empreinte d’amour et de sagesse (1 Corinthiens 13:1).
Sur un plan beaucoup plus précis et pratique, comment comprendre que l’homme et la femme (l’Homme spirituel) seraient l’image de Dieu sur la planète Terre ? L’Homme spirituel aurait le rôle de "dieu", comme si Jéhovah avait été directement sur terre pour exécuter sa volonté. En reprenant les grandes orientations de Dieu pour l’administration de la Terre par l’Homme, il y en a deux majeures :
- La création de nouveaux êtres humains par la procréation entre un homme et sa femme, unis dans les liens sacrés du mariage divin et ainsi que l’éducation de cette descendance : "Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez la terre".
- La deuxième grande orientation divine, pour la mission des humains, relative à la Terre, serait de "la soumettre" ou de l'administrer: "Tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre". Il s’agit de l’administration du règne animal sauvage et domestique avec tout ce que cela inclut, à savoir l’administration des territoires et de leurs ressources, pour les humains et les animaux sauvages et domestiques.
Ces deux grandes orientations administratives de la Terre auraient pu être directement effectuées par Dieu. Cependant, Dieu voulait et veut que l’Homme spirituel, soit le représentant de Dieu ou l’image de la domination de Dieu, empreinte d’amour, pour la planète Terre. Par conséquent l’homme et la femme auraient le rôle de l’image de Dieu sur terre pour les enfants à naitre qui devraient honorer leur père et leur mère qui leur auront donné la vie et administrer le règne animal qui leur serait soumis, comme l’on se soumet naturellement à Dieu.
Pour bien montrer que le fait que Dieu délègue certaines missions à ses créatures intelligentes, leur assignant la fonction de "dieu", en tant que représentant à son image, prenons l’exemple de Moïse et Aaron qui devaient se présenter devant le Pharaon d’Egypte. Voici ce qui est écrit : "Alors Jéhovah dit à Moïse : “ Voici que je t’ai fait Dieu pour Pharaon, et Aaron ton frère deviendra ton prophète. Toi, tu diras tout ce que je t’ordonnerai, et Aaron ton frère parlera à Pharaon, et celui-ci devra renvoyer de son pays les fils d’Israël"" (Exode 7:1,2). Nous constatons par ce texte que Jéhovah donne la mission à Moïse d’être "Dieu" devant Pharaon. Cette fonction de "Dieu" était en corrélation avec sa mission.
Toujours concernant des humains exerçant la fonction qui appartient normalement à Dieu, celle de juge, voici ce qui est écrit en Psaumes 82:6 : "Moi, j’ai dit : ‘ Vous êtes des dieux, et vous tous vous êtes des fils du Très-Haut’". D’ailleurs Jésus-Christ reprend ce texte en Jean 10 :34, pour montrer que si cela est écrit dans la Bible (la Loi), le fait même que Jésus se désigne comme le Fils de Dieu, n’avait rien de blasphématoire (Jean 10:34-36).
De même, l’Homme spirituel qui administrera la Terre, dans le futur paradis terrestre, aura la fonction de "Dieu", en reflétant l’image pleine d’amour de sa souveraineté sur les humains, et sur le règne animal et ainsi que pour l’administration raisonnable des ressources naturelles terrestres. Ainsi le fait que l’Homme soit à l’image de Dieu, cela veut dire que dans certains aspects de ses missions confiés par Dieu, l’Homme aura le rôle de "dieu", sans usurper, bien évidemment, la place de Dieu : "Gardez en vous cette attitude mentale qui était aussi en Christ Jésus, lequel, bien que se trouvant dans la forme de Dieu, n’a pas songé à une usurpation, c’est-à-dire : pour qu’il soit égal à Dieu" (Philippiens 2:5,6).
Le respect de la valeur sacrée de la Vie
Étant donné que l’homme et la femme sont à l’image de Dieu, un acte d’homicide volontaire, même involontaire, est un péché contre l’image spirituelle de Dieu. Toute personne qui provoque la mort d’un autre être humain, d’un point de vue propitiatoire, doit le payer de sa propre vie. C’est ce qu’a bien fait comprendre Jéhovah Dieu, à Noé et sa famille, après le déluge, au sortir de l’arche : "D’autre part, votre sang de vos âmes, je le redemanderai. De la main de toute créature vivante, je le redemanderai ; et, de la main de l’homme, de la main de chacun qui est son frère, je redemanderai l’âme de l’homme. Quiconque verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé, car à l’image de Dieu il a fait l’homme" (Genèse 9 :5,6).
Le vengeur de sang
Pour Dieu, tant l’homicide volontaire, qu’involontaire est un acte d’une haute gravité. Dans l’ancienne Loi Mosaïque, il y avait la loi du vengeur de sang. Bien évidemment, nous ne sommes plus, en tant que Chrétiens, sous l’autorité de cet ensemble de lois. Néanmoins, nous pouvons en tirer des leçons sur la façon de penser de Dieu sur la question de la valeur sacrée de la vie humaine:
"Vous devrez choisir des villes qui soient bien situées pour vous. Elles vous serviront de villes de refuge ; c’est là que doit s’enfuir l’homicide qui frappe une âme à mort, involontairement. Les villes devront vous servir de refuge contre le vengeur du sang, pour que l’homicide ne meure pas avant de s’être tenu devant l’assemblée pour le jugement. Les villes que vous donnerez, les six villes de refuge, seront à votre disposition. Vous donnerez trois villes de ce côté-ci du Jourdain et vous donnerez trois villes dans le pays de Canaan. Elles serviront de villes de refuge. Pour les fils d’Israël, pour le résident étranger et pour l’immigrant au milieu d’eux, ces six villes serviront de refuge, pour que puisse s’y enfuir quiconque frappe une âme à mort, involontairement" (Nombres 35:11-15).
Des versets 16-29, il est écrit sur les dispositions qui permettaient à l’homicide involontaire de trouver protection dans ces villes de refuge:
Des versets 22 à 25, particulièrement, il est écrit qu’un tribunal statuait pour savoir s’il s’agissait d’un homicide volontaire ou pas. Dans le cas d’un homicide involontaire, l’homicide involontaire était admis dans la ville de refuge pour se protéger du vengeur de sang, jusqu’à la mort du grand prêtre. Même si cette disposition était miséricordieuse, elle était très sévère car désormais il était pour ainsi dire, en résidence surveillée (ville de refuge), peut-être même jusqu’à la fin de sa vie, car il devait attendre la mort du grand prêtre. Dans le cas d’un meurtrier, le vengeur de sang, le parent le plus proche de la victime, pouvait le mettre à mort, sans encourir une dette de sang devant Dieu (verset 19-21).
Nous ne sommes plus, en tant que Chrétiens, sous cette procédure légale car Christ est la fin de la loi (Romains 10:4). Cependant, ces dispositions légales nous permettent de mieux cerner la pensée de Dieu, concernant la valeur sacrée de la vie et du sang humain (1 Corinthiens 2:16). Le Chrétien n’est plus autorisé de se venger, particulièrement en utilisant la violence : "Ne rendez à personne le mal pour le mal. Proposez-vous ce qui est beau aux yeux de tous les hommes. Si possible, pour autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais donnez du champ à la colère ; car il est écrit : “ À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah. ” Mais “ si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela tu entasseras des charbons ardents sur sa tête ”. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais continue à vaincre le mal par le bien" (Romains 12:17-21).
Le corps humain est un temple spirituel
L’apôtre Paul et aussi, l’apôtre Pierre, ont souligné que sur un plan individuel, le corps humain représente un temple pour adorer Dieu :
"Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous ? 17 Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, [et ce temple,] c’est ce que vous êtes" (1 Corinthiens 3:16).
"Mais j’estime juste, aussi longtemps que je suis dans ce tabernacle, de vous stimuler par mes rappels, sachant que le moment de déposer mon tabernacle est proche, comme aussi notre Seigneur Jésus-Christ me l’a indiqué" (2 Pierre 1:13,14).
Si le corps humain est à l’image d’un temple spirituel pour adorer Dieu, il est évident que la vie qui anime ce "temple" est sacrée. Cette vie est représentée par le sang : "Car l’âme de la chair est dans le sang" (Lévitique 17:11). Le mot âme, veut dire que la "vie" est dans le sang. Jéhovah demande à ce que ce que chacun prenne soin de ce temple : "Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps [comme] un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec votre raison" (Romains 12:1). Ce corps était conçu, dès le commencement pour un service sacré envers Dieu, c’est-à-dire, se conformer au dessein qu’il avait prévu au départ, au moment de la création d’Adam et Eve (Genèse 1:26-28). Par conséquent, nous devons maintenir ce corps dans un état de "sainteté" conforme à la volonté de Dieu. Nous verrons aussi, que nous devons veiller non seulement à l’intégrité physique et spirituelle de notre corps et de notre vie, mais aussi, ne pas nuire à celle des autres. Nous allons examiner certains principes qui nous permettront de mieux respecter l’aspect sacré de la vie et du sang.
Le respect de l’intégrité du corps humain :
Le nôtre et celui de notre prochain
Le premier commandement basé sur l’amour pour Dieu et l’amour du prochain, est la base fondamentale de tous les principes qui régissent la valeur sacrée de la vie : "À ces deux commandements toute la Loi est suspendue, ainsi que les Prophètes" (Matthieu 22:37-40).
La haine meurtrière est interdite: "Tout homme qui a de la haine pour son frère est un homicide, et vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui" (1 Jean 3:15). Le meurtre et l'homicide volontaire sont interdits, que ce soit pour des raisons personnelles, par patriotisme religieux ou d'état: "Alors Jésus lui dit : "Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée"" (Matthieu 26:52).
Il est interdit de mettre inutilement sa vie en danger et ainsi que celle des autres. Le chrétien doit s'abstenir de pratiquer des sports dangereux, pouvant causer des blessures, voir la mort de l’imprudent et de celle d’autrui (par exemple la vie des secouristes qui viendraient lui porter assistance), ce qui constituerait une dette de sang aux yeux de Dieu : "L’homme astucieux qui a vu le malheur s’est caché ; les personnes inexpérimentées qui ont passé outre en ont porté la peine" (Proverbes 27:12).
On peut ajouter qu’une attitude négligente, comme conduire un véhicule dangereusement, qui pourrait non seulement nous mettre en danger, mais aussi mettre en danger la vie d’autrui, même involontairement, pourrait constituer une dette de sang aux yeux de Dieu, en cas de blessures mortelles : "Si tu bâtis une maison neuve, alors tu devras faire un parapet pour ton toit, afin de ne pas mettre de sang sur ta maison parce que quelqu’un qui tombe pourrait en tomber" (Deutéronome 22:8; Exode 21:29). Même si nous ne sommes plus sous la Loi Mosaïque, et donc non autorisés à appliquer une telle sentence, cette loi montre le point de vue de Dieu sur la négligence meurtrière…
Dans l’introduction, nous avons vu que le corps humain est un temple dont il faut prendre soin (1 Corinthiens 3:16 ; 2 Pierre 1:13,14 ; Romains 12:1). Par conséquent, le suicide est interdit. De plus toutes formes de consommations de drogues qui détruisent le corps et son fonctionnement, en créant une dépendance physique est interdit. La Bible condamne l’excès d’alcool et non sa consommation modérée. Elle condamne aussi les excès de table : "Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin [ni] parmi les gloutons de viande. Car ivrogne et glouton tomberont dans la pauvreté, et la somnolence vous fera porter des haillons" (Proverbes 23 :20 : condamnation de l’excès ; 1 Timothée 5 :23 : la modération dans la consommation de vin).
"Et ils devront forger leurs épées en socs et leurs lances en cisailles. Une nation ne lèvera pas l’épée contre une nation, et ils n’apprendront plus la guerre" (Ésaïe 2:4). Ne plus apprendre la guerre suppose bien évidemment de ne pas pratiquer à la fois, des sports de combats ou les arts martiaux, même teintés de propagande religieuse qui consisterait à dire que c’est dans un but "défensif". Transformer un corps humain en "arme défensive", peut rapidement devenir "une arme offensive" qui peut blesser ou tuer… Les Chrétiens ne doivent pas se repaitre de spectacles sportifs violents ou de films exaltant la violence gratuite. Cela est complètement détestable aux yeux de Jéhovah Dieu : "Jéhovah lui-même examine le juste comme le méchant ; quiconque aime la violence, Son âme le hait vraiment" (Psaumes 11 :5).
L’avortement volontaire d'un embryon ou d'un fœtus, est formellement interdit. Selon ce qui est écrit dans la Bible, l’enfant à naître, dans le ventre de sa mère, a sa propre individualité, dès sa conception, qu’il soit sous la forme d’un embryon ou d’un fœtus: "Tes yeux ont vu mon embryon, et dans ton livre étaient inscrites toutes ses parties, pour ce qui est des jours où elles furent formées et où il n’y avait pas encore une seule d’entre elles" (Psaumes 139:16). La présente traduction de la Bible, la "Traduction du Monde Nouveau (TMN)", utilise le mot "embryon". La comparaison avec d’autres traductions confirme l’exactitude de ce mot. La "Hebrew Interlinear Bible" (OT), basée sur le Manuscrit Westminster Leningrad Codex with vowels, le traduit par "embryon". D’autres traductions utilisent l’expression plus littérale de "substance, incomplète" (Substance, yet being unperfect) selon KJV et "substance informe" (Unformed Substance) selon la YLT", ce qui confirme l’exactitude du mot "embryon". Il ne fait aucun doute que le texte hébreu décrit le bébé à naître dès sa conception, dès qu’il est à peine un "embryon". Voici ce que l’on peut lire dans la Loi Mosaïque, concernant l’agression, même accidentelle, d’une femme enceinte :
"Si des hommes se battent, s’ils heurtent réellement une femme enceinte et que ses enfants sortent, mais sans qu’il y ait d’accident mortel, on doit absolument lui imposer une indemnité, selon ce que le propriétaire de la femme lui imposera ; et il devra la donner par l’intermédiaire des juges. Mais s’il y a un accident mortel, alors tu devras donner âme pour âme" (Exode 21:22,23).
Cette loi ne fixe pas un nombre de semaines de gestation minimum, pour considérer qu’un tel accident, en cas d’avortement, soit un homicide avéré sur l’enfant. L’utilisation de pilules abortives, constitue un acte d’avortement volontaire. La Bible n’interdit pas la limitation des naissances, décidée par le couple (elles ne doivent pas être abortives). Les méthodes abortives sont condamnées dans la Bible.
Nous sommes les gardiens de notre temple
L’apôtre Paul a dit que nous sommes des soldats du Christ qui combattons, non contre la chair et le sang mais contre les forces spirituelles obscures : "Enfin, continuez d’acquérir de la puissance dans le Seigneur et dans la puissance de sa force. Revêtez l’armure complète de Dieu pour que vous puissiez tenir ferme contre les manœuvres du Diable ; parce que nous avons à lutter, non pas contre le sang et la chair, mais contre les gouvernements, contre les autorités, contre les maîtres mondiaux de ces ténèbres, contre les forces spirituelles méchantes dans les lieux célestes. Voilà pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, pour qu’au jour mauvais vous puissiez résister et, après avoir fait toutes choses pleinement, tenir ferme" (Ephésiens 6:10-13).
Quel est le but final de ce combat spirituel ? Par le maintien de notre intégrité et fidélité à Dieu et son à son Fils Jésus-Christ, que nous ayons l’accomplissement de l’espérance de la vie éternelle : "Mais celui qui aura enduré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé" (Matthieu 24 :13) (Paroles du Christ). L’enjeu spirituel de cette intégrité est très important. Job, un homme qui a fait l’objet de nombreuses attaques cruelles du diable, en perdant ses dix enfants, tous ses biens, il a eu une maladie grave et en étant même insulté par ses propres amis, voici ce qu’il a dit : "Il est impensable pour moi de vous déclarer justes ! Jusqu’à ce que j’expire, je ne me dessaisirai pas de mon intégrité !" (Job 27:5). On notera que dans la deuxième vague d’épreuve de Job, Satan le diable s’est attaqué à l’intégrité physique de Job et bien évidemment, il n'était pas en mesure de guérir par lui-même (Job 1:7-12 ; 2:2-6).
L’intégrité est l’expression d’une complétude (ou perfection) spirituelle, que Dieu accepte comme telle. Dans la partie du texte hébraïque de la Bible, l’Ancien Testament, le mot "intégrité", est traduit de l’hébreu "tummâh" (Strong's Concordance (H8538)), qui veut dire, "innocence" dans le sens d’absence de culpabilité. Ce mot hébreu vient d’une autre racine "tôm" (Strong's Concordance (H8537)), qui peut signifier : complet, intégrité, parfait, perfection, droit, droiture : "Jusqu’à ce que j’expire, je ne me dessaisirai pas de mon intégrité !" (Job 27:5). Ainsi, à l’exemple du fidèle serviteur de Dieu, Job, un humain, homme ou femme, peut accéder à une complétude, perfection, intégrité, aux yeux de Dieu et du Christ, et ce, malgré notre état de pécheur génétiquement et spirituellement hérité d’Adam (Romain 5:12).
Actuellement Satan le diable recourt à la tromperie par le moyen de quelques-uns de ses fils spirituels humains, pour s’attaquer à notre intégrité spirituelle, qui inclut notre corps humain (Jean 8 :44 Jésus-Christ, en s’adressant aux Pharisiens, leur dit qu’ils ont pour père le diable). C’est pour cela que nous devons nous revêtir de l’armure spirituelle mentionnée par l’apôtre Paul : "Tenez donc ferme, les reins ceints de vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’équipement de la bonne nouvelle de la paix. Surtout, prenez le grand bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les projectiles enflammés du méchant. En outre, acceptez le casque du salut, et l’épée de l’esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu, tandis que par toutes sortes de prières et de supplications vous priez en toutes circonstances, en esprit" (Ephésiens 6 :14-18).
Si nous nous revêtons de ces différents éléments spirituels de l’armure du soldat du Christ, alors nous pourrons faire face à la violence spirituelle et mentale des attaques actuels du diable par l’intermédiaire de ses agents terrestres ingénieurs du mensonge meurtrier et de la diversion (Jean 8 :44, dans ce verset Jésus-Christ assimile le mensonge du diable à un "homicide" ou assassinat, parce qu’il a provoqué la perte de l’humanité. Le mensonge et la propagande, peuvent provoquer de nombreux morts).
En revêtant cette armure spirituelle, nous serons d’excellents gardiens de ce temple que Dieu nous a confié, à savoir notre corps humain. Dans le livre de l’Apocalypse, il est question d’une marque faite par la bête sauvage sur la main droite des habitants de la terre, en usant de la coercition : "Et elle oblige tous les gens, les petits et les grands, et les riches et les pauvres, et les hommes libres et les esclaves, pour qu’on donne à ceux-ci une marque sur leur main droite ou sur leur front, et pour que personne ne puisse acheter ou vendre, sauf celui qui a la marque, le nom de la bête sauvage ou le nombre de son nom" (Apocalypse (Révélation) 13:16,17). Restons donc vigilants spirituellement telles des sentinelles qui veillent à l’intégrité du temple que Dieu nous a confié.
Casus Belli mondial contre l’intégrité du corps humain
dans la guerre mondiale NRBC
(Ezéchiel 34)
Les bergers qui se paissent eux-mêmes
"Voici ce qu’a dit le Souverain Seigneur Jéhovah : “Malheur aux bergers d’Israël qui se paissent eux-mêmes ! N’est-ce pas le troupeau que les bergers doivent faire paître ? Vous mangez la graisse et vous vous revêtez de la laine. Vous abattez l’animal replet. Vous ne faites pas paître le troupeau. Les brebis malades, vous ne les avez pas fortifiées ; celle qui était souffrante, vous ne l’avez pas guérie ; celle qui était brisée, vous ne l’avez pas bandée ; celle qui était dispersée, vous ne l’avez pas ramenée ; celle qui était perdue, vous ne l’avez pas cherchée ; mais c’est avec dureté que vous les avez tenues dans la soumission, oui avec tyrannie. Et finalement elles ont été dispersées par manque de berger, si bien qu’elles sont devenues une nourriture pour toutes les bêtes sauvages des champs, et elles étaient dispersées. Mes brebis erraient sur toutes les montagnes et sur toute colline élevée ; et à toute la surface de la terre mes brebis furent dispersées, sans que personne aille à leur recherche, sans que personne les cherche”” (Ezéchiel 34:2-6).
Comme nous l’avons vu plus haut, le corps humain a été créé par Dieu et nous a été donné en héritage divin, pour en prendre soin, tel un temple que l’on habite et qui devrait être habité par l’esprit de Dieu (1 Corinthiens 3 :16 "L’esprit de Dieu habite en vous"). Ce corps et la vie qui l’anime, n’appartiennent pas à un quelconque état ou une entité qui se voudrait mondialiste, ni même à aucune organisation religieuse. Le corps humain que nous avons et la vie qui l’anime appartiennent à Dieu, parce qu’Il en est la source et le Créateur (Révélation 4:11).
Jésus-Christ a dit de rendre à César ce qui appartient à César et rendre à Dieu ce qui appartient à Dieu (Luc 20:25). Le chrétien qui rend à César ce qui est à César, a une attitude respectueuse envers les autorités établies de son pays. En 1 Pierre 2:17, il est écrit de craindre Dieu et d’honorer le roi. Selon le contexte, le roi est le dépositaire de l’autorité du pays sur lequel il règne. L’apôtre Paul, dans la lettre aux Romains (13:1-7), encourage tous les chrétiens à respecter les gouvernements et leurs représentants, qu’ils soient rois, princes, présidents, ministres, députés… Ce passage montre que nous devons respecter ceux qui sont habilités à faire exécuter la loi, à savoir, la police, les militaires dans certains pays, les juges, les procureurs et les divers représentants des administrations, tels que par exemple, les instituteurs, les professeurs, les proviseurs, les inspecteurs des impôts… Ceci étant dit, Jésus-Christ a ajouté que nous devons rendre ce qui appartient à Dieu à Dieu. Ce qui appartient à Dieu c’est la vie qu’Il nous a donné. Par conséquent, si un quelconque état s’approprie de manière rampante, voir perverse nos corps et le corps de nos enfants, comme l’a dit l’apôtre Pierre devant un tribunal: "Nous devons obéir à Dieu, en sa qualité de chef, plutôt qu’aux hommes" (Actes 5:29).
Dans ce qui suit, il ne s’agit pas d’un appel au manque de respect aux autorités gouvernementales en place, mais de prendre acte d’une situation qui semble ressembler à ce qui est écrit dans la prophétie d’Ezéchiel chapitre 34, citée au début de l’article, et de prendre les mesures qui s’imposent pour respecter les principes bibliques sur la valeur sacré de la vie et du sang. Quelles sont les faits observables ?
Le monde vit actuellement, depuis le mois de novembre 2019, de facto, un Casus Belli, une guerre mondiale de type NRBC, contre les peuples et contre l’intégrité de leurs corps (les brebis perdues et dispersées). Ce Casus Belli mondial contre l’intégrité du corps humain, que Dieu nous a confié, n’est pas fait avec des tanques, des bombes et des canons. Il s’organise sur fond de trafic international de virus militaire (sortie d’un laboratoire de type P4 (fabriquant officiellement des virus militaires dans le cadre de guerres de types NRBC)) et de propagandes savamment orchestrées (ingénierie sociale), dans le but d’épouvanter les peuples. Le principe de base de ces laboratoires de la mort est de recueillir des virus que l’on trouve normalement dans la nature, dans le règne animal et qui, à la base sont généralement inoffensifs pour l’homme ; ils ne sont généralement pas transmissibles et si c’est le cas, ils ne sont généralement pas mortels. Ces laboratoires démoniaques font en sorte, de rendre ces virus transmissibles à l’homme par un "séquençage", un processus extrêmement complexe qui peut prendre plusieurs mois. L’objectif diabolique est d’obtenir un "gain de fonction", c’est-à-dire, dans ce cas de figure, faire en sorte que ce (ou ces) virus soit mortel pour l’homme, en augmentant, de manière substantielle la létalité de ce virus militaire manufacturé (les références ou les brevets de ces virus militaires se trouvent au NIH GenBank ou dans certaines archives de l’OMS (au moins d’une filiale d’un de ces pays). Dit en passant, le NIH a supprimé des informations des laboratoires de Wuhan sur le séquançage génétique du virus militaire, selon le FOIA de Watchdog (30 mars 2022)) (Que se passe-t-il à Shangaï ?) (Le crédit social à la chinoise, commence en Italie (Bologne)).
(Le crédit social à la chinoise et l’Agenda 2030: Cet agenda a été adopté par l'ONU en septembre 2015 après deux ans de négociations incluant les gouvernements comme la société civile. L’agenda 2030 s’inscrit dans le cadre d’une idéologie mondialiste, particulièrement dans les pays de la zone de l’OTAN et de ses partenaires (L’Europe de l’Ouest, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande...). C’est dans ces zones du monde que l’idéologie intégriste et sectaire du “covidisme”, qui porte atteinte à l’intégrité corporelle des peuples, s’est implantée (La situation à Shangaï (Chine), en est une illustration poussée à son extrême et à bien des égards, peut nous donner un aperçu futur de ce genre de dictature à l’échelle de plusieurs états réunis, voir mondiale). Les situations de “pandémie” mondiale, ou d’urgence climatique, sont des prétextes tout trouvés pour instaurer une dictature, de manière progressive et larvée sur l’ensemble des peuples. L’instauration “volontaire” du “crédit social” en Italie (Bologne et Rome (fin mars 2022)), n’est que le commencement de ce processus, qui s’inscrit dans l’instauration future, larvée et perverse, d’une “obligation”...).
Dans la prophétie d’Ezéchiel 34, Jéhovah Dieu fait le reproche suivant aux chefs mondiaux, les bergers qui se paissent eux-mêmes, au détriment de leur peuple et des peuples: "C’est avec dureté que vous les avez tenues dans la soumission, oui avec tyrannie". Comment cette tyrannie et cette dureté se sont-elles manifestées ?
Après la diffusion, bien évidemment "fortuite" (non vérifiable dans un sens, comme dans l’autre), de ce virus militaire létal, s’en suit une campagne de presse mondiale, qui va certifier, qu’il est question d’un accident de type "fuite", comme dans une centrale nucléaire, alors qu’un laboratoire P4, est un des lieux les plus sécurisée au monde. Ils vont dire par exemple qu’il vient du règne animal, ce qui est une demi-vérité, car c’est à la fois vrai et faux, donc faux (vrai+faux=faux). S’en suit une deuxième étape, essentiellement basée sur une ingénierie sociale propagandiste, basée sur la peur avec des messages et des reportages morbides à répétition, pour effrayer les peuples et surtout insister sur le fait qu’il n’y a aucun remède médical, ni même aucune molécule pour pouvoir guérir de ce virus militaire. La seule solution est l’attente du produit chimique injectable messianique qui va sauver la vie de l’humanité.
Ce Casus Belli est accompagné d’une expérimentation de thérapie génique de masse sur des corps humains sains, non malades, à l’échelle internationale, sur l’ensemble des peuples (les brebis non soignées), de produits chimiques injectables, de manière plus ou moins coercitive (au mépris du Code de Nuremberg – 1947 (voir les 10 articles en fin de page) (La thérapie génique mondiale en cours, est toujours officiellement, en phase d’expérimentation, par conséquent, elle rentre tout à fait dans le cadre juridique du Code de Nuremberg)). Ceux et celles, à la tête de nations ou de groupes de nations, qui ordonnent les injections, à répétition de ces poisons, dans des corps humains sains, ont des liens d’intérêts financiers connus de tous, directs ou indirects.
Ce Casus Belli, de type NRBC, utilise les médias corrompus par l’argent et coordonnés entre eux comme outil de propagande à la Goebbel (porte-parole du régime nazi hitlérien). Il est de notoriété publique qu’ils sont à la solde de nombreux oligarques milliardaires corrompus, qui influent aussi, sur de nombreux gouvernements (les bergers qui se paissent eux-mêmes), afin de créer une surréalité mensongère, de manière à effrayer les peuples (les brebis dispersées), les désorienter psychologiquement et mentalement, leur faire adopter des comportements complètement irrationnels, par des décisions contradictoires successives (des injonctions paradoxales) et des mensonges complètement assumés. Par cette administration sous forme d’ingénierie sociale du harcèlement et de la torture mentale au long court, ces bergers qui se paissent eux-mêmes, obtiennent le consentement par épuisement nerveux et mentale des brebis perdues, avec une coercition plus ou moins larvée (Voir Ezéchiel 34).
Dans un texte d’Esaïe 5:20 il est écrit: "Malheur à ceux qui disent que le bien est mal et que le mal est bien, à ceux qui mettent les ténèbres pour la lumière et la lumière pour les ténèbres, à ceux qui mettent l’amer pour le doux et le doux pour l’amer !". Ce texte décrit très exactement les inversions perverses et démoniaques des valeurs de ces ingénieurs du mensonge et de la manipulation meurtrière (Jean 8:44). Ces bergers qui se paissent eux-mêmes, ont interdit aux médecins de soigner des personnes âgées avec des molécules peu onéreuses. Ensuite ces mêmes bergers qui se paissent eux-mêmes, demandent aux enfants de risquer leur propre santé, voir leur vie, pour ces mêmes personnes âgées qu’ils ont mis en danger de mort en interdisant aux médecins de les soigner. Ces mêmes bergers qui se paissent eux-mêmes, demandent aux enfants de risquer leur propre santé, voir leur vie, pour des adultes alors que ce devrait être le contraire, à savoir que ce sont les adultes qui devraient être disposés à risquer leur vie pour les enfants, représentant l'avenir de l'humanité...
De très nombreux médecins, infirmières, aides-soignantes et femmes de ménage, travaillant dans les milieux des soins médicaux, ont été au front pour porter assistance aux personnes atteintes par ce virus militaire. Beaucoup l’ont payé de leur vie (Que se passe-t-il en France concernant les soignants, les pompiers et d'autres personnes (en lien avec le milieu médical), suspendus et renvoyés sans salaire et sans chômage et non réintégrés, pour avoir refusé l’injection expérimentale? (Seulement en langue française)). Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ, ne les oublieront pas à l’heure de la résurrection (Actes 24 :15 ; Hébreux 6 :10). Les hommes et les femmes courageux qui ont jusqu’à ce jour, dénoncé ce Casus belli, l’ont payé de leur vie pour certains, de mise au secret et emprisonnements pour d’autres et ils sont traités de "complotistes", terme inventé par la CIA en 1965, suite à la commission Warren (compte rendu officiel sur les circonstances qui ont entouré l’assassinat de JFK).
Dit en passant, les commissions sénatoriales actuelles, sont de fait, de vraies pièces de théâtre morbides. On observe un jeu de rôle diabolique, entre ces commissions d’"enquêtes", qui font jeu de mettre en défaut, les personnes convoquées et interrogées, et ces dernières qui, en fin de compte, repartent comme elles sont entrées, c’est-à-dire libres de continuer leurs entreprises sordides. Ces commissions sénatoriales courcircuitent le rôle des procureurs, des juges et des tribunaux, qui devraient emprisonner et juger ces meurtriers, ces fils de Josef Mengele, qui ont fait ces injections géniques expérimentales de masses, qui ont causé la mort de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants de par le monde, et des millions de séquelles invalidantes pour ceux qui en ont survécu. Ces menteurs meurtriers appliquent la logique de suicide collectif des peuples, à la manière de Jim Jones et de David Koresh, des gourous qui n’ont pas voulu mourir seuls, mais qui voulaient être accompagnés dans leurs folies, par leurs centaines d’adeptes qui ont été "suicidés". Nous vivons aussi, dans une logique de destruction massive mondiale, économique, diplomatique qui provoquent des guerres et la destruction de peuples. Ils sont dans une même logique de fuite en avant meurtrière que ces deux chefs de sectes.
Alors que nous sommes très proches de la Grande Tribulation, une prophétie de l’Apocalypse et du livre de Daniel, est en train de se réaliser sous nos yeux: "Il me dit aussi : “ Ne scelle pas les paroles de la prophétie de ce rouleau, car le temps fixé est proche. Celui qui pratique l’injustice, qu’il pratique l’injustice encore ; et que le sale se salisse encore ; mais que le juste pratique la justice encore, et que le saint soit sanctifié encore"" (Révélation 22:10,11). "Beaucoup se purifieront et se blanchiront et seront affinés. À coup sûr les méchants agiront méchamment, et aucun méchant ne comprendra ; mais les perspicaces comprendront" (Daniel 12:10). En attendant que le Roi Jésus-Christ balaye de la surface de la terre ces scélérats, lors de la Grande Tribulation (Révélation 19:11-21), ceux qui pratiquent la justice dans leur cœur, font chaque jour cette prière au Père Céleste, Jéhovah Dieu: "Enfin, frères, priez pour nous, pour que la parole de Jéhovah poursuive sa course et continue d’être glorifiée comme d’ailleurs elle l’est chez vous ; et que nous soyons délivrés des hommes malfaisants et méchants, car la foi n’est pas le bien de tous. Mais le Seigneur est fidèle, et il vous affermira et vous gardera du méchant" (2 Thessaloniciens 3:1-3).
Dans cette situation diabolique mondiale, qui porte atteinte à l’intégrité corporelle des hommes, des femmes, des enfants et même, aussi malheureusement, à celle des nourrissons, que doit faire le chrétien qui veut plaire à Jéhovah Dieu et à son Fils Jésus-Christ ?
Jéhovah demande à ce que chacun prenne soin de ce temple : "Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps [comme] un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec votre raison" (Romains 12:1). Ce corps était conçu, dès le commencement pour un service sacré envers Dieu, c’est-à-dire, se conformer au dessein qu’il avait prévu au départ, au moment de la création d’Adam et Eve (Genèse 1:26-28).
La prise de médicament est une décision personnelle, en pesant les risques pour sa vie. Elle doit se faire dans un cadre médical, pour se soigner. Cette prise de médicament ne doit pas se faire sous la contrainte gouvernementale ou morale, par exemple dans le cadre d’une congrégation. Si tel était le cas, ces autorités gouvernementales, voir spirituelles, outrepasseraient l’article 1, du Code de Nuremberg qui interdit les expérimentations médicales sous la contraintes (Rappel: la thérapie génique mondiale en cours, est toujours officiellement, en phase d’expérimentation, par conséquent, elle rentre tout à fait dans le cadre juridique du Code de Nuremberg): "Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition (…)".(Extrait de l’article 1, du code de Nuremberg).
Dans le contexte actuel, le chrétien doit doubler de vigilance. Il doit s’abstenir de faire rentrer des produits chimiques expérimentaux, particulièrement pour des raisons qui n’ont rien à voir avec leur santé et celle de leurs propres enfants. Ces produits expérimentaux injectables, ont causé à ce jour, la mort des dizaines de milliers de personnes de par le monde, et ont rendu gravement malades, des milliers d’autres personnes (Pour plus d’informations voir VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System (www.vaers.hhs.gov))) (Seulement écrit en anglais). Ces injections géniques sont faites, pour la plupart, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la santé des adultes et encore moins de celle des enfants, mais plutôt, sous des prétextes non médicaux de passe-droit, pour pouvoir aller au restaurant, au bowling ou d’autres endroits de plaisir, justifiés par des arguments complètement fallacieux et sous forme de chantage. D’autres personnes ont été forcées et menacées sous peine de perdre leur travail et leur source de revenus. Le fait d’exiger que pour aller dans un lieu, de se faire pénétrer un objet ou un produit dans notre corps, n’est en rien un acte médical, mais un acte de marquage, comme on le ferait pour des animaux, avant d’entrer dans un enclos, c'est une violation caractérisée de la dimension spirituelle et sacrée de l'intégrité du corps humain.
Les parents doivent réfléchir sérieusement à cette question, pour leurs enfants et pour eux, dans la prière pour faire face à cette situation étrange et parfois angoissante. Les enseignants de la Parole de Dieu doivent réfléchir sérieusement, avec beaucoup de prières, à cette question car cette situation n’a rien d’anodine sur le plan de la spiritualité biblique et plus généralement de l’éthique (Romains 14 :12). Il est tout à fait normal de se sentir désorienté, perplexe et surpris face à cette attaque extrêmement perverse de Satan le diable et de ses démons humains. Prions Jéhovah Dieu, demandons-lui son aide, Il est miséricordieux. Si nous pensons dans un premier temps ne pas avoir pris la meilleure décision, cela peut arriver à tout un chacun. Jéhovah Dieu voit nos bonnes intentions. Soyons courageux confions en Jéhovah Dieu et en son Fils bien aimé Jésus-Christ et ils nous soutiendront (Proverbes 3 :5,6). N’ayons pas peur et soyons forts, soutenons-nous les uns les autres, que ce soit en famille, entre amis, ou en congrégation, aimons-nous les uns les autres (Jean 13 :34,35).
Bergers Chrétiens, comment vous êtes-vous comporté en cette affaire ?
Le monde a été victime d’une expérimentation mondiale d’un produit chimique qui a été injecté pour des raisons basées sur un postulat mensonger. Pfizer n’aurait pas testé l’efficacité de ses vaccins sur la transmission du virus. Or, un grand nombre de bergers chrétiens ont exercé une pression sur les brebis de leur congrégation pour qu’elles se fassent injectées, sur la base du postulat mensonger du "vaccin" qui empêcherait la transmission du virus. Encore plus grave, cette pression a été exercée sur des jeunes gens qui n’étaient pour la plupart, pas en danger s’il ne se faisaient pas injecter.
Des dizaines de milliers de personnes sont mortes des suites de cette injection expérimentale. Des millions de personnes de par le monde ont eu des séquelles extrêmement graves des suites de cette injection expérimentale. Et que dire de cette surmortalité observée, ces derniers temps, même sur les jeunes ? Cependant, pour "pondérer" la gravité des séquelles, certains analysent la situation en termes de statistiques… Or pour Jéhovah Dieu, la mort d’un seul être humain innocent, n’est en rien une "statistique"… En d’autres termes, si un berger chrétien a encouragé une telle injection expérimentale, à l’échelle de la congrégation dont il serait responsable devant Jéhovah Dieu et Jésus-Christ, et que celle-ci aurait provoqué des séquelles graves, voir la mort d’une seule de ses brebis, dans quelle situation se trouve-t-il devant Dieu et son Fils ?
Voici ce que l’on peut lire en Deutéronome, concernant la découverte du corps d’un homme mort dans la campagne: "Si l’on trouve, sur le sol que Jéhovah ton Dieu te donne pour en prendre possession, un homme tué, gisant dans la campagne, et qu’on n’ait pas su qui l’a frappé à mort, alors il faudra que tes anciens et tes juges sortent et mesurent la distance jusqu’aux villes qui sont autour de l’homme tué ; et ce devra être la ville la plus proche de l’homme tué. Les anciens de cette ville devront prendre une jeune vache du gros bétail, avec laquelle on n’a pas travaillé, qui n’a pas tiré au joug ; et les anciens de cette ville devront faire descendre la jeune vache vers un ouadi regorgeant d’eau, dans lequel on n’a pas eu coutume de labourer ni d’ensemencer, et là, dans le ouadi, ils devront briser la nuque de la jeune vache. Et les prêtres, les fils de Lévi, devront s’avancer, car ce sont eux que Jéhovah ton Dieu a choisis pour le servir et pour bénir au nom de Jéhovah, et c’est sur leur dire que doit se régler tout litige concernant tout acte de violence. Alors tous les anciens de cette ville, qui sont les plus proches de l’homme tué, laveront leurs mains au-dessus de la jeune vache dont la nuque a été brisée dans le ouadi ; et il faudra qu’ils répondent et disent : ‘ Nos mains n’ont pas versé ce sang, et nos yeux n’ont pas vu qui l’a versé. Ne le porte pas au compte de ton peuple Israël, que tu as racheté, ô Jéhovah, et ne mets pas l’effusion de sang innocent au milieu de ton peuple Israël. ’ Et ce meurtre ne devra pas être porté à leur compte. Et toi, tu feras disparaître du milieu de toi l’effusion de sang innocent, car tu feras ce qui est droit aux yeux de Jéhovah" (Deutéronome 21:1-9).
Pour Jéhovah Dieu et son Fils Roi Jésus-Christ, la mort d’une seule de leur brebis de la congrégation n’a rien d’anodin selon Deutéronome 21:1-9. Il convient, que dans chaque congrégation chrétienne, les bergers fassent leur examen de conscience, concernant cette affaire et en tirent les conséquences… Remplissent-ils, oui ou non, encore les conditions de bergers chrétiens (Lire 1 Timothée 3:1-7)?
Dieu pardonne aux repentis sincères
L’histoire du roi Manassé, qui a fait couler beaucoup de sang, est la démonstration de jusqu’à quel point peut s’appliquer la miséricorde de Jéhovah, envers les repentis sincères. Dans le récit biblique, il est écrit ceci à propos des mauvaises actions du roi Manassé: "Et Manassé versa aussi le sang innocent en très grande quantité, jusqu’à ce qu’il en ait rempli Jérusalem d’un bout à l’autre, outre son péché par lequel il fit pécher Juda en faisant ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah" (2 Chroniques 21:16). En raison de ses mauvaises actions, Dieu l’a puni : "Et Jéhovah continua de parler à Manassé et à son peuple, mais ils ne prêtèrent pas attention. Finalement Jéhovah fit venir contre eux les chefs de l’armée qui appartenait au roi d’Assyrie ; ils capturèrent alors Manassé dans les trous, le lièrent avec deux entraves de cuivre et l’emmenèrent à Babylone" (2 Chroniques 33:10,11). Cependant, pour aussi incroyable que cela puisse être, ce mauvais roi a fini par se repentir sincèrement de ses mauvaises actions et à obtenir la miséricorde de Jéhovah :"Mais dès que cela le mit dans la détresse, il adoucit la face de Jéhovah son Dieu ; et il s’humiliait beaucoup à cause du Dieu de ses ancêtres. Et il Le priait, si bien qu’Il se laissa implorer par lui ; Il entendit sa demande de faveur, le ramena à Jérusalem [et le rétablit] dans sa royauté ; et Manassé sut que Jéhovah est le [vrai] Dieu" (2 Chroniques 33:12,13). Quelle est la raison de cet exemple biblique ?
Beaucoup d’hommes et de femmes ont commis des erreurs irréversibles, telles que tuer de nombreux humains (dans le cadre de conflits) ou participer à des avortements, parfois même tardifs. Beaucoup d’entre eux pensent qu’il est impossible que Dieu leur pardonne. S’ajoute à cela un profond sentiment de remord et d’indignité. Concernant l’immense miséricorde de Jéhovah, voici ce qu’il est écrit : "Venez donc et remettons les choses en ordre entre nous ”, dit Jéhovah. “Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme de l’étoffe cramoisie, ils deviendront comme de la laine" (Esaïe 1:18). Ce verset est tout spécialement adressé à ces hommes et femmes qui se repentent sincèrement devant Dieu, en Lui demandant pardon: Dieu pardonne aux repentis sincères sur la base du sang précieux de Jésus-Christ : "Mes petits enfants, je vous écris ces choses pour que vous ne commettiez pas de péché. Et pourtant, si quelqu’un vient à commettre un péché, nous avons un assistant auprès du Père, Jésus Christ, un juste. Et il est un sacrifice propitiatoire pour nos péchés, pas seulement pour les nôtres cependant, mais aussi pour ceux du monde entier" (1 Jean 2 :1,2). De plus, Jéhovah Dieu ressuscitera les millions de morts victimes des nombreux génocides (Jean 5 :28,29). Ce qui est irréversible pour l’homme, ne l’est pas pour Dieu (Matthieu 19 :26 "à Dieu tout est possible").
Il est possible, que même si la miséricorde de Dieu s’applique aux repentis sincères, qu’un sentiment de remords et d’indignité continuent à les harceler. Cependant, il faut qu’ils sachent que Dieu est plus grand que les cœurs : "Par là nous saurons que nous venons de la vérité, et nous rassurerons notre cœur devant lui concernant tout ce en quoi notre cœur vient à nous condamner, parce que Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si [notre] cœur ne [nous] condamne pas, nous avons de la franchise envers Dieu ; et tout ce que nous demandons, nous le recevons de lui, parce que nous observons ses commandements et faisons les choses qui sont agréables à ses yeux" (1 Jean 3:19-22).
La vie et la mort
Le jugement éternel et le salut éternel
La vie
Jéhovah Dieu est le Créateur de la vie, Il en est la source: "Car auprès de toi est la source de la vie ; par la lumière qui vient de toi nous voyons la lumière" (Psaumes 36:9 ; Hébreux 3:4 ; Révélation 4:11).
Jéhovah Dieu a créé le premier homme et la première femme: "Et Jéhovah Dieu forma alors l’homme avec de la poussière [tirée] du sol et il souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante" (Genèse 2:7, 22 (la création de la première femme)).
Le mot "âme" appliqué tant à l’homme qu’aux animaux vient du terme hébreu "נפש (nèphèsh)", du grec, "ψυχή (psukhê)" et du latin "anima" (Genèse 1:20,21,24 (versets bibliques où le mot "âme" est appliqué à des animaux)). Il est facile de comprendre, compte tenu du contexte biblique, que l’âme désigne l’être vivant lui-même, tant pour l’homme que pour l’animal. Par conséquent, l’âme désigne ce qui est physique, corporel et visible.
Toujours dans le contexte biblique, le mot âme, peut s’appliquer poétiquement à l’égo ou le "je" : "Jusqu’à quand mettrai-je de la résistance dans mon âme, du chagrin dans mon cœur durant le jour ? (…) Mon âme, de chagrin, en a perdu le sommeil. Relève-moi selon ta parole" (Psaumes 13:2 ; 119 :28).
Enfin, l’âme peut faire allusion à la vie elle-même : "Et il arriva, comme son âme sortait (car elle mourut)" (Genèse 35:18) (ce texte concerne la mort de Rachel, en mettant au monde son fils Benjamin). "Qui trouve son âme la perdra, et qui perd son âme à cause de moi la trouvera. (…) Car celui qui veut sauver son âme la perdra ; mais celui qui perd son âme à cause de moi la trouvera. Car quel profit y aura-t-il pour un homme s’il vient à gagner le monde entier, mais le paie de son âme ? Ou bien que donnera un homme en échange de son âme ?" (Matthieu 10:39 ; 16:25,26). Le Nouveau Testament a été rédigé en grec, ce qui veut dire que le mot "âme" est traduit du grec " ψυχή (psukhê)".
L’expression "âme vivante", montre en elle-même, que l’âme peut mourir ou être détruite (le contraire eût été un pléonasme dans le cas du concept de "l’âme immortelle"): "Afin de faire mourir les âmes qui ne devraient pas mourir et afin de conserver en vie les âmes qui ne devraient pas vivre (…) L’âme qui pèche — c’est elle qui mourra" (Ézéchiel 13 :19 ; 18:4,20). De nombreux autres textes démontrent que, bibliquement parlant, l’âme peut mourir et bien évidemment, ne peut pas survivre (de façon invisible) à sa propre mort…
Selon la Bible, l’âme est différente de l’esprit ("rouah" en hébreu et "pneuma" en grec). L’esprit (en relation avec l’âme) désigne le "souffle de vie". Par conséquent, le souffle, l’air, le vent évoque une énergie impersonnelle qui anime l’âme humaine et celle de l'animal. En genèse 2:7 il est écrit : "il souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante". Le mot hébreu pour "souffle de vie" est "neshamah", qui est synonyme du mot "rouah" ou du mot grec "pneuma". En effet, dans la Septante (texte biblique grec, traduit de l’hébreu), l’expression "neshamah" de Genèse 2 :7 a été traduite par "pnoê" (esprit, souffle).
Le mot "esprit" peut désigner des êtres spirituels comme Dieu (Jean 4 :24), des créatures spirituelles (1 Rois 2 :21,22) et Jésus-Christ ressuscité (1 Corinthiens 15:45). "Mon esprit" est une façon de se désigner soi-même, comme "je" (Genèse 6:3). Il est important, de ne pas mélanger les divers sens du mot "esprit" ; le souffle de vie qui anime l’âme est une énergie impersonnelle, tandis que le mot "esprit" s’appliquant à Dieu, à Jésus-Christ ressuscité et aux anges, sont des êtres animés d’une énergie personnelle, dotés d’une conscience et d’une intelligence.
La mort
C’est Dieu lui-même qui en donne la définition. En comparant Genèse 2:17, où il est écrit que si Adam désobéissait au commandement relatif au fruit défendu, il mourrait à coup sûr. Finalement, Adam a désobéi. Voici, ce qu’il est écrit dans le jugement de Dieu à l’encontre d’Adam et de sa femme : "À la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris. Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière" (Genèse 3:19). Par conséquent, la mort est le contraire de la vie, et le retour à l’inexistence (Psaumes 146:3,4 ; Ecclésiastes 3 :19,20 ; 9:5,10). Jéhovah Dieu, dans son jugement, évoque le retour à la poussière qui est plus généralement, désigné dans la Bible par une expression de lieu symbolique comme le Shéol (hébreu) ou l’Hadès (grec), voire même la "mer" où de très nombreux humains ont péri (Révélation 20:13). Par conséquent, il n’est pas difficile de comprendre et d’admettre ce point d’enseignement biblique simple, la mort est l’inexistence absolue. L’âme meurt et l’esprit ou l’énergie vitale disparaît.
Le jugement éternel, la deuxième mort, le lac de feu et la géhenne
Cependant, il convient de s’arrêter sur l’expression biblique "deuxième mort", qui a été mal interprétée et qui a conduit à élaborer des dogmes humains effrayants et non-bibliques comme l’enfer de feu et le purgatoire… Cette expression, nous la trouvons dans le livre de la Révélation : "Le vainqueur — il ne lui sera fait aucun mal par la deuxième mort" (Révélation 2:11 ; 20 :6,14 ; 21:8). Révélation 20:14, fait le lien entre la deuxième mort et le lac de feu: "Et la mort et l’hadès ont été jetés dans le lac de feu. Cela représente la deuxième mort, le lac de feu". Il est à noter que ce lieu est tout aussi symbolique que ne le sont (de façon générique), la mort (cessation de vie) et l’hadès (lieu où vont les morts). A quel épisode biblique fait allusion ce fameux lac de feu ? Le livre de la Révélation évoque tant les dix plaies d’Égypte, que la destruction de Sodome et Gomorrhe, au point même d’en utiliser une expression croisée comme "Sodome et l’Égypte" (Révélation 11:8). La destruction de Sodome et Gomorrhe est bibliquement associée au feu et au jugement éternel (Hébreux 6:2 ; 2 Pierre 3:7).
Par conséquent, ce fameux lac de feu mentionné en Révélation, fait probablement allusion à la vision panoramique qu’Abraham a eu de la mer morte, après la destruction de l’ensemble des villes comme Sodome et Gomorrhe, sur son pourtour (la ville de Tsoar ayant été épargnée par Dieu, par égard pour Lot (Genèse 19:23)). Voici, le récit de la vision impressionnante de la mer morte, peu après la destruction: "Or Abraham se rendit de bon matin à l’endroit où il s’était tenu devant Jéhovah. Puis il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe, du côté de tout le pays du District, et il vit le spectacle. Eh bien, voici qu’une fumée épaisse montait du pays, comme l’épaisse fumée d’un four. Et il arriva, quand Dieu ravagea les villes du District, que Dieu pensa à Abraham en ce qu’il prit des mesures pour faire sortir Lot du milieu du renversement, quand il renversa les villes parmi lesquelles Lot avait habité" (Genèse 19:27-29). Par conséquent, l’expression "lac de feu" fait allusion à la vision de destruction sur la quasi-totalité du pourtour de la mer morte (une mer intérieure faisant office de grand lac). Cette destruction, symbolise la mort, résultat d’un jugement éternel, c’est-à-dire sans possibilité de résurrection.
L’expression géhenne de feu, utilisée par Jésus-Christ, a très exactement, la même signification de destruction ou mort sans possibilité de résurrection. Où était la Géhenne ? Elle se trouvait au sud de Jérusalem, à l’extérieur des murailles. C’était tout simplement le dépotoir de la ville de Jérusalem, qui existait à l’époque de Jésus-Christ et qui s’appelait, la Vallée de Hinnon (Gé Hinnom) ou géhenne. On y jetait et brûlait les détritus de la ville, ainsi que des cadavres d’animaux et de criminels après leur exécution, indignes d’une sépulture (voire même, dans l’imaginaire collectif biblique, indigne d’une résurrection ("D’un enterrement d’âne il sera enterré, on le traînera et on le jettera au-delà des portes de Jérusalem" (Jérémie 22:19)).
La traduction de la Bible en latin, a créé une confusion dans la compréhension de la condition des morts. Comme nous l’avons vu, il convient de faire la différence entre le mot hébreu Shéol et grec Hadès, d’une part, avec la géhenne d’autre part. Dans certaines traductions de la bible, ces trois mots ont été traduits par le mot d’origine latine enfer (infernus). Ce faisant, cela a créé une confusion dans la compréhension de mot géhenne, devenant un enseignement non-biblique de l’existence d’un enfer de feu.
Jésus-Christ a utilisé le mot "géhenne" ou "géhenne de feu", comme lieu réel et connu de tous ses contemporains, pour illustrer le jugement éternel et l’idée d’une destruction sans possibilité de résurrection, la fameuse deuxième mort. Il est intéressant de noter que dans son sermon sur la montagne, Jésus-Christ a évoqué à trois reprises ce lieu, sans nécessairement en préciser le sens. Pourquoi ? Tout simplement, même en Galilée à 100 km au nord de Jérusalem, ce lieu de destruction était très connu et ne nécessitait d’aucune description ou explication (Matthieu 5:22,29,30). La géhenne est associée à un feu qui ne s’éteint pas, pourquoi ? Pour la raison évidente qu’un tel lieu, à proximité d’une ville aurait représenté un danger pour la santé de la plupart des habitants, s’il n’avait pas été alimenté par un feu permanent ou constant, à base de soufre, afin de décomposer plus rapidement l’ensemble des déchets de la ville (Marc 9:47,48).
Est-ce que le lac de feu mentionné en Révélation représente le lieu de la Géhenne ? Oui, quant à son symbolisme de destruction éternelle. Non, quant à l’allusion géographique de son lieu ; la Géhenne n’était pas un lieu semblable à un lac ou une mer intérieure. De plus, cette expression n’apparaît pas directement ni même de manière énigmatique, dans le livre de la Révélation.
Le salut éternel en survivant à la grande tribulation et par la résurrection
La Grande Foule mentionnée en Révélation 7:9-17 sont des humains qui survivront à la Grande Tribulation et vivront éternellement dans le Paradis Terrestre: "Après ces choses j’ai vu, et regardez ! une grande foule que personne ne pouvait compter, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches ; et il y avait des palmes dans leurs mains. Et sans cesse ils crient d’une voix forte, disant : “ Le salut, [nous le devons] à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. ” Et tous les anges se tenaient debout autour du trône et des anciens et des quatre créatures vivantes, et ils sont tombés sur leur face devant le trône et ont adoré Dieu, disant : “ Amen ! La bénédiction, et la gloire, et la sagesse, et l’action de grâces, et l’honneur, et la puissance, et la force [soient] à notre Dieu à tout jamais. Amen. ” Alors l’un des anciens m’a dit : “ Ceux-ci qui sont vêtus de longues robes blanches, qui sont-ils et d’où sont-ils venus ? ” Et aussitôt je lui ai dit : “ Mon seigneur, c’est toi qui le sais. ” Et il m’a dit : “ Ceux-ci, ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. Voilà pourquoi ils sont devant le trône de Dieu ; et ils lui offrent un service sacré jour et nuit dans son temple ; et Celui qui est assis sur le trône étendra sur eux sa tente. Ils n’auront plus faim, et ils n’auront plus soif, et le soleil ne les accablera pas, ni aucune chaleur brûlante, parce que l’Agneau, qui est au milieu du trône, les fera paître et les guidera vers des sources d’eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux” (Révélation 7:9-17).
Il y aura une résurrection céleste. Seulement 144000 humains iront au ciel avec Jésus-Christ (Révélation 7:3-8 ; 14:1-5). La Grande Foule mentionnée en Révélation 7 :9-17 sont des humains qui survivront à la Grande Tribulation et vivront éternellement dans le Paradis Terrestre : "Et j’ai vu, et regardez ! l’Agneau qui se tenait debout sur le mont Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille ayant son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. Et j’ai entendu un bruit venant du ciel, comme le bruit des eaux nombreuses et comme le bruit d’un fort tonnerre ; et le bruit que j’ai entendu était comme celui de chanteurs qui s’accompagnent de la harpe, jouant sur leurs harpes. Et ils chantent comme un chant nouveau devant le trône et devant les quatre créatures vivantes et les anciens ; et personne n’était capable d’apprendre ce chant à fond, sauf les cent quarante-quatre mille, qui ont été achetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes ; en fait, ils sont vierges. Ce sont ceux qui continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille. Ceux-ci ont été achetés d’entre les humains comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau, et on n’a pas trouvé de mensonge dans leur bouche ; ils sont sans tache" (Révélation 14 :1-5).
Il y aura une résurrection terrestre, tant des justes que des injustes (Jean 5:28,29 ; Actes 24:15). Les ressuscités injustes seront jugés sur la base de leur comportement durant le règne de 1000 ans (et non sur la base de leur comportement passé), qui commencera après la Grande Tribulation (Révélation 20 :11-13): "Ne vous étonnez pas de cela, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles, pour une résurrection de jugement" (Jean 5:28,29).