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L’homme spirituel et l’homme physique 

(La méditation sur le livre biblique de l'Ecclésiaste 

est ci-dessous, après cet article)

"Mais l’homme physique ne reçoit pas les choses de l’esprit de Dieu, car elles sont une sottise pour lui ; et il ne peut pas parvenir à les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on les examine. Cependant, l’homme spirituel examine réellement toutes choses, mais lui-même n’est examiné par personne. Car “ qui est parvenu à connaître la pensée de Jéhovah, pour l’instruire ” ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ"

(1 Corinthiens 2:14-16)

"Cependant, l’homme spirituel examine réellement toutes choses, mais lui-même n’est examiné par personne"

Selon la Bible, l’homme est spirituel, car il a été créé à l’image de Dieu, comme les anges dans les cieux (le mot "homme" dans la plupart des cas, s’applique tant à l’homme qu’à la femme). Dans le livre de la Révélation, Jésus-Christ glorifié s’adresse à sept anges, chacun responsable d’une des sept congrégations. Ils sont manifestement des hommes ou des messagers, car il leur reproche des défauts parfois très graves, non-imputables à des anges célestes (Révélation 2 et 3). En Malachie 2:7, les prêtres ou enseignants de la nation d’Israël avaient le statut d’anges ou messagers de Dieu: "Car ce sont les lèvres du prêtre qui doivent garder la connaissance, et c’est la loi qu’on doit chercher de sa bouche ; car il est le messager de Jéhovah des armées". Le mot "messager" fait référence au mot "ange".

En Hébreux 2:5-9, l’apôtre Paul écrit que Dieu a créé l’homme quelque peu inférieur aux anges : "Car ce n’est pas à des anges qu’il a soumis la terre habitée à venir dont nous parlons. Mais un certain témoin en a donné la preuve quelque part, en disant : “ Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, ou le fils de l’homme pour que tu t’occupes de lui ? Tu l’as abaissé quelque peu au-dessous des anges ; de gloire et d’honneur tu l’as couronné, et tu l’as établi sur les œuvres de tes mains. Tu as soumis toutes choses sous ses pieds. ” Car du fait qu’il lui a soumis toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui soit soumis. Or, maintenant, nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient soumises ; mais nous voyons Jésus, qui a été abaissé quelque peu au-dessous des anges, couronné de gloire et d’honneur pour avoir souffert la mort, afin que par la faveur imméritée de Dieu il goûte la mort pour tout homme". Dans ce texte, montre que ce qui s’applique à l’homme, pendant un temps s’est appliqué à Jésus-Christ, qui en tant qu’humain a été "abaissé quelque peu au-dessous des anges".

Par conséquent, compte tenu de ces textes bibliques, l’homme est à l’origine fondamentalement spirituel, et il n’est pas un "animal social". L’homme peut nouer des relations étroites avec son Créateur, il a la capacité de manifester la foi en des réalités invisibles: "La foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas. C’est par le moyen de cette foi-là, en effet, qu’il a été rendu témoignage aux hommes d’autrefois. Par la foi, nous comprenons que les systèmes de choses ont été mis en ordre par la parole de Dieu, de sorte que ce qu’on voit est venu de choses qui ne paraissent pas" (Hébreux 11:1-3). Il a une capacité de compréhension des choses abstraites, comme le temps: "Toute chose, il l’a faite belle en son temps. Même les temps indéfinis, il les a mis dans leur cœur, pour que les humains ne découvrent jamais l’œuvre que le vrai Dieu a faite du début à la fin" (Ecclésiastes 3 :11). Cette faculté intellectuelle lui permet de se retourner dans le passé, de vivre le présent et se projeter dans le futur. Cette capacité mentale donnée par Dieu, qui va de la déduction à l’induction, lui a permis de découvrir des lois mathématiques qui sont à la base de la chimie, la biologie, de la physique, de l’astronomie et de nombreuses autres applications scientifiques et techniques… Il a la capacité d’apprécier ce qui est beau dans la création, et il est en mesure de reproduire cette beauté d’une manière artistique, avec le prisme de sa propre sensibilité…

Ces capacités à la fois spirituelles et intellectuelles, font de l’homme un être à part, qui ne fait pas partie du règne animal, mais plutôt, il en a été établi par le Créateur, comme l’administrateur. Selon Genèse 1:26-28, répété dans ce qu’a écrit l’apôtre Paul en Hébreux 2:5-9, à l’origine Dieu a créé l’homme pour l’établir sur l’œuvre de ses mains. Ces différents éléments d'informations bibliques, démontrent que, selon Dieu, l'homme, bien que fait de chair, il a le statut de créature spirituelle capable de percevoir l'invisible ou comprendre des réalités invisibles (Romains 1:20 ; Hébreux 3:4 ; 11:1-3).

Dans la symbolique générale biblique, le visage de l’homme représente la qualité principale de Dieu: l’amour (symbolisant l'expression de la souveraineté de Dieu par l'amour) (Genèse 1:26-28; Ezéchiel 1:5 ; Révélation 4:7 ; 1 Jean 4:8,16). C’est ce qui fait qu’à la différence les autres faces telles que le lion (symbolisant la souveraineté de Dieu par la royauté), le taureau (symbolisant la souveraineté de Dieu par la puissance (la guerre si nécessaire)) et l’aigle (symbolisant la souveraineté de Dieu par la sagesse et la perspicacité), l’homme est un être à part. Il a une spiritualité, et peut avoir une relation étroite avec Dieu, basée sur l'amour et la confiance (la foi). Cette foi est même requise par Dieu: "D’ailleurs, sans la foi il est impossible de [lui] plaire, car celui qui s’avance vers Dieu doit croire qu’il est, et qu’il devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement" (Hébreux 11:6).


Comme l’a écrit, l’apôtre Paul, sous inspiration, l’homme dépourvu de cette spiritualité, devient un homme-animal, tandis que celui qui a une relation spirituelle avec Dieu, est un homme spirituel, dépourvu de toute animalité: "Mais l’homme physique ne reçoit pas les choses de l’esprit de Dieu, car elles sont une sottise pour lui; et il ne peut pas parvenir à les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on les examine. Cependant, l’homme spirituel examine réellement toutes choses, mais lui-même n’est examiné par personne. Car “qui est parvenu à connaître la pensée de Jéhovah, pour l’instruire”? Mais nous, nous avons la pensée de Christ" (1Corinthiens 2:14-16 "l’homme physique" (Grec: psukhikos; latin: animalis) = homme animal sans spiritualité l’opposé de "l’homme spirituel"). La face d’homme représente ce que Dieu représente par sa souveraineté ou sa manière de gouverner l'ensemble de sa création: l’amour : "Dieu est amour".

L’entrée du péché dans le monde a changé considérablement la condition humaine. Par le péché, la mort est entrée dans le monde : "Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché" (Romains 5:12). Désormais cette mort programmée dès la conception et plus tard la naissance, rend l’existence de l’homme tout aussi futile que celle d’un animal qui finit par mourir: "Moi, j’ai dit dans mon cœur, au sujet des fils des humains, que le vrail Dieu va les trier pour qu’ils voient qu’ils sont eux-mêmes des bêtes. Car il y a une fin pour ce qui est des fils des humains et une fin pour ce qui est de la bête ; ils ont une fin identique. Comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre ; et ils ont tous un même esprit, de sorte qu’il n’y a pas de supériorité de l’homme sur la bête, car tout est vanité. Tous vont vers un même lieu. Ils sont tous venus de la poussière, et ils retournent tous à la poussière" (Ecclésiaste 3:18-20).


Le livre de l’Ecclésiaste décrit très bien et de façon complète l’inutilité de l’existence humaine, sous la loi du péché qui mène inexorablement à la mort "La plus grande des vanités! a dit le rassembleur, la plus grande des vanités! Tout est vanité!" (Ecclésiaste 1:2). L'entrée du péché dans le monde a compliqué de manière considérable la condition humaine: "Ce qui devient tortueux ne peut se redresser, et ce qui manque ne saurait être compté" (Ecclésiaste 1:15). En raison de cette loi du péché, la vie humaine a pris des tournures complètement absurdes: "J’ai tout vu pendant mes jours de vanité. Il existe tel juste qui périt dans sa justice, et il existe tel méchant qui dure longtemps dans sa méchanceté. (...) Il existe une vanité qui se fait sur la terre: c’est qu’il existe des justes à qui arrivent des choses comme si c’était pour l’œuvre des méchants, et il existe des méchants à qui arrivent des choses comme si c’était pour l’œuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanité" (Ecclésiaste 7:15 ; 8:14)


Dans la conclusion de ce livre biblique qui fait le constat réaliste de la condition humaine sous le joug du péché, il est écrit que la seule issue favorable est d'avoir une vie spirituelle basée sur de bonnes relations avec son Créateur: "La conclusion de la chose, tout ayant été entendu: Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme. Car le vrai Dieu lui-même fera venir toute sorte d’œuvre en jugement, concernant toute chose cachée, pour savoir si elle est bonne ou mauvaise" (Ecclésiaste 12:13,14).

La loi du péché qui mène génétiquement à la mort, a aussi une autre conséquence spirituelle néfaste qui le pousse naturellement à mal agir, comme cela est très bien décrit par l’apôtre Paul: "Cependant, si ce que je ne veux pas, c’est ce que je fais, je reconnais que la Loi est excellente. Mais maintenant ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui réside en moi. Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire dans ma chair, il n’habite rien de bon ; car la faculté de vouloir est présente chez moi, mais la faculté d’accomplir ce qui est excellent n’est pas présente. Car le bien que je veux, je ne le fais pas, mais le mal que je ne veux pas, c’est ce que je pratique. Si donc ce que je ne veux pas, c’est ce que je fais, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui réside en moi. Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi. Je prends en effet plaisir à la loi de Dieu selon l’homme que je suis intérieurement, mais je vois dans mes membres une autre loi qui fait la guerre contre la loi de mon intelligence et qui m’emmène captif vers la loi du péché qui est dans mes membres. Homme misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps voué à cette mort ? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi donc, par mon intelligence, moi je suis esclave de la loi de Dieu, mais, par [ma] chair, [je suis esclave] de la loi du péché" (Romains 7:16-25). 

Si l’homme né pécheur ne lutte pas contre cette loi qui le pousse à mal agir, il deviendra un homme "animal", physique ou charnel, pour reprendre l’expression en 1 Corinthiens 2:14. Cette dimension à l’origine spirituelle de l’homme et ses tendances animales liées à son état de pécheur, sont très bien mises en contraste dans la lettre de Jacques : "Qui est sage et intelligent parmi vous ? Qu’il montre, par sa belle conduite, ses œuvres avec une douceur qui est celle de la sagesse. Mais si vous avez dans vos cœurs jalousie amère et esprit de dispute, ne vous vantez pas et ne mentez pas contre la vérité. Ce n’est pas là la sagesse qui vient d’en haut, mais [celle qui est] terrestre, animale, démoniaque. Car là où il y a jalousie et esprit de dispute, il y a désordre et toute chose vile. Mais la sagesse d’en haut est tout d’abord pure, puis pacifique, raisonnable, disposée à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits, ne faisant pas de distinctions partiales, non hypocrite. De plus, la semence du fruit de justice se sème dans la paix pour ceux qui font la paix" (Jacques 3:13-18).

Nous trouvons un contraste similaire entre la dimension spirituelle de l’homme et sa dimension charnelle et animale en raison de son état de pécheur: "Or les œuvres de la chair sont manifestes ; ce sont fornication, impureté, dérèglement, idolâtrie, pratique du spiritisme, inimitiés, querelle, jalousie, accès de colère, disputes, divisions, sectes, envies, soûleries, orgies et choses semblables. Quant à ces choses, je vous préviens, comme je vous ai déjà prévenus, que ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu. Par contre, le fruit de l’esprit est amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, foi, douceur, maîtrise de soi. Contre de telles choses il n’y a pas de loi. D’autre part, ceux qui appartiennent à Christ Jésus ont attaché sur le poteau la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’esprit, continuons à marcher aussi par [l’]esprit, de manière ordonnée. Ne cherchons pas à nous mettre en avant, entrant en rivalité les uns avec les autres, nous enviant les uns les autres" (Galates 5:19-26).

Ces quelques textes bibliques montrent bien que l’homme est un être à part, ne faisant pas partie du règne animal, il en est son administrateur. Par essence, l’homme est un être spirituel capable d’établir une relation étroite avec Dieu. La loi du péché a détruit cet équilibre spirituel et physique de l’être humain. Cependant, Dieu rétablira la bonne condition humaine qui existait à l’origine : "Aussi j’estime que les souffrances de l’époque présente ne pèsent rien en comparaison de la gloire qui va être révélée en nous. Car l’attente impatiente de la création attend la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu" (Romains 8 :18-21).


Pourquoi Dieu a-t-il permis la souffrance?


A ce stade de la réflexion, il est tout à fait naturel de se poser la question sur les raisons de l’existence de la souffrance et pourquoi Dieu a-t-il permis une telle situation dramatique, jusqu’à nos jours ?


"Jusqu’à quand, ô Jéhovah, me faudra-t-il crier au secours sans que tu entendes ? Jusqu’à quand t’appellerai-je à l’aide contre la violence sans que tu sauves ? Pourquoi me fais-tu voir ce qui est malfaisant et continues-tu à regarder le malheur ? Pourquoi le pillage et la violence sont-ils devant moi ? Pourquoi y a-t-il des querelles, et pourquoi la dispute l’emporte-t-elle ? Aussi la loi s’engourdit et la justice ne sort jamais. Car le méchant cerne le juste, voilà pourquoi la justice sort tortueuse" (Habacuc 1:2-4).


"Et moi, je suis retourné pour voir tous les actes d’oppression qui se commettent sous le soleil, et, voyez, les larmes des opprimés, mais ils n’avaient pas de consolateur ; et du côté de leurs oppresseurs il y avait la force, de sorte qu’ils n’avaient pas de consolateur. (…) J’ai tout vu pendant mes jours de vanité. Il existe tel juste qui périt dans sa justice, et il existe tel méchant qui dure longtemps dans sa méchanceté. (…) Tout cela, je l’ai vu, et il y a eu application de mon cœur à toute œuvre qui s’est faite sous le soleil, durant le temps où l’homme a dominé l’homme à son détriment. (…) Il existe une vanité qui se fait sur la terre : c’est qu’il existe des justes à qui arrivent des choses comme si c’était pour l’œuvre des méchants, et il existe des méchants à qui arrivent des choses comme si c’était pour l’œuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanité. (…) J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, mais des princes marchant sur la terre comme des serviteurs"  (Ecclésiaste 4:1 ; 7:15 ; 8:9,14 ; 10:7).


"Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance" (Romains 8:20).


"Que personne, lorsqu’il est dans l’épreuve, ne dise : “Je suis en train d’être éprouvé par Dieu.” Car Dieu ne peut être éprouvé par des choses mauvaises et lui-même n’éprouve personne de cette façon"" (Jacques 1:13).


Le véritable responsable de cette situation est Satan le diable, qualifié dans la Bible, d’accusateur (Révélation 12:10). Jésus-Christ, le fils de Dieu, a dit qu’il était un menteur et un homicide ou un assassin du genre humain (Jean 8:44). Il y a deux grandes accusations qui ont été portées à l’attention de Dieu :


1 –  Une accusation contre le droit de Dieu de gouverner sur ses créatures, tant invisibles que visibles.


2 – Une accusation concernant l’intégrité de la création, particulièrement de l’être humain, fait à l’image de Dieu (Genèse 1:26).


Lorsqu’une plainte est déposée et que des accusations graves sont portées, il faut beaucoup de temps pour qu’une instruction soit faite à charge ou à décharge, avant le procès et le jugement définitif. La prophétie de Daniel chapitre 7, présente la situation, dans laquelle sont impliquées la souveraineté de Dieu et l’intégrité de l’homme, à un tribunal où a lieu un jugement : "Le Tribunal prit place, et des livres furent ouverts. (…) Et le Tribunal se mit à siéger, et on lui ôta finalement sa domination, afin de l’anéantir et de le détruire totalement" (Daniel 7:10,26).


Comme il est écrit dans ce texte, on retirera au diable et aussi à l’homme, la souveraineté de la terre qui appartient depuis toujours à Dieu. Cette image du tribunal est présentée en Ésaïe chapitre 43, où il est écrit que ceux qui prennent partie pour Dieu, sont ses "témoins" : "Vous êtes mes témoins ”, c’est là ce que déclare Jéhovah, “ oui mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous me connaissiez et ayez foi en moi, et que vous compreniez que je suis le Même. Il n’y a pas eu de Dieu formé avant moi, et après moi il n’y en a toujours pas eu. Moi, moi je suis Jéhovah, et en dehors de moi il n’y a pas de sauveur" (Ésaïe 43:10,11). Jésus-Christ est aussi appelé le "Témoin fidèle" de Dieu (Révélation 1:5).


Dans le cadre de ces deux accusations graves, Jéhovah Dieu a laissé du temps, plus de 6000 ans, à Satan le diable et à l’humanité pour présenter leurs preuves, à savoir s’ils peuvent gouverner ou administrer la terre sans la souveraineté de Dieu. Nous sommes au terme de cette expérience où le mensonge du diable est révélé au grand jour par la situation catastrophique dans laquelle se trouve l’humanité, au bord la ruine totale (Matthieu 24:22). Le jugement et l’application de la sentence auront lieu à la grande tribulation (Matthieu 24:21 ; 25:31-46). (La question de la permission divine du mal, est pleinement traitée dans la page intitulée "Pourquoi ?", du présent site (yomelijah.com)).


Y-a-t-il un destin, une fatalité ou avons-nous le libre choix?


Le "destin" ou le fatalisme, n’est pas un enseignement biblique. Nous ne sommes pas "destinés" à faire le bien ou le mal, mais selon le "libre choix", nous choisissons de faire le bien ou le mal (Deutéronome 30:15). Ce point de vue sur le destin ou le fatalisme est étroitement lié à l’idée que beaucoup de personnes se font sur l’omniscience de Dieu et sa capacité de connaitre l’avenir. Nous allons voir comment Dieu utilise son omniscience ou sa capacité de connaitre les évènements à l’avance. Nous verrons, d’après la Bible, que Dieu l’utilise de manière sélective et discrétionnaire ou dans un dessein bien précis, par plusieurs exemples bibliques.


Dieu savait-Il qu’Adam allait pécher? D’après le contexte de Genèse 2 et 3, il est évident que non. Comment Dieu aurait-Il pu donner un commandement dont Il aurait su par avance qu’Adam allait désobéir? Cela aurait été contraire à son amour et tout avait été fait pour que ce commandement ne soit pas pesant (1 Jean 4:8; 5:3). Nous allons prendre deux exemples bibliques qui démontrent que Dieu utilise sa capacité de connaitre l’avenir de manière relative ou discrétionnaire. Mais aussi, qu’Il utilise cette capacité toujours dans un dessein bien précis.


Le premier exemple est celui avec Abraham. En Genèse 22:1-14 il y a le récit très douloureux pour Abraham de la demande de Dieu de sacrifier son fils Isaac. En demandant à Abraham de sacrifier son fils, savait-Il d’avance si Abraham serait capable d’obéir? Selon le contexte immédiat du récit, non. Alors qu’au dernier moment Dieu a empêché Abraham de faire un tel acte, il est écrit ceci: “N’étends pas la main contre le garçon et ne lui fais rien, car à présent je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique” (Genèse 22:12). Il est écrit "à présent je sais vraiment que tu crains Dieu". L’expression "à présent" démontre que Dieu ne savait pas si Abraham irait jusqu’au bout de cette demande.


Le deuxième exemple concerne la destruction de Sodome et Gomorrhe. Peu avant la destruction de ces deux villes, Jéhovah a dit ceci à Abraham: "Alors Jéhovah dit: “Le cri de plainte concernant Sodome et Gomorrhe, oui il est fort, et leur péché, oui il est très lourd. Je suis bien résolu à descendre pour voir s’ils agissent tout à fait selon la clameur à ce sujet, qui est venue jusqu’à moi; et, sinon, je peux le savoir” (Genèse 18:20,21). Le fait que Dieu envoie deux anges pour vérifier une situation scandaleuse, démontre une fois de plus que dans un premier temps, Il n’a pas tous les éléments de preuves pour prendre une décision, et dans ce cas, Il utilisa sa capacité de savoir ou de s’informer, par le moyen de deux anges.


Si nous lisons les différents livres prophétiques bibliques, nous constaterons que Dieu utilise toujours sa capacité de connaitre l’avenir dans un dessein très précis. Prenons un exemple biblique simple. Alors que Rébecca était enceinte de jumeaux, le problème était de savoir qui des deux enfants, serait l’ancêtre de la nation choisie par Dieu. Pour cela, il fallut que Dieu utilisât sa prescience pour désigner lequel des deux enfants à naitre serait digne d’un tel privilège: "Rébecca sa femme devint enceinte. Or les fils en elle se donnaient des coups, si bien qu’elle dit: “S’il en est ainsi, pourquoi suis-je en vie?” Là-dessus elle alla interroger Jéhovah. Alors Jéhovah lui dit: “Deux nations sont dans ton ventre, et deux communautés nationales, issues de ton sein, se sépareront; une communauté nationale sera plus forte que l’autre communauté nationale, et l’aîné servira le cadet” (Genèse 25:21-26).


L’ainé étant Ésaü, ancêtre de la nation d’Édom, fut effectivement supplanté dans son droit d’ainesse par son frère cadet Jacob, ancêtre de la nation d’Israël, pour l’avoir vendu pour un simple plat de lentilles (Genèse 25:34). Ce qui démontrait qu’Ésaü était un homme dépourvu de spiritualité, et que Dieu a utilisé sa prescience pour choisir le meilleur homme, Jacob, pour être le fondateur de sa nation spéciale, Israël (Hébreux 12:16,17). Cela ne veut pas dire que Jéhovah Dieu soit intervenu dans le libre choix de Jacob ou Ésaü, pour que l’un devienne spirituel et l’autre charnel. Jéhovah Dieu a fait une simple observation du capital génétique de l’un et de l’autre (même si ce n’est pas la génétique qui contrôle dans sa totalité les comportements futurs), et ensuite dans sa prescience, Il a fait une projection dans l’avenir pour savoir quels genres d’hommes ils allaient devenir: "Tes yeux ont vu mon embryon, et dans ton livre étaient inscrites toutes ses parties, pour ce qui est des jours où elles furent formées et où il n’y avait pas encore une seule d’entre elles" (Psaumes 139:16). Sur la base de cette prescience, Dieu a fait son choix (Romains 9:10-13).


Pour insister sur cette utilisation très ciblée de la prescience de Dieu, nous pouvons prendre un dernier exemple. Après la mort du traitre Judas Iscariote, il a fallu le remplacer par un autre apôtre. Or les apôtres devaient choisir entre deux hommes, Barsabbas Justus et Matthias. Les apôtres ont demandé par la prière que Dieu choisisse l’homme. Voici ce qui est écrit concernant cette prière: "Et ils prièrent et dirent: “Toi, ô Jéhovah, qui connais le cœur de tous, désigne lequel de ces deux hommes tu as choisi pour prendre la place de ce ministère et apostolat, dont Judas a dévié pour s’en aller en son propre lieu.” Ils jetèrent alors les sorts pour eux, et le sort tomba sur Matthias; et il fut compté avec les onze apôtres" (Actes 1:24-26). "Toi, ô Jéhovah, qui connais le cœur de tous", montre que dans certains cas Dieu utilise sa prescience pour faire le meilleur choix sur la personne, sans interférer sur son libre arbitre.


Qu'est-ce que le péché?


Le péché est une expression générique biblique de ce qui ne remplit plus de façon impersonnelle (sans sentiment), les critères de la Sainteté de Dieu, et par conséquent, c’est un processus qui amène à la disparition programmée de la création atteinte de péché (qui n’est plus sainte du point de vue de Dieu). Le lecteur attentif, peut se faire une idée beaucoup plus concrète de l’alternance entre ce qui est considéré comme "saint", et par opposition, comme péché, du point de vue de Dieu, en lisant le livre du Lévitique. Il est très important de comprendre pour la suite des explications, que cette qualité n’est absolument pas liée aux sentiments de Dieu, mais plutôt à ce qui constitue l’essence de ses actions et de sa création. La disparition du péché se fait par la propitiation, afin de satisfaire au critère de sainteté divine. La Sainteté de Jéhovah Dieu est en lien direct avec une nécessité constante de sacrifice propitiatoire qui efface le péché, ou ce qui n’est pas conforme aux normes divines et éternelles de ce qui saint: "Vous devez vous montrer saints, car je suis saint" (Lévitique 11:44,45).


Il est très important de comprendre que la sainteté de Dieu est ce qui définit l’essence même de toutes ses actions, et qu’elle est dépourvue de tout sentiment, elle est complètement impersonnelle (sur le plan des sentiments). Ce qui veut dire que toute sa création doit être sainte et pure. Cependant, si par accident, une partie de celle-ci devait ne plus satisfaire ces critères impersonnels (sans sentiment) de sainteté, elle serait amenée à disparaître immanquablement. L’apparition accidentelle du péché dans l’humanité, a mené à une destruction totale, à terme, de l’ensemble de l’humanité, en vertu justement de cette loi impersonnelle (sans sentiment) de la Sainteté de Dieu: "Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché" (Romains 5:12). "Car le salaire que paie le péché, c’est la mort, mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur" (Romains 6:23). La première partie de ce verset, montre que la nécessité de la sainteté (loi impersonnelle dénué de sentiment), fait que le péché mène à la mort, pour le faire disparaître. Tandis que, le fait que Dieu soit amour, Il prend des dispositions en vue de nous donner la vie éternelle par le rachat (Matthieu 20:28).


Dieu a permis de renverser une situation désespérée pour l’ensemble de l’humanité, en vue de son rachat. L’expression de l’Amour de Dieu se voit par les dispositions précises qu’Il a prise en vue du Rachat de l’humanité perdue dans un processus de mort irréversible, causé par le péché (Jean 3:16). L’humanité qui obtiendra la vie éternelle, dans le futur, appartiendra à Dieu, au titre de ce Rachat par la résurrection. (La question du péché, du pardon par la propitiation et du rachat par la résurrection, est pleinement traitée dans la page intitulée "LES BONNES CHOSES", du présent site (yomelijah.com)).


Il est plus que le symbole du mal


Jésus-Christ a décrit le diable de façon très concise: "Celui-là a été un homicide lorsqu’il a commencé, et il n’a pas tenu bon dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa propre inclination, parce que c’est un menteur et le père du mensonge" (Jean 8:44). Satan le diable n’est pas l’abstraction du mal, mais bien une personne spirituelle réelle (Voir le récit de Matthieu 4:1-11). De même, les démons sont aussi des anges qui sont devenus rebelles qui ont suivi l’exemple du diable (Genèse 6:1-3, à comparer avec la lettre de Jude verset 6: "Et les anges qui n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur demeure naturelle, il les a réservés avec des liens éternels, sous l’obscurité profonde, pour le jugement du grand jour").


Quand il est écrit "il n’a pas tenu bon dans la vérité", cela montre que Dieu avait créé cet ange sans péché et sans aucune trace de méchanceté dans son cœur. Cet ange, au départ de sa vie avait un "beau nom" (Ecclésiaste 7:1a). Cependant, il n’a pas persévéré dans son intégrité, il a cultivé l’orgueil dans son cœur et avec le temps il est devenu "diable", ce qui veut dire calomniateur, et Satan, opposant ; son ancien beau nom, sa bonne réputation, a été remplacé par un autre à la signification d’opprobre éternelle. Dans la prophétie d’Ézéchiel (chapitre 28), contre le roi orgueilleux de Tyr, il est clairement fait allusion à l’orgueil de l’ange qui est devenu "diable" et "Satan": "Tu scelles un modèle, plein de sagesse et parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu. Toutes les pierres précieuses te recouvraient : rubis, topaze et jaspe ; chrysolithe, onyx et jade ; saphir, turquoise et émeraude ; et d’or était le travail de tes montures et de tes alvéoles en toi. Au jour de ta création elles furent préparées. Tu es le chérubin oint qui couvre, et je t’ai placé. Tu étais sur la montagne sainte de Dieu. Au milieu de pierres de feu tu circulais. Tu as été intègre dans tes voies depuis le jour de ta création jusqu’à ce que l’injustice ait été trouvée en toi" (Ézéchiel 28:12-15). Par son acte d’injustice, en Éden, il est devenu un "menteur" qui causé la mort de l’ensemble de la descendance d’Adam (Genèse 3 ; Romains 5:12). Actuellement, c’est Satan le diable qui gouverne le monde : " Maintenant a lieu un jugement de ce monde ; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors" (Jean 12:31 ; Éphésiens 2:2 ; 1 Jean 5:19).


Satan le diable sera détruit à jamais : "De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds" (Genèse 3:15 ; Romains 16:20).


Existe-t-il un Créateur ?


La réponse à cette question est basée sur la spiritualité biblique. Lorsqu’il s’agira d’examiner certains contre arguments, ils seront présentés de façon simple et concise, ensuite, le lecteur qui le désire, pourra faire ses propres recherches pour en vérifier la véracité ou non.


La réponse biblique à cette question se trouve exactement dans le premier verset de la Bible: "Au commencement Dieu créa les cieux et la terre" (Genèse 1:1). L’existence d’un Créateur est tout à fait logique: "Toute maison, en effet, est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu" (Hébreux 3:4). Ce raisonnemnet logique et simple, respecte l’esprit scientifique, à savoir que la vie ne peut que venir que d’une autre vie, et l’énergie de la source d’une autre énergie.


La croyance en l’existence d’un Créateur est effectivement un acte de foi parce que personne, sur cette terre n’a vu Dieu, le Créateur (Jean 1:18a). Cependant, la foi est basée sur la raison, ou la compréhension de réalités invisibles: "La foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas" (Hébreux 11:1-3). Dans la définition que propose l’apôtre Paul, sous inspiration, on peut noter le mot "démonstration", ce qui laisse bien entendre que la foi, est basée sur la raison, ou un raisonnement logique.


De même, la foi en l’existence d’un Créateur est basée sur un raisonnement logique. Le raisonnement est tellement logique que l’apôtre Paul a écrit que ceux qui seraient dans le déni, seraient inexcusables: "Car ses qualités invisibles se voient clairement depuis la création du monde, parce qu’elles sont perçues par les choses faites, oui sa puissance éternelle et sa Divinité, de sorte qu’ils sont inexcusables" (Romains 1:20). Une simple observation méditative de la création amène la personne qui n’est pas dans ce déni, à une conclusion logique: la création, a la signature de l’ingéniosité, de la beauté, de la bienveillance, permettant la vie végétale, animale et humaine, sur la planète terre. Et dans l’espace, la planète terre, fait figure d’une pierre précieuse de couleur bleue, dans notre système solaire, fait de planètes complètement inhabitées. Les progrès technologiques en matières scientifiques, permettent de percevoir des réalités beaucoup plus complexes qu'on ne le pensait, qui sont invisibles, que ce soient dans l’infiniment petit (les atomes, les protons, les neutrons, les électrons), comme l’infiniment grand (notre système solaire, notre galaxie, les millions d’autres galaxies organisées en amas).


Soit, pourrait dire certains, cependant le récit de la Genèse concernant la création, ne semble pas du tout crédible d’un point de vue scientifique. Par exemple, il est écrit que Dieu créa tout ce que nous observons, en sept jours, ce qui est une aberration scientifique. Il convient tout d’abord de dire, que bien que la Bible soit tout à fait exacte sur le plan scientifique, il n’en demeure pas moins que ce n’est pas un récit écrit pour les spécialistes scientifiques. Comme dans tous les livres, pour en comprendre le sens, ou la logique, il convient d’en examiner attentivement le contexte. Le récit de la création de la Genèse (les chapitres 1 et 2), a trois parties principales:


1 – La création de l’univers: "Au commencement Dieu créa les cieux et la terre" (Genèse 1:1). Selon les connaissances scientifiques, actuellement disponibles, l’univers aurait environ 13 milliards d’années. Ainsi, Genèse 1:1, un verset biblique très court, résume la période la plus longue de la création du ciel (univers) et de la planète terre.


2 – L’aménagement de la planète Terre, en vue de pouvoir accueillir la vie végétale, animale et humaine en sept "jours" de créations (Genèse 1:2 à 2:3). Il est bien évident que le mot biblique "jour", n’est pas à prendre au sens d’une durée de 24 heures. Le mot biblique "jour", peut avoir plusieurs significations: la partie lumineuse d'une journée (Genèse 1:5), une durée de 24 heures (Genèse 2:17), une époque contemporaine à un personnage (Genèse 14:1), une durée de 1 an (Nombres 14:34 ; Ezéchiel 4:6), une durée de mille ans (2 Pierre 3:8) et dans le cas du récit de l’aménagement de la terre pour permettre la vie, 1 jour correspond à plusieurs milliers d’années.


La base biblique de cette compréhension se trouve dans la lettre de Paul aux Hébreux chapitres 4. En Genèse 2:3, il est écrit qu’après les six "jours" de création (l'aménagement de la planète Terre), le septième jour, Dieu entra dans un repos, c’est-à-dire, qu’Il cessa de créer de nouvelles choses. Environ quatre mille ans après le début de ce repos, l’apôtre Paul, en Hébreux chapitre 4, nous fait comprendre, qu’à l’époque, ils étaient toujours dans le septième "jour" de la période du repos de Dieu (et nous le sommes encore): "Car en un endroit il a dit du septième jour ce qui suit : “ Et Dieu s’est reposé le septième jour de toutes ses œuvres ”, et de nouveau en cet endroit : “ Ils n’entreront pas dans mon repos” (…) Faisons donc tout notre possible pour entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans le même exemple de désobéissance" (Hébreux 3:16 à 4:11). Ce texte démontre que les sept jours ou périodes d’aménagement de la terre, ont plusieurs milliers d’années chacun.


3 – Le récit détaillé de la création de l’homme, Adam et de sa femme, Eve (Genèse 2:4-25). Concernant la date de la création de l’être humain, il y a une différence énorme entre la chronologie biblique et l’actuel monde scientifique. En effet, selon la Bible, l’homme n’existerait que depuis environ plus de 6000 ans, tandis que les points de vue scientifiques sont dans des fourchettes de plusieurs millions d’années.


Le premier fait avéré, est que la période "historique" humaine, fait de traces écrites, rentre dans la période des 6000 années. La période qui va largement au-delà de cette période, est désignée comme étant préhistorique. Ceux qui généralement croient que l’homme existe depuis des millions d’années, sont des évolutionnistes qui ont foi que la vie est venue, sans Dieu, par simple hasard, du chaos, de la matière inerte, d’une soupe organique, qui, au gré des millions d’années, aurait donné l’ensemble du règne végétal, animal et humain. Concernant, les méthodes de datation, à la radiochronologie, par la radioactivité (pour la période préhistorique) et au radiocarbone (pour la période historique), ne sont pas fiables. Par exemple, en faisant une simple recherche internet traitant de l’âge de l’humanité, il n’apparaît pas un chiffre unique, corroboré par d’autres sources différentes, mais plutôt des âges astronomiques, qui vont du simple, au double, le triple, voire plus, en partant de centaines de milliers d’années, à plusieurs millions d’années.  Nous sommes, même dans ce domaine, dans la croyance religieuse…


Le constat est simple, le croyant en un Créateur a foi, de manière raisonnée et logique. L’évolutionniste incroyant, a foi, d’une manière non scientifique, irrationnelle, pensant par exemple, qu’une espèce peut évoluer en une autre, alors que l’ADN l’en empêche et confondant la variation au sein d’un grand groupe d’espèce, en une évolution d’une espèce à l’autre (ce qui n’est scientifiquement pas le cas). Et effectivement, cette foi évolutionniste est complètement irrationnelle. Par conséquent, c’est à chacun de faire son choix, que quel genre de foi il aura, en un Créateur ou non…  


Qui est Dieu ?


Dans la Bible, il est écrit, qu’Il a les attribues d’une personne: Il a un nom écrit sous la forme d’un Tétragramme YHWH, que l’on trouve écrit plus de 7000 fois dans la Bible. Ce nom est vocalisé en français, Jéhovah : "Je suis Jéhovah. C’est là mon nom" (Esaïe 42:8). Il a de nombreuses qualités: "Dieu est amour" (1 Jean 4:8). "Jéhovah, Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité" (Exode 34:6). C’est lui qui a créé toutes choses: "Tu es digne, Jéhovah, oui notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance, parce que tu as créé toutes choses, et à cause de ta volonté elles ont existé et ont été créées" (Apocalypse 4:11). Il a une présence: "Mais est-ce que vraiment Dieu habitera sur la terre ? Vois ! Les cieux eux-mêmes, oui le ciel des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins donc cette maison que j’ai bâtie !" (1 Rois 8:27). Le fait même que sous inspiration, le roi Salomon dise que les cieux (l’univers) ne peuvent contenir sa présence, laisse entendre que les dimensions de sa présence est incommensurable et difficilement imaginable pour nous, simples humains. L’objectif principal de cette réponse condensée à cette vaste question, permet de faire ressortir l’idée très importante que Dieu est un esprit, avec des caractéristiques personnelles (et non impersonnelles) (Jean 4:24). (La question de qui est Dieu, est pleinement traitée sur la page intitulée "Enseignement Bible" et concernant son Nom (YHWH), sur la page "Jéhovah, Nom Révélé", du présent site (yomelijah.com)).


Dieu nous protège-t-il ?


Avant de comprendre la pensée de Dieu sur le thème de notre protection individuelle, il est important d’examiner trois points bibliques importants (1 Corinthiens 2:16):


1 – Jésus-Christ a montré que la vie actuelle qui aboutit à la mort, a une valeur provisoire pour tous les humains. Par exemple il a comparé la mort de Lazare à un "sommeil", qui par définition est provisoire (Jean 11:11). De plus, Jésus-Christ a montré que ce qui compte, c’est de préserver notre perspective de vie éternelle plutôt que chercher à "survivre" à une épreuve au prix d’un compromis grave : "Qui trouve son âme la perdra, et qui perd son âme à cause de moi la trouvera" (Matthieu 10:39). Le mot "âme", selon le contexte, est à prendre au sens de vie (Genèse 35:16-19). L’apôtre Paul, sous inspiration, a montré que la "vie véritable" est celle axée sur l’espérance de la vie éternelle dans le paradis: "Amassant en lieu sûr pour eux-mêmes un beau fondement pour l’avenir, afin qu’ils saisissent fermement la vie véritable" (1 Timothée 6:19).


Lorsque nous lisons le livre des Actes, nous constatons, que parfois Dieu a laissé l’épreuve du chrétien aboutir jusqu’à sa mort, dans le cas de l’apôtre Jacques et du disciple Étienne (Actes 7:54-60 ; 12:2). Dans d’autres cas, Dieu a décidé de protéger le disciple. Par exemple, après le mort de l’apôtre Jacques, Dieu a décidé de protéger l’apôtre Pierre d’une mort identique (Actes 12:6-11). D’une façon générale, dans le contexte biblique, la protection ou non, d’un serviteur de Dieu est souvent liée à son dessein. Par exemple, alors qu’il était en plein naufrage, il y a eu une protection divine collective de l’apôtre Paul et ainsi que l’ensemble des personnes sur le bateau: "Cette nuit, en effet, s’est tenu près de moi un ange du Dieu à qui j’appartiens et à qui j’offre un service sacré, et il a dit : ‘ N’aie pas peur, Paul. Il faut que tu comparaisses devant César, et, vois, Dieu t’a donné volontiers tous ceux qui naviguent avec toi’" (Actes 27:23,24). La protection divine collective s’inscrivait dans un dessein divin supérieur, à savoir que Paul devait rendre témoignages à des rois (Actes 9:15,16).


2 – Il faut replacer cette question de la protection divine, dans le contexte des deux défis lancés par Satan et particulièrement dans les propos qu’il a tenu concernant l’intégrité de Job : "N’as-tu pas toi-même élevé une haie autour de lui, autour de sa maison et autour de tout ce qui est à lui à la ronde ?" (Job 1:10). Pour répondre à la question de l’intégrité concernant Job et l’ensemble de l’humanité, ce défi du diable montre que Dieu devait, d’une manière relative, retirer sa protection sur Job, ce qui pourrait bien aussi s’appliquer à l’ensemble de l’humanité. Peu avant de mourir, Jésus-Christ, en citant le Psaumes 22:1, a montré que Dieu lui avait enlevé toute forme de protection, ce qui a abouti à sa mort en sacrifice (Jean 3:16): "Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte, disant : “ Éli, Éli, lama sabaqthani ? ” c’est-à-dire : “ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?"” (Matthieu 27:46). Néanmoins, concernant l’humanité dans son ensemble, ce retrait de la protection divine reste relatif, car tout comme Dieu a interdit au diable de provoquer la mort de Job, il est évident qu’il en est de même pour de l’ensemble de l’humanité (comparer avec Matthieu 24:22).


3 – Nous avons examiné plus haut, que les souffrances peuvent être le résultat de "temps et évènements imprévus" qui font que des personnes peuvent se retrouver au mauvais moment, au mauvais endroit (Ecclésiastes 9:11,12). Ainsi, d’une manière générale les humains ne sont pas protégés par Dieu des conséquences du choix qui a été fait à l’origine par Adam. L’homme vieillit, tombe malade et meurt (Romains 5:12). Il peut être victime d’accidents ou de catastrophes naturelles. L’apôtre Paul, sous inspiration, l’a bien écrit : "Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance" (Romains 8:20 ; le livre de l’Ecclésiaste contient une description très détaillée de la futilité de la vie présente qui mène inévitablement à la mort: "La plus grande des vanités ! a dit le rassembleur, la plus grande des vanités ! Tout est vanité !" (Ecclésiaste 1:2)).


De plus, Dieu ne protège pas les humains des conséquences de leurs mauvaises décisions: "Ne vous égarez pas : on ne se moque pas de Dieu. Car ce qu’un homme sème, cela il le moissonnera aussi ; parce que celui qui sème pour sa chair moissonnera de sa chair la corruption, mais celui qui sème pour l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle" (Galates 6:7,8). Si Dieu a soumis l’humanité à la futilité, pendant un temps relativement long, cela nous permet de comprendre qu’Il a retiré sa protection des conséquences de notre état de pécheur. Certes, cette situation périlleuse pour l’ensemble de l’humanité, sera provisoire: "La création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu" (Romains 8:21). C’est alors que l’ensemble de l’humanité, après la résolution de la contestation du diable, retrouvera la protection bienveillante de Dieu dans le paradis terrestre: "Aucun malheur ne t’arrivera, nulle plaie ne s’approchera de ta tente. Car il donnera à ses anges un ordre à ton sujet, pour te garder dans toutes tes voies. Sur leurs mains ils te porteront, de peur que tu ne heurtes quelque pierre avec ton pied" (Psaumes 91:10-12).


Est-ce à dire qu’actuellement, nous ne sommes plus protégés sur un plan individuel par Dieu ? La protection que Dieu nous assure est celle de notre avenir éternel, en terme d’espérance de vie éternelle, soit par la survivance à la grande tribulation ou par la résurrection dans la mesure où nous endurerons jusqu’à la fin (Matthieu 24:13 ; Jean 5:28,29 ; Actes 24:15 ; Révélation 7:9-17). De plus, Jésus-Christ dans sa description du signe des derniers jours (Matthieu 24, 25, Marc 13 et Luc 21), et le livre de la Révélation (particulièrement aux chapitre 6:1-8 et 12:12), montrent que l’humanité passerait par de grands malheurs et ce, depuis 1914, ce qui laisse bien entendre, que pendant un temps, Dieu ne l’en préserverait pas.


Cependant, Dieu ne nous a pas laissé sans possibilité de nous protéger individuellement par l’application de ses conseils bienveillants contenus dans la Bible, sa Parole. Dans les grandes lignes, l’application des principes bibliques permettent d’éviter les risques inutiles qui pourraient abréger notre vie d’une manière absurde: "Mon fils, n’oublie pas ma loi, et que ton cœur observe mes commandements, car longueur de jours, années de vie et paix te seront ajoutées" (Proverbes 3:1,2). Nous avons vu plus haut, que le destin n’existe pas. Par conséquent, l’application des principes bibliques, les conseils de Dieu, sera comparable au fait de regarder prudemment à droite et à gauche avant de traverser la rue, afin de préserver notre vie: "L’homme astucieux qui a vu le malheur s’est caché ; les personnes inexpérimentées qui ont passé outre en ont porté la peine" (Proverbes 27:12).


De plus l’apôtre Pierre a insisté sur le fait d’être vigilant en vue de prière: "Mais la fin de toutes choses s’est approchée. Soyez donc sains d’esprit et soyez vigilants en vue des prières" (1 Pierre 4:7). La prière et la méditation peuvent avoir un effet protecteur sur notre équilibre spirituel et mental: "Ne vous inquiétez de rien, mais en tout, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître vos requêtes à Dieu ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par le moyen de Christ Jésus" (Philippiens 4:6,7 ; Genèse 24:63).


Certains pensent qu’ils ont fait l’objet de la protection de Dieu à un moment donné de leur vie. Rien, dans la Bible, n’empêche d’entrevoir cette possibilité exceptionnelle de la part de Dieu, bien au contraire: "Vraiment je proclamerai le nom de Jéhovah devant toi ; oui, je favoriserai qui je favoriserai et je ferai miséricorde à qui je ferai miséricorde" (Exode 33:19). Cette expérience reste de l’ordre de la relation exclusive entre Dieu et cette personne qui aurait été protégée par Dieu, il ne nous appartient pas de juger: "Qui es-tu pour juger le domestique d’un autre ? C’est pour son propre maître qu’il tient debout ou qu’il tombe. Oui, il sera maintenu debout, car Jéhovah peut le faire tenir debout" (Romains 14:4).

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"Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance"

(Genèse 1:26)

L’homme et la femme ont été créés à l’image de Dieu : "Et Dieu dit encore : “Et Dieu dit encore : “Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils tiennent dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et les animaux domestiques, et toute la terre, et tout animal se mouvant qui se meut sur la terre. ” Et Dieu se mit à créer l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. En outre, Dieu les bénit et Dieu leur dit : “ Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la ; tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre"" (Genèse 1:26-28). C’est à l’image spirituel de Dieu qu’ils ont été créés, c’est-à-dire, avec la capacité divine de "créer" la vie (dans leur cas, la procréation), en ayant des enfants, mais aussi d’administrer la terre, le foisonnement de vies végétales, animales et humaines, le tout avec l’aide de Dieu. L’action de l’homme et de la femme serait à l’image de Dieu, empreinte d’amour et de sagesse (1 Corinthiens 13:1).

Sur un plan beaucoup plus précis et pratique, comment comprendre que l’homme et la femme (l’Homme spirituel) seraient l’image de Dieu sur la planète Terre ? L’Homme spirituel aurait le rôle de "dieu", comme si Jéhovah avait été directement sur terre pour exécuter sa volonté. En reprenant les grandes orientations de Dieu pour l’administration de la Terre par l’Homme, il y en a deux majeures :

-      La création de nouveaux êtres humains par la procréation entre un homme et sa femme, unis dans les liens sacrés du mariage divin et ainsi que l’éducation de cette descendance : "Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez la terre".

-      La deuxième grande orientation divine, pour la mission des humains, relative à la Terre, serait de "la soumettre" ou de l'administrer: "Tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre". Il s’agit de l’administration du règne animal sauvage et domestique avec tout ce que cela inclut, à savoir l’administration des territoires et de leurs ressources, pour les humains et les animaux sauvages et domestiques.

Ces deux grandes orientations administratives de la Terre auraient pu être directement effectuées par Dieu. Cependant, Dieu voulait et veut que l’Homme spirituel, soit le représentant de Dieu ou l’image de la domination de Dieu, empreinte d’amour, pour la planète Terre. Par conséquent l’homme et la femme auraient le rôle de l’image de Dieu sur terre pour les enfants à naitre qui devraient honorer leur père et leur mère qui leur auront donné la vie et administrer le règne animal qui leur serait soumis, comme l’on se soumet naturellement à Dieu.

Pour bien montrer que le fait que Dieu délègue certaines missions à ses créatures intelligentes, leur assignant la fonction de "dieu", en tant que représentant à son image, prenons l’exemple de Moïse et Aaron qui devaient se présenter devant le Pharaon d’Egypte. Voici ce qui est écrit : "Alors Jéhovah dit à Moïse : “ Voici que je t’ai fait Dieu pour Pharaon, et Aaron ton frère deviendra ton prophète. Toi, tu diras tout ce que je t’ordonnerai, et Aaron ton frère parlera à Pharaon, et celui-ci devra renvoyer de son pays les fils d’Israël"" (Exode 7:1,2). Nous constatons par ce texte que Jéhovah donne la mission à Moïse d’être "Dieu" devant Pharaon. Cette fonction de "Dieu" était en corrélation avec sa mission.

Toujours concernant des humains exerçant la fonction qui appartient normalement à Dieu, celle de juge, voici ce qui est écrit en Psaumes 82:6 : "Moi, j’ai dit : ‘ Vous êtes des dieux, et vous tous vous êtes des fils du Très-Haut’". D’ailleurs Jésus-Christ reprend ce texte en Jean 10 :34, pour montrer que si cela est écrit dans la Bible (la Loi), le fait même que Jésus se désigne comme le Fils de Dieu, n’avait rien de blasphématoire (Jean 10:34-36).

De même, l’Homme spirituel qui administrera la Terre, dans le futur paradis terrestre, aura la fonction de "Dieu", en reflétant l’image pleine d’amour de sa souveraineté sur les humains, et sur le règne animal et ainsi que pour l’administration raisonnable des ressources naturelles terrestres. Ainsi le fait que l’Homme soit à l’image de Dieu, cela veut dire que dans certains aspects de ses missions confiés par Dieu, l’Homme aura le rôle de "dieu", sans usurper, bien évidemment, la place de Dieu : "Gardez en vous cette attitude mentale qui était aussi en Christ Jésus, lequel, bien que se trouvant dans la forme de Dieu, n’a pas songé à une usurpation, c’est-à-dire : pour qu’il soit égal à Dieu" (Philippiens 2:5,6).   

Le respect de la valeur sacrée de la Vie

Étant donné que l’homme et la femme sont à l’image de Dieu, un acte d’homicide volontaire, même involontaire, est un péché contre l’image spirituelle de Dieu. Toute personne qui provoque la mort d’un autre être humain, d’un point de vue propitiatoire, doit le payer de sa propre vie. C’est ce qu’a bien fait comprendre Jéhovah Dieu, à Noé et sa famille, après le déluge, au sortir de l’arche : "D’autre part, votre sang de vos âmes, je le redemanderai. De la main de toute créature vivante, je le redemanderai ; et, de la main de l’homme, de la main de chacun qui est son frère, je redemanderai l’âme de l’homme. Quiconque verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé, car à l’image de Dieu il a fait l’homme" (Genèse 9 :5,6).

Le vengeur de sang

Pour Dieu, tant l’homicide volontaire, qu’involontaire est un acte d’une haute gravité. Dans l’ancienne Loi Mosaïque, il y avait la loi du vengeur de sang. Bien évidemment, nous ne sommes plus, en tant que Chrétiens, sous l’autorité de cet ensemble de lois. Néanmoins, nous pouvons en tirer des leçons sur la façon de penser de Dieu sur la question de la valeur sacrée de la vie humaine:

"Vous devrez choisir des villes qui soient bien situées pour vous. Elles vous serviront de villes de refuge ; c’est là que doit s’enfuir l’homicide qui frappe une âme à mort, involontairement. Les villes devront vous servir de refuge contre le vengeur du sang, pour que l’homicide ne meure pas avant de s’être tenu devant l’assemblée pour le jugement. Les villes que vous donnerez, les six villes de refuge, seront à votre disposition. Vous donnerez trois villes de ce côté-ci du Jourdain et vous donnerez trois villes dans le pays de Canaan. Elles serviront de villes de refuge. Pour les fils d’Israël, pour le résident étranger et pour l’immigrant au milieu d’eux, ces six villes serviront de refuge, pour que puisse s’y enfuir quiconque frappe une âme à mort, involontairement" (Nombres 35:11-15).

Des versets 16-29, il est écrit sur les dispositions qui permettaient à l’homicide involontaire de trouver protection dans ces villes de refuge:

Des versets 22 à 25, particulièrement, il est écrit qu’un tribunal statuait pour savoir s’il s’agissait d’un homicide volontaire ou pas. Dans le cas d’un homicide involontaire, l’homicide involontaire était admis dans la ville de refuge pour se protéger du vengeur de sang, jusqu’à la mort du grand prêtre. Même si cette disposition était miséricordieuse, elle était très sévère car désormais il était pour ainsi dire, en résidence surveillée (ville de refuge), peut-être même jusqu’à la fin de sa vie, car il devait attendre la mort du grand prêtre. Dans le cas d’un meurtrier, le vengeur de sang, le parent le plus proche de la victime, pouvait le mettre à mort, sans encourir une dette de sang devant Dieu (verset 19-21).

Nous ne sommes plus, en tant que Chrétiens, sous cette procédure légale car Christ est la fin de la loi (Romains 10:4). Cependant, ces dispositions légales nous permettent de mieux cerner la pensée de Dieu, concernant la valeur sacrée de la vie et du sang humain (1 Corinthiens 2:16). Le Chrétien n’est plus autorisé de se venger, particulièrement en utilisant la violence : "Ne rendez à personne le mal pour le mal. Proposez-vous ce qui est beau aux yeux de tous les hommes. Si possible, pour autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais donnez du champ à la colère ; car il est écrit : “ À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah. ” Mais “ si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela tu entasseras des charbons ardents sur sa tête ”. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais continue à vaincre le mal par le bien" (Romains 12:17-21).

Le corps humain est un temple spirituel 

L’apôtre Paul et aussi, l’apôtre Pierre, ont souligné que sur un plan individuel, le corps humain représente un temple pour adorer Dieu :

"Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous ? 17 Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, [et ce temple,] c’est ce que vous êtes" (1 Corinthiens 3:16).

"Mais j’estime juste, aussi longtemps que je suis dans ce tabernacle, de vous stimuler par mes rappels, sachant que le moment de déposer mon tabernacle est proche, comme aussi notre Seigneur Jésus-Christ me l’a indiqué" (2 Pierre 1:13,14).

Si le corps humain est à l’image d’un temple spirituel pour adorer Dieu, il est évident que la vie qui anime ce "temple" est sacrée. Cette vie est représentée par le sang : "Car l’âme de la chair est dans le sang" (Lévitique 17:11). Le mot âme, veut dire que la "vie" est dans le sang. Jéhovah demande à ce que ce que chacun prenne soin de ce temple : "Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps [comme] un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec votre raison" (Romains 12:1). Ce corps était conçu, dès le commencement pour un service sacré envers Dieu, c’est-à-dire, se conformer au dessein qu’il avait prévu au départ, au moment de la création d’Adam et Eve (Genèse 1:26-28). Par conséquent, nous devons maintenir ce corps dans un état de "sainteté" conforme à la volonté de Dieu. Nous verrons aussi, que nous devons veiller non seulement à l’intégrité physique et spirituelle de notre corps et de notre vie, mais aussi, ne pas nuire à celle des autres. Nous allons examiner certains principes qui nous permettront de mieux respecter l’aspect sacré de la vie et du sang.

Le respect de l’intégrité du corps humain :

Le nôtre et celui de notre prochain

Le premier commandement basé sur l’amour pour Dieu et l’amour du prochain, est la base fondamentale de tous les principes qui régissent la valeur sacrée de la vie : "À ces deux commandements toute la Loi est suspendue, ainsi que les Prophètes" (Matthieu 22:37-40).

La haine meurtrière est interdite: "Tout homme qui a de la haine pour son frère est un homicide, et vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui" (1 Jean 3:15). Le meurtre et l'homicide volontaire sont interdits, que ce soit pour des raisons personnelles, par patriotisme religieux ou d'état: "Alors Jésus lui dit : "Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée"" (Matthieu 26:52).

Il est interdit de mettre inutilement sa vie en danger et ainsi que celle des autres. Le chrétien doit s'abstenir de pratiquer des sports dangereux, pouvant causer des blessures, voir la mort de l’imprudent et de celle d’autrui (par exemple la vie des secouristes qui viendraient lui porter assistance), ce qui constituerait une dette de sang aux yeux de Dieu : "L’homme astucieux qui a vu le malheur s’est caché ; les personnes inexpérimentées qui ont passé outre en ont porté la peine" (Proverbes 27:12).

On peut ajouter qu’une attitude négligente, comme conduire un véhicule dangereusement, qui pourrait non seulement nous mettre en danger, mais aussi mettre en danger la vie d’autrui, même involontairement, pourrait constituer une dette de sang aux yeux de Dieu, en cas de blessures mortelles : "Si tu bâtis une maison neuve, alors tu devras faire un parapet pour ton toit, afin de ne pas mettre de sang sur ta maison parce que quelqu’un qui tombe pourrait en tomber" (Deutéronome 22:8; Exode 21:29). Même si nous ne sommes plus sous la Loi Mosaïque, et donc non autorisés à appliquer une telle sentence, cette loi montre le point de vue de Dieu sur la négligence meurtrière…

Dans l’introduction, nous avons vu que le corps humain est un temple dont il faut prendre soin (1 Corinthiens 3:16 ;  2 Pierre 1:13,14 ;  Romains 12:1). Par conséquent, le suicide est interdit. De plus toutes formes de consommations de drogues qui détruisent le corps et son fonctionnement, en créant une dépendance physique est interdit. La Bible condamne l’excès d’alcool et non sa consommation modérée. Elle condamne aussi les excès de table : "Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin [ni] parmi les gloutons de viande. Car ivrogne et glouton tomberont dans la pauvreté, et la somnolence vous fera porter des haillons" (Proverbes 23 :20 : condamnation de l’excès ; 1 Timothée 5 :23 : la modération dans la consommation de vin).

"Et ils devront forger leurs épées en socs et leurs lances en cisailles. Une nation ne lèvera pas l’épée contre une nation, et ils n’apprendront plus la guerre" (Ésaïe 2:4). Ne plus apprendre la guerre suppose bien évidemment de ne pas pratiquer à la fois, des sports de combats ou les arts martiaux, même teintés de propagande religieuse qui consisterait à dire que c’est dans un but "défensif". Transformer un corps humain en "arme défensive", peut rapidement devenir "une arme offensive" qui peut blesser ou tuer… Les Chrétiens ne doivent pas se repaitre de spectacles sportifs violents ou de films exaltant la violence gratuite. Cela est complètement détestable aux yeux de Jéhovah Dieu : "Jéhovah lui-même examine le juste comme le méchant ; quiconque aime la violence, Son âme le hait vraiment" (Psaumes 11 :5).

L’avortement volontaire d'un embryon ou d'un fœtus, est formellement interdit. Selon ce qui est écrit dans la Bible, l’enfant à naître, dans le ventre de sa mère, a sa propre individualité, dès sa conception, qu’il soit sous la forme d’un embryon ou d’un fœtus: "Tes yeux ont vu mon embryon, et dans ton livre étaient inscrites toutes ses parties, pour ce qui est des jours où elles furent formées et où il n’y avait pas encore une seule d’entre elles" (Psaumes 139:16). La présente traduction de la Bible, la "Traduction du Monde Nouveau (TMN)", utilise le mot "embryon". La comparaison avec d’autres traductions confirme l’exactitude de ce mot. La "Hebrew Interlinear Bible" (OT), basée sur le Manuscrit Westminster Leningrad Codex with vowels, le traduit par "embryon". D’autres traductions utilisent l’expression plus littérale de "substance, incomplète" (Substance, yet being unperfect) selon KJV et "substance informe" (Unformed Substance) selon la YLT", ce qui confirme l’exactitude du mot "embryon". Il ne fait aucun doute que le texte hébreu décrit le bébé à naître dès sa conception, dès qu’il est à peine un "embryon". Voici ce que l’on peut lire dans la Loi Mosaïque, concernant l’agression, même accidentelle, d’une femme enceinte :

"Si des hommes se battent, s’ils heurtent réellement une femme enceinte et que ses enfants sortent, mais sans qu’il y ait d’accident mortel, on doit absolument lui imposer une indemnité, selon ce que le propriétaire de la femme lui imposera ; et il devra la donner par l’intermédiaire des juges. Mais s’il y a un accident mortel, alors tu devras donner âme pour âme" (Exode 21:22,23).

Cette loi ne fixe pas un nombre de semaines de gestation minimum, pour considérer qu’un tel accident, en cas d’avortement, soit un homicide avéré sur l’enfant. L’utilisation de pilules abortives, constitue un acte d’avortement volontaire. La Bible n’interdit pas la limitation des naissances, décidée par le couple (elles ne doivent pas être abortives). Les méthodes abortives sont condamnées dans la Bible.

Nous sommes les gardiens de notre temple

L’apôtre Paul a dit que nous sommes des soldats du Christ qui combattons, non contre la chair et le sang mais contre les forces spirituelles obscures : "Enfin, continuez d’acquérir de la puissance dans le Seigneur et dans la puissance de sa force. Revêtez l’armure complète de Dieu pour que vous puissiez tenir ferme contre les manœuvres du Diable ; parce que nous avons à lutter, non pas contre le sang et la chair, mais contre les gouvernements, contre les autorités, contre les maîtres mondiaux de ces ténèbres, contre les forces spirituelles méchantes dans les lieux célestes. Voilà pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, pour qu’au jour mauvais vous puissiez résister et, après avoir fait toutes choses pleinement, tenir ferme" (Ephésiens 6:10-13).

Quel est le but final de ce combat spirituel ? Par le maintien de notre intégrité et fidélité à Dieu et son à son Fils Jésus-Christ, que nous ayons l’accomplissement de l’espérance de la vie éternelle : "Mais celui qui aura enduré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé" (Matthieu 24 :13) (Paroles du Christ). L’enjeu spirituel de cette intégrité est très important. Job, un homme qui a fait l’objet de nombreuses attaques cruelles du diable, en perdant ses dix enfants, tous ses biens, il a eu une maladie grave et en étant même insulté par ses propres amis, voici ce qu’il a dit : "Il est impensable pour moi de vous déclarer justes ! Jusqu’à ce que j’expire, je ne me dessaisirai pas de mon intégrité !" (Job 27:5). On notera que dans la deuxième vague d’épreuve de Job, Satan le diable s’est attaqué à l’intégrité physique de Job et bien évidemment, il n'était pas en mesure de guérir par lui-même (Job 1:7-12 ; 2:2-6).

L’intégrité est l’expression d’une complétude (ou perfection) spirituelle, que Dieu accepte comme telle. Dans la partie du texte hébraïque de la Bible, l’Ancien Testament, le mot "intégrité", est traduit de l’hébreu "tummâh" (Strong's Concordance (H8538)), qui veut dire, "innocence" dans le sens d’absence de culpabilité. Ce mot hébreu vient d’une autre racine "tôm" (Strong's Concordance (H8537)), qui peut signifier : complet, intégrité, parfait, perfection, droit, droiture : "Jusqu’à ce que j’expire, je ne me dessaisirai pas de mon intégrité !" (Job 27:5). Ainsi, à l’exemple du fidèle serviteur de Dieu, Job, un humain, homme ou femme, peut accéder à une complétude, perfection, intégrité, aux yeux de Dieu et du Christ, et ce, malgré notre état de pécheur génétiquement et spirituellement hérité d’Adam (Romain 5:12).

Actuellement Satan le diable recourt à la tromperie par le moyen de quelques-uns de ses fils spirituels humains, pour s’attaquer à notre intégrité spirituelle, qui inclut notre corps humain (Jean 8 :44 Jésus-Christ, en s’adressant aux Pharisiens, leur dit qu’ils ont pour père le diable). C’est pour cela que nous devons nous revêtir de l’armure spirituelle mentionnée par l’apôtre Paul : "Tenez donc ferme, les reins ceints de vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’équipement de la bonne nouvelle de la paix. Surtout, prenez le grand bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les projectiles enflammés du méchant. En outre, acceptez le casque du salut, et l’épée de l’esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu, tandis que par toutes sortes de prières et de supplications vous priez en toutes circonstances, en esprit" (Ephésiens 6 :14-18).

Si nous nous revêtons de ces différents éléments spirituels de l’armure du soldat du Christ, alors nous pourrons faire face à la violence spirituelle et mentale des attaques actuels du diable par l’intermédiaire de ses agents terrestres ingénieurs du mensonge meurtrier et de la diversion (Jean 8 :44, dans ce verset Jésus-Christ assimile le mensonge du diable à un "homicide" ou assassinat, parce qu’il a provoqué la perte de l’humanité. Le mensonge et la propagande, peuvent provoquer de nombreux morts).


En revêtant cette armure spirituelle, nous serons d’excellents gardiens de ce temple que Dieu nous a confié, à savoir notre corps humain. Dans le livre de l’Apocalypse, il est question d’une marque faite par la bête sauvage sur la main droite des habitants de la terre, en usant de la coercition: "Et elle oblige tous les gens, les petits et les grands, et les riches et les pauvres, et les hommes libres et les esclaves, pour qu’on donne à ceux-ci une marque sur leur main droite ou sur leur front, et pour que personne ne puisse acheter ou vendre, sauf celui qui a la marque, le nom de la bête sauvage ou le nombre de son nom" (Apocalypse (Révélation) 13:16,17). Restons donc vigilants spirituellement telles des sentinelles qui veillent à l’intégrité du temple que Dieu nous a confié.

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Méditation sur le livre biblique de l'Ecclésiaste


Le livre biblique de l’Ecclésiaste est très exactement dans le thème de la réflexion existentielle du sens de la vie de l’être humain et des questions, liées à la mort et à l’espérance. À ces thèmes de méditation sur la vie, la mort et l’espérance, le livre de l’Ecclésiaste les met sous deux perspectives importantes: la description de la vie d’un humain qui serait dans une optique complétement dépouillée de toute spiritualité, et l’autre qui consisterait à tenir compte de sa dimension spirituelle et divine. Pour ce faire, le livre de l’Ecclésiaste sera analysé chapitre par chapitre avec tout d’abord, avant sa lecture, un bref résumé de son contenu, ensuite, la totalité du texte sera présentée, avec par la suite, l’examen de quelques points saillants.


Ce livre commence par ce qui constitue son thème central, avec sa répétition régulière: "La plus grande des vanités ! a dit le rassembleur, la plus grande des vanités ! Tout est vanité !" (Ecclésiaste 1:2). Le thème de l’absurdité de la condition humaine actuelle, est agrémenté par de nombreuses exemples. Il illustre la condition humaine qui le mène inexorablement à la mort, de sorte que quoiqu’il entreprenne, en fin de compte, cela sera inutile.


Bien évidemment, ce livre biblique ne se contente pas de faire ce constat réaliste et sombre, il en présente la solution, dans l’ensemble du livre de l’Ecclésiaste et dans les derniers mots du chapitre 12: "La conclusion de la chose, tout ayant été entendu : Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme. Car le vrai Dieu lui-même fera venir toute sorte d’œuvre en jugement, concernant toute chose cachée, pour savoir si elle est bonne ou mauvaise" (Ecclésiaste 12:13,14). Si ce livre commence par un aspect très sombre de l’existence, le contrepoint est la solution d’être en lien avec Dieu, avec le divin parce que Lui seul peut nous sortir de ce cycle absurde, de cette existence, en nous accordant la vie éternelle (Jean 3:16,36 ; 17:3). Tout au long de ce constat d’absurdité, il y a comme une alternance entre l’obscurité, notre condition humaine actuelle et la lumière, le fait que Dieu puisse nous délivrer de cette voie sans issue.


Ecclésiaste chapitre 1: après cette fameuse phrase de la dimension vaine et absurde de l’existence humaine au regard de la mort qui en est la conclusion, ce chapitre la compare à des cycles de la nature que l’on ne peut pas empêcher: le cycle du remplacement d’une génération par une autre, du lever et coucher de soleil, le mouvement du vent, la circulation de l’eau… La vie humaine est semblable à ces cycles dont on ne peut absolument pas rompre ou en sortir, la naissance, la vie, la maladie, la vieillesse et la mort, une génération remplaçant une autre… Le rédacteur du livre de l’Ecclésiaste, le roi Salomon (se présentant comme le rassembleur (Ecclésia) de ces réflexions), montre que lui-même, par son expérience de vie prestigieuse, il a fait le constat implacable de la vanité et l’absurdité de l’existence humaine. Ce constat est d’autant plus impactant, que la vie de ce roi est l’archétype d’une vie humaine réussie sur tous les plans:


Les paroles du rassembleur, le fils de David le roi à Jérusalem. 2“La plus grande des vanités! a dit le rassembleur, la plus grande des vanités! Tout est vanité!” 3Quel profit a un homme dans tout son dur travail auquel il travaille dur sous le soleil? 4Une génération s’en va, et une génération vient; mais la terre tient pour des temps indéfinis. 5Et le soleil aussi s’est levé, et le soleil s’est couché, et il vient haletant vers son lieu où il va se lever.
6Le vent va vers le sud, et il tourne vers le nord. Il tourne, tourne continuellement, et le vent revient vers ses tours.
7Tous les torrents d’hiver vont vers la mer, mais la mer n’est pas pleine. Vers le lieu où vont les torrents d’hiver, là ils retournent afin d’aller. 8Toutes les choses sont lassantes; personne ne peut en parler. L’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se remplit pas d’entendre. 9Ce qui a été, c’est ce qui sera; et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera; et ainsi il n’y a rien de nouveau sous le soleil. 10Existe-t-il quelque chose dont on puisse dire: “Vois ceci, c’est nouveau”? Cela a déjà existé pendant des temps indéfinis; ce qui est arrivé à l’existence vient des temps avant nous. 11Il n’y a pas de souvenir des gens d’autrefois, pas plus qu’il n’y en aura de ceux qui viendront plus tard. Il n’y aura d’eux aucun souvenir chez ceux qui viendront plus tard encore.
12Moi, le rassembleur, j’ai été roi sur Israël, à Jérusalem. 13Et j’ai appliqué mon cœur à chercher et à explorer la sagesse concernant tout ce qui s’est fait sous les cieux — l’occupation funeste que Dieu a donnée aux fils des humains pour qu’ils s’y occupent. 14J’ai vu toutes les œuvres qui se faisaient sous le soleil, et, voyez, tout est vanité et poursuite de vent.
15Ce qui devient tortueux ne peut se redresser, et ce qui manque ne saurait être compté. 16Moi, j’ai parlé avec mon cœur, en disant: “Voici que moi, j’ai beaucoup crû en sagesse, plus que quiconque était avant moi à Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance.” 17J’ai alors donné mon cœur pour connaître la sagesse et pour connaître la folie, et j’ai appris à connaître la sottise, que cela aussi est poursuite de vent. 18Car dans l’abondance de sagesse il y a abondance de dépit, de sorte que celui qui augmente la connaissance augmente la douleur.


"Ce qui devient tortueux ne peut se redresser, et ce qui manque ne saurait être compté" (Ecclésiaste 1:15). Ce texte montre que les solutions profondes pour changer la sombre condition humaine, ne sont pas à sa portée, par exemple, il ne pourra pas résoudre le simple et tragique problème du vieillissement, de l’éradication complète des maladies et de la mort (Romains 5:12 ; 6:23).


"Car dans l’abondance de sagesse il y a abondance de dépit, de sorte que celui qui augmente la connaissance augmente la douleur" (Ecclésiaste 1:18). Le grand savoir mène à l’hyper lucidité, qui de son côté, fait grandement souffrir… Si le grand savoir est bien évidemment utile, cependant, bien souvent, il mène à la conscientisation d’une vie menant à une voie sans issue de la propre condition humaine, qui en fin de compte, ne peut que le faire émotionnellement souffrir…


Ecclésiaste chapitre 2: c'est un résumé de tous les succès dans la vie du roi Salomon, et finalement pour parvenir à la même conclusion du commencement du livre de l’Ecclésiaste: "Cela aussi est vanité et poursuite de vent" (Ecclésiaste 2:26):


J’ai dit, moi, dans mon cœur: “Viens donc, que je t’éprouve par la joie. De plus, vois le bien.” Et, regardez, cela aussi était vanité. 2J’ai dit au rire: “Démence!” et à la joie: “Qu’est-ce que cela fait?”
3J’ai exploré avec mon cœur en égayant ma chair par le vin, tandis que je conduisais mon cœur avec sagesse, oui pour saisir la sottise, jusqu’à ce que j’aie pu voir ce qu’il y avait de bon, pour les fils des humains, dans ce qu’ils faisaient sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. 4J’ai entrepris des œuvres plus grandes. Je me suis bâti des maisons; je me suis planté des vignes. 5Je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai planté des arbres fruitiers de toutes sortes. 6Je me suis fait des piscines d’eau, pour en irriguer la forêt, croissant en arbres. 7J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et j’ai eu des fils de la maisonnée. En outre, j’ai eu du bétail — gros et petit bétail en quantité — plus que tous ceux qui étaient avant moi à Jérusalem. 8J’ai aussi amassé pour moi de l’argent et de l’or, et des biens [qui sont] particuliers aux rois et aux districts administratifs. Je me suis fait des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils des humains, une dame, oui des dames. 9Je suis devenu plus grand et je me suis accru plus que quiconque était avant moi à Jérusalem. D’autre part, ma sagesse me restait.
10Et tout ce que mes yeux ont demandé, je ne les en ai pas privés. Je n’ai refusé aucune joie à mon cœur, car mon cœur était joyeux à cause de tout mon dur travail, et cela devint ma part dans tout mon dur travail. 11Et moi, je me suis tourné vers toutes mes œuvres qu’avaient faites mes mains et vers le dur travail auquel j’avais travaillé dur pour l’exécuter, et, voyez, tout était vanité et poursuite de vent, et il n’y avait rien d’avantageux sous le soleil.
12Et moi, je me suis tourné pour voir la sagesse, la folie et la sottise, car que peut faire l’homme tiré du sol, qui vient après le roi? Ce qu’on a déjà fait. 13Et j’ai vu, moi, qu’il existe plus d’avantage pour la sagesse que pour la sottise, comme il y a plus d’avantage pour la lumière que pour les ténèbres.
14Quant à quiconque est sage, il a ses yeux dans sa tête; mais le stupide marche dans les ténèbres. Et j’ai appris, moi aussi, qu’une même fin arrive pour tous. 15Et moi, j’ai dit dans mon cœur: “Une fin comme celle du stupide arrivera pour moi, oui pour moi.” Pourquoi donc, à cette époque-là, étais-je devenu, moi, sage à l’excès? Et j’ai parlé dans mon cœur: “Cela aussi est vanité.” 16Car il n’y a pas plus de souvenir du sage que du stupide, pour des temps indéfinis. Dans les jours qui déjà viennent, tous sont bel et bien oubliés; et comment mourra le sage? Avec le stupide.
17Et j’ai haï la vie, parce que l’œuvre qui s’est faite sous le soleil était funeste à mon point de vue, parce que tout était vanité et poursuite de vent. 18Et moi, j’ai haï tout mon dur travail auquel je travaillais dur sous le soleil [et] que je laisserais à l’homme qui viendrait après moi. 19Et qui sait s’il sera sage ou sot? Pourtant il deviendra maître de tout mon dur travail auquel j’ai travaillé dur et dans lequel j’ai fait preuve de sagesse sous le soleil. Cela aussi est vanité. 20Et moi, je me suis retourné pour désespérer mon cœur au sujet de tout le dur travail auquel j’avais travaillé dur sous le soleil. 21Car il existe [tel] homme dont le dur travail [a été fait] avec sagesse, avec connaissance et avec habileté, mais c’est à un homme qui n’a pas travaillé dur à pareille chose que sera donnée la part de celui-là. Cela aussi est vanité et grand malheur.
22Car qu’est-ce qu’un homme a pour tout son dur travail et pour la poursuite de son cœur par quoi il travaille dur sous le soleil? 23Durant tous ses jours, en effet, son occupation signifie douleurs et dépit; même pendant la nuit son cœur ne se couche pas. Cela aussi est vanité.
24Il n’y a rien de mieux pour un homme [que] ceci: qu’il mange, oui qu’il boive et qu’il fasse voir à son âme le bien à cause de son dur travail. Cela aussi je l’ai vu, moi, que cela vient de la main du [vrai] Dieu. 25Qui, en effet, mange et boit mieux que moi?
26Car à l’homme qui est bon devant lui il a donné sagesse et connaissance et joie, mais au pécheur il a donné l’occupation de recueillir et d’amasser, uniquement pour donner à celui qui est bon devant le [vrai] Dieu. Cela aussi est vanité et poursuite de vent.


"Car il n’y a pas plus de souvenir du sage que du stupide, pour des temps indéfinis. Dans les jours qui déjà viennent, tous sont bel et bien oubliés; et comment mourra le sage? Avec le stupide" (Ecclésiaste 2:16). Bien souvent on parle de la sagesse de Salomon, telle qu’elle ressort dans les livres bibliques des Proverbes et de l’Ecclésiaste. Cependant, en l’état actuelle des choses, est-ce que son ancienne condition d’homme sage lui a profité? Non, parce que sa réputation ne l’a pas exempté de mourir, comme le stupide avec sa sottise… De sorte que sur ce plan, en l’état actuel des choses, il n’y a pas de supériorité du sage sur le stupide…


"Il n’y a rien de mieux pour un homme que ceci : qu’il mange, oui qu’il boive et qu’il fasse voir à son âme le bien à cause de son dur travail. Cela aussi je l’ai vu, moi, que cela vient de la main du vrai Dieu. Qui, en effet, mange et boit mieux que moi ?" (Ecclésiaste 2:24,25). Cela semblerait être un appel à une vie basée simplement sur les plaisirs, un encouragement à l’hédonisme. Il faut considérer le contexte pour comprendre que ce n’est pas le cas. Les versets précédents montrent qu’il y a des humains qui travaillent dur et qui vivent dans un souci constant de leur travail, sans la possibilité de profiter de son fruit. Ainsi, dans le cas de ces deux extrêmes, une vie de travail sans repos, et une vie où l’on profite de son travail en se réjouissant de son fruit, cette dernière alternative est préférable.


Ecclésiaste chapitre 3: c'est une réflexion sur le temps et les occupations humaines qui le fractionnent. Les versets 1 à 9 montrent que le temps existe par les actions qui le délimitent. Le verset 11, montre que Dieu a donné à l’homme cette capacité spirituelle de comprendre ce qu’est le temps, voir ce qu’est l’éternité. Ce savoir augmente d’autant plus la sensation de la brièveté de son existence. Les versets 18 à 21 montrent que la mort est le contraire de la vie, de sorte que, s’il n’y pas de supériorité du sage sur le stupide (voir chapitre 2), ni même de supériorité de l’homme sur l’animal, au regard de cette finalité:


Pour tout il y a un temps fixé, oui un temps pour toute affaire sous les cieux: 2un temps pour la naissance et un temps pour mourir; un temps pour planter et un temps pour déraciner ce qui était planté; 3un temps pour tuer et un temps pour guérir; un temps pour démolir et un temps pour bâtir; 4un temps pour pleurer et un temps pour rire; un temps pour se lamenter et un temps pour bondir; 5un temps pour jeter des pierres et un temps pour amasser des pierres; un temps pour étreindre et un temps pour s’abstenir d’étreindre; 6un temps pour chercher et un temps pour se résigner à la perte; un temps pour garder et un temps pour jeter; 7un temps pour déchirer et un temps pour coudre; un temps pour se taire et un temps pour parler; 8un temps pour aimer et un temps pour haïr; un temps pour la guerre et un temps pour la paix. 9Quel avantage y a-t-il, pour celui qui agit, dans ce à quoi il travaille dur?
10J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux fils des humains pour s’y occuper. 11Toute chose, il l’a faite belle en son temps. Même les temps indéfinis, il les a mis dans leur cœur, pour que les humains ne découvrent jamais l’œuvre que le [vrai] Dieu a faite du début à la fin. 12J’ai appris qu’il n’y a rien de mieux pour eux que de se réjouir et de faire le bien durant sa vie; 13et aussi que tout homme mange, oui qu’il boive et qu’il voie le bien pour tout son dur travail. C’est le don de Dieu.
14J’ai appris que tout ce que le [vrai] Dieu fait, cela sera pour des temps indéfinis. Il n’y a rien à y ajouter et il n’y a rien à en retrancher; mais le [vrai] Dieu lui-même l’a fait, pour que les gens aient peur à cause de lui.
15Ce qui a été, cela avait déjà été, et ce qui doit être a déjà été; et le [vrai] Dieu lui-même cherche sans cesse ce qui est poursuivi.
16Et j’ai vu encore sous le soleil le lieu du droit, et là il y avait la méchanceté; le lieu de la justice, et là il y avait la méchanceté. 17Moi, j’ai dit dans mon cœur: “Le [vrai] Dieu jugera le juste et le méchant, car il y a un temps pour toute affaire et concernant toute œuvre, là.”
18Moi, j’ai dit dans mon cœur, au sujet des fils des humains, que le [vrai] Dieu va les trier pour qu’ils voient qu’ils sont eux-mêmes des bêtes. 19Car il y a une fin pour ce qui est des fils des humains et une fin pour ce qui est de la bête; ils ont une fin identique. Comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre; et ils ont tous un même esprit, de sorte qu’il n’y a pas de supériorité de l’homme sur la bête, car tout est vanité. 20Tous vont vers un même lieu. Ils sont tous venus de la poussière, et ils retournent tous à la poussière. 21Qui connaît l’esprit des fils des humains, s’il monte en haut, et l’esprit de la bête, s’il descend en bas vers la terre? 22Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir de ses œuvres, car c’est là sa part; qui en effet le fera venir pour voir ce qui sera après lui?


"Même les temps indéfinis, il les a mis dans leur cœur" (Ecclésiaste 3:11): Dieu a donné à l’homme de comprendre la notion abstraite du temps et de l’éternité. Ce constat est un point important montrant qu’à l’origine, l’homme a été créé pour vivre pour des "temps indéfinis" ou éternellement (Genèse 2:7). Comment un Dieu d’amour aurait-il pu créer des humains capables de conceptualiser l’éternité, sans pouvoir en profiter, ne le faisant vivre seulement que de 70 à 80 ans ou un peu plus? (Voir la page POURQUOI? https://yomelijah.com/435880452).


"Et j’ai vu encore sous le soleil le lieu du droit, et là il y avait la méchanceté; le lieu de la justice, et là il y avait la méchanceté. Moi, j’ai dit dans mon cœur: “Le vrai Dieu jugera le juste et le méchant, car il y a un temps pour toute affaire et concernant toute œuvre, là”" (Ecclésiaste 3:16,17). Même si la méchanceté prédomine actuellement, en fin de compte, Dieu demandera des comptes (Romains 14:12).


Ecclésiaste chapitre 4: c'est la description succincte de la condition désespérée des opprimés qui souffrent à tel point que, parfois, la condition des morts qui ne souffrent plus, est préférable (lire le verset 2):


Et moi, je suis retourné pour voir tous les actes d’oppression qui se commettent sous le soleil, et, voyez, les larmes des opprimés, mais ils n’avaient pas de consolateur; et du côté de leurs oppresseurs il y avait la force, de sorte qu’ils n’avaient pas de consolateur. 2Et j’ai félicité les morts qui étaient déjà morts plutôt que les vivants qui étaient encore en vie. 3Mieux donc que tous les deux, celui qui n’a pas encore été, qui n’a pas vu l’œuvre funeste qui se fait sous le soleil.
4Et moi, j’ai vu tout le dur travail et toute l’habileté dans le travail: que ce n’est que la rivalité entre l’un et l’autre; cela aussi est vanité et poursuite du vent.
5Le stupide se croise les mains et mange sa propre chair.
6Mieux vaut une poignée de repos qu’une double poignée de dur travail et de poursuite du vent.
7Moi, je suis retourné pour voir la vanité sous le soleil: 8Il existe quelqu’un de seul, mais pas de second; il n’a pas non plus de fils ni de frère, mais il n’y a pas de fin à tout son dur travail. De plus, ses yeux ne sont pas rassasiés de richesses: “Et pour qui est-ce que je travaille dur et que je laisse mon âme manquer de bonnes choses?” Cela aussi est vanité, et c’est une occupation funeste.
9Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils ont une bonne récompense pour leur dur travail. 10Car si l’un d’eux vient à tomber, l’autre pourra relever son associé. Mais qu’arrivera-t-il à celui qui est seul et qui tombe lorsqu’il n’y a pas de second pour le relever?
11D’autre part, si deux couchent ensemble, alors, à coup sûr, ils se réchaufferont, mais quelqu’un qui est seul, comment se tiendra-t-il chaud? 12Et si quelqu’un pouvait maîtriser un seul, deux ensemble sauraient lui résister. Et un cordon triple ne se rompt pas vite.
13Mieux vaut un enfant indigent mais sage qu’un roi vieux mais stupide, qui n’en a pas appris assez pour se laisser avertir encore. 14Car il est sorti de la maison d’arrêt pour devenir roi, bien que sous le règne de celui-ci il soit né sans ressources. 15J’ai vu tous les vivants qui circulent sous le soleil, [comment cela se passe] pour l’enfant, qui est second, qui se dresse à la place de l’autre. 16Il n’y a pas de fin à tout le peuple, à tous ceux devant qui il était; et ceux qui viendront après ne se réjouiront pas en lui, car cela aussi est vanité et poursuite du vent.


Les derniers versets du chapitre 4 (13-16), montrent ce qui peut être responsable de la souffrance des opprimés… Ils peuvent être gouvernés par des bandits qui n’ont aucune légitimité à régner comme roi: "Car il est sorti de la maison d’arrêt pour devenir roi, bien que sous le règne de celui-ci il soit né sans ressources" (Ecclésiaste 4:14). Et les exemples dans l’histoire mondiale ne manquent pas, montrant que les peuples ont souvent été gouvernés par de véritables bandits, psychopathes qui ont massacrés des centaines, des milliers, voire, des millions d’humains, dans des camps de travail ou des camps de concentration. La médiocrité de ces individus oppresseurs est comparable à celle de l’humain qui est second, et qui usurpe la place de premier: "J’ai vu tous les vivants qui circulent sous le soleil, comment cela se passe pour l’enfant, qui est second, qui se dresse à la place de l’autre" (Ecclésiaste 4:15).


Ecclésiaste chapitre 5: c'est une compilation de sentences proverbiales très ressemblant au livre biblique des Proverbes. Néanmoins, ce qui ressort de manière importante est que lorsque l’on s’adresse à Dieu, particulièrement par la prière, en voulant, par exemple faire un vœu, il convient de faire très attention à ce que l’on va lui dire. Pour Dieu, chaque mot qui sort de notre bouche a de l’importance. Ainsi, celui qui fait un vœu devant Dieu, par ses propres paroles, s’y attachera comme par un lien qu'il ne peut pas rompre:


Garde tes pieds quand tu vas à la maison du [vrai] Dieu; et que l’on s’approche pour entendre plutôt que pour donner un sacrifice comme font les stupides, car ils ne se rendent pas compte qu’ils font ce qui est mauvais.
2Ne te hâte pas quant à ta bouche; et que ton cœur, lui, ne se hâte pas d’exprimer une parole devant le [vrai] Dieu. Car le [vrai] Dieu est dans les cieux, mais toi tu es sur la terre. C’est pourquoi tes paroles doivent être peu nombreuses. 3Car un rêve vient bel et bien à cause de l’abondance d’occupations, et la voix d’un homme stupide à cause de l’abondance de paroles. 4Quand tu fais un vœu à Dieu, n’hésite pas à t’en acquitter, car il n’y a aucun plaisir dans les stupides. Le vœu que tu fais, acquitte-t’en. 5Mieux vaut que tu ne fasses pas de vœu que d’en faire un et de ne pas t’en acquitter. 6Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas devant l’ange que c’était une erreur. Pourquoi le [vrai] Dieu s’indignerait-il à cause de ta voix et devrait-il démolir l’œuvre de tes mains? 7Car à cause de l’abondance [d’occupations] il y a des rêves, et il y a des vanités et des paroles en abondance. Mais crains le [vrai] Dieu lui-même.
8Si tu vois dans un district administratif l’oppression de l’homme sans ressources et la suppression par la force du jugement et de la justice, ne sois pas stupéfait de l’affaire, car quelqu’un qui est plus élevé que celui qui est élevé veille, et au-dessus d’eux il y a ceux qui sont élevés.
9De plus, le profit de la terre est parmi eux tous; pour un champ le roi a été servi.
10Celui qui aime l’argent ne se rassasiera pas d’argent, ni celui qui aime la fortune, du revenu. Cela aussi est vanité.
11Quand les bonnes choses se multiplient, ceux qui les mangent se multiplient bel et bien. Et quel avantage y a-t-il pour leur grand propriétaire, sinon qu’il [les] regarde de ses yeux?
12Doux est le sommeil de celui qui sert, qu’il mange peu ou beaucoup; mais l’abondance du riche ne le laisse pas dormir.
13Il existe un malheur grave que j’ai vu sous le soleil: des richesses qu’on garde pour leur grand propriétaire, pour son malheur. 14Et ces richesses ont péri à cause d’une occupation funeste, et il est devenu père d’un fils alors qu’il n’y a rien dans sa main.
15Comme on est sorti du ventre de sa mère, nu l’on s’en ira de nouveau, comme on est venu; et on ne pourra rien emporter pour son dur travail, qu’on puisse emmener avec sa main.
16Et cela aussi est un malheur grave: exactement comme on est venu, ainsi on s’en ira; et quel profit y a-t-il pour celui qui sans relâche travaille dur pour le vent? 17De plus, durant tous ses jours il mange dans les ténèbres, avec beaucoup de dépit, avec maladie chez lui et [cause d’]indignation.
18Voyez: Ce qu’il y a de mieux, [et] que moi j’ai vu — [et cela] est beau —, c’est que l’[homme] mange, et boive, et voie le bien pour tout son dur travail par quoi il travaille dur sous le soleil pendant le nombre des jours de sa vie, que le [vrai] Dieu lui a donnés, car c’est là sa part. 19De plus, tout homme à qui le [vrai] Dieu a donné richesse et biens matériels, il lui a aussi permis d’en manger, d’emporter sa part et de se réjouir dans son dur travail. Cela est le don de Dieu. 20Car il ne se souviendra guère des jours de sa vie, parce que le [vrai] Dieu [l’]occupe avec la joie de son cœur.


Quelques points saillants du chapitre, sans systématiquement les commenter tous, mais comme thème de méditation:


"De plus, le profit de la terre est parmi eux tous ; pour un champ le roi a été servi" (Ecclésiaste 5:9). Quel que soit le système économique établi par les hommes, ils dépendront toujours du pouvoir alimentaire de la terre nourricière, la terre agricole, et même les rois n’y échappent pas…


"Doux est le sommeil de celui qui sert, qu’il mange peu ou beaucoup ; mais l’abondance du riche ne le laisse pas dormir" (Ecclésiaste 5:12)…


"Comme on est sorti du ventre de sa mère, nu l’on s’en ira de nouveau, comme on est venu; et on ne pourra rien emporter pour son dur travail, qu’on puisse emmener avec sa main" (Ecclésiaste 5:15)… "Et cela aussi est un malheur grave: exactement comme on est venu, ainsi on s’en ira; et quel profit y a-t-il pour celui qui sans relâche travaille dur pour le vent? De plus, durant tous ses jours il mange dans les ténèbres, avec beaucoup de dépit, avec maladie chez lui et cause d’indignation" (Ecclésiaste 5:16,17)…


"Car à cause de l’abondance d’occupations il y a des rêves" (Ecclésiaste 5:7). Selon la Bible, il ne faut pas voir dans la plupart des rêves, peu avant le sommeil profond ou peu avant de se réveiller, comme ayant un caractère prémonitoire. Les rêves sont le résultat de l’activité cérébrale qui se fait à leur insu, de rangement des souvenirs accumulés dans la journée d’occupation, de manière souvent surréaliste, voir artistique…


Ecclésiaste chapitre 6: c'est le thème de la jouissance et de la non-jouissance du fruit de son travail. Un homme peut ne pas voir le bon résultat de son travail, soit par le fait que Dieu ait causé cette situation, ou que l’homme lui-même se soit mis dans cette situation. Quoiqu’il en soit, dans les deux cas, c’est une expression de ce qui est vain, ou de ce qui est absurde:


Il existe un malheur que j’ai vu sous le soleil, et il est fréquent parmi les humains: 2un homme à qui le [vrai] Dieu donne richesse, biens matériels et gloire, et qui ne manque de rien pour son âme en tout ce pour quoi il se montre rempli de désir, et pourtant le [vrai] Dieu ne lui permet pas d’en manger, même si un étranger le mange. Cela est vanité et c’est une maladie mauvaise. 3Si un homme devient père cent fois et qu’il vive de nombreuses années — si bien que les jours de ses années deviennent nombreux —, mais que son âme ne se soit pas rassasiée de bonnes choses et que même la tombe ne soit pas devenue sienne, je dois dire qu’un [enfant] né avant terme est en meilleure situation que lui. 4Car c’est en vain que celui-ci est venu, et c’est dans les ténèbres qu’il s’en va, et par les ténèbres son nom sera couvert. 5Il n’a même pas vu le soleil et ne l’a pas connu. Celui-ci a du repos plutôt que celui-là. 6Supposons même qu’il ait vécu deux fois mille ans et que pourtant il n’ait pas vu ce qui est bon, n’est-ce pas dans un même lieu que tous vont?
7Tout le dur travail des humains est pour leur bouche, mais même leur âme ne se remplit pas. 8Car quel avantage le sage a-t-il sur le stupide? L’affligé, qu’a-t-il en sachant marcher devant les vivants? 9Mieux vaut la vision des yeux que la marche çà et là de l’âme. Cela aussi est vanité et poursuite du vent.
10Ce qui a paru, le nom en a déjà été prononcé, et on a su ce qu’est l’homme; et il ne peut pas plaider sa cause avec quelqu’un qui est plus puissant que lui.
11Comme il existe beaucoup de choses qui causent beaucoup de vanité, quel avantage un homme a-t-il? 12Car qui sait quel bien un homme a dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, alors qu’il les passe comme une ombre? Car qui indiquera à l’homme ce qui arrivera après lui sous le soleil?


"Mieux vaut la vision des yeux que la marche çà et là de l’âme. Cela aussi est vanité et poursuite du vent" (Ecclésiaste 6:9). Une vie qui a des objectifs, ou un but précis est mieux vécue, que celle qui est sans aucun objectif, créant une forme de vagabondage existentiel, une vie vide de sens…


"Comme il existe beaucoup de choses qui causent beaucoup de vanité, quel avantage un homme a-t-il ? Car qui sait quel bien un homme a dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, alors qu’il les passe comme une ombre ? Car qui indiquera à l’homme ce qui arrivera après lui sous le soleil ?" (Ecclésiaste 6:11,12). C’est une forme de répétition du thème central du livre de l’Ecclésiaste, sur la vanité de l’existence de l’homme condamné et assujetti, bien malgré lui, à la loi mortelle du péché héritée d’Adam (Ecclésiaste 1:2; Romains 5:12).

Ecclésiaste chapitre 7: il y a la même structure que le livre des Proverbes, par son empilement de sentences proverbiales. Cependant, on peut relever une maxime proverbiale dominante, savoir, la fin d’un événement ou d’une chose, est préférable à son début:


Un nom vaut mieux qu’une bonne huile, et le jour de la mort que le jour de sa naissance. 2Mieux vaut aller à la maison de deuil que d’aller à la maison de banquet, parce que c’est la fin de tous les humains; et le vivant doit [le] prendre à cœur. 3Mieux vaut le dépit que le rire, car par l’amertume du visage le cœur devient meilleur. 4Le cœur des sages est dans la maison de deuil, mais le cœur des stupides est dans la maison de joie.
5Mieux vaut entendre la réprimande d’un sage que d’être l’homme qui entend le chant des stupides. 6Car comme le bruit des épines sous la marmite, ainsi est le rire du stupide; et cela aussi est vanité. 7Car l’oppression peut faire qu’un sage agisse comme un fou, et un cadeau peut détruire le cœur.
8Mieux vaut la fin d’une chose, par la suite, que son commencement. Mieux vaut quelqu’un qui est patient que quelqu’un qui a l’esprit hautain. 9Ne te hâte pas dans ton esprit de t’offenser; s’offenser, en effet, c’est ce qui repose dans le sein des stupides.
10Ne dis pas: “Comment se fait-il que les jours anciens ont été meilleurs que ceux-ci?” Car ce n’est pas grâce à la sagesse que tu as interrogé sur cela.
11La sagesse avec un héritage est bonne et elle est avantageuse pour ceux qui voient le soleil. 12Car la sagesse procure une protection [tout comme] l’argent procure une protection; mais l’avantage de la connaissance, c’est que la sagesse garde en vie ses propriétaires.
13Vois l’œuvre du [vrai] Dieu, car qui peut redresser ce qu’il a rendu tortueux? 14Dans un jour bon, sois dans ce qui est bon, et dans un jour funeste vois que le [vrai] Dieu a fait celui-ci exactement comme celui-là, afin que les humains ne puissent rien découvrir après eux.
15J’ai tout vu pendant mes jours de vanité. Il existe [tel] juste qui périt dans sa justice, et il existe [tel] méchant qui dure longtemps dans sa méchanceté.
16Ne deviens pas juste à l’excès et ne te montre pas sage outre mesure. Pourquoi amènerais-tu sur toi la désolation? 17Ne sois pas méchant à l’excès et ne deviens pas sot. Pourquoi mourrais-tu alors que ce n’est pas ton temps? 18Il vaut mieux que tu saisisses l’un, mais de l’autre non plus ne retire pas ta main; car qui craint Dieu sortira avec eux tous.
19La sagesse est plus forte pour le sage que dix hommes au pouvoir qui étaient dans une ville. 20Car il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui fasse toujours le bien et ne pèche pas.
21De plus, à toutes les paroles que les gens peuvent dire, ne donne pas ton cœur, de peur que tu n’entendes ton serviteur appeler le mal sur toi. 22Car ton cœur sait parfaitement que bien des fois aussi tu as toi-même appelé le mal sur les autres.
23Tout cela, je l’ai expérimenté avec sagesse. J’ai dit: “Je veux devenir sage.” Mais cela était loin de moi. 24Ce qui a paru est loin et extrêmement profond. Qui peut le découvrir? 25Moi, je me suis retourné, mon cœur aussi, pour connaître, pour explorer et pour rechercher la sagesse et la raison des choses, et pour connaître la méchanceté de la stupidité et la sottise de la folie; 26et je trouvais: [J’ai trouvé] plus amère que la mort la femme qui est [comme] des filets de chasse, et dont le cœur est [comme] des sennes, [et] dont les mains sont des entraves. On est bon devant le [vrai] Dieu si on lui échappe, mais on pèche si on se laisse prendre par elle.
27“Vois! J’ai trouvé ceci, a dit le rassembleur, [en prenant] une chose après l’autre pour trouver le résumé, 28que mon âme a cherché continuellement, mais que je n’ai pas trouvé. Un homme entre mille, je l’ai trouvé, mais une femme parmi toutes celles-ci, je ne l’ai pas trouvée. 29Vois! J’ai seulement trouvé ceci: que le [vrai] Dieu a fait les humains droits, mais eux ont cherché beaucoup de plans”.


"Un nom vaut mieux qu’une bonne huile, et le jour de la mort que le jour de sa naissance" (Ecclésiaste 7:1-4). C’est à la fin d’une vie qu’un humain s’est fait un beau ou mauvais nom, renom, ou une réputation (bonne ou mauvaise) devant Dieu et les hommes. Etant donné que la mort fait naturellement partie de la condition humaine, il convient de temps à autre, d’y réfléchir, particulièrement lorsqu’on accompagne des proches dans l’expression de leur deuil, en raison de la perte d’une être cher. Le fait de vouloir occulter cette réalité en menant une vie essentiellement orientée sur les plaisirs, sans aucune réflexion sur le sujet, par déni, est complètement stupide: "Mieux vaut le dépit que le rire, car par l’amertume du visage le cœur devient meilleur. Le cœur des sages est dans la maison de deuil, mais le cœur des stupides est dans la maison de joie" (Ecclésiaste 7:3,4). 


"Car l’oppression peut faire qu’un sage agisse comme un fou, et un cadeau peut détruire le cœur" (Ecclésiaste 7:7). Une souffrance physique et émotionnelle extrême, peut faire perdre l’équilibre psychologique, mentale, voir spirituel d’une personne qui a la réputation d’être sage (Voir l’exemple d’Asaph dans le Psaumes 73).


"J’ai tout vu pendant mes jours de vanité. Il existe [tel] juste qui périt dans sa justice, et il existe tel méchant qui dure longtemps dans sa méchanceté" (Ecclésiaste 7:15). Il y a une sentence proverbiale similaire au chapitre 8: "Il existe une vanité qui se fait sur la terre : c’est qu’il existe des justes à qui arrivent [des choses] comme si c’était pour l’œuvre des méchants, et il existe des méchants à qui arrivent [des choses] comme si c’était pour l’œuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanité" (Ecclésiaste 8:14). La condition humaine absurde dans laquelle vit l’homme, créé des situations surréalistes, les justes qui meurent prématurément à cause de leur justice, et des méchants qui se débrouillent à vivre longtemps. Des justes qui ont souffert d’une mort horrible dans des camps de travail forcé ou de concentration pour ne pas transiger avec leur conscience, tandis que des tortionnaires meurent douillettement dans leur lit, d’une belle vieillesse. Parfois, la vision des choses est complètement inversée, faisant passer le juste pour méchant, et le méchant pour juste, par inversion accusatoire et aussi par inversion des valeurs (Lire Esaïe 5:20). C’est une autre expression révoltante de l’absurdité actuelle de la condition humaine (Lire Habacuc 1:2-4).


"Ne deviens pas juste à l’excès et ne te montre pas sage outre mesure. Pourquoi amènerais-tu sur toi la désolation ?" (Ecclésiaste 7:16). Ce texte montre qu’une psychorigidité qui tend même vers ce qui est juste, peut créer de graves problèmes relationnels. Le meilleur exemple est celui des pharisiens du temps de Jésus-Christ, qui finissaient par avoir une haute opinion de leur personne, tout en méprisant ceux qui n’étaient pas comme eux (Lire Luc 18:9-14).


Ecclésiaste chapitre 8: "La sagesse d’un homme fait briller son visage, et même la dureté de son visage en est changée" (Ecclésiaste 8:1). L’expression de la supériorité de la sagesse est diversement exprimé dans le chapitre 8:


Qui est comme le sage? Et qui connaît l’interprétation d’une chose? La sagesse d’un homme fait briller son visage, et même la dureté de son visage en est changée.
2Je [dis]: “Garde l’ordre du roi, et cela à cause du serment de Dieu. 3Ne te hâte pas, pour que tu puisses t’en aller de devant lui. Ne te tiens pas dans une chose mauvaise. Car tout ce qu’il prend plaisir [à faire], il le fera, 4parce que la parole du roi, c’est le pouvoir; et qui peut lui dire: ‘Que fais-tu?’”
5Qui garde le commandement ne connaîtra aucune chose funeste, et le cœur sage connaîtra et le temps et le jugement. 6Car il existe un temps et un jugement pour toute affaire, parce que le malheur des humains est abondant sur eux. 7Aucun [homme], en effet, ne sait ce qui sera, car qui peut lui indiquer comment cela sera?
8Il n’y a pas d’homme qui ait pouvoir sur l’esprit pour retenir l’esprit; et il n’y a pas de pouvoir [qui puisse s’exercer] au jour de la mort; pas plus qu’il n’y a de dispense dans la guerre. Et la méchanceté ne fera pas échapper ceux qui s’y livrent.
9Tout cela, je l’ai vu, et il y a eu application de mon cœur à toute œuvre qui s’est faite sous le soleil, [durant] le temps où l’homme a dominé l’homme à son détriment. 10Mais bien qu’il en soit ainsi, j’ai vu les méchants qu’on enterrait, [j’ai vu] comment ils étaient entrés et comment ils s’en allaient du lieu saint et étaient oubliés dans la ville où ils avaient agi ainsi. Cela aussi est vanité.
11Parce que la sentence contre une œuvre mauvaise n’a pas été exécutée rapidement, voilà pourquoi le cœur des fils des hommes s’est pleinement enhardi en eux à faire le mal. 12Quoiqu’un pécheur fasse le mal cent fois et continue longtemps [d’agir] à sa guise, je sais aussi, pourtant, que cela tournera bien pour ceux qui craignent le [vrai] Dieu, parce qu’ils l’ont craint. 13Mais cela ne tournera pas bien pour le méchant, et il ne prolongera pas ses jours, qui sont comme une ombre, parce qu’il ne craint pas Dieu.
14Il existe une vanité qui se fait sur la terre: c’est qu’il existe des justes à qui arrivent [des choses] comme si c’était pour l’œuvre des méchants, et il existe des méchants à qui arrivent [des choses] comme si c’était pour l’œuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanité.
15Et moi, j’ai loué la joie, parce qu’il n’y a rien de mieux pour les humains sous le soleil que de manger et de boire et de se réjouir, et que cela les accompagne dans leur dur travail durant les jours de leur vie que le [vrai] Dieu leur a donnés sous le soleil. 16Ainsi j’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse et à voir l’occupation qui se fait sur la terre, parce qu’il y a quelqu’un qui, ni le jour ni la nuit, ne voit de ses yeux le sommeil.
17Et j’ai vu toute l’œuvre du [vrai] Dieu, [et j’ai vu] que les humains ne peuvent pas découvrir l’œuvre qui s’est faite sous le soleil; les humains ont beau travailler dur sans relâche pour chercher, ils ne trouvent pas. Et même s’ils se disaient assez sages pour savoir, ils ne pourraient pas trouver.


"Parce que la sentence contre une œuvre mauvaise n’a pas été exécutée rapidement, voilà pourquoi le cœur des fils des hommes s’est pleinement enhardi en eux à faire le mal" (Ecclésiaste 8:11). Les pays dont la législation est laxiste envers les délinquants, génèrent de fait, toujours plus de délinquance.


"Tout cela, je l’ai vu, et il y a eu application de mon cœur à toute œuvre qui s’est faite sous le soleil, [durant] le temps où l’homme a dominé l’homme à son détriment" (Ecclésiastes 8:9). Les milliers de pages des livres d’Histoire, sont là pour témoigner les classes dirigeantes ont bien souvent fait souffrir les peuples, les ont exploités pour leur profit (voir Ezéchiel chapitre 34)…


"Et j’ai vu toute l’œuvre du [vrai] Dieu, [et j’ai vu] que les humains ne peuvent pas découvrir l’œuvre qui s’est faite sous le soleil ; les humains ont beau travailler dur sans relâche pour chercher, ils ne trouvent pas. Et même s’ils se disaient assez sages pour savoir, ils ne pourraient pas trouver" (Ecclésiaste 8 :17). Le grand savoir, créé une sensation inverse, c’est-à-dire, que l’on ne sait pas grand-chose. Plus on cherche ou que l’on étudie un sujet, plus il y a d’autres portes de recherches qui s’ouvrent, ce qui donne au chercheur, la sensation qu’il n’a pas trouvé grand-chose.


Ecclésiaste chapitre 9: c'est le thème de la fin de la vie, mais aussi du hasard des événements imprévus qui peut faire basculer l’existence:


Car j’ai pris tout ceci à cœur, oui pour scruter tout ceci: que les justes et les sages et leurs œuvres sont dans la main du [vrai] Dieu. Les humains ne se rendent compte ni de l’amour ni de la haine qui furent tous avant eux. 2Tous sont pareils en ce qu’ils ont tous. Il y a une même fin pour le juste et pour le méchant, pour le bon et pour le pur et pour l’impur, pour celui qui sacrifie et pour celui qui ne sacrifie pas. Le bon est comme le pécheur; celui qui jure comme celui qui a eu peur du serment. 3Voici ce qui est funeste dans tout ce qui s’est fait sous le soleil: c’est que, parce qu’il y a une même fin pour tous, le cœur des fils des hommes est aussi plein de mal; et il y a de la folie dans leur cœur pendant leur vie; après quoi — chez les morts!
4Pour celui, en effet, qui est lié à tous les vivants il existe de la confiance, car chien vivant est en meilleure situation que lion mort. 5En effet les vivants savent qu’ils mourront; mais les morts, eux, ne savent rien, et ils n’ont plus de salaire, car leur souvenir est bel et bien oublié. 6De plus, leur amour et leur haine et leur jalousie ont déjà péri, et ils n’ont plus — pour des temps indéfinis — de part à quoi que ce soit qui doit se faire sous le soleil.
7Va, mange ta nourriture avec joie et bois ton vin d’un cœur bon, car déjà le [vrai] Dieu a pris plaisir à tes œuvres. 8Qu’en toute circonstance tes vêtements soient blancs, et que l’huile ne manque pas sur ta tête. 9Vois la vie avec la femme que tu aimes, durant tous les jours de ta vie de vanité qu’Il t’a donnée sous le soleil, durant tous les jours de ta vanité, car c’est là ta part dans la vie et dans ton dur travail par quoi tu travailles dur sous le soleil. 10Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force, car il n’y a ni œuvre, ni plan, ni connaissance, ni sagesse dans le shéol, le lieu où tu vas.
11Je suis retourné pour voir sous le soleil que la course n’est pas aux hommes rapides, ni la bataille aux hommes forts, et non plus la nourriture aux sages, et non plus la richesse aux intelligents, ni même la faveur à ceux qui ont de la connaissance, car temps et événement imprévu leur arrivent à tous. 12Car l’homme non plus ne connaît pas son temps. Comme les poissons qui sont pris au filet mauvais, et comme les oiseaux qui sont pris au piège, ainsi les fils des hommes sont attrapés en un temps funeste, quand il tombe sur eux tout à coup.
13J’ai vu aussi ceci concernant la sagesse sous le soleil — et elle a été grande pour moi: 14il y avait une petite ville, et les hommes en elle étaient peu nombreux; vers elle est venu un grand roi, il l’a cernée et a bâti contre elle de grandes forteresses. 15Et il s’y trouvait un homme, indigent [mais] sage, et celui-ci fit échapper la ville par sa sagesse. Mais personne ne s’est souvenu de cet homme indigent. 16Et moi, j’ai dit: “La sagesse vaut mieux que la force; cependant la sagesse de l’indigent est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées.”
17Les paroles des sages [exprimées] avec calme doivent être entendues plus que le cri de quelqu’un qui domine parmi les stupides.
18La sagesse vaut mieux que des engins de combat, et un seul pécheur peut détruire beaucoup de bien.


Arrêtons-nous sur le thème de la condition des morts. Dans l’examen du chapitre 3:19-21, le constat est clair, la mort est le contraire de la vie: "En effet les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien, et ils n’ont plus de salaire, car leur souvenir est bel et bien oublié. (…) Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force, car il n’y a ni œuvre, ni plan, ni connaissance, ni sagesse dans le shéol, le lieu où tu vas" (Ecclésiaste 9:5,10). Cette idée est répétée dans le chapitre 9. Cependant, que dire de nombreux témoignages qui sembleraient dire le contraire ? Effectivement, la Bible mentionne que des humains pourraient "interroger les morts" (Deutéronome 18:9-13). Cependant, cette pratique, d’interroger les morts est, selon le contexte de Deutéronome 18, classifiée comme étant occulte, c’est-à-dire en lien avec la relation directe avec les démons, ou les anges rebelles. De sorte que la Bible désigne clairement les promoteurs de ce mensonge faisant passer la mort comme une étape menant à une autre vie, qui sont Satan le diable et les démons. Ce sont des imposteurs démoniaques qui se font passer pour les défunts qui parleraient ou rentreraient en contact avec les vivants. Le deuxième témoignage, de cette pratique d’interroger les morts avec l’occultisme, est celui du roi Saül, qui a cherché à rentrer en contact avec le mort "Samuel", par l’intermédiaire d’une femme médium spirite (1 Samuel 28:3,11).


"Je suis retourné pour voir sous le soleil que la course n’est pas aux hommes rapides, ni la bataille aux hommes forts, et non plus la nourriture aux sages, et non plus la richesse aux intelligents, ni même la faveur à ceux qui ont de la connaissance, car temps et événement imprévu leur arrivent à tous" (Ecclésiaste 9:11). Les souffrances peuvent être le résultat de "temps et évènements imprévus" qui font que la personne est au mauvais endroit au mauvais moment. À aucun moment Jésus-Christ n’a laissé entendre que les victimes d’accidents ou de catastrophes naturelles auraient plus péché que d’autres, ni même que Dieu provoque de tels évènements pour punir les pécheurs. Que ce soit, les maladies, les accidents ou les catastrophes naturelles, ce n’est pas Dieu qui les provoque et ceux qui en sont victimes n’ont pas plus péché que d’autres.


"La sagesse vaut mieux que la force ; cependant la sagesse de l’indigent est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées" (Ecclésiaste 9:13-16). Le constat actuel est le suivant: on demande très rarement le point de vue d’un homme indigent, même s’il est très sage, par contre, on voit des personnes très riches, bien souvent sans instructions, voir parfois stupides, à qui l’on demande d’exprimer leur point de vue, voir de donner des conseils à la population.


Ecclésiaste chapitre 10: c'est une série de sentences proverbiales, dont on fera ressortir quelques points intéressants:


Des mouches mortes, voilà ce qui rend puante [et] qui fait jaillir l’huile du confectionneur d’onguents. [Tel est l’effet d’]un peu de sottise [sur] quelqu’un qui est précieux par la sagesse et par la gloire.
2Le cœur du sage est à sa droite, mais le cœur du stupide est à sa gauche. 3De plus, dans quelque chemin que marche le sot, son cœur fait défaut, et vraiment il dit à chacun qu’il est sot.
4Si l’esprit d’un chef s’élève contre toi, ne quitte pas ton lieu, car le calme apaise de grands péchés.
5Il existe une chose funeste que j’ai vue sous le soleil, comme lorsque sort une erreur à cause de celui qui est au pouvoir: 6la sottise a été placée à de nombreux postes élevés, mais les riches demeurent dans une basse condition.
7J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, mais des princes marchant sur la terre comme des serviteurs.
8Qui creuse une fosse y tombera; et qui fait une brèche dans un mur de pierres, un serpent le mordra.
9Qui extrait des pierres se fera mal avec. Qui fend des bûches devra faire attention à elles.
10Si un outil de fer s’est émoussé et que quelqu’un n’en ait pas aiguisé le tranchant, alors il concentrera ses énergies vitales. User de sagesse afin de réussir est donc un avantage.
11Si le serpent mord lorsque le charme n’opère pas, alors il n’y a pas d’avantage pour celui qui recourt à la langue.
12Les paroles de la bouche du sage signifient faveur, mais les lèvres du stupide l’engloutissent. 13Le début des paroles de sa bouche est sottise, et la fin de sa bouche, par la suite, est folie funeste. 14Et le sot multiplie les paroles.
L’homme ne sait pas ce qui sera; et ce qui sera après lui, qui pourra le lui indiquer?
15Le dur travail des stupides les lasse, car aucun n’a su comment aller à la ville.
16Que deviendras-tu, ô pays, quand ton roi est un garçon et que tes princes ne cessent de manger, même au matin? 17Heureux es-tu, ô pays, lorsque ton roi est le fils de nobles et que tes princes mangent en temps voulu, pour la force, [et] non pour boire.
18Par suite d’une grande paresse, la charpente s’affaisse, et parce qu’on baisse les mains, la maison fait eau.
19Le pain est pour le rire des travailleurs, et le vin réjouit la vie; mais l’argent répond à tout.
20Même dans ta chambre à coucher n’appelle pas le mal sur le roi, et dans les chambres intérieures, là où tu t’allonges, n’appelle pas le mal sur un riche; car une créature volante des cieux transmettra le son, et ce qui possède des ailes fera connaître la chose.


"Le cœur du sage est à sa droite, mais le cœur du stupide est à sa gauche. De plus, dans quelque chemin que marche le sot, son cœur fait défaut, et vraiment il dit à chacun qu’il est sot" (Ecclésiaste 10:2,3). Le verset trois, semble préciser le sens du verset 2. Le cœur, la droite et la gauche, sont à prendre sur un plan symbolique. Le cœur symbolise, dans ce contexte, la capacité de prendre de bonnes ou de mauvaises décisions. La gauche, semble symboliser la stupidité ou la maladresse. Généralement, les humains sont droitiers, et la droite peut signifier ce qui est accompli avec habileté et sagesse. Tandis que les choses accomplies avec la main gauche, peuvent être faites maladroitement. Dans un autre contexte biblique, Jésus-Christ, a symbolisé la droite par l’approbation, et la gauche, par la position de désapprobation, dans l’illustration des brebis et des chèvres (Matthieu 25:31-46).


"J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, mais des princes marchant sur la terre comme des serviteurs" (Ecclésiaste 10:7). Souvent, dans ce système de choses, il peut avoir une inversion des valeurs (Esaïe 5:20). Un humain intègre, avec une certaine noblesse de sentiment, comme un prince, peut être traité comme un simple serviteur et avec mépris, tandis que des humains seulement capable d'être serviteurs, occupent parfois un haut rang et sont vus comme des princes. C’est un peu la répétition, sous une autre forme, de ce que l’on peut lire en Ecclésiaste 7:15 et 8:14.


"Même dans ta chambre à coucher n’appelle pas le mal sur le roi, et dans les chambres intérieures, là où tu t’allonges, n’appelle pas le mal sur un riche ; car une créature volante des cieux transmettra le son, et ce qui possède des ailes fera connaître la chose" (Ecclésiaste 10:20). Dans la plupart des cas, les choses confidentielles, avec le temps, finissent par se savoir et c’est ce qu’a dit Jésus-Christ: "Car il n’y a rien de caché qui ne devienne manifeste, ni rien de soigneusement dissimulé qui ne vienne jamais à être connu et ne paraisse jamais au grand jour" (Luc 8:17).


Ecclésiaste chapitre 11: c'est le thème général de ce chapitre qui illustre le fait que la persévérance est souvent récompensé, il suffit d’être endurant et patient:


Lance ton pain sur la surface des eaux, car au cours de nombreux jours tu le retrouveras. 2Donne une part à sept, ou même à huit, car tu ne sais pas quel malheur arrivera sur la terre.
3Si les nuages sont remplis [d’eau], ils vident une pluie torrentielle sur la terre; et si un arbre tombe au sud ou au nord, à l’endroit où l’arbre tombe, là il sera.
4Qui observe le vent ne sèmera pas; et qui regarde les nuages ne moissonnera pas.
5De même que tu ne sais pas quel est le chemin de l’esprit dans les os dans le ventre de celle qui est enceinte, de même tu ne connais pas l’œuvre du [vrai] Dieu, qui fait toutes choses.
6Au matin sème ta semence et jusqu’au soir ne laisse pas reposer ta main; car tu ne sais pas où ceci réussira, ici ou là, ou si tous les deux seront également bons.
7Oui, la lumière est douce, et il est bon pour les yeux de voir le soleil; 8car si un homme vit de nombreuses années, qu’il se réjouisse en toutes. Et qu’il se souvienne des jours de ténèbres, bien qu’ils puissent être nombreux; chaque [jour] qui est venu est vanité.
9Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te fasse du bien aux jours de ton adolescence, et marche dans les voies de ton cœur et dans les choses que voient tes yeux. Mais sache que pour tout cela le [vrai] Dieu te fera venir en jugement. 10Éloigne donc de ton cœur le dépit et écarte de ta chair le malheur, car jeunesse et printemps de la vie sont vanité.


"Qui observe le vent ne sèmera pas ; et qui regarde les nuages ne moissonnera pas" (Ecclésiaste 11:4). Quelqu’un qui est constamment dans l’examen d’une situation avant d’entreprendre une action, semble manifester une crainte maladive de l’échec. Il est important de savoir prendre des risques quand on entreprend un projet, sans constamment attendre que toutes les conditions soient réunies pour finalement entreprendre l’action. Si nous sommes dans la disposition d’esprit, du zéro risque, finalement, on ne fera pas grand-chose dans la vie, "qui regarde les nuages ne moissonnera pas".


Ecclésiaste chapitre 12: c'est la conclusion poétique du livre de l’Ecclésiaste qui encourage à profiter de notre existence relativement brève pour servir Dieu. Il convient de profiter de la jeunesse, des capacités physiques, mentales et spirituelles, pour les mettre aux service de notre Créateur, qui a la capacité de nous restituer la vie, en nous accordant la vie éternelle:


"Souviens-toi donc de ton Grand Créateur aux jours de ton adolescence, avant que commencent à venir les jours funestes, ou que soient arrivées les années où tu diras : “ Je n’y ai aucun plaisir ” ; 2 avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, et la lune et les étoiles, et que les nuages soient revenus, puis la pluie torrentielle ; 3 au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se sont courbés les hommes [pleins] d’énergie vitale, où ont cessé de travailler les femmes chargées de moudre, parce qu’elles sont devenues peu nombreuses, [au jour] où, aux fenêtres, les dames qui voient ont trouvé qu’il fait sombre ; 4 où se sont fermés les battants [qui donnent] sur la rue, quand baisse le bruit du moulin, et qu’on se lève au son de l’oiseau, et que toutes les filles du chant semblent avoir la voix basse. 5 De plus, on a commencé à avoir peur de ce qui est haut, et il y a des terreurs sur le chemin. Et l’amandier est en fleurs, et la sauterelle se traîne, et la câpre éclate, car l’homme s’en va vers sa maison de longue durée, et ceux qui font la lamentation ont tourné dans la rue ; 6 avant que soit enlevé le cordon d’argent, et que s’écrase le bol d’or, et que la jarre, à la source, se brise, et que la roue pour la citerne se soit écrasée. 7 Alors la poussière retourne à la terre comme elle était, et l’esprit retourne au [vrai] Dieu qui l’a donné.

8 “ La plus grande des vanités ! a dit le rassembleur, tout est vanité. ”

9 Outre que le rassembleur était devenu un sage, il a encore enseigné la connaissance au peuple, continuellement ; il a pesé et scruté, pour mettre en ordre beaucoup de proverbes. 10 Le rassembleur s’est efforcé de trouver les paroles délicieuses et comment écrire des paroles de vérité qui soient exactes.

11 Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et comme des clous plantés, ceux qui composent des recueils [de sentences] ; ils ont été donnés de la part d’un seul berger. 12 Quant à ce qui est en plus de ceux-ci, mon fils, tiens compte de l’avertissement : à faire beaucoup de livres il n’y a pas de fin, et se consacrer beaucoup [à eux] est une fatigue pour la chair.

13 La conclusion de la chose, tout ayant été entendu : Crains le [vrai] Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute [l’obligation] de l’homme. 14 Car le [vrai] Dieu lui-même fera venir toute sorte d’œuvre en jugement, concernant toute chose cachée, [pour savoir] si elle est bonne ou mauvaise" (Ecclésiaste chapitre 12).


Dans ce chapitre, il y a une description métaphorique des phénomènes liés à la vieillesse, moment où l’on a plus aucun plaisir (verset 1). Le moment où l’on perd progressivement la vue (verset 2), où les mains tremblent, le dos se courbe, les dents tombent, les yeux perdent leur acuité visuelle (verset 3), la perte progressive de l’audition (verset 4), les pertes d’équilibre, le blanchissement des cheveux, la perte d’agilité des jambes, qui le mènent progressivement à la destination finale, la tombe (verset 5-7). Ce qui fait que le thème du début (Ecclésiaste 1:2), est répété: "La plus grande des vanités ! a dit le rassembleur, tout est vanité" (Ecclésiaste 12:8). Par conséquent, voici la conclusion qui permet de comprendre quel devrait être le choix d’un humain qui désirerait donner un sens véritable à sa vie:


"La conclusion de la chose, tout ayant été entendu : Crains le [vrai] Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme. 14 Car le [vrai] Dieu lui-même fera venir toute sorte d’œuvre en jugement, concernant toute chose cachée, [pour savoir] si elle est bonne ou mauvaise" (Ecclésiaste 12:13,14).


***

Casus Belli mondial contre l’intégrité du corps humain

dans la guerre mondiale NRBC

(Ezéchiel 34)

Les bergers qui se paissent eux-mêmes

"Voici ce qu’a dit le Souverain Seigneur Jéhovah : “Malheur aux bergers d’Israël qui se paissent eux-mêmes ! N’est-ce pas le troupeau que les bergers doivent faire paître ?  Vous mangez la graisse et vous vous revêtez de la laine. Vous abattez l’animal replet. Vous ne faites pas paître le troupeau.  Les brebis malades, vous ne les avez pas fortifiées ; celle qui était souffrante, vous ne l’avez pas guérie ; celle qui était brisée, vous ne l’avez pas bandée ; celle qui était dispersée, vous ne l’avez pas ramenée ; celle qui était perdue, vous ne l’avez pas cherchée ; mais c’est avec dureté que vous les avez tenues dans la soumission, oui avec tyrannie. Et finalement elles ont été dispersées par manque de berger, si bien qu’elles sont devenues une nourriture pour toutes les bêtes sauvages des champs, et elles étaient dispersées. Mes brebis erraient sur toutes les montagnes et sur toute colline élevée ; et à toute la surface de la terre mes brebis furent dispersées, sans que personne aille à leur recherche, sans que personne les cherche”” (Ezéchiel 34:2-6).

Comme nous l’avons vu plus haut, le corps humain a été créé par Dieu et nous a été donné en héritage divin, pour en prendre soin, tel un temple que l’on habite et qui devrait être habité par l’esprit de Dieu (1 Corinthiens 3 :16 "L’esprit de Dieu habite en vous"). Ce corps et la vie qui l’anime, n’appartiennent pas à un quelconque état ou une entité qui se voudrait mondialiste, ni même à aucune organisation religieuse. Le corps humain que nous avons et la vie qui l’anime appartiennent à Dieu, parce qu’Il en est la source et le Créateur (Révélation 4:11).

Jésus-Christ a dit de rendre à César ce qui appartient à César et rendre à Dieu ce qui appartient à Dieu (Luc 20:25). Le chrétien qui rend à César ce qui est à César, a une attitude respectueuse envers les autorités établies de son pays. En 1 Pierre 2:17, il est écrit de craindre Dieu et d’honorer le roi. Selon le contexte, le roi est le dépositaire de l’autorité du pays sur lequel il règne. L’apôtre Paul, dans la lettre aux Romains (13:1-7), encourage tous les chrétiens à respecter les gouvernements et leurs représentants, qu’ils soient rois, princes, présidents, ministres, députés… Ce passage montre que nous devons respecter ceux qui sont habilités à faire exécuter la loi, à savoir, la police, les militaires dans certains pays, les juges, les procureurs et les divers représentants des administrations, tels que par exemple, les instituteurs, les professeurs, les proviseurs, les inspecteurs des impôts… Ceci étant dit, Jésus-Christ a ajouté que nous devons rendre ce qui appartient à Dieu à Dieu. Ce qui appartient à Dieu c’est la vie qu’Il nous a donné. Par conséquent, si un quelconque état s’approprie de manière rampante, voir perverse nos corps et le corps de nos enfants, comme l’a dit l’apôtre Pierre devant un tribunal: "Nous devons obéir à Dieu, en sa qualité de chef, plutôt qu’aux hommes" (Actes 5:29).

Dans ce qui suit, il ne s’agit pas d’un appel au manque de respect aux autorités gouvernementales en place, mais de prendre acte d’une situation qui semble ressembler à ce qui est écrit dans la prophétie d’Ezéchiel chapitre 34, citée au début de l’article, et de prendre les mesures qui s’imposent pour respecter les principes bibliques sur la valeur sacré de la vie et du sang. Quelles sont les faits observables ?

Le monde vit actuellement, depuis le mois de novembre 2019, de facto, un Casus Belli, une guerre mondiale de type NRBC, contre les peuples et contre l’intégrité de leurs corps (les brebis perdues et dispersées). Ce Casus Belli mondial contre l’intégrité du corps humain, que Dieu nous a confié, n’est pas fait avec des tanques, des bombes et des canons. Il s’organise sur fond de trafic international de virus militaire (sortie d’un laboratoire de type P4 (fabriquant officiellement des virus militaires dans le cadre de guerres de types NRBC)) et de propagandes savamment orchestrées (ingénierie sociale), dans le but d’épouvanter les peuples. Le principe de base de ces laboratoires de la mort est de recueillir des virus que l’on trouve normalement dans la nature, dans le règne animal et qui, à la base sont généralement inoffensifs pour l’homme ; ils ne sont généralement pas transmissibles et si c’est le cas, ils ne sont généralement pas mortels. Ces laboratoires démoniaques font en sorte, de rendre ces virus transmissibles à l’homme par un "séquençage", un processus extrêmement complexe qui peut prendre plusieurs mois. L’objectif diabolique est d’obtenir un "gain de fonction", c’est-à-dire, dans ce cas de figure, faire en sorte que ce (ou ces) virus soit mortel pour l’homme, en augmentant, de manière substantielle la létalité de ce virus militaire manufacturé (les références ou les brevets de ces virus militaires se trouvent au NIH GenBank ou dans certaines archives de l’OMS (au moins d’une filiale d’un de ces pays). Dit en passant, le NIH a supprimé des informations des laboratoires de Wuhan sur le séquançage génétique du virus militaire, selon le FOIA de Watchdog (30 mars 2022)) (Que se passe-t-il à Shangaï ?) (Le crédit social à la chinoise, commence en Italie (Bologne)).

(Le crédit social à la chinoise et l’Agenda 2030: Cet agenda a été adopté par l'ONU en septembre 2015 après deux ans de négociations incluant les gouvernements comme la société civile. L’agenda 2030 s’inscrit dans le cadre d’une idéologie mondialiste, particulièrement dans les pays de la zone de l’OTAN et de ses partenaires (L’Europe de l’Ouest, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande...). C’est dans ces zones du monde que l’idéologie intégriste et sectaire du “covidisme”, qui porte atteinte à l’intégrité corporelle des peuples, s’est implantée (La situation à Shangaï (Chine), en est une illustration poussée à son extrême et à bien des égards, peut nous donner un aperçu futur de ce genre de dictature à l’échelle de plusieurs états réunis, voir mondiale). Les situations de “pandémie” mondiale, ou d’urgence climatique, sont des prétextes tout trouvés pour instaurer une dictature, de manière progressive et larvée sur l’ensemble des peuples. L’instauration “volontaire” du “crédit social” en Italie (Bologne et Rome (fin mars 2022)), n’est que le commencement de ce processus, qui s’inscrit dans l’instauration future, larvée et perverse, d’une “obligation”...).

Dans la prophétie d’Ezéchiel 34, Jéhovah Dieu fait le reproche suivant aux chefs mondiaux, les bergers qui se paissent eux-mêmes, au détriment de leur peuple et des peuples: "C’est avec dureté que vous les avez tenues dans la soumission, oui avec tyrannie". Comment cette tyrannie et cette dureté se sont-elles manifestées ?

Après la diffusion, bien évidemment "fortuite" (non vérifiable dans un sens, comme dans l’autre), de ce virus militaire létal, s’en suit une campagne de presse mondiale, qui va certifier, qu’il est question d’un accident de type "fuite", comme dans une centrale nucléaire, alors qu’un laboratoire P4, est un des lieux les plus sécurisée au monde. Ils vont dire par exemple qu’il vient du règne animal, ce qui est une demi-vérité, car c’est à la fois vrai et faux, donc faux (vrai+faux=faux). S’en suit une deuxième étape, essentiellement basée sur une ingénierie sociale propagandiste, basée sur la peur avec des messages et des reportages morbides à répétition, pour effrayer les peuples et surtout insister sur le fait qu’il n’y a aucun remède médical, ni même aucune molécule pour pouvoir guérir de ce virus militaire. La seule solution est l’attente du produit chimique injectable messianique qui va sauver la vie de l’humanité.

Ce Casus Belli est accompagné d’une expérimentation de thérapie génique de masse sur des corps humains sains, non malades, à l’échelle internationale, sur l’ensemble des peuples (les brebis non soignées), de produits chimiques injectables, de manière plus ou moins coercitive (au mépris du Code de Nuremberg – 1947 (voir les 10 articles en fin de page) (La thérapie génique mondiale en cours, est toujours officiellement, en phase d’expérimentation, par conséquent, elle rentre tout à fait dans le cadre juridique du Code de Nuremberg)). Ceux et celles, à la tête de nations ou de groupes de nations, qui ordonnent les injections, à répétition de ces poisons, dans des corps humains sains, ont des liens d’intérêts financiers connus de tous, directs ou indirects.

Ce Casus Belli, de type NRBC, utilise les médias corrompus par l’argent et coordonnés entre eux comme outil de propagande à la Goebbel (porte-parole du régime nazi hitlérien). Il est de notoriété publique qu’ils sont à la solde de nombreux oligarques milliardaires corrompus, qui influent aussi, sur de nombreux gouvernements (les bergers qui se paissent eux-mêmes), afin de créer une surréalité mensongère, de manière à effrayer les peuples (les brebis dispersées), les désorienter psychologiquement et mentalement, leur faire adopter des comportements complètement irrationnels, par des décisions contradictoires successives (des injonctions paradoxales) et des mensonges complètement assumés. Par cette administration sous forme d’ingénierie sociale du harcèlement et de la torture mentale au long court, ces bergers qui se paissent eux-mêmes, obtiennent le consentement par épuisement nerveux et mentale des brebis perdues, avec une coercition plus ou moins larvée (Voir Ezéchiel 34).

Dans un texte d’Esaïe 5:20 il est écrit: "Malheur à ceux qui disent que le bien est mal et que le mal est bien, à ceux qui mettent les ténèbres pour la lumière et la lumière pour les ténèbres, à ceux qui mettent l’amer pour le doux et le doux pour l’amer !". Ce texte décrit très exactement les inversions perverses et démoniaques des valeurs de ces ingénieurs du mensonge et de la manipulation meurtrière (Jean 8:44). Ces bergers qui se paissent eux-mêmes, ont interdit aux médecins de soigner des personnes âgées avec des molécules peu onéreuses. Ensuite ces mêmes bergers qui se paissent eux-mêmes, demandent aux enfants de risquer leur propre santé, voir leur vie, pour ces mêmes personnes âgées qu’ils ont mis en danger de mort en interdisant aux médecins de les soigner. Ces mêmes bergers qui se paissent eux-mêmes, demandent aux enfants de risquer leur propre santé, voir leur vie, pour des adultes alors que ce devrait être le contraire, à savoir que ce sont les adultes qui devraient être disposés à risquer leur vie pour les enfants, représentant l'avenir de l'humanité...

De très nombreux médecins, infirmières, aides-soignantes et femmes de ménage, travaillant dans les milieux des soins médicaux, ont été au front pour porter assistance aux personnes atteintes par ce virus militaire. Beaucoup l’ont payé de leur vie (Que se passe-t-il en France concernant les soignants, les pompiers et d'autres personnes (en lien avec le milieu médical), suspendus et renvoyés sans salaire et sans chômage et non réintégrés, pour avoir refusé l’injection expérimentale? (Seulement en langue française)). Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ, ne les oublieront pas à l’heure de la résurrection (Actes 24 :15 ; Hébreux 6 :10). Les hommes et les femmes courageux qui ont jusqu’à ce jour, dénoncé ce Casus belli, l’ont payé de leur vie pour certains, de mise au secret et emprisonnements pour d’autres et ils sont traités de "complotistes", terme inventé par la CIA en 1965, suite à la commission Warren (compte rendu officiel sur les circonstances qui ont entouré l’assassinat de JFK).

Dit en passant, les commissions sénatoriales actuelles, sont de fait, de vraies pièces de théâtre morbides. On observe un jeu de rôle diabolique, entre ces commissions d’"enquêtes", qui font jeu de mettre en défaut, les personnes convoquées et interrogées, et ces dernières qui, en fin de compte, repartent comme elles sont entrées, c’est-à-dire libres de continuer leurs entreprises sordides. Ces commissions sénatoriales courcircuitent le rôle des procureurs, des juges et des tribunaux, qui devraient emprisonner et juger ces meurtriers, ces fils de Josef Mengele, qui ont fait ces injections géniques expérimentales de masses, qui ont causé la mort de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants de par le monde, et des millions de séquelles invalidantes pour ceux qui en ont survécu. Ces menteurs meurtriers appliquent la logique de suicide collectif des peuples, à la manière de Jim Jones et de David Koresh, des gourous qui n’ont pas voulu mourir seuls, mais qui voulaient être accompagnés dans leurs folies, par leurs centaines d’adeptes qui ont été "suicidés". Nous vivons aussi, dans une logique de destruction massive mondiale, économique, diplomatique qui provoquent des guerres et la destruction de peuples. Ils sont dans une même logique de fuite en avant meurtrière que ces deux chefs de sectes.

Alors que nous sommes très proches de la Grande Tribulation, une prophétie de l’Apocalypse et du livre de Daniel, est en train de se réaliser sous nos yeux: "Il me dit aussi : “ Ne scelle pas les paroles de la prophétie de ce rouleau, car le temps fixé est proche. Celui qui pratique l’injustice, qu’il pratique l’injustice encore ; et que le sale se salisse encore ; mais que le juste pratique la justice encore, et que le saint soit sanctifié encore"" (Révélation 22:10,11). "Beaucoup se purifieront et se blanchiront et seront affinés. À coup sûr les méchants agiront méchamment, et aucun méchant ne comprendra ; mais les perspicaces comprendront" (Daniel 12:10). En attendant que le Roi Jésus-Christ balaye de la surface de la terre ces scélérats, lors de la Grande Tribulation (Révélation 19:11-21), ceux qui pratiquent la justice dans leur cœur, font chaque jour cette prière au Père Céleste, Jéhovah Dieu: "Enfin, frères, priez pour nous, pour que la parole de Jéhovah poursuive sa course et continue d’être glorifiée comme d’ailleurs elle l’est chez vous ; et que nous soyons délivrés des hommes malfaisants et méchants, car la foi n’est pas le bien de tous. Mais le Seigneur est fidèle, et il vous affermira et vous gardera du méchant" (2 Thessaloniciens 3:1-3).

Dans cette situation diabolique mondiale, qui porte atteinte à l’intégrité corporelle des hommes, des femmes, des enfants et même, aussi malheureusement, à celle des nourrissons, que doit faire le chrétien qui veut plaire à Jéhovah Dieu et à son Fils Jésus-Christ ?

Jéhovah demande à ce que chacun prenne soin de ce temple : "Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps [comme] un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec votre raison" (Romains 12:1). Ce corps était conçu, dès le commencement pour un service sacré envers Dieu, c’est-à-dire, se conformer au dessein qu’il avait prévu au départ, au moment de la création d’Adam et Eve (Genèse 1:26-28).

La prise de médicament est une décision personnelle, en pesant les risques pour sa vie. Elle doit se faire dans un cadre médical, pour se soigner. Cette prise de médicament ne doit pas se faire sous la contrainte gouvernementale ou morale, par exemple dans le cadre d’une congrégation. Si tel était le cas, ces autorités gouvernementales, voir spirituelles, outrepasseraient l’article 1, du Code de Nuremberg qui interdit les expérimentations médicales sous la contraintes (Rappel: la thérapie génique mondiale en cours, est toujours officiellement, en phase d’expérimentation, par conséquent, elle rentre tout à fait dans le cadre juridique du Code de Nuremberg): "Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition (…)".(Extrait de l’article 1, du code de Nuremberg).

Dans le contexte actuel, le chrétien doit doubler de vigilance. Il doit s’abstenir de faire rentrer des produits chimiques expérimentaux, particulièrement pour des raisons qui n’ont rien à voir avec leur santé et celle de leurs propres enfants. Ces produits expérimentaux injectables, ont causé à ce jour, la mort des dizaines de milliers de personnes de par le monde, et ont rendu gravement malades, des milliers d’autres personnes (Pour plus d’informations voir VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System (www.vaers.hhs.gov))) (Seulement écrit en anglais). Ces injections géniques sont faites, pour la plupart, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la santé des adultes et encore moins de celle des enfants, mais plutôt, sous des prétextes non médicaux de passe-droit, pour pouvoir aller au restaurant, au bowling ou d’autres endroits de plaisir, justifiés par des arguments complètement fallacieux et sous forme de chantage. D’autres personnes ont été forcées et menacées sous peine de perdre leur travail et leur source de revenus. Le fait d’exiger que pour aller dans un lieu, de se faire pénétrer un objet ou un produit dans notre corps, n’est en rien un acte médical, mais un acte de marquage, comme on le ferait pour des animaux, avant d’entrer dans un enclos, c'est une violation caractérisée de la dimension spirituelle et sacrée de l'intégrité du corps humain.

Les parents doivent réfléchir sérieusement à cette question, pour leurs enfants et pour eux, dans la prière pour faire face à cette situation étrange et parfois angoissante. Les enseignants de la Parole de Dieu doivent réfléchir sérieusement, avec beaucoup de prières, à cette question car cette situation n’a rien d’anodine sur le plan de la spiritualité biblique et plus généralement de l’éthique (Romains 14 :12). Il est tout à fait normal de se sentir désorienté, perplexe et surpris face à cette attaque extrêmement perverse de Satan le diable et de ses démons humains. Prions Jéhovah Dieu, demandons-lui son aide, Il est miséricordieux. Si nous pensons dans un premier temps ne pas avoir pris la meilleure décision, cela peut arriver à tout un chacun. Jéhovah Dieu voit nos bonnes intentions. Soyons courageux confions en Jéhovah Dieu et en son Fils bien aimé Jésus-Christ et ils nous soutiendront (Proverbes 3 :5,6). N’ayons pas peur et soyons forts, soutenons-nous les uns les autres, que ce soit en famille, entre amis, ou en congrégation, aimons-nous les uns les autres (Jean 13 :34,35).


Bergers Chrétiens, comment vous êtes-vous comporté en cette affaire ?


Le monde a été victime d’une expérimentation mondiale d’un produit chimique qui a été injecté pour des raisons basées sur un postulat mensonger. Pfizer n’aurait pas testé l’efficacité de ses vaccins sur la transmission du virus. Or, un grand nombre de bergers chrétiens ont exercé une pression sur les brebis de leur congrégation pour qu’elles se fassent injecter, sur la base du postulat mensonger du "vaccin" qui empêcherait la transmission du virus. Encore plus grave, cette pression a été exercée sur des jeunes gens qui n’étaient pour la plupart, pas en danger s’il ne se faisaient pas injecter.


Des dizaines de milliers de personnes sont mortes des suites de cette injection expérimentale. Des millions de personnes de par le monde ont eu des séquelles extrêmement graves des suites de cette injection expérimentale. Et que dire de cette surmortalité observée, ces derniers temps, même sur les jeunes ? Cependant, pour "pondérer" la gravité des séquelles, certains analysent la situation en termes de statistiques… Or pour Jéhovah Dieu, la mort d’un seul être humain innocent, n’est en rien une "statistique"… En d’autres termes, si un berger chrétien a encouragé une telle injection expérimentale, à l’échelle de la congrégation dont il serait responsable devant Jéhovah Dieu et Jésus-Christ, et que celle-ci aurait provoqué des séquelles graves, voir la mort d’une seule de ses brebis, dans quelle situation se trouve-t-il devant Dieu et son Fils ?


Voici ce que l’on peut lire en Deutéronome, concernant la découverte du corps d’un homme mort dans la campagne: "Si l’on trouve, sur le sol que Jéhovah ton Dieu te donne pour en prendre possession, un homme tué, gisant dans la campagne, et qu’on n’ait pas su qui l’a frappé à mort, alors il faudra que tes anciens et tes juges sortent et mesurent la distance jusqu’aux villes qui sont autour de l’homme tué ; et ce devra être la ville la plus proche de l’homme tué. Les anciens de cette ville devront prendre une jeune vache du gros bétail, avec laquelle on n’a pas travaillé, qui n’a pas tiré au joug ; et les anciens de cette ville devront faire descendre la jeune vache vers un ouadi regorgeant d’eau, dans lequel on n’a pas eu coutume de labourer ni d’ensemencer, et là, dans le ouadi, ils devront briser la nuque de la jeune vache. Et les prêtres, les fils de Lévi, devront s’avancer, car ce sont eux que Jéhovah ton Dieu a choisis pour le servir et pour bénir au nom de Jéhovah, et c’est sur leur dire que doit se régler tout litige concernant tout acte de violence. Alors tous les anciens de cette ville, qui sont les plus proches de l’homme tué, laveront leurs mains au-dessus de la jeune vache dont la nuque a été brisée dans le ouadi ; et il faudra qu’ils répondent et disent : ‘ Nos mains n’ont pas versé ce sang, et nos yeux n’ont pas vu qui l’a versé. Ne le porte pas au compte de ton peuple Israël, que tu as racheté, ô Jéhovah, et ne mets pas l’effusion de sang innocent au milieu de ton peuple Israël. ’ Et ce meurtre ne devra pas être porté à leur compte. Et toi, tu feras disparaître du milieu de toi l’effusion de sang innocent, car tu feras ce qui est droit aux yeux de Jéhovah" (Deutéronome 21:1-9).


Pour Jéhovah Dieu et son Fils Roi Jésus-Christ, la mort d’une seule de leur brebis de la congrégation n’a rien d’anodin selon Deutéronome 21:1-9. Il convient, que dans chaque congrégation chrétienne, les bergers fassent leur examen de conscience, concernant cette affaire et en tirent les conséquences… Remplissent-ils, oui ou non, encore les conditions de bergers chrétiens (Lire 1 Timothée 3:1-7)?

Dieu pardonne aux repentis sincères

L’histoire du roi Manassé, qui a fait couler beaucoup de sang, est la démonstration de jusqu’à quel point peut s’appliquer la miséricorde de Jéhovah, envers les repentis sincères. Dans le récit biblique, il est écrit ceci à propos des mauvaises actions du roi Manassé: "Et Manassé versa aussi le sang innocent en très grande quantité, jusqu’à ce qu’il en ait rempli Jérusalem d’un bout à l’autre, outre son péché par lequel il fit pécher Juda en faisant ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah" (2 Chroniques 21:16). En raison de ses mauvaises actions, Dieu l’a puni : "Et Jéhovah continua de parler à Manassé et à son peuple, mais ils ne prêtèrent pas attention. Finalement Jéhovah fit venir contre eux les chefs de l’armée qui appartenait au roi d’Assyrie ; ils capturèrent alors Manassé dans les trous, le lièrent avec deux entraves de cuivre et l’emmenèrent à Babylone" (2 Chroniques 33:10,11). Cependant, pour aussi incroyable que cela puisse être, ce mauvais roi a fini par se repentir sincèrement de ses mauvaises actions et à obtenir la miséricorde de Jéhovah :"Mais dès que cela le mit dans la détresse, il adoucit la face de Jéhovah son Dieu ; et il s’humiliait beaucoup à cause du Dieu de ses ancêtres. Et il Le priait, si bien qu’Il se laissa implorer par lui ; Il entendit sa demande de faveur, le ramena à Jérusalem [et le rétablit] dans sa royauté ; et Manassé sut que Jéhovah est le [vrai] Dieu" (2 Chroniques 33:12,13). Quelle est la raison de cet exemple biblique ?

Beaucoup d’hommes et de femmes ont commis des erreurs irréversibles, telles que tuer de nombreux humains (dans le cadre de conflits) ou participer à des avortements, parfois même tardifs. Beaucoup d’entre eux pensent qu’il est impossible que Dieu leur pardonne. S’ajoute à cela un profond sentiment de remord et d’indignité. Concernant l’immense miséricorde de Jéhovah, voici ce qu’il est écrit : "Venez donc et remettons les choses en ordre entre nous ”, dit Jéhovah. “Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme de l’étoffe cramoisie, ils deviendront comme de la laine" (Esaïe 1:18). Ce verset est tout spécialement adressé à ces hommes et femmes qui se repentent sincèrement devant Dieu, en Lui demandant pardon: Dieu pardonne aux repentis sincères sur la base du sang précieux de Jésus-Christ : "Mes petits enfants, je vous écris ces choses pour que vous ne commettiez pas de péché. Et pourtant, si quelqu’un vient à commettre un péché, nous avons un assistant auprès du Père, Jésus Christ, un juste. Et il est un sacrifice propitiatoire pour nos péchés, pas seulement pour les nôtres cependant, mais aussi pour ceux du monde entier" (1 Jean 2 :1,2). De plus, Jéhovah Dieu ressuscitera les millions de morts victimes des nombreux génocides (Jean 5 :28,29). Ce qui est irréversible pour l’homme, ne l’est pas pour Dieu (Matthieu 19 :26 "à Dieu tout est possible").

Il est possible, que même si la miséricorde de Dieu s’applique aux repentis sincères, qu’un sentiment de remords et d’indignité continuent à les harceler. Cependant, il faut qu’ils sachent que Dieu est plus grand que les cœurs : "Par là nous saurons que nous venons de la vérité, et nous rassurerons notre cœur devant lui concernant tout ce en quoi notre cœur vient à nous condamner, parce que Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si [notre] cœur ne [nous] condamne pas, nous avons de la franchise envers Dieu ; et tout ce que nous demandons, nous le recevons de lui, parce que nous observons ses commandements et faisons les choses qui sont agréables à ses yeux" (1 Jean 3:19-22).

La vie et la mort
Le jugement éternel et le salut éternel

La vie

Jéhovah Dieu est le Créateur de la vie, Il en est la source: "Car auprès de toi est la source de la vie ; par la lumière qui vient de toi nous voyons la lumière" (Psaumes 36:9 ; Hébreux 3:4 ; Révélation 4:11).

Jéhovah Dieu a créé le premier homme et la première femme: "Et Jéhovah Dieu forma alors l’homme avec de la poussière [tirée] du sol et il souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante" (Genèse 2:7, 22 (la création de la première femme)).

Le mot "âme" appliqué tant à l’homme qu’aux animaux vient du terme hébreu "נפש (nèphèsh)", du grec, "ψυχή (psukhê)" et du latin "anima" (Genèse 1:20,21,24 (versets bibliques où le mot "âme" est appliqué à des animaux)). Il est facile de comprendre, compte tenu du contexte biblique, que l’âme désigne l’être vivant lui-même, tant pour l’homme que pour l’animal. Par conséquent, l’âme désigne ce qui est physique, corporel et visible.

Toujours dans le contexte biblique, le mot âme, peut s’appliquer poétiquement à l’égo ou le "je" : "Jusqu’à quand mettrai-je de la résistance dans mon âme, du chagrin dans mon cœur durant le jour ? (…) Mon âme, de chagrin, en a perdu le sommeil. Relève-moi selon ta parole" (Psaumes 13:2 ; 119 :28).

Enfin, l’âme peut faire allusion à la vie elle-même : "Et il arriva, comme son âme sortait (car elle mourut)" (Genèse 35:18) (ce texte concerne la mort de Rachel, en mettant au monde son fils Benjamin). "Qui trouve son âme la perdra, et qui perd son âme à cause de moi la trouvera. (…) Car celui qui veut sauver son âme la perdra ; mais celui qui perd son âme à cause de moi la trouvera.  Car quel profit y aura-t-il pour un homme s’il vient à gagner le monde entier, mais le paie de son âme ? Ou bien que donnera un homme en échange de son âme ?" (Matthieu 10:39 ; 16:25,26). Le Nouveau Testament a été rédigé en grec, ce qui veut dire que le mot "âme" est traduit du grec " ψυχή (psukhê)".

L’expression "âme vivante", montre en elle-même, que l’âme peut mourir ou être détruite (le contraire eût été un pléonasme dans le cas du concept de "l’âme immortelle"): "Afin de faire mourir les âmes qui ne devraient pas mourir et afin de conserver en vie les âmes qui ne devraient pas vivre (…) L’âme qui pèche — c’est elle qui mourra" (Ézéchiel 13 :19 ; 18:4,20). De nombreux autres textes démontrent que, bibliquement parlant, l’âme peut mourir et bien évidemment, ne peut pas survivre (de façon invisible) à sa propre mort…

Selon la Bible, l’âme est différente de l’esprit ("rouah" en hébreu et "pneuma" en grec). L’esprit (en relation avec l’âme) désigne le "souffle de vie". Par conséquent, le souffle, l’air, le vent évoque une énergie impersonnelle qui anime l’âme humaine et celle de l'animal. En genèse 2:7 il est écrit : "il souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante". Le mot hébreu pour "souffle de vie" est "neshamah", qui est synonyme du mot "rouah" ou du mot grec "pneuma". En effet, dans la Septante (texte biblique grec, traduit de l’hébreu), l’expression "neshamah" de Genèse 2 :7 a été traduite par "pnoê" (esprit, souffle).

Le mot "esprit" peut désigner des êtres spirituels comme Dieu (Jean 4 :24), des créatures spirituelles (1 Rois 2 :21,22) et Jésus-Christ ressuscité (1 Corinthiens 15:45). "Mon esprit" est une façon de se désigner soi-même, comme "je" (Genèse 6:3). Il est important, de ne pas mélanger les divers sens du mot "esprit" ; le souffle de vie qui anime l’âme est une énergie impersonnelle, tandis que le mot "esprit" s’appliquant à Dieu, à Jésus-Christ ressuscité et aux anges, sont des êtres animés d’une énergie personnelle, dotés d’une conscience et d’une intelligence.

La mort

C’est Dieu lui-même qui en donne la définition. En comparant Genèse 2:17, où il est écrit que si Adam désobéissait au commandement relatif au fruit défendu, il mourrait à coup sûr. Finalement, Adam a désobéi. Voici, ce qu’il est écrit dans le jugement de Dieu à l’encontre d’Adam et de sa femme : "À la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris. Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière" (Genèse 3:19). Par conséquent, la mort est le contraire de la vie, et le retour à l’inexistence (Psaumes 146:3,4 ; Ecclésiastes 3 :19,20 ; 9:5,10). Jéhovah Dieu, dans son jugement, évoque le retour à la poussière qui est plus généralement, désigné dans la Bible par une expression de lieu symbolique comme le Shéol (hébreu) ou l’Hadès (grec), voire même la "mer" où de très nombreux humains ont péri (Révélation 20:13). Par conséquent, il n’est pas difficile de comprendre et d’admettre ce point d’enseignement biblique simple, la mort est l’inexistence absolue. L’âme meurt et l’esprit ou l’énergie vitale disparaît.

Le jugement éternel, la deuxième mort, le lac de feu et la géhenne

Cependant, il convient de s’arrêter sur l’expression biblique "deuxième mort", qui a été mal interprétée et qui a conduit à élaborer des dogmes humains effrayants et non-bibliques comme l’enfer de feu et le purgatoire… Cette expression, nous la trouvons dans le livre de la Révélation : "Le vainqueur — il ne lui sera fait aucun mal par la deuxième mort" (Révélation 2:11 ; 20 :6,14 ; 21:8). Révélation 20:14, fait le lien entre la deuxième mort et le lac de feu: "Et la mort et l’hadès ont été jetés dans le lac de feu. Cela représente la deuxième mort, le lac de feu". Il est à noter que ce lieu est tout aussi symbolique que ne le sont (de façon générique), la mort (cessation de vie) et l’hadès (lieu où vont les morts). A quel épisode biblique fait allusion ce fameux lac de feu ? Le livre de la Révélation évoque tant les dix plaies d’Égypte, que la destruction de Sodome et Gomorrhe, au point même d’en utiliser une expression croisée comme "Sodome et l’Égypte" (Révélation 11:8). La destruction de Sodome et Gomorrhe est bibliquement associée au feu et au jugement éternel (Hébreux 6:2 ; 2 Pierre 3:7).

Par conséquent, ce fameux lac de feu mentionné en Révélation, fait probablement allusion à la vision panoramique qu’Abraham a eu de la mer morte, après la destruction de l’ensemble des villes comme Sodome et Gomorrhe, sur son pourtour (la ville de Tsoar ayant été épargnée par Dieu, par égard pour Lot (Genèse 19:23)). Voici, le récit de la vision impressionnante de la mer morte, peu après la destruction: "Or Abraham se rendit de bon matin à l’endroit où il s’était tenu devant Jéhovah. Puis il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe, du côté de tout le pays du District, et il vit le spectacle. Eh bien, voici qu’une fumée épaisse montait du pays, comme l’épaisse fumée d’un four. Et il arriva, quand Dieu ravagea les villes du District, que Dieu pensa à Abraham en ce qu’il prit des mesures pour faire sortir Lot du milieu du renversement, quand il renversa les villes parmi lesquelles Lot avait habité" (Genèse 19:27-29). Par conséquent, l’expression "lac de feu" fait allusion à la vision de destruction sur la quasi-totalité du pourtour de la mer morte (une mer intérieure faisant office de grand lac). Cette destruction, symbolise la mort, résultat d’un jugement éternel, c’est-à-dire sans possibilité de résurrection.

L’expression géhenne de feu, utilisée par Jésus-Christ, a très exactement, la même signification de destruction ou mort sans possibilité de résurrection. Où était la Géhenne ? Elle se trouvait au sud de Jérusalem, à l’extérieur des murailles. C’était tout simplement le dépotoir de la ville de Jérusalem, qui existait à l’époque de Jésus-Christ et qui s’appelait, la Vallée de Hinnon (Gé Hinnom) ou géhenne. On y jetait et brûlait les détritus de la ville, ainsi que des cadavres d’animaux et de criminels après leur exécution, indignes d’une sépulture (voire même, dans l’imaginaire collectif biblique, indigne d’une résurrection ("D’un enterrement d’âne il sera enterré, on le traînera et on le jettera au-delà des portes de Jérusalem" (Jérémie 22:19)).

La traduction de la Bible en latin, a créé une confusion dans la compréhension de la condition des morts. Comme nous l’avons vu, il convient de faire la différence entre le mot hébreu Shéol et grec Hadès, d’une part, avec la géhenne d’autre part. Dans certaines traductions de la bible, ces trois mots ont été traduits par le mot d’origine latine enfer (infernus). Ce faisant, cela a créé une confusion dans la compréhension de mot géhenne, devenant un enseignement non-biblique de l’existence d’un enfer de feu.

Jésus-Christ a utilisé le mot "géhenne" ou "géhenne de feu", comme lieu réel et connu de tous ses contemporains, pour illustrer le jugement éternel et l’idée d’une destruction sans possibilité de résurrection, la fameuse deuxième mort. Il est intéressant de noter que dans son sermon sur la montagne, Jésus-Christ a évoqué à trois reprises ce lieu, sans nécessairement en préciser le sens. Pourquoi ? Tout simplement, même en Galilée à 100 km au nord de Jérusalem, ce lieu de destruction était très connu et ne nécessitait d’aucune description ou explication (Matthieu 5:22,29,30). La géhenne est associée à un feu qui ne s’éteint pas, pourquoi ? Pour la raison évidente qu’un tel lieu, à proximité d’une ville aurait représenté un danger pour la santé de la plupart des habitants, s’il n’avait pas été alimenté par un feu permanent ou constant, à base de soufre, afin de décomposer plus rapidement l’ensemble des déchets de la ville (Marc 9:47,48).

Est-ce que le lac de feu mentionné en Révélation représente le lieu de la Géhenne ? Oui, quant à son symbolisme de destruction éternelle. Non, quant à l’allusion géographique de son lieu ; la Géhenne n’était pas un lieu semblable à un lac ou une mer intérieure. De plus, cette expression n’apparaît pas directement ni même de manière énigmatique, dans le livre de la Révélation.

Le salut éternel en survivant à la grande tribulation et par la résurrection

La Grande Foule mentionnée en Révélation 7:9-17 sont des humains qui survivront à la Grande Tribulation et vivront éternellement dans le Paradis Terrestre: "Après ces choses j’ai vu, et regardez ! une grande foule que personne ne pouvait compter, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches ; et il y avait des palmes dans leurs mains. Et sans cesse ils crient d’une voix forte, disant : “ Le salut, [nous le devons] à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. ” Et tous les anges se tenaient debout autour du trône et des anciens et des quatre créatures vivantes, et ils sont tombés sur leur face devant le trône et ont adoré Dieu, disant : “ Amen ! La bénédiction, et la gloire, et la sagesse, et l’action de grâces, et l’honneur, et la puissance, et la force [soient] à notre Dieu à tout jamais. Amen. ” Alors l’un des anciens m’a dit : “ Ceux-ci qui sont vêtus de longues robes blanches, qui sont-ils et d’où sont-ils venus ? ” Et aussitôt je lui ai dit : “ Mon seigneur, c’est toi qui le sais. ” Et il m’a dit : “ Ceux-ci, ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. Voilà pourquoi ils sont devant le trône de Dieu ; et ils lui offrent un service sacré jour et nuit dans son temple ; et Celui qui est assis sur le trône étendra sur eux sa tente. Ils n’auront plus faim, et ils n’auront plus soif, et le soleil ne les accablera pas, ni aucune chaleur brûlante, parce que l’Agneau, qui est au milieu du trône, les fera paître et les guidera vers des sources d’eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux” (Révélation 7:9-17).

Il y aura une résurrection céleste. Seulement 144000 humains iront au ciel avec Jésus-Christ (Révélation 7:3-8 ; 14:1-5). La Grande Foule mentionnée en Révélation 7 :9-17 sont des humains qui survivront à la Grande Tribulation et vivront éternellement dans le Paradis Terrestre : "Et j’ai vu, et regardez ! l’Agneau qui se tenait debout sur le mont Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille ayant son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. Et j’ai entendu un bruit venant du ciel, comme le bruit des eaux nombreuses et comme le bruit d’un fort tonnerre ; et le bruit que j’ai entendu était comme celui de chanteurs qui s’accompagnent de la harpe, jouant sur leurs harpes. Et ils chantent comme un chant nouveau devant le trône et devant les quatre créatures vivantes et les anciens ; et personne n’était capable d’apprendre ce chant à fond, sauf les cent quarante-quatre mille, qui ont été achetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes ; en fait, ils sont vierges. Ce sont ceux qui continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille. Ceux-ci ont été achetés d’entre les humains comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau, et on n’a pas trouvé de mensonge dans leur bouche ; ils sont sans tache" (Révélation 14 :1-5).

Il y aura une résurrection terrestre, tant des justes que des injustes (Jean 5:28,29 ; Actes 24:15). Les ressuscités injustes seront jugés sur la base de leur comportement durant le règne de 1000 ans (et non sur la base de leur comportement passé), qui commencera après la Grande Tribulation (Révélation 20 :11-13): "Ne vous étonnez pas de cela, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles, pour une résurrection de jugement" (Jean 5:28,29).