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BIBLE EN LIGNE (Comparaison de traductions en Français)       

LA PROMESSE DE DIEU

Les phrases en bleu (entre deux paragraphes), vous donnent des explications bibliques complémentaires et détaillées. Il suffit de cliquer sur le lien hypertexte en bleu. Les articles bibliques sont principalement rédigés en quatre langues :

français, espagnol, portugais et anglais

"Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon"

(Genèse 3 :15)

 1 - L'Alliance Abrahamique

2 - L'Alliance de la Circoncision

3 - L'Alliance de la Loi

4 - La Nouvelle Alliance

5 - L'Alliance pour un Royaume

INTRODUCTION

Quel est le message de cette énigme prophétique ? Jéhovah Dieu informe que son dessein de peupler la terre d’une humanité juste se réalisera à coup sûr (Genèse 1 :26-28). Dieu rachètera la descendance par l’intermédiaire de la "semence de la femme" (Genèse 3 :15). Cette prophétie a été un "saint secret" pendant des siècles (Marc 4 :11 ; Romains 11 :25 ; 16 :25 ; 1 Corinthiens 2 :1,7 "saint secret"). Jéhovah Dieu l’a révélé progressivement, au fil des siècles. Voici la signification de cette énigme prophétique :

-       La femme : elle représente le peuple céleste de Dieu, composé des anges dans les cieux: "Et on a vu un grand signe dans le ciel : une femme revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et sur sa tête était une couronne de douze étoiles" (Révélation 12 :1). Cette femme est décrite comme la "Jérusalem d’en-haut" : "Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et elle est notre mère" (Galates 4 :26). Elle est décrite comme la "Jérusalem céleste" : "Mais vous vous êtes approchés d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, [la] Jérusalem céleste, et de myriades d’anges" (Hébreux 12 :22). Pendant des millénaires, à l’image de Sarah, la femme d’Abraham, cette femme céleste a été stérile, sans enfant (mentionné en Genèse 3 :15) : "Pousse des cris de joie, femme stérile, toi qui n’as pas mis au monde ! Égaie-toi par des clameurs joyeuses et pousse des cris stridents, toi qui n’as pas eu les douleurs, car les fils de la désolée sont plus nombreux que les fils de celle qui a un propriétaire-époux ”, a dit Jéhovah" (Esaïe 54 :1).


Cette prophétie annonçait que cette femme stérile accoucherait de nombreux enfants (Le Roi Jésus-Christ et les 144000 rois et prêtres), selon ce qu’a écrit l’apôtre Paul, sous inspiration: "Car il est écrit : “ Réjouis-toi, femme stérile, toi qui ne mets pas au monde ; éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas les douleurs ; car les enfants de la désolée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a le mari. ” Or nous, frères, nous sommes enfants de la promesse, tout comme Isaac. Mais de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’esprit, de même aussi maintenant. Toutefois, que dit l’Écriture ? “ Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante n’héritera d’aucune façon avec le fils de la femme libre. ” C’est pourquoi, frères, nous sommes enfants, non pas d’une servante, mais de la femme libre" (Galates 4:27-31). Cette femme libre est symbolisée par Sara, l’épouse d’Abraham: "Dites-moi, vous qui voulez être sous [la] loi, n’entendez-vous pas la Loi ? Par exemple, il est écrit qu’Abraham a acquis deux fils, un par la servante et un par la femme libre ; mais celui de la servante est vraiment né selon la chair, celui de la femme libre en raison d’une promesse. Ces choses sont un drame symbolique ; car ces [femmes] représentent deux alliances : l’une [est celle] du mont Sinaï, qui donne naissance à des enfants pour l’esclavage, et qui est Agar. Or cette Agar représente le Sinaï, une montagne en Arabie, et elle correspond à la Jérusalem actuelle, car elle est dans l’esclavage avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et elle est notre mère" (Galates 4:21-26).

-       La descendance de la femme: Le livre de l’Apocalypse révèle qui est ce fils : "Et on a vu un grand signe dans le ciel : une femme revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et sur sa tête était une couronne de douze étoiles, et elle était enceinte. Et elle crie dans les douleurs et les tourments de l’accouchement. (…) Et elle a mis au monde un fils, un mâle, qui va faire paître toutes les nations avec un bâton de fer" (Révélation 12 :1,2,5). Ce fils qui fera "paître toutes les nations avec un bâton de fer" a été désigné par l’ange Gabriel comme étant Jésus-Christ : "Celui-ci sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut ; et Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David son père, et il régnera sur la maison de Jacob pour toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume" (Luc 1 :32,33). Néanmoins, l’enfant dont la femme céleste accouche désigne le Royaume de Dieu, dont le Roi désigné par Jéhovah est son Fils Jésus-Christ (Psaumes 2). Dans la suite du récit de l’Apocalypse (14:1-5), on peut lire que le Roi Jésus-Christ est accompagné de144000 rois et prêtres, qui constituent la Nouvelle Jérusalem (21:1,2), l’épouse du Roi Jésus-Christ. L’épouse du Roi fait partie de cet "enfant" de la descendance directe de cette Femme céleste parce que l’apôtre Paul, en Galates 4:26, la désigne comme la mère de ceux, encore sur terre, appelés à régner aux côtés du Roi Jésus-Christ.


En Galates 4:24-26, il est écrit que ces deux femmes Agar et Sarah, représentent deux alliances. Agar, l’alliance de la Loi et Sarah représente la nouvelle alliance. Les bénéficiaires de l’alliance le la Loi, ont été les 12 tribus d’Israël. Tandis que les bénéficiaires de cette nouvelle alliance représentent ceux qui font partie et qui vont faire partie, dans le futur, de l’Israël de Dieu (Galates 6:16). Cette Israël de Dieu a une partie céleste, la nouvelle Jérusalem, aussi désignée par douze tribu d’Israël, étant les 144000 (Apocalypse 7:1-8 ; 21:1,2). Néanmoins, selon Jésus-Christ, cette Israël de Dieu aura une partie terrestre, dans le futur paradis terrestre: "Jésus leur dit : “Vraiment, je vous le dis : Lors de la recréation, quand le Fils de l’homme s’assiéra sur son trône glorieux, vous qui m’avez suivi, vous siégerez, vous aussi, sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël"" (Matthieu 19:28 et Luc 22:30). Cette Israël spirituelle terrestre, sera composée de la grande foule de toutes les nations qui aura survécu à la Grande Tribulation et ainsi que des ressuscités terrestres qui hériteront de la vie éternelle sur terre (Apocalypse 7:9-17 ; Jean 5:28,29).


Le soir de la dernière Pâque, Jésus-Christ a célébré deux alliances, la nouvelle alliance (Luc 22:19,20) et l’alliance pour un royaume (Luc 22:28-30). Comme nous l’avons vu, l’ensemble de l’Israël de Dieu, tant au ciel que sur la Terre, fait partie et est bénéficiaire de cette alliance. Cependant, concernant l’alliance pour un royaume, seuls ceux qui régneront avec Christ dans les cieux sont concernés, c’est-à-dire les 144000 rois et prêtres.

-       Le serpent originel est Satan le diable : "Et il a été jeté, le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan, qui égare la terre habitée tout entière ; il a été jeté sur la terre, et ses anges ont été jetés avec lui" (Révélation 12 :9).


Il est important de connaitre les informations bibliques concernant le diable, toujours pour bien comprendre les raisons profondes de la permission divine du mal et de l’actuelle triste condition humaine de l’humanité.


Jésus-Christ a décrit le diable de façon très concise: "Celui-là a été un homicide lorsqu’il a commencé, et il n’a pas tenu bon dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa propre inclination, parce que c’est un menteur et le père du mensonge" (Jean 8:44). Satan le diable n’est pas l’abstraction du mal, mais bien une personne spirituelle réelle (Voir le récit de Matthieu 4:1-11). De même, les démons sont aussi des anges qui sont devenus rebelles qui ont suivi l’exemple du diable (Genèse 6:1-3, à comparer avec la lettre de Jude verset 6: "Et les anges qui n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur demeure naturelle, il les a réservés avec des liens éternels, sous l’obscurité profonde, pour le jugement du grand jour"). Quand il est écrit "il n’a pas tenu bon dans la vérité", cela montre que Dieu avait créé cet ange sans péché et sans aucune trace de méchanceté dans son cœur. Cet ange, au départ de sa vie avait un "beau nom" (Ecclésiaste 7:1a). Cependant, il n’a pas persévéré dans son intégrité, il a cultivé l’orgueil dans son cœur et avec le temps il est devenu "diable", ce qui veut dire calomniateur, et Satan, opposant ; son ancien beau nom, sa bonne réputation, a été remplacé par un autre à la signification d’opprobre éternelle.


Dans la prophétie d’Ézéchiel (chapitre 28), contre le roi orgueilleux de Tyr, il est clairement fait allusion à l’orgueil de l’ange qui est devenu "diable" et "Satan": "Tu scelles un modèle, plein de sagesse et parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu. Toutes les pierres précieuses te recouvraient : rubis, topaze et jaspe ; chrysolithe, onyx et jade ; saphir, turquoise et émeraude ; et d’or était le travail de tes montures et de tes alvéoles en toi. Au jour de ta création elles furent préparées. Tu es le chérubin oint qui couvre, et je t’ai placé. Tu étais sur la montagne sainte de Dieu. Au milieu de pierres de feu tu circulais. Tu as été intègre dans tes voies depuis le jour de ta création jusqu’à ce que l’injustice ait été trouvée en toi" (Ézéchiel 28:12-15). Par son acte d’injustice, en Éden, il est devenu un "menteur" qui causé la mort de l’ensemble de la descendance d’Adam (Genèse 3 ; Romains 5:12). Actuellement, c’est Satan le diable qui gouverne le monde : " Maintenant a lieu un jugement de ce monde ; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors" (Jean 12:31 ; Éphésiens 2:2 ; 1 Jean 5:19).

-       La semence du serpent représente les ennemis célestes (les démons ou anges du diable) et terrestres du Royaume de Dieu, ceux qui combattent activement contre la souveraineté de Dieu, contre le Roi Jésus-Christ et contre les saints sur terre : "Serpents, progéniture de vipères, comment pourrez-vous fuir le jugement de la géhenne ? C’est pourquoi, voici que moi j’envoie vers vous des prophètes, et des sages, et des instructeurs publics. Il y en aura que vous tuerez et attacherez sur des poteaux, et il y en aura que vous fouetterez dans vos synagogues et persécuterez de ville en ville ;  afin que vienne sur vous tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zekaria fils de Barakia, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel" (Matthieu 23 :33-35).

-       La blessure de la femme au talon représente la mort sacrificielle sur terre, du Fils de Dieu, Jésus-Christ : "En outre, lorsque, par sa manière d’être, il s’est trouvé comme un homme, il s’est humilié lui-même et est devenu obéissant jusqu’à la mort, oui la mort sur un poteau de supplice" (Philippiens 2 :8). Néanmoins, cette meurtrissure au talon a été guérie par la résurrection de Jésus-Christ : "tandis que vous avez tué l’Agent principal de la vie. Mais Dieu l’a relevé d’entre les morts ; c’est un fait dont nous sommes témoin" (Actes 3 :15).

-       L’écrasement de la tête du serpent désigne la destruction éternelle de Satan le diable et des démons et ainsi que les ennemis terrestres du Royaume de Dieu, à la fin des mille ans du règne de Jésus-Christ : "De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds" (Romains 16 :20). "Et le Diable qui les égarait a été jeté dans le lac de feu et de soufre, où [se trouvaient déjà] et la bête sauvage et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit à tout jamais" (Révélation 20 :10).


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Représente-t-elle la Sainte Vierge ?


Est-ce que la femme céleste du livre de l’Apocalypse, chapitre 12, correspondrait à la Sainte Vierge (pour reprendre l’expression des adeptes du culte mariale) ? Compte tenu de ce qui est écrit, il y a des ressemblances avec ce qu’a vécu Marie, la mère de l’enfant Jésus. Il est question d’une femme enceinte qui accouche d’un enfant qui doit faire paître les nations: "Et on a vu un grand signe dans le ciel : une femme revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et sur sa tête était une couronne de douze étoiles, et elle était enceinte. Et elle crie dans les douleurs et les tourments de l’accouchement. (…) Et elle a mis au monde un fils, un mâle, qui va faire paître toutes les nations avec un bâton de fer. Et son enfant a été emporté vers Dieu et vers son trône" (Apocalypse 12:1,2,5). Afin de démontrer la ressemblance de cette vision, avec l’annonce de la naissance de l’enfant Jésus, voici ce que déclara l’ange Gabriel à la vierge Marie: "L’ange lui dit alors : “ N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé faveur auprès de Dieu ; et voici que tu concevras dans ta matrice et tu mettras au monde un fils, et tu devras l’appeler du nom de Jésus. Celui-ci sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut ; et Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David son père, et il régnera sur la maison de Jacob pour toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume" (Luc 1:30-33). La vision de l’Apocalypse montrant une femme mettant au monde l’héritier du trône royale et l’ange Gabriel qui annonçant à Marie qu’elle mettra au monde un enfant qui sera héritier du trône royal, semble tout à fait ressemblant.


S’ajoute à ces deux ressemblances, une autre, celle de la tentative de meurtre du diable, sur l’enfant: "Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, pour que, lorsqu’elle accoucherait, il puisse dévorer son enfant" (Apocalypse 12:4). Concernant les évènements qui ont suivi la naissance de l’enfant Jésus, il est évident que le diable a tenter de prendre des dispositions pour faire assassiner l’enfant Jésus, au point qu’un ange a averti les parents en charge de l’enfant, de fuir en Egypte: "Après qu’ils se furent retirés, voyez, l’ange de Jéhovah apparut en rêve à Joseph et dit : “Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et fuis en Égypte, et restes-y jusqu’à ce que je te prévienne ; car Hérode est sur le point de rechercher le petit enfant pour le détruire"" (Matthieu 2:13). Par conséquent, il y a trois points de ressemblance qui tendraient à faire penser qu’effectivement, la femme céleste pourrait représenter la vierge Marie. Néanmoins, selon le contexte de l’ensemble du chapitre 12, ce n’est pas le cas.


En effet, les diverses visions décrivant les différentes péripéties de cette femme céleste, peuvent aussi faire penser à Moïse. Les visions du chapitre 12, montrent que le diable persécute la femme céleste. Dans le récit des évangiles, il n’y a aucune mention de ce genre de persécution envers Marie. Par exemple, dans ce même chapitre, le diable tente de noyer la femme: "Et le serpent a vomi de sa gueule, après la femme, de l’eau comme un fleuve pour la faire engloutir par le fleuve" (Apocalypse 12:15). Cette vision tendrait à faire allusion à un épisode de la vie de Moïse, lorsqu’il a failli mourir noyé (Exode chapitre 2). Voici ce qui est écrit dans le verset suivant: "Mais la terre est venue au secours de la femme, et la terre a ouvert sa bouche et a avalé le fleuve que le dragon avait vomi de sa gueule" (Apocalypse 12:16). La femme a été sauvée de la noyade, or que signifie le nom de Moïse ? Sauver de l’eau. Cette vision semble faire allusion, de manière cryptée à Moïse, l’un des deux témoins mentionnés (non par leur nom) en Apocalypse 11:3. Étant donné la compréhension de cette vision qui fait allusion à la vie de Moïse, va-t-on pour autant dire que la femme céleste représenterait Moïse ? Ce n’est pas parce qu’une vision de la femme céleste, dans l’Apocalypse est très ressemblante à un aspect de la vie d’un des personnages historiques, que ce soit, Marie et ensuite Moïse, qu’elle soit de fait, un de ces personnages historiques. Il n’y a pas de réciprocité dans la comparaison (Par exemple, quand il est écrit que Dieu est amour (1 Jean 4:8), cela ne veut pas dire que l’amour est Dieu (il n’y a pas de réciprocité)).


Dans l’ensemble du contexte de la Bible, que ce soit la prophétie d’Esaïe (chapitre 54), et la lettre de Paul aux Galates (chapitre 4), à aucun moment, il est question de dire que cette femme céleste (correspondant à Apocalypse 12) serait Marie. Que ce soit Jésus-Christ et ses disciples, ils n’ont jamais laissé entendre que Marie jouerait un rôle central dans les cieux en tant que femme céleste, et ni même qu’elle devait faire l’objet d’un culte spécial. Jésus-Christ, d’une façon indirecte, a bien dit de ne pas rendre un culte à sa mère, Marie (qui était vierge au moment de sa conception) (Luc 1:34,35). Voici ce qui est écrit à propos d’un hommage rendu, par une femme, à Marie, la mère de Jésus-Christ : "Or, comme il disait ces choses, une certaine femme éleva la voix du milieu de la foule et lui dit : “Heureuse est la matrice qui t’a porté, et les seins que tu as tétés ! ” Mais il dit : “ Non, mais plutôt : Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et la gardent !" (Luc 11:27,28). Il est vrai que Marie a été une "femme extrêmement favorisée", pour reprendre l’expression de salutation de l’ange Gabriel (Luc 1:28). L’occasion aurait été toute choisie, si cela avait été le cas, pour Jésus-Christ, de mentionner le culte marial. Or, Jésus-Christ n’a jamais mentionné le culte marial qui a des origines gréco-romaines, et n’a donc pas sa place dans la Bible.   


***


Il avait compris l’essentiel


Il s’agit d’Abel qui a, semble-t-il, compris l’essentiel du message de cette promesse énigmatique de Genèse 3:15. Voici ce qui est écrit concernant la naissance du premier fils d’Adam et Eve, Caïn et ensuite son frère, Abel: "Or Adam eut des relations avec Ève sa femme et elle devint enceinte. Par la suite, elle mit au monde Caïn et dit : “ J’ai produit un homme avec l’aide de Jéhovah. ” Plus tard, elle accoucha encore : de son frère Abel"" (Genèse 4:1,2a). Lorsqu’Eve a dit, "J’ai produit un homme avec l’aide de Jéhovah", a-t-elle pensé qu’elle représentait la femme symbolique de Genèse 3:15, et que Caïn était sa descendance principale ? Si c’était le cas, alors cela voudrait dire que Caïn aurait été élevé dans cette perspective, faisant de lui une personne très importante, aux yeux de ses parents, tandis que son frère Abel, aurait grandi dans l’ombre de son frère. Concernant la naissance d’Abel, il n’est pas mentionné une quelconque déclaration de sa mère. Si on met la situation sous cette perspective, alors on comprend mieux pourquoi Caïn a pris l’approbation par Dieu, du sacrifice de son frère Abel, comme un véritable affront, une humiliation qui l’a conduit au meurtre.


La suite du récit nous informe, que les deux frères ont chacun présenté un sacrifice: "Et Abel devint gardien de moutons, mais Caïn devint cultivateur du sol. Et il arriva, au bout d’un certain temps, que Caïn se mit à apporter des fruits du sol en offrande à Jéhovah. Mais quant à Abel, il apporta, lui aussi, quelques premiers-nés de son petit bétail, et même leurs morceaux gras. Or, tandis que Jéhovah regardait avec faveur Abel et son offrande, il ne regarda pas avec faveur Caïn et son offrande. Et Caïn s’enflamma d’une grande colère, et son visage s’allongea. Alors Jéhovah dit à Caïn: “Pourquoi es-tu enflammé de colère et pourquoi ton visage s’est-il allongé ? Si tu te mets à bien agir, n’y aura-t-il pas élévation ? Mais si tu ne te mets pas à bien agir, il y a le péché tapi à l’entrée, et vers toi est son désir ; et toi, te rendras-tu maître de lui ?”" (Genèse 4:2b-7).


Avant de réfléchir à propos des deux sacrifices présentés par Caïn et Abel, voyons où auraient-il pu présenter ce sacrifice ? L’endroit le plus probable est le lieu où se trouvaient les portes de l’Eden, désormais fermées à l’ensemble de l’humanité: "Ainsi il chassa l’homme et posta à l’est du jardin d’Éden les chérubins et la lame flamboyante d’une épée qui tournoyait sans arrêt pour garder le chemin de l’arbre de vie" (Genèse 3:24). Effectivement, l’endroit où tournoyait l’épée, entre les deux chérubins pouvait bien représenter symboliquement la présence de Dieu, empêchant l’entrée du Jardin d’Eden. Il est intéressant de noter que sur le couvercle de l’Arche de l’Alliance, il y avait aussi la représentation de deux chérubins se faisant face et s’inclinant vers son centre, représentant la présence de Dieu, par la Shékinah, au-dessus (Lévitique 16:2 ; Nombres 9:15,16).


Concernant les deux sacrifices, c’est justement la nature du sacrifice d’Abel qui démontrera qu’il avait compris l’essentiel de la promesse de Dieu. Le récit de la Genèse nous informe, à propos du sacrifice de Caïn, qu’il est venu avec quelque légumes qu’il a présenté sur son autel. Son sacrifice était non sanguin, ce qui en disait long sur son manque de discernement. La suite des événements démontrera que ce n’était pas un homme spirituel, mais un homme animal qui n’a pas su maitriser ses sentiments de jalousie, le poussant à commettre un meurtre. Le sacrifice d’Abel était sanguin, il offrit des "premiers-nés de son petit bétail". On peut dire, qu’en termes de discernement spirituel, Abel était très en avance sur son temps car c’est très exactement ce que Jéhovah Dieu allait demander plus tard, dans la Loi Mosaïque (Exode 13:12,13). L’essentiel de la compréhension d’Abel, à propos de la promesse de Dieu (Genèse 3:15), est que pour sauver l’humanité, il allait falloir une effusion de sang, symbolisée par la blessure de la femme à son talon. Et que l’effusion de sang, serait celle d’un homme qui a été représenté par l’offrande des premiers-nés de son petit bétail. Le fait que Dieu symbolisât plus tard, le sacrifice de son Fils Premier-né par un agneau, serait-il en mémoire de la foi et du discernement d’Abel (Jean 1:29,35)?


Abel était un homme très spirituel et perspicace, contrairement à son assassin de frère (1 Corinthiens 2:14,15). Selon Genèse 4:8-10, Abel a eu une triste fin, car il a été assassiné par son frère. Cependant, à la résurrection, il obtiendra la vie éternelle, donnée aux justes. Abel est un très bel exemple de foi, de fidélité et de discernement. Jésus-Christ a dit que le sang d’Abel, était un "sang juste" (Matthieu 23:35). L’apôtre Paul l’a cité comme premier exemple d’homme de foi courageux, jusqu’à la mort: "Par la foi, Abel a offert à Dieu un sacrifice de plus grande valeur que celui de Caïn, [foi] grâce à laquelle témoignage lui a été rendu qu’il était juste, Dieu rendant témoignage au sujet de ses dons ; et grâce à elle, bien qu’il soit mort, il parle encore" (Hébreux 11:4).

1 - Dieu fait une alliance avec Abraham

"Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix"

(Genèse 22 :18)

Avant de continuer les explications concernant la promesse de Dieu, cette fois, sous l’aspect des différentes alliances conclues par Dieu, il convient de préciser que la correspondance des personnages bibliques, avec d'autres personnage, respectera le contexte biblique. Le lecteur attentif peut éventuellement lire ou relire Galates 4:21-31, où on l’on peut noter que l’apôtre Paul décrit des faits historiques bibliques concernant Abraham, comme étant un "drame symbolique" (Galates 4:24). Dans ce même chapitre, il écrit que certains aspects de la vie d’Abraham, de Sarah et d'Agar, ont une dimension prophétique. De même, dans le cadre de sa promesse, Dieu demandera à Abraham et son fils Isaac (selon le récit biblique), de jouer un "drame symbolique" à caractère prophétique et correspondant avec le futur sacrifice du Christ (à l’époque d’Abraham) (Jean 3:16). Il convient de voir l'étude de ces alliances de deux manières. Dieu révèle la signification de sa promesse de manière progressive par ces alliances. Elles représentent aussi un jalon, ou une étape, qui a pour but final, de sauver l'humanité, mais aussi, de détruire le diable et sa descendance, ainsi que ses œuvres: "C’est pour cela que le Fils de Dieu a été manifesté: pour détruire les œuvres du Diable" (1 Jean 3:8).


L’alliance abrahamique est une promesse selon laquelle toute l’humanité obéissante à Dieu, sera bénie grâce à la descendance d’Abraham. Abraham a eu un fils, Isaac, avec sa femme Sarah (pendant très longtemps stérile) (Genèse 17 :19). Abraham, Sarah et Isaac sont les personnages principaux d’un drame prophétique qui représentent, en même temps, la signification du saint secret et le moyen par lequel Dieu sauvera l’humanité obéissante (Genèse 3:15). Par le moyen de l'alliance Abrahamique, Dieu révèle par qui viendra la descendance ou postérité de la femme, mentionnée en Genèse 3:15, c'est-à-dire, de la postérité d'Abraham, qui bénira l'ensemble de l'humanité.

- Jéhovah Dieu, le Père Céleste, représente le Grand Abraham: "Car tu es notre Père ; même si Abraham ne nous a pas connus et qu’Israël ne nous reconnaisse pas, toi, ô Jéhovah, tu es notre Père. Notre Racheteur d’autrefois, tel est ton nom" (Esaïe 63 :16 ). Abraham était l’image du père de la nation d’Israël. Par exemple dans une conversation entre Jésus-Christ et les chefs religieux, ces derniers ont dit qu’ils avaient pour père Abraham: "En réponse ils lui dirent : “ Notre père, c’est Abraham. ” Jésus leur dit : “ Si vous êtes les enfants d’Abraham, faites les œuvres d’Abraham"" (Jean 8:39). Par conséquent, Abraham était l’image symbolique de Dieu le Père, le Créateur de toutes les nations (Actes 17:24-28). Jésus-Christ, dans une de ses allégories, il a représenté le Père Céleste sous la figure symbolique d’Abraham, le père de la nation d’Israël: "Or, par la suite, le mendiant est mort et il a été emporté par les anges dans le sein d’Abraham" (Luc 16:22). 

- La Femme Céleste représente la Grande Sarah, longtemps stérile et sans enfant (Concernant Genèse 3:15). Selon l’apôtre Paul, elle représente la "Jérusalem d’en-haut": ""Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et elle est notre mère. Car il est écrit : “ Réjouis-toi, femme stérile, toi qui ne mets pas au monde; éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas les douleurs ; car les enfants de la désolée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a le mari. ” Or nous, frères, nous sommes enfants de la promesse, tout comme Isaac. Mais de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’esprit, de même aussi maintenant. Toutefois, que dit l’Écriture ? “ Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante n’héritera d’aucune façon avec le fils de la femme libre. ” C’est pourquoi, frères, nous sommes enfants, non pas d’une servante, mais de la femme libre" (Galates 4:26-31).


L’apôtre Paul l’a aussi désignée par une autre expression synonymique, la "Jérusalem Céleste": "Mais vous vous êtes approchés d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, [la] Jérusalem céleste, et de myriades d’anges, en assemblée générale, et de la congrégation des premiers-nés qui ont été inscrits dans les cieux, et de Dieu le Juge de tous, et des vies spirituelles des justes qui ont été rendus parfaits, et de Jésus le médiateur d’une alliance nouvelle, et du sang d’aspersion qui parle mieux que le sang d’Abel"  (Hébreux 12:22-24).


En comparant les deux passages bibliques de Hébreux 12:22,23 et Galates 4:26,27: Il n’y a aucune différence, les deux expressions bibliques représentent Dieu avec Christ et ceux qui sont amenés à régner avec lui ensemble avec le peuple angélique de Dieu dans les cieux. La "Jérusalem d'en-haut" ou la "Jérusalem céleste" représente la "femme" de Genèse 3:15: "Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon" (Genèse 3:15).


La "Jérusalem d'en-haut" ou la "Jérusalem céleste" représente la "femme" qui accouche d'un "enfant" en Révélation 12: "Et on a vu un grand signe dans le ciel : une femme revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et sur sa tête était une couronne de douze étoiles, et elle était enceinte. Et elle crie dans les douleurs et les tourments de l’accouchement. (...) Et elle a mis au monde un fils, un mâle, qui va faire paître toutes les nations avec un bâton de fer. Et son enfant a été emporté vers Dieu et vers son trône" (Révélation 12:1-6). Cet enfant représente à la fois, Jésus-Christ en tant que Roi céleste intronisé, mais aussi le Royaume de Dieu, associé avec les 144000 mentionnés en Révélation 7:3-8 et 14:1-5.


Compte tenu de l'ensemble de ces informations bibliques, nous comprenons que la "Jérusalem d'en-haut" ou la "Jérusalem céleste", représente la famille céleste de Dieu, qui est associée à Lui, comme son épouse (Esaïe 54:1).


Bien évidemment, il convient de ne pas la confondre avec la "Nouvelle Jérusalem", qui représente l’épouse de l’Agneau, c’est-à-dire, du Roi Jésus-Christ: "Et j’ai vu un nouveau ciel et une nouvelle terre; car l’ancien ciel et l’ancienne terre avaient disparu, et la mer n’est plus. J’ai vu aussi la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, et préparée comme une épouse parée pour son mari. Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire: “Voyez! La tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu"” (Révélation 21:1-5).

- Jésus-Christ représente le Grand Isaac, la semence principale d’Abraham: "Or les promesses ont été énoncées à l’adresse d’Abraham et de sa semence. On ne dit pas : “ Et aux semences ”, comme pour beaucoup, mais comme pour une seule : “ Et à ta semence ”, qui est Christ" (Galates 3 :16).

- La blessure au talon  de la Femme Céleste : Jéhovah Dieu demanda à Abraham de sacrifier son fils Isaac. Abraham n’a pas refusé (parce qu’il pensait que Dieu ressusciterait Isaac après ce sacrifice (Hébreux 11:17-19)). Juste avant le sacrifice, Dieu a empêché Abraham de faire un tel acte. Isaac a été substitué par un bélier sacrifié par Abraham : "Il reprit : “ S’il te plaît, prends ton fils, ton fils unique que tu aimes tant, Isaac, et fais route vers le pays de Moria, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai. (…) Finalement ils arrivèrent à l’endroit que lui avait indiqué le [vrai] Dieu et Abraham y bâtit un autel ; il disposa le bois, ligota Isaac son fils et le mit sur l’autel par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main et prit le grand couteau pour tuer son fils. Mais l’ange de Jéhovah l’appela des cieux et dit : “ Abraham ! Abraham ! ” À quoi il répondit : “ Me voici ! ”  Il reprit : “ N’étends pas la main contre le garçon et ne lui fais rien, car à présent je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. ” Alors Abraham leva les yeux et regarda, et voici qu’à quelque distance [de lui] il y avait un bélier pris par les cornes dans un fourré. Abraham alla donc prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Puis Abraham appela cet endroit du nom de Jéhovah-Yiré. C’est pourquoi on a coutume de dire aujourd’hui : “ Dans la montagne de Jéhovah il sera pourvu" (Genèse 22 :1-14).


Effectivement Jéhovah y a pourvu avec, cette fois, Son Propre Fils. Cette représentation prophétique est la réalisation d’un sacrifice extrêmement douloureux pour Jéhovah Dieu (et son Fils Jésus-Christ (relire l’expression "ton fils unique que tu aimes tant")). Jéhovah Dieu, le Grand Abraham, a sacrifié son Fils bien-aimé Jésus-Christ, le Grand Isaac pour le salut de l’humanité obéissante : "Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. (…) Celui qui exerce la foi dans le Fils a la vie éternelle ; celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3 :16,36). La réalisation finale de la promesse faite à Abraham s’accomplira par la bénédiction éternelle de l’humanité obéissante à la fin du règne millénaire du Christ : "Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : “ Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu" (Révélation 21 :3,4).

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(L'humanité sera libérée de la maladie, du vieillissement et de la mort)



Ton fils unique que tu aimes tant

(Genèse 22:2)


Lorsque Jéhovah Dieu, demanda à Abraham d’offrir son fils Isaac en sacrifice (qu’Il a empêché au dernier moment), il employa cette expression très importante et qui va faire l’objet de la présente méditation: "S’il te plaît, prends ton fils, ton fils unique que tu aimes tant, Isaac, et fais route vers le pays de Moria, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai" (Genèse 22:2). De toute évidence, Jéhovah Dieu, par cette demande douloureuse pour Abraham, lui a fait jouer malgré lui (sans qu’Abraham n'en soit conscient) le drame prophétique du futur sacrifice de son Fils Unique, Jésus-Christ: "Ces choses sont un drame symbolique" (Galates 4:24). Pour ce faire, Jéhovah Dieu a demandé d’aller au Mont Moria, le lieu où est construit Jérusalem et l’endroit, où quelques siècles, plus tard, allait mourir Jésus-Christ en sacrifice en faveur du monde (Jean 3:16).


Après trois jours de marche, en voyant de loin la montagne, Abraham et Isaac son fils ont finalement fait le parcours ensemble vers le lieu du sacrifice. La situation était si étrange pour Isaac, son fils, que finalement, il a posé cette question à son père: "Et Isaac dit à Abraham son père : “ Mon père ! ” Alors Abraham dit : “ Me voici, mon fils ! ” Il reprit : “ Voici le feu et le bois, mais où est le mouton pour l’holocauste ? ” À quoi Abraham dit : “ Dieu va se pourvoir lui-même du mouton pour l’holocauste, mon fils. ” Et tous deux continuèrent de marcher ensemble" (Genèse 22:7,8). Selon le récit, il n’a pas directement répondu à la question, afin de, semble-t-il ne pas être trop abrupte dans sa réponse. Est-ce à dire qu’Isaac a été dans l’ignorance, même jusqu’au dernier moment ? Plusieurs éléments montrent qu’Abraham a informé Isaac de la situation et que son fils a coopéré avec son père.


En Genèse 22:5, Abraham désigne son fils en parlant de lui comme étant un "garçon", est-ce à dire qu’Isaac n’était qu’un petit enfant sans défense, n’ayant pas d’autres choix que de suivre son père ? Le contexte de Genèse chapitre 22, montre au contraire que ce devait être un homme d’une très grande force physique: "Abraham prit alors le bois de l’holocauste et le mit sur Isaac son fils" (Genèse 22:6). A l’époque, Abraham avait au moins 120 ans, voir même plus de 130 ans, et peut-être n’était-il plus en mesure de porter le bois nécessaire pour faire le feu de l’holocauste. De plus, ils allaient devoir monter au sommet du Mont Moria, c’est dire la condition physique d’Isaac. En Genèse 22:9, il est écrit: "Finalement ils arrivèrent à l’endroit que lui avait indiqué le vrai Dieu et Abraham y bâtit un autel ; il disposa le bois, ligota Isaac son fils et le mit sur l’autel par-dessus le bois". Il semble évident que le jeune homme Isaac, s’est laissé faire, il a laissé son père le ligoter et ensuite faire en sorte qu’il s’allonge sur l’autel. Par conséquent, il est évident qu’Abraham a informé son fils suffisamment à l’avance. Le livre de la Genèse ne nous mentionne pas l’intimité du dialogue entre le Père et le Fils. Néanmoins, Isaac a accepté de coopérer, car il avait tout à fait les moyens physiques d’empêcher son père de le ligoter et ensuite de faire en sorte qu’il s’allonge sur l’autel.


De plus, pour reprendre l’expression de l’apôtre Paul, en Galates 4:24, si Jéhovah Dieu a fait jouer un drame prophétique à Abraham, représentant le Père Céleste, et Isaac, son Fils Unique Jésus-Christ, pourquoi ne pas penser qu’Isaac aurait eu le même âge que le Christ, lorsqu’il est mort en sacrifice, à savoir 33 ans ? Bien évidemment que Dieu n’a pas permis qu’Abraham aille jusqu’au bout de son geste: "Puis Abraham étendit la main et prit le grand couteau pour tuer son fils. Mais l’ange de Jéhovah l’appela des cieux et dit : “ Abraham ! Abraham ! ” À quoi il répondit : “ Me voici ! ” Il reprit : “N’étends pas la main contre le garçon et ne lui fais rien, car à présent je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique"" (Genèse 22:10-12). Par cet acte de foi, Abraham, associé à son fils bien-aimé Isaac, est devenu le père de ceux qui ont foi (Romains 4:11). Le temps de ce drame prophétique, Abraham a souffert émotionnellement à l’idée de devoir sacrifier son fils. Néanmoins, l’issue a été heureuse pour lui et Isaac: "Alors Abraham leva les yeux et regarda, et voici qu’à quelque distance de lui il y avait un bélier pris par les cornes dans un fourré. Abraham alla donc prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Puis Abraham appela cet endroit du nom de Jéhovah-Yiré. C’est pourquoi on a coutume de dire aujourd’hui : “ Dans la montagne de Jéhovah il sera pourvu”" (Genèse 22:13,14).


Cependant, par cette simple phrase "S’il te plaît, prends ton fils, ton fils unique que tu aimes tant", et par ce drame prophétique, peut-être Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ désirent-ils que nous comprenions mieux la souffrance émotionnelle du Père Céleste en ayant sacrifié son Fils Unique, pour sauver l’humanité: "Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle" (Jean 3:16).


Quelles ont été les sentiments du Père en voyant son Fils profondément attristé et angoissé, peu avant les longues heures de souffrances qu’il allait subir ? "En sortant, il se rendit comme d’habitude au mont des Oliviers ; et les disciples aussi le suivirent. Étant arrivé à l’endroit, il leur dit : “ Priez, pour que vous n’entriez pas en tentation. ”Et il s’éloigna d’eux d’environ un jet de pierre, il plia les genoux et se mit à prier, en disant : “ Père, si tu veux, écarte cette coupe de moi. Toutefois, que ce soit, non pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse. ” Alors un ange du ciel lui apparut et le fortifia. Mais étant pris d’angoisse, il continua à prier de façon plus ardente ; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre. Et il se releva de sa prière, alla vers les disciples et les trouva assoupis de tristesse" (Luc 22:39-45).


Jésus-Christ était profondément angoissé en sachant la tristesse qu’éprouverait Dieu, en voyant ce que les hommes allaient lui infliger. Dieu a envoyé un ange pour réconforter son Fils très attristé et angoissé, avant de l’abandonner jusqu’à la mort, entre les mains de Satan le diable et de ses fils humains.


Quelles ont été les sentiments du Père en voyant son Fils traité avec irrespect, insulté, giflé, certains lui crachant dessus: "Quel est votre avis ? ” Ils répondirent : “ Il est passible de mort. ”  Alors ils lui crachèrent au visage et le frappèrent à coups de poing. D’autres lui donnèrent des gifles, en disant : “ Prophétise-​nous, Christ ! Qui est-​ce qui t’a frappé ?” (Matthieu 26:66-68).


L’expression "Prophétise-nous, Christ ! Qui est-ce qui t’a frappé ?”, laisse entendre qu’ils avaient bandé les yeux de Jésus-Christ, alors qu’ils le frappaient et lui craché dessus.


Quelles ont été les sentiments du Père en voyant que le peuple avait préféré libérer un criminel, plutôt que son Fils ? Quelles ont été les sentiments du Père en voyant son Fils flagellé, et ensuite insulté, et frappé par les soldats ?


"Alors il leur relâcha Barabbas, mais il fit flageller Jésus et le livra pour être attaché sur un poteau. Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans le palais du gouverneur et rassemblèrent auprès de lui toute la troupe. Et après l’avoir dévêtu, ils le couvrirent d’un manteau écarlate,  et ils tressèrent une couronne d’épines et la lui mirent sur la tête, avec un roseau dans sa main droite. Et, s’agenouillant devant lui, ils se moquèrent de lui, en disant : “ Bonjour, Roi des Juifs ! ” Et ils crachèrent sur lui, ils prirent le roseau et se mirent à le frapper sur la tête. Finalement, lorsqu’ils se furent moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau et lui remirent ses vêtements de dessus, et ils l’emmenèrent pour l’attacher sur un poteau" (Matthieu 27:26-31).


La flagellation provoquait de grande perte de sang, ce qui a anémié Jésus-Christ, par conséquent il n’avait plus la force de porter la charge de son poteau, contrairement aux deux autres criminels qui l’accompagnaient: "Comme ils sortaient, ils trouvèrent un homme, originaire de Cyrène, nommé Simon. Cet homme, ils le réquisitionnèrent pour prendre son poteau de supplice" (Matthieu 27:32).


Quelles ont été les sentiments du Père en voyant les soldats romains clouer les mains et les pieds pour suspendre le corps de son Fils ? Il très probable que Jésus-Christ, à cet instant, ait pensé aux sentiments de son Père, lorsqu’il a dit: "Père, pardonne-​leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font" (Luc 23:34). Effectivement, que peut ressentir un père qui est en présence de quelqu’un qui agresse son fils ?


Quelles ont été les sentiments du Père pendant les six heures de souffrance et au moment de la mort de son Fils Unique ? "Et Jésus appela d’une voix forte et dit : “Père, entre tes mains je remets mon esprit. ” Quand il eut dit cela, il expira" (Luc 23:46).


Jéhovah Dieu, le Père, a imagé prophétiquement, la souffrance émotionnelle de Marie, la mère de Jésus, au moment de la mort de son Fils, sur la terre: " “Écoute ! Celui-ci est mis là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël et pour être un signe contre qui on parlera (oui, une longue épée te passera au travers de l’âme), afin que les raisonnements de beaucoup de cœurs soient dévoilés” (Luc 2:34,35).


Cette image du transpercement de l’âme de Marie, pour décrire la violence de la douleur émotionnelle qu’elle aurait suite à sa mort de son Fils, sur la terre, nous donne une idée du profond sentiment de tristesse qu’a ressenti le Père. En cette circonstance, en réponse à l’acte le plus abject des humains, Dieu a répondu par un acte le plus élevé de son Amour, en donnant son Fils pour sauver l’humanité: "Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle" (Jean 3:16).

 2 - L’Alliance de la Circoncision

"Il lui a aussi donné une alliance de circoncision ; et ainsi il est devenu le père d’Isaac et l’a circoncis le huitième jour ; et Isaac, de Jacob ; et Jacob, des douze chefs de famille"

(Actes 7:8)

Cette alliance de circoncision allait être le signe distinctif du peuple de Dieu, à cette époque l’Israël terrestre. Elle a une signification spirituelle, qui est précisée dans le discours d’adieu de Moïse, dans le livre du Deutéronome : "Vous devez circoncire le prépuce de votre cœur et ne plus durcir votre cou" (Deutéronome 10 :16). La circoncision signifie dans la chair ce qui correspond au cœur, étant lui-même source de vie, l’obéissance à Dieu : "Plus que toute autre chose qu’on doit garder, préserve ton cœur, car de lui [viennent] les sources de la vie" (Proverbes 4 :23).

Le disciple Étienne, dans son discours qui allait précéder son exécution par lapidation, avait compris ce point d’enseignement fondamental. Il a bien fait comprendre à ses auditeurs qui n’avaient pas foi en Jésus-Christ, quoique circoncis physiquement, ils étaient incirconcis spirituels du cœur : "Hommes obstinés et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous résistez toujours à l’esprit saint ; comme ont fait vos ancêtres, ainsi faites-vous.  Lequel des prophètes vos ancêtres n’ont-ils pas persécuté ? Oui, ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance les choses concernant la venue du Juste, dont vous vous êtes faits maintenant traîtres et meurtriers,  vous qui avez reçu la Loi transmise par des anges mais ne l’avez pas gardée" (Actes 7:51-53). Un tel reproche courageux lui a couté la vie, ce qui était une confirmation que ces assassins étaient des incirconcis spirituels  du cœur.

Le cœur symbolique constitue l’intérieur spirituel d’une personne, fait de raisonnements accompagnés de paroles et d’actions (bonnes ou mauvaises). Sans utiliser l’expression, Jésus-Christ a bien expliqué ce qui rend pure ou impure une personne, en raison de l’état de son cœur : "Cependant, ce qui provient de la bouche sort du cœur, et c’est cela qui souille l’homme. Par exemple, c’est du cœur que sortent raisonnements mauvais, meurtres, adultères, fornications, vols, faux témoignages, blasphèmes. C’est là ce qui souille l’homme" (Matthieu 15:18-20). Dans ce cas, Jésus-Christ décrit un être humain dans une condition d’incirconcision spirituelle, avec son "prépuce du cœur", avec ses mauvais raisonnements qui le rend impur devant Dieu et non apte à la vie (revoir Proverbes 4:23). "L’homme bon, de son bon trésor, fait sortir de bonnes choses, tandis que l’homme mauvais, de son mauvais trésor, en fait sortir de mauvaises" (Matthieu 12 :35). Dans la première partie de l’affirmation de Jésus-Christ, il décrit un être humain qui a un cœur spirituellement circoncis. 

L’apôtre Paul avait aussi bien compris ce point d’enseignement transmis par Moïse, et ensuite par Jésus-Christ. La circoncision signifiait, spirituellement, l’obéissance à Dieu et ensuite à son Fils Jésus-Christ : "La circoncision, en effet, n’est utile que si tu pratiques la loi ; mais si tu es un transgresseur de la loi, ta circoncision est devenue incirconcision. Si donc un incirconcis garde les justes exigences de la Loi, son incirconcision sera comptée comme circoncision, n’est-ce pas ? Et l’incirconcis qui l’est par nature, en accomplissant la Loi, te jugera, toi qui, avec son code écrit et la circoncision, es un transgresseur de la loi. Car n’est pas Juif qui l’est au-dehors, ni n’est circoncision celle qui l’est au-dehors, sur la chair. Mais est Juif qui l’est au-dedans, et sa circoncision c’est celle du cœur par l’esprit, et non par un code écrit. La louange de celui-là vient, non pas des hommes, mais de Dieu" (Romains 2:25-29).

Le chrétien fidèle n’est plus sous l’application de la Loi transmise à Moïse, et par conséquent, il n’est plus obligé de pratiquer la circoncision physique, selon le décret apostolique écrit en Actes 15 :19,20,28,29. Cela est confirmé par ce qui a été écrit sous inspiration par l’apôtre Paul : "Car Christ est la fin de la Loi, pour que tout homme qui exerce la foi ait la justice" (Romains 10 :4). "Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis ? Qu’il ne devienne pas incirconcis. Quelqu’un a-t-il été appelé étant dans l’incirconcision ? Qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision ne signifie rien, et l’incirconcision ne signifie rien, mais [ce qui importe], c’est l’observation des commandements de Dieu" (1 Corinthiens 7:18,19).

Désormais, le chrétien doit avoir la circoncision spirituelle du cœur, c’est-à-dire, obéir à Jéhovah Dieu et avoir foi dans le sacrifice du Christ qui permet le pardon des péchés et plus tard d'obtenir la vie éternelle (Jean 3:16,36).

Tout comme celui qui voulait participer à la pâque devait être circoncis, de même le chrétien (quelle que soit son espérance (céleste ou terrestre)), doit avoir la circoncision spirituelle du cœur avant de consommer le pain sans levain et boire la coupe de la commémoration de la mort de Jésus-Christ : "Qu’un homme d’abord s’approuve lui-même après s’être examiné sérieusement, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe" (1 Corinthiens 11 :28 comparer avec Exode 12 :48 (la pâque)).

(Nous devons commémorer la mort de Jésus-Christ chaque année. Tous les chrétiens fidèles, (quelle que soit son espérance (céleste ou terrestre)), sont dans l'obligation de prendre les emblèmes, selon Jean 6:48-58)


La circoncision spirituelle du cœur et le devoir de conscience envers Dieu


Comme on peut le lire dans la Bible, la circoncision spirituelle du cœur représente l’obéissance à Dieu et à son Fils Jésus-Christ (Deutéronome 10:16 ; Matthieu 15:18-20 ; Actes 7:51-53 ; Romains 2:25-29). Cette obéissance s’effectue en se laissant guider par l’esprit saint que l’on peut avoir par le moyen de la prière et en lisant et en appliquant la Bible, qui en est le dépôt scriptural. Si nous faisons cela, notre conscience sera en adéquation avec l’influence de l’esprit saint et nous aurons une conscience nette devant Dieu et son Fils Jésus-Christ (1 Corinthiens 11:28 "Qu’un homme d’abord s’approuve lui-même"). Ceci étant dit, ce qui vient d’être écrit est un tableau idyllique de la condition spirituelle d’un chrétien, tant devant Dieu le Père Céleste, que devant son Fils Jésus-Christ. Cependant, vivant dans un système de choses opposé spirituellement à ces valeurs chrétiennes, le disciple du Christ se trouve confronté à des situations décalées par rapport aux principes bibliques, même au sein de la congrégation chrétienne. Malgré ces situations adverses, le chrétien a un devoir de conscience envers Dieu, quel que soit le prix à payer (1 Pierre 2:19,20 "par motif de conscience envers Dieu").


Ce décalage entre le principe biblique et la situation elle-même, a été illustré par Jésus-Christ: "Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. On ne récolte jamais des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons, n’est-ce pas ? De même, tout bon arbre produit de beaux fruits, mais tout arbre pourri produit des fruits sans valeur ; un bon arbre ne peut porter des fruits sans valeur, ni un arbre pourri produire de beaux fruits. Tout arbre qui ne produit pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous reconnaîtrez ces hommes" (Matthieu 7:15-20). Le point important de cet enseignement, est de juger des situations en aval, c’est-à-dire par leurs résultats parce que les situations "étranges" sont difficilement détectables en amont (sans que l’on ne reproche à celui qui tente de le faire de "complotiste" (par définition, un complot ou une infiltration, s’ourdit, se fait de manière à ne pas être détecté)).


Cette sensation étrange et difficilement décelable, est aussi décrite dans la première lettre de Pierre: "Bien-aimés, ne soyez pas intrigués par l’incendie qui est au milieu de vous et qui vous arrive pour vous éprouver, comme s’il vous survenait quelque chose d’étrange" (1 Pierre 4:12). Par exemple, comme l’écrit le disciple Jude, une infiltration de faux frères est généralement difficilement décelable en amont: "Ceux-là sont dans vos festins d’amour les rochers cachés sous l’eau, tandis qu’ils font bonne chère avec vous, bergers qui se font paître eux-mêmes sans crainte" (Jude 12). On peut lire l’expression "rochers cachés sous l’eau", ce qui démontre que ces situations décalées ne sont détectables que par les mauvais résultats qu’elles produisent en aval (Matthieu 11:19 "Cependant, la sagesse se révèle juste par ses œuvres").


Selon le contexte de cette déclaration, Jésus-Christ a semble-t-il décrit cette situation se déroulant au sein même de la congrégation chrétienne, parce que voici ce qu’il a déclaré par la suite: "Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ‘ Seigneur, Seigneur ’, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là : ‘ Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, et en ton nom que nous avons expulsé des démons, et en ton nom que nous avons accompli de nombreuses œuvres de puissance ? ’ Et à eux pourtant je le confesserai alors : Je ne vous ai jamais connus ! Éloignez-vous de moi, vous qui pratiquez l’illégalité" (Matthieu 7:21-23). Ainsi, les déclarations d’intention ne suffisent pas, nous devons faire la volonté de Dieu, écrite dans la Bible, et non dans un quelconque "Talmud" chrétien, qui parfois, voir souvent, annule le message clair et net de la Bible (Matthieu 15:3-9).


Bien souvent, on applique ce texte sur le plan de l’enseignement biblique, et c’est tout à fait correct. Par exemple, pendant des siècles de nombreuses églises dites "chrétiennes", ont enseigné des doctrines non bibliques, comme la Trinité, l’enfer de feu, le purgatoire, les limbes, l’immortalité de l’âme, le culte marial, l’adoration de la croix... Beaucoup plus récemment, et depuis une petite centaine d’années, certains chrétiens enseignent l’interdictions de prendre les emblèmes lors de la commémoration de la mort de Jésus-Christ (chaque 14 nisan du calendrier juif), à des millions de frères et sœurs chrétiens fidèles, sous prétexte de leur espérance terrestre de la vie éternelle, alors que Jésus-Christ a dit de consommer le pain de vie: "Je suis le pain de vie. (…) Alors Jésus leur dit : “Oui, vraiment, je vous le dis : Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez pas son sang, vous n’avez pas de vie en vous-mêmes. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour" (…) Voici le pain qui est descendu du ciel. Ce n’est pas comme à l’époque où vos ancêtres ont mangé et pourtant sont morts. Celui qui se nourrit de ce pain vivra pour toujours" (Jean 6:48-58). Bien souvent ce sont les "Talmuds" chrétiens qui se chargent de justifier ces faux enseignements qui annulent l’enseignement de la Bible et du Christ (Matthieu 15:3-9).


Ceci n’est que l’aspect de l’enseignement, mais il y a bien d’autres domaines où les chrétiens ont un devoir de conscience envers Dieu, en faisant preuve de courage, car cela peut mener à toutes sortes de problèmes tels que, l’emprisonnement, l’ostracisme ou la mort sociale par l’aliénation pendant plusieurs années, des membres proches de leur famille. Et même, comme nous l’avons lu, dans l’exemple du disciple Etienne, qui a prêché que Jésus était le Christ et ensuite il leur a dit en face qu’ils avaient tuée une âme innocente, en la personne du Christ, lui a coûté la vie (Actes 7:51-53). Ce qui veut dire qu’agir en fonction de ce devoir de conscience envers Dieu, est un véritable acte de courage. Beaucoup plus tard, au Moyen-âge, lors des inquisitions, ce sont des milliers de chrétiens et chrétiennes courageux attachés à la Bible, qui ont été emprisonnés, torturés et jugés sommairement pour être brûlés vifs aux bûchers comme "hérétiques", le tout fait par des "chrétiens".


Actuellement, sous les dictatures dites "chrétiennes" de juntes religieuses mondialisées, de nombreux chrétiens et chrétiennes sincères et courageux, attachés à la Bible, et suivant la voix de leur conscience envers Dieu, sont entrés en dissidence et sont actuellement séparés des membres de leur famille très proche, pour certains depuis de nombreuses années, en étant considérés comme "apostats" et en raison des sentences de condamnations à la mort sociale, décrétée à huis clos, sur la base, bien souvent, d’uniquement de leurs "Talmuds" chrétiens, par ces mêmes corporations religieuses dictatoriales ("Cependant moi je vous dis que tout homme qui continue d’être en colère contre son frère en répondra devant le tribunal; mais celui qui profère contre son frère un inqualifiable terme de mépris en répondra devant la Cour suprême; tandis que celui qui dit: ‘Fou abject!’ sera passible de la géhenne de feu" (Matthieu 5:22)). Cependant, voici ce qui est écrit, à leur endroit, dans la partie finale de la prophétie d’Esaïe: "Entendez la parole de Jéhovah, vous qui tremblez à sa parole : “ Vos frères qui vous haïssent, qui vous excluent à cause de mon nom, ont dit : ‘ Que Jéhovah soit glorifié ! ’ Oui, il apparaîtra aussi avec joie chez vous, et ce sont eux qui seront couverts de honte" (Esaïe 66:5).


Selon cette prophétie, ces hommes et ces femmes chrétiens, qui continuent à aimer et à adorer Dieu le Père Céleste, à aimer son Fils Jésus-Christ, à respecter la Bible, ont suivi la voix de leur conscience envers Dieu, et cette souffrance injuste, endurée avec dignité Lui est agréable: "Car si quelqu’un, par motif de conscience envers Dieu, supporte des peines et souffre injustement, c’est là une chose agréable. Car quel mérite y a-t-il si, lorsque vous péchez et qu’on vous frappe, vous l’endurez ? Mais si, quand vous faites le bien et que vous souffrez, vous l’endurez, c’est là une chose agréable auprès de Dieu" (1 Pierre 2:19,20). En temps voulu par Dieu et son Fils Jésus-Christ, au plus tard, peu avant la grande tribulation, ils seront réhabilités dans leur honneur chrétien, actuellement bafoué: "Heureux êtes-vous lorsqu’on vous outrage, qu’on vous persécute et qu’on dit mensongèrement contre vous toutes sortes de choses mauvaises, à cause de moi. Réjouissez-vous et bondissez de joie, puisque votre récompense est grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont vécu avant vous" (Matthieu 5:11,12).

3 - L’alliance de la Loi entre Dieu et le peuple d’Israël

"Prenez garde à vous, de peur que vous n’oubliiez l’alliance de Jéhovah votre Dieu, celle qu’il a conclue avec vous"

(Deutéronome 4 :23)

Le médiateur de cette alliance est Moïse : "Et c’est à moi que Jéhovah a ordonné, à cette même époque, de vous enseigner des prescriptions et des décisions judiciaires, pour que vous les pratiquiez dans le pays vers lequel vous traversez pour en prendre possession" (Deutéronome 4 :14). Cette alliance est étroitement liée à l’alliance de la circoncision, qui est le symbole de l’obéissance à Dieu (Deutéronome 10:16 comparer avec Romains 2:25-29). Cette alliance serait en vigueur jusqu’à Messie le conducteur : "Et il devra garder [l’]alliance en vigueur pour la multitude pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine il fera cesser sacrifice et offrande" (Daniel 9 :27). Cette alliance serait remplacée par une nouvelle alliance, selon la prophétie de Jérémie : "Voyez : des jours viennent ”, c’est là ce que déclare Jéhovah, “ et vraiment je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle ; non pas [une alliance] comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs ancêtres, au jour où j’ai saisi leur main pour les faire sortir du pays d’Égypte, ‘ mon alliance qu’eux ont rompue, et pourtant moi j’étais leur propriétaire-époux ’, c’est là ce que déclare Jéhovah" (Jérémie 31 :31,32).

L’objectif de la Loi donnée à Israël était de préparer le peuple à la venue du Messie. La Loi a enseigné la nécessité d’une libération de la condition de pécheur de l’humanité (représentée par le peuple d’Israël): "Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché... Car jusqu’à la Loi le péché était dans le monde, mais le péché n’est porté au compte de personne quand il n’y a pas de loi" (Romains 5 :12,13). La Loi de Dieu a donné corps à la condition pécheresse de l’humanité. Elle a mis au jour la condition de pécheur de l’ensemble de l’humanité, représentée à cette époque par le peuple d’Israël : "Que dirons-nous donc ? La Loi est-elle péché ? Que cela n’arrive jamais ! En effet, je n’aurais pas appris à connaître le péché s’il n’y avait pas eu la Loi ; et, par exemple, je n’aurais pas connu la convoitise si la Loi n’avait pas dit : “ Tu ne dois pas convoiter. ” Mais le péché, trouvant une occasion grâce au commandement, a produit en moi toutes sortes de convoitises, car en dehors de [la] loi le péché était mort. Oui, moi j’étais vivant autrefois en dehors de [la] loi ; mais quand le commandement est arrivé, le péché a repris vie, mais moi je suis mort. Et le commandement qui était pour la vie, j’ai trouvé qu’il était pour la mort. Car le péché, trouvant une occasion grâce au commandement, m’a séduit et par son moyen m’a tué. La Loi, elle, est donc sainte, et le commandement est saint et juste et bon" (Romains 7 :7-12). Par conséquent la Loi a été un précepteur ou un instructeur menant à Christ : "Aussi, la Loi est devenue notre précepteur menant à Christ, pour que nous soyons déclarés justes en raison de [la] foi. Mais maintenant que la foi est arrivée, nous ne sommes plus sous un précepteur" (Galates 3 :24,25). La Loi parfaite de Dieu, ayant donné corps au péché par la transgression de l’homme, montrait la nécessité d’un sacrifice qui mène au rachat de l’humain pécheur, en raison de sa foi (et non les œuvres de la Loi). Ce sacrifice serait celui du Christ : "De même que le Fils de l’homme est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup" (Matthieu 20 :28).

"La Loi possède une ombre des bonnes choses à venir"

(Hébreux 10:1)


Même si le Christ est la fin de la Loi, il n’en demeure pas moins qu’actuellement elle continue d’avoir une valeur prophétique qui nous permet de comprendre la pensée de Dieu (par le moyen de Jésus-Christ) relative au futur : "En effet, puisque la Loi possède une ombre des bonnes choses à venir, mais non la substance même des choses" (Hébreux 10:1 ; 1 Corinthiens 2:16). C’est Jésus-Christ qui va faire que ces "bonnes choses" deviennent réalité : "car ces choses sont une ombre des choses à venir, mais la réalité relève du Christ" (Colossiens 2:17).


Que ce soit les déclarations du Christ, comme celles que l’apôtre Paul, la Loi donnée par Dieu à Moïse, pour le peuple d’Israël, a une portée prophétique. Une bonne compréhension de son symbolisme permet de comprendre une description très détaillée du futur de l’ensemble de l’humanité. Cette compréhension permet de discerner les énigmes prophétiques du livre d’Ezéchiel, de Zacharie de l’Apocalypse et d’autres livres prophétiques bibliques. Comme exemple, prenons deux déclarations brèves du Christ. Il montre que la nation d’Israël et son administration, étaient la préfiguration de la gouvernance du Royaume de Dieu sur terre: “Jésus leur dit: “Vraiment, je vous le dis: Lors de la recréation, quand le Fils de l’homme s’assiéra sur son trône glorieux, vous qui m’avez suivi, vous siégerez, vous aussi, sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël”” (Matthieu 19:28). “Cependant, vous êtes, vous, ceux qui sont demeurés constamment avec moi dans mes épreuves; et moi je fais une alliance avec vous, tout comme mon Père a fait une alliance avec moi, pour un royaume, pour que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous vous asseyiez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël” (Luc 22:28-30).


Dans les deux déclarations ci-dessus, Jésus-Christ montre que la nation d’Israël et son peuple, sous l’administration de la Loi donnée à Moïse, étaient le prototype ou modèle prophétique de la future humanité dans le paradis terrestre, composée de la Grande Foule, de l’humanité qui aura survécu à la Grande Tribulation (Apocalypse 7:9-17) et des ressuscités justes et injustes (Jean 5:28,29). De la même manière, l’apôtre Paul a montré que la Loi, qui était la constitution donnée par Dieu à la nation d’Israël, était une préfiguration de la réalité de l’administration du Royaume de Dieu sur la terre: "En effet, puisque la Loi possède une ombre des bonnes choses à venir, mais non la substance même des choses" (Hébreux 10:1). "Car ces choses sont une ombre des choses à venir, mais la réalité relève du Christ" (Colossiens 2:17). Bien évidemment, il convient de rappeler que les chrétiens, ne sont plus sous l’autorité de la Loi donnée à Israël, car Christ a été la fin de la Loi (Romains 10:4). Cependant, la Loi n’a en rien perdu sa valeur prophétique: "Souvenez-vous de la loi de Moïse mon serviteur, par laquelle je lui ai donné ordre en Horeb au sujet de tout Israël, oui des prescriptions et des décisions judiciaires" (Malachie 4:4).

4 - La Nouvelle Alliance entre Dieu et l’Israël de Dieu

"Paix et miséricorde sur eux, oui sur l’Israël de Dieu"

(Galates 6 :16)

Jésus-Christ est le médiateur de la Nouvelle Alliance: "Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, Christ Jésus" (1 Timothée 2 :5). Cette Nouvelle Alliance a accompli la prophétie de Jérémie 31 :31,32. Elle concerne cette fois, selon 1 Timothée 2 :5, l’ensemble des hommes qui ont foi dans le sacrifice du Christ (Jean 3 :16). L’Israël de Dieu représente l’ensemble de la congrégation chrétienne. Néanmoins, Jésus-Christ a montré que cet Israël de Dieu aura une partie au ciel et une autre sur terre, dans le futur paradis terrestre.

L’Israël de Dieu céleste est constitué par les 144000, la Nouvelle Jérusalem, la capitale d’où découlera l’autorité de Dieu, venue du ciel, sur terre (Révélation 7 :3-8 l’Israël spirituel céleste composé des 12 tribus de 12000 = 144000) : "J’ai vu aussi la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, et préparée comme une épouse parée pour son mari" (Révélation 21 :2).

L’Israël de Dieu terrestre sera constitué des humains qui vivront dans le futur paradis terrestre, étant désigné par Jésus-Christ comme étant les 12 tribus d’Israël qui seront jugées : "Jésus leur dit : “Vraiment, je vous le dis : Lors de la recréation, quand le Fils de l’homme s’assiéra sur son trône glorieux, vous qui m’avez suivi, vous siégerez, vous aussi, sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël"" (Matthieu 19 :28). Cet Israël spirituel terrestre est décrit aussi dans la prophétie d'Ézéchiel chapitres 40-48.

Actuellement, l’Israël de Dieu est constitué par des chrétiens fidèles qui ont l’appel céleste et des chrétiens qui ont une espérance terrestre de vie éternelle et qui espèrent faire partie de la grande foule qui survivra à la grande tribulation (Révélation 7 :9-17).

Au soir de la célébration de la dernière pâque, Jésus-Christ a célébré la naissance de cette Nouvelle Alliance avec les apôtres fidèles qui étaient avec lui : "Il prit aussi un pain, rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : “Ceci représente mon corps qui va être donné pour vous. Continuez à faire ceci en souvenir de moi. ”La coupe aussi de la même manière après qu’ils eurent pris le repas, et il disait : “Cette coupe représente la nouvelle alliance grâce à mon sang, qui va être répandu pour vous"" (Luc 22 :19,20).

Cette Nouvelle Alliance concerne tous les chrétiens fidèles, quelle que soit leur espérance (céleste ou terrestre). Cette Nouvelle Alliance est étroitement liée à la circoncision spirituelle du cœur (Romains 2 :25-29). Dans la mesure où le chrétien fidèle a cette circoncision spirituelle du cœur, il est en mesure de consommer le pain sans levain, et la coupe qui représente le sang de la Nouvelle Alliance (quelle que soit son espérance (céleste ou terrestre)) : "Qu’un homme d’abord s’approuve lui-même après s’être examiné sérieusement, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe" (1 Corinthiens 11 :28).

5 - L’Alliance pour un Royaume conclue entre Jéhovah et Jésus-Christ et entre Jésus-Christ et les 144000

"Cependant, vous êtes, vous, ceux qui sont demeurés constamment avec moi dans mes épreuves ; et moi je fais une alliance avec vous, tout comme mon Père a fait une alliance avec moi, pour un royaume, pour que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous vous asseyiez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël"

(Luc 22:28-30)

Cette alliance a été conclue le même soir où Jésus-Christ a célébré la naissance de la Nouvelle Alliance. Cela ne veut pas dire qu’il s’agisse de deux alliances identiques.

L’alliance pour un royaume est entre Jéhovah et Jésus-Christ et ensuite entre Jésus-Christ et les 144000 qui sont amenés à régner dans les cieux en tant que rois et prêtres (Révélation 5:10 ; 7:3-8 ; 14:1-5).

L’alliance pour un royaume scellée entre Dieu et le Christ est la prolongation de l’alliance faite par Dieu avec le roi David et sa dynastie royale. Cette alliance est une promesse de Dieu concernant la permanence de cette descendance royale dont Jésus-Christ est à la fois le descendant terrestre direct et le Roi céleste nommé par Jéhovah (en 1914), en accomplissement de l’alliance pour un Royaume (2 Samuel 7 :12-16 ; Matthieu 1 :1-16 ; Luc 3 :23-38 ; Psaumes 2).

L’alliance pour un royaume scellée entre Jésus-Christ et ses apôtres et par extension avec le groupe des 144000, est de fait, une promesse de mariage céleste, qui aura lieu peu avant la grande tribulation : "Réjouissons-nous et soyons transportés de joie, et rendons-lui la gloire, parce que le mariage de l’Agneau est arrivé et sa femme s’est préparée. Oui, on lui a accordé d’être revêtue de fin lin, éclatant [et] pur, car le fin lin représente les actes de justice des saints" (Révélation 19 :7,8). Le Psaume 45 décrit prophétiquement ce mariage céleste entre le Roi Jésus-Christ et son épouse royale céleste (la reine), la Nouvelle Jérusalem (Révélation 21 :2). De ce mariage céleste naitront des fils terrestres du royaume, des princes qui seront les représentants sur terre, de l’autorité royale céleste du Royaume de Dieu : "À la place de tes ancêtres il y aura tes fils, que tu établiras comme princes dans toute la terre" (Psaumes 45 :16 ; Esaïe 32 : 1,2).

Les bienfaits éternels de la Nouvelle Alliance et de l’Alliance pour un Royaume, accompliront les termes de l’Alliance Abrahamique qui béniront l’ensemble des nations, à la fin des mille et pour l’éternité. La Promesse de Dieu se sera pleinement accomplie : "Une espérance de la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant des temps de longue durée" (Tite 1 :2).


Seulement 144 000 ?


Jésus-Christ annonça à ses apôtres fidèles qu’ils règneraient à ses côtés dans les cieux sur la terre ou la future humanité est désignée comme les "douze tribus d’Israël" (Voir Matthieu 19:28). Cette idée selon laquelle les humains qui auront le privilège de vivre au ciel, gouverneront sur la Terre est écrite dans le livre de la Révélation: "tu as fait d’eux un royaume et des prêtres pour notre Dieu, et ils doivent régner sur la terre" (Révélation 5:10). Néanmoins, le livre de la Révélation montre à plusieurs reprises que le nombre de ceux qui vivront au ciel est fixé à 144000: "Et j’ai vu, et regardez! l’Agneau qui se tenait debout sur le mont Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille ayant son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts" (Révélation 14:1-5).


Le contexte du livre de la Révélation confirme qu’il s’agit d’un nombre littéral et non symbolique. Par exemple on retrouve ce nombre pour la première fois en Révélation 7: 4-8: "Et j’ai entendu le nombre de ceux qui ont été scellés: cent quarante-quatre mille, scellés de toutes les tribus des fils d’Israël". Et le contexte de cette information importante nous fait comprendre qu’il s’agit bien d’un nombre précis et non symbolique. Effectivement après Révélation 7:4-8, la prophétie continue des versets 7:9-17 en décrivant la grande foule qui survivra à la grande tribulation. Cette fois, concernant ce groupe, la prophétie donne ce détail: "Après ces choses j’ai vu, et regardez! une grande foule que personne ne pouvait compter, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches" (Révélation 7:9).


"Une grande foule que personne ne pouvait compter", dans ce cas le nombre n’est pas connu. Nous comprenons donc que l’information précédente, concernant le nombre précis de 144000 humains qui vivront dans les cieux est à prendre au sens littéral. Le livre de la Révélation nous informe que 7000 humains complèteront les 144000 aux cieux avant la Grande Tribulation: "Et à cette heure-là il y a eu un grand tremblement de terre, et le dixième de la ville est tombé; et sept mille personnes ont été tuées par le tremblement de terre, et le reste a été saisi de peur et a rendu gloire au Dieu du ciel" (Révélation 11:13). Le "dixième de la ville" qui tombe représente l’ensemble des 144000 qui sont mort sur terre pour vivre aux cieux, tandis que les 7000 personnes qui meurent, représentent celles qui seront ressuscitées pour vivre au ciel et compléteront les 144000: "Ensuite nous les vivants qui survivons, nous serons, ensemble avec eux, emportés dans des nuages à la rencontre du Seigneur dans les airs; et de cette façon nous serons toujours avec le Seigneur" (1 Thessaloniciens 4:17).


Ce groupe d’humains qui vivront aux cieux, constitue la Nouvelle Jérusalem, l’Epouse du Christ: "Et j’ai vu un nouveau ciel et une nouvelle terre; car l’ancien ciel et l’ancienne terre avaient disparu, et la mer n’est plus. J’ai vu aussi la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, et préparée comme une épouse parée pour son mari. Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire: “Voyez! La tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu" (Révélation 21:1-4).

(Les bénédictions de l'administration terrestre du Royaume de Dieu)


Les autres brebis


"Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger"

(Jean 10:16)


En lisant attentivement Jean 10:1-16, on note que le thème central est l’identification du Messie comme vrai berger pour ses disciples, les brebis.


En Jean 10:1 et Jean 10:16, il est écrit: "Oui, vraiment, je vous le dis: Celui qui n’entre pas par la porte dans l’enclos des brebis, mais qui monte par un autre endroit, celui-là est un voleur et un pillard. (…) Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger". Cet "enclot" représente le territoire où Jésus-Christ a prêché, la Nation d’Israël, dans le contexte de la loi Mosaïque: "Ces douze, Jésus les envoya, leur donnant les ordres suivants : “ Ne vous en allez pas sur la route des nations et n’entrez pas dans une ville samaritaine ; mais allez plutôt continuellement vers les brebis perdues de la maison d’Israël" (Matthieu 10:5,6). "En réponse il dit : “ Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël" (Matthieu 15 :24). Cet enclos est aussi la "maison d’Israël".


En Jean 10:1-6 il est écrit que Jésus-Christ s’est présenté devant la porte de l’enclos. Cela s’est passé au moment de son baptême. Le "portier" était Jean le Baptiste (Matthieu 3:13). En baptisant Jésus, qui est devenu le Christ, Jean le Baptiste lui a ouvert la porte et a témoigné que Jésus est le Christ et l’agneau de Dieu: "Voyez: l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde!" (Jean 1:29-36).


En Jean 10:7-15, tout en restant sur le même thème messianique, Jésus-Christ utilise une autre illustration en se désignant comme la "Porte", l’unique lieu d’accès au même titre que Jean 14:6 : "Jésus lui dit : “ Je suis le chemin, et la vérité, et la vie. Personne ne vient vers le Père sinon par moi". Le thème principal du propos, est toujours Jésus Christ en tant que Messie. A partir du verset 9, du même passage (il change une autre fois d’illustration), il se désigne comme le berger qui fait paitre ses brebis en les faisant "entrer ou sortir" pour les nourrir. L’enseignement est à la fois centré sur lui et sur la façon qu’il a de s’occuper de ses brebis. Jésus-Christ se désigne comme l’excellent berger qui va donner sa vie pour ses disciples et qui aime ses brebis (contrairement au berger salarié qui ne risquera pas sa vie pour des brebis qui ne lui appartiennent pas). A nouveau le point central de l’enseignement du Christ, est Lui-même en tant que berger qui va se sacrifier pour ses brebis (Matthieu 20:28).


Jean 10:16-18 : "Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger. C’est pourquoi le Père m’aime, parce que je livre mon âme, afin de la recevoir de nouveau. Personne ne me l’a enlevée, mais je la livre de ma propre initiative. J’ai pouvoir de la livrer, et j’ai pouvoir de la recevoir de nouveau. Le commandement à ce sujet, je l’ai reçu de mon Père".


En lisant ces versets, en tenant compte du contexte des versets précédents, Jésus-Christ annonce une idée révolutionnaire à l’époque, qu’il sacrifierait sa vie non seulement en faveur de ses disciples juifs (dans l’enclos), mais aussi en faveur d’autres disciples qui ne feraient pas partie de cet enclos d’Israël. La preuve en est, le dernier commandement qu’il donne à ses disciples, concernant la prédication, est celui-ci : "vous serez mes témoins non seulement à Jérusalem, mais aussi dans toute la Judée et la Samarie, et jusque dans la région la plus lointaine de la terre" (Actes 1:8). C’est précisément lors du baptême de Corneille que commenceront à se réaliser les paroles du Christ en Jean 10:16 (Voir le récit historique de Actes chapitre 10).


Ainsi, les "autres brebis" de Jean 10 :16, s’appliquent aux chrétiens non juifs dans la chair. En Jean 10:16-18, il est décrit l’unité dans l’obéissance des brebis au Berger Jésus-Christ. Il a parlé aussi, de l’ensemble de ses disciples, à son époque, comme étant un "petit troupeau" : "N’aie pas peur, petit troupeau, parce que votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume" (Luc 12 :32). A la pentecôte de l’an 33, les disciples du Christ n’étaient que 120 (Actes 1 :15). Dans la suite du récit des Actes, on peut lire que leur nombre s’élèvera à quelques milliers (Actes 2:41 (3000 âmes); Actes 4:4 (5000)). Quoiqu’il en soit, les nouveaux chrétiens, que ce soit à l’époque du Christ, comme à celle des apôtres, représentaient un "petit troupeau" au regard de la population générale de la nation d’Israël et ensuite sur l’ensemble des autres nations de l’époque.


Es-tu un fils de Dieu?


"Car tous ceux qui sont conduits par l’esprit de Dieu,

ceux-là sont fils de Dieu!"

(Romains 8:14)


Cette question est uniquement dans le contexte biblique, et particulièrement de la lettre aux Romains, chapitre 8. La réponse se basera sur le contexte du chapitre 8, afin de savoir si, le statut de "fils de Dieu" est uniquement réservé à une catégorie de chrétiens, par exemple, ceux qui ont l’espérance céleste de faire partie des 144000, ou à l’ensemble des chrétiens, incluant ceux qui on une espérance terrestre (Apocalypse 7:1-8 (les 144000) ; 7:9-17 (la grande foule qui survivra à la grande tribulation). Afin que le lecteur puisse vérifier par lui-même, le contexte révèle deux points importants:


1 – L’apôtre Paul ne parle à aucun moment directement, de deux catégories de chrétiens, mais plutôt de deux catégories d’humains, ceux qui vivent selon les désirs charnels, et ceux (les chrétiens fidèles) qui vivent en se laissant guider par l’esprit saint.


2 – L’apôtre Paul n’évoque pas l’espérance de la vie éternelle, en faisant directement une différence entre la vie éternelle au ciel et la vie éternelle dans le futur paradis terrestre.


Examinons le contexte de Romains chapitre 8: "Ceux donc qui sont en union avec Christ Jésus n’ont pas de condamnation. Car la loi de l’esprit qui donne la vie en union avec Christ Jésus t’a libéré de la loi du péché et de la mort. Car — comme il y avait une impuissance du côté de la Loi, pendant qu’elle était faible du fait de la chair — Dieu, en envoyant son propre Fils dans la ressemblance de la chair pécheresse et à propos du péché, a condamné le péché dans la chair, pour que la juste exigence de la Loi soit accomplie en nous qui marchons, non pas selon la chair, mais selon l’esprit. En effet, ceux qui vivent selon la chair pensent aux choses de la chair, mais ceux qui vivent selon l’esprit, aux choses de l’esprit. Penser à la chair, en effet, signifie la mort, mais penser à l’esprit signifie vie et paix; parce que penser à la chair signifie inimitié contre Dieu, car elle n’est pas soumise à la loi de Dieu, et même, elle ne peut pas l’être. Ceux donc qui vivent selon la chair ne peuvent plaire à Dieu.


Cependant, vous vivez, non pas selon la chair, mais selon l’esprit, si vraiment l’esprit de Dieu habite en vous. Mais si quelqu’un n’a pas l’esprit de Christ, celui-là ne lui appartient pas. Mais si Christ est en union avec vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Si donc l’esprit de celui qui a relevé Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a relevé Christ Jésus d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels grâce à son esprit qui réside en vous" (Romains 8:1-11).


Dans les versets 1 à 8, l’apôtre Paul, décrit ceux qui marchent selon la chaire: "En effet, ceux qui vivent selon la chair pensent aux choses de la chair, mais ceux qui vivent selon l’esprit, aux choses de l’esprit" (verset 5). Ce verset résume très bien, le contraste entre ces deux catégories d’humains, ceux qui vivent selon des désirs charnels, et ceux qui vivent selon l’esprit.


Dans les versets 9 à 11, tout en décrivant ceux qui sont "fils de Dieu", par adoption, répète la différence entre deux catégories d’humains, d’une manière différente: "Cependant, vous vivez, non pas selon la chair, mais selon l’esprit, si vraiment l’esprit de Dieu habite en vous. Mais si quelqu’un n’a pas l’esprit de Christ, celui-là ne lui appartient pas" (verset 9).


"Ainsi donc, frères, nous sommes tenus, mais non envers la chair pour vivre selon la chair; car si vous vivez selon la chair, vous mourrez à coup sûr; mais si par l’esprit vous faites mourir les pratiques du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Car vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage inspirant de nouveau la crainte, mais vous avez reçu un esprit d’adoption comme fils, par lequel nous crions: “Abba, Père!” L’esprit lui-même témoigne avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: oui, héritiers de Dieu, mais cohéritiers de Christ, pourvu que nous souffrions avec lui pour être aussi glorifiés avec lui" (Romains 8:12-17).


Le verset 17, semble ne s’appliquer qu’aux 144000: "Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: oui, héritiers de Dieu, mais cohéritiers de Christ, pourvu que nous souffrions avec lui pour être aussi glorifiés avec lui". Lorsque l’apôtre Paul écrit que ceux qui sont enfants de Dieu, sont aussi cohéritiers de Christ, il semble faire allusion à l’héritage céleste avec Jésus-Christ (même s’il n’est pas directement mentionné) (Voir Apocalypse 14:1-5, les 144000 sur le mont Sion (dans les cieux), avec le roi Jésus-Christ). De plus, les versets précédents semblent décrire ce processus qui permet à un chrétien, de savoir qu’il a l’appel céleste (d’être cohéritier de Christ): "Car vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage inspirant de nouveau la crainte, mais vous avez reçu un esprit d’adoption comme fils, par lequel nous crions: “Abba, Père!” L’esprit lui-même témoigne avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu" (verset 15,16). À ce stade de l’examen, la question qui se pose, est la suivante, si semble-t-il, l’apôtre Paul applique l’expression "enfants de Dieu", aux cohéritiers de Christ (les 144000), est-ce à dire qu’il ne s’applique pas à l’ensemble des Chrétiens qui vivent selon l’esprit, et qui ont l’espérance terrestre? Une fois de plus il faut examiner le contexte de Romains 8.


"Aussi j’estime que les souffrances de l’époque présente ne pèsent rien en comparaison de la gloire qui va être révélée en nous. Car l’attente impatiente de la création attend la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que jusqu’à maintenant toute la création ne cesse de gémir ensemble et de souffrir ensemble. Et non seulement cela, mais nous aussi, qui avons les prémices, à savoir l’esprit, oui nous gémissons en nous-mêmes, tandis que nous attendons ardemment d’être adoptés comme fils, d’être libérés de notre corps par rançon. Car nous avons été sauvés dans [cette] espérance; mais une espérance qu’on voit n’est pas une espérance; car lorsqu’un homme voit quelque chose, l’espère-t-il? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous continuons à l’attendre avec endurance" (Romains 8:18-25).


Le verset 19 semble faire allusion, uniquement aux 144000: "Car l’attente impatiente de la création attend la révélation des fils de Dieu" (Voir 1 Jean 3:2: "Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Cependant, nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est").


Néanmoins, les versets 20,21 font allusion à l’ensemble de l’humanité: "Car la création a été soumise à la futilité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la liberté glorieuse des enfants de Dieu". Cependant, certains diront que cette libération définitive aura lieu à la fin du règne millénaire du Christ. Cette interprétation semble juste conformément à Apocalypse 20:5a: "Le reste des morts n’ont pas pris vie jusqu’à ce que les mille ans soient achevés". Il convient de mentionner que tout comme l’apôtre Paul emploie l’expression "création" pour désigner l’humanité terrestre dans son ensemble, de même, Apocalypse 20:5a s’applique à l’humanité dans le paradis, dans son ensemble. Sur un plan individuel, l’humain (le chrétien fidèle) qui vit actuellement et dans le futur paradis terrestre, selon l’esprit, selon le contexte de Romains 8, peut être appelé "fils de Dieu" en étant simplement héritier de Dieu, sans nécessairement être cohéritier du Christ à la manière des 144000: "Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: oui, héritiers de Dieu" (verset 17).


Le fait même que l’apôtre Paul ajoute, "mais cohéritiers de Christ", semble appuyer l’idée que les "héritiers de Dieu" représentent l’ensemble de l’humanité obéissante et que les "cohéritiers de Christ", dans ce contexte, concernent les 144000. Il est tout à fait logique, toujours selon le contexte de Romains 8, de considérer les chrétiens fidèles ayant l’espérance terrestre, comme des "enfants de Dieu" qui seront ses héritiers, en vue de la vie éternelle. Il convient de rappeler qu’en Romains 8, l’apôtre Paul écrit que les "enfants de Dieu" vivent selon l’esprit, et c’est tout à fait le cas des chrétiens fidèles qui ont l’espérance terrestre. De plus, s’il est évident que l’expression de "cohéritiers de Christ" a un sens restrictif en Romains (8:12-17), s’appliquant seulement aux 144000, cette expression peut tout à fait s’appliquer actuellement aux chrétiens fidèles qui ont l’espérance terrestre, dans le sens large de Luc 23:43: "Tu seras avec moi dans le Paradis". Les chrétiens actuellement fidèles et qui ont l’espérance terrestre, seront, dans un sens large, "cohéritiers de Christ", car ils seront avec lui dans le Paradis…


Enfin, il est aussi bon de se rappeler comment commence la prière du Notre Père: "Notre Père dans les cieux" (Matthieu 6:9)… Si Jésus-Christ demande à ce que l’on prie son Père ainsi, c’est bien la preuve que Dieu n’attendra pas mille ans pour considérer dès à présent, que les chrétiens fidèles qui ont l’espérance terrestre, sont ses enfants, les enfants de Dieu… "Car tous ceux qui sont conduits par l’esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu!" (Romains 8:14)...

Casus Belli mondial contre l’intégrité du corps humain

dans la guerre mondiale NRBC

(Ezéchiel 34)

Les bergers qui se paissent eux-mêmes

"Voici ce qu’a dit le Souverain Seigneur Jéhovah : “Malheur aux bergers d’Israël qui se paissent eux-mêmes ! N’est-ce pas le troupeau que les bergers doivent faire paître ?  Vous mangez la graisse et vous vous revêtez de la laine. Vous abattez l’animal replet. Vous ne faites pas paître le troupeau.  Les brebis malades, vous ne les avez pas fortifiées ; celle qui était souffrante, vous ne l’avez pas guérie ; celle qui était brisée, vous ne l’avez pas bandée ; celle qui était dispersée, vous ne l’avez pas ramenée ; celle qui était perdue, vous ne l’avez pas cherchée ; mais c’est avec dureté que vous les avez tenues dans la soumission, oui avec tyrannie. Et finalement elles ont été dispersées par manque de berger, si bien qu’elles sont devenues une nourriture pour toutes les bêtes sauvages des champs, et elles étaient dispersées. Mes brebis erraient sur toutes les montagnes et sur toute colline élevée ; et à toute la surface de la terre mes brebis furent dispersées, sans que personne aille à leur recherche, sans que personne les cherche”” (Ezéchiel 34:2-6).

Comme nous l’avons vu plus haut, le corps humain a été créé par Dieu et nous a été donné en héritage divin, pour en prendre soin, tel un temple que l’on habite et qui devrait être habité par l’esprit de Dieu (1 Corinthiens 3 :16 "L’esprit de Dieu habite en vous"). Ce corps et la vie qui l’anime, n’appartiennent pas à un quelconque état ou une entité qui se voudrait mondialiste, ni même à aucune organisation religieuse. Le corps humain que nous avons et la vie qui l’anime appartiennent à Dieu, parce qu’Il en est la source et le Créateur (Révélation 4:11).

Jésus-Christ a dit de rendre à César ce qui appartient à César et rendre à Dieu ce qui appartient à Dieu (Luc 20:25). Le chrétien qui rend à César ce qui est à César, a une attitude respectueuse envers les autorités établies de son pays. En 1 Pierre 2:17, il est écrit de craindre Dieu et d’honorer le roi. Selon le contexte, le roi est le dépositaire de l’autorité du pays sur lequel il règne. L’apôtre Paul, dans la lettre aux Romains (13:1-7), encourage tous les chrétiens à respecter les gouvernements et leurs représentants, qu’ils soient rois, princes, présidents, ministres, députés… Ce passage montre que nous devons respecter ceux qui sont habilités à faire exécuter la loi, à savoir, la police, les militaires dans certains pays, les juges, les procureurs et les divers représentants des administrations, tels que par exemple, les instituteurs, les professeurs, les proviseurs, les inspecteurs des impôts… Ceci étant dit, Jésus-Christ a ajouté que nous devons rendre ce qui appartient à Dieu à Dieu. Ce qui appartient à Dieu c’est la vie qu’Il nous a donné. Par conséquent, si un quelconque état s’approprie de manière rampante, voir perverse nos corps et le corps de nos enfants, comme l’a dit l’apôtre Pierre devant un tribunal: "Nous devons obéir à Dieu, en sa qualité de chef, plutôt qu’aux hommes" (Actes 5:29).

Dans ce qui suit, il ne s’agit pas d’un appel au manque de respect aux autorités gouvernementales en place, mais de prendre acte d’une situation qui semble ressembler à ce qui est écrit dans la prophétie d’Ezéchiel chapitre 34, citée au début de l’article, et de prendre les mesures qui s’imposent pour respecter les principes bibliques sur la valeur sacré de la vie et du sang. Quelles sont les faits observables ?

Le monde vit actuellement, depuis le mois de novembre 2019, de facto, un Casus Belli, une guerre mondiale de type NRBC, contre les peuples et contre l’intégrité de leurs corps (les brebis perdues et dispersées). Ce Casus Belli mondial contre l’intégrité du corps humain, que Dieu nous a confié, n’est pas fait avec des tanques, des bombes et des canons. Il s’organise sur fond de trafic international de virus militaire (sortie d’un laboratoire de type P4 (fabriquant officiellement des virus militaires dans le cadre de guerres de types NRBC)) et de propagandes savamment orchestrées (ingénierie sociale), dans le but d’épouvanter les peuples. Le principe de base de ces laboratoires de la mort est de recueillir des virus que l’on trouve normalement dans la nature, dans le règne animal et qui, à la base sont généralement inoffensifs pour l’homme ; ils ne sont généralement pas transmissibles et si c’est le cas, ils ne sont généralement pas mortels. Ces laboratoires démoniaques font en sorte, de rendre ces virus transmissibles à l’homme par un "séquençage", un processus extrêmement complexe qui peut prendre plusieurs mois. L’objectif diabolique est d’obtenir un "gain de fonction", c’est-à-dire, dans ce cas de figure, faire en sorte que ce (ou ces) virus soit mortel pour l’homme, en augmentant, de manière substantielle la létalité de ce virus militaire manufacturé (les références ou les brevets de ces virus militaires se trouvent au NIH GenBank ou dans certaines archives de l’OMS (au moins d’une filiale d’un de ces pays). Dit en passant, le NIH a supprimé des informations des laboratoires de Wuhan sur le séquançage génétique du virus militaire, selon le FOIA de Watchdog (30 mars 2022)) (Que se passe-t-il à Shangaï ?) (Le crédit social à la chinoise, commence en Italie (Bologne)).

(Le crédit social à la chinoise et l’Agenda 2030: Cet agenda a été adopté par l'ONU en septembre 2015 après deux ans de négociations incluant les gouvernements comme la société civile. L’agenda 2030 s’inscrit dans le cadre d’une idéologie mondialiste, particulièrement dans les pays de la zone de l’OTAN et de ses partenaires (L’Europe de l’Ouest, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande...). C’est dans ces zones du monde que l’idéologie intégriste et sectaire du “covidisme”, qui porte atteinte à l’intégrité corporelle des peuples, s’est implantée (La situation à Shangaï (Chine), en est une illustration poussée à son extrême et à bien des égards, peut nous donner un aperçu futur de ce genre de dictature à l’échelle de plusieurs états réunis, voir mondiale). Les situations de “pandémie” mondiale, ou d’urgence climatique, sont des prétextes tout trouvés pour instaurer une dictature, de manière progressive et larvée sur l’ensemble des peuples. L’instauration “volontaire” du “crédit social” en Italie (Bologne et Rome (fin mars 2022)), n’est que le commencement de ce processus, qui s’inscrit dans l’instauration future, larvée et perverse, d’une “obligation”...).

Dans la prophétie d’Ezéchiel 34, Jéhovah Dieu fait le reproche suivant aux chefs mondiaux, les bergers qui se paissent eux-mêmes, au détriment de leur peuple et des peuples: "C’est avec dureté que vous les avez tenues dans la soumission, oui avec tyrannie". Comment cette tyrannie et cette dureté se sont-elles manifestées ?

Après la diffusion, bien évidemment "fortuite" (non vérifiable dans un sens, comme dans l’autre), de ce virus militaire létal, s’en suit une campagne de presse mondiale, qui va certifier, qu’il est question d’un accident de type "fuite", comme dans une centrale nucléaire, alors qu’un laboratoire P4, est un des lieux les plus sécurisée au monde. Ils vont dire par exemple qu’il vient du règne animal, ce qui est une demi-vérité, car c’est à la fois vrai et faux, donc faux (vrai+faux=faux). S’en suit une deuxième étape, essentiellement basée sur une ingénierie sociale propagandiste, basée sur la peur avec des messages et des reportages morbides à répétition, pour effrayer les peuples et surtout insister sur le fait qu’il n’y a aucun remède médical, ni même aucune molécule pour pouvoir guérir de ce virus militaire. La seule solution est l’attente du produit chimique injectable messianique qui va sauver la vie de l’humanité.

Ce Casus Belli est accompagné d’une expérimentation de thérapie génique de masse sur des corps humains sains, non malades, à l’échelle internationale, sur l’ensemble des peuples (les brebis non soignées), de produits chimiques injectables, de manière plus ou moins coercitive (au mépris du Code de Nuremberg – 1947 (voir les 10 articles en fin de page) (La thérapie génique mondiale en cours, est toujours officiellement, en phase d’expérimentation, par conséquent, elle rentre tout à fait dans le cadre juridique du Code de Nuremberg)). Ceux et celles, à la tête de nations ou de groupes de nations, qui ordonnent les injections, à répétition de ces poisons, dans des corps humains sains, ont des liens d’intérêts financiers connus de tous, directs ou indirects.

Ce Casus Belli, de type NRBC, utilise les médias corrompus par l’argent et coordonnés entre eux comme outil de propagande à la Goebbel (porte-parole du régime nazi hitlérien). Il est de notoriété publique qu’ils sont à la solde de nombreux oligarques milliardaires corrompus, qui influent aussi, sur de nombreux gouvernements (les bergers qui se paissent eux-mêmes), afin de créer une surréalité mensongère, de manière à effrayer les peuples (les brebis dispersées), les désorienter psychologiquement et mentalement, leur faire adopter des comportements complètement irrationnels, par des décisions contradictoires successives (des injonctions paradoxales) et des mensonges complètement assumés. Par cette administration sous forme d’ingénierie sociale du harcèlement et de la torture mentale au long court, ces bergers qui se paissent eux-mêmes, obtiennent le consentement par épuisement nerveux et mentale des brebis perdues, avec une coercition plus ou moins larvée (Voir Ezéchiel 34).

Dans un texte d’Esaïe 5:20 il est écrit: "Malheur à ceux qui disent que le bien est mal et que le mal est bien, à ceux qui mettent les ténèbres pour la lumière et la lumière pour les ténèbres, à ceux qui mettent l’amer pour le doux et le doux pour l’amer !". Ce texte décrit très exactement les inversions perverses et démoniaques des valeurs de ces ingénieurs du mensonge et de la manipulation meurtrière (Jean 8:44). Ces bergers qui se paissent eux-mêmes, ont interdit aux médecins de soigner des personnes âgées avec des molécules peu onéreuses. Ensuite ces mêmes bergers qui se paissent eux-mêmes, demandent aux enfants de risquer leur propre santé, voir leur vie, pour ces mêmes personnes âgées qu’ils ont mis en danger de mort en interdisant aux médecins de les soigner. Ces mêmes bergers qui se paissent eux-mêmes, demandent aux enfants de risquer leur propre santé, voir leur vie, pour des adultes alors que ce devrait être le contraire, à savoir que ce sont les adultes qui devraient être disposés à risquer leur vie pour les enfants, représentant l'avenir de l'humanité...

De très nombreux médecins, infirmières, aides-soignantes et femmes de ménage, travaillant dans les milieux des soins médicaux, ont été au front pour porter assistance aux personnes atteintes par ce virus militaire. Beaucoup l’ont payé de leur vie (Que se passe-t-il en France concernant les soignants, les pompiers et d'autres personnes (en lien avec le milieu médical), suspendus et renvoyés sans salaire et sans chômage et non réintégrés, pour avoir refusé l’injection expérimentale? (Seulement en langue française)). Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ, ne les oublieront pas à l’heure de la résurrection (Actes 24 :15 ; Hébreux 6 :10). Les hommes et les femmes courageux qui ont jusqu’à ce jour, dénoncé ce Casus belli, l’ont payé de leur vie pour certains, de mise au secret et emprisonnements pour d’autres et ils sont traités de "complotistes", terme inventé par la CIA en 1965, suite à la commission Warren (compte rendu officiel sur les circonstances qui ont entouré l’assassinat de JFK).

Dit en passant, les commissions sénatoriales actuelles, sont de fait, de vraies pièces de théâtre morbides. On observe un jeu de rôle diabolique, entre ces commissions d’"enquêtes", qui font jeu de mettre en défaut, les personnes convoquées et interrogées, et ces dernières qui, en fin de compte, repartent comme elles sont entrées, c’est-à-dire libres de continuer leurs entreprises sordides. Ces commissions sénatoriales courcircuitent le rôle des procureurs, des juges et des tribunaux, qui devraient emprisonner et juger ces meurtriers, ces fils de Josef Mengele, qui ont fait ces injections géniques expérimentales de masses, qui ont causé la mort de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants de par le monde, et des millions de séquelles invalidantes pour ceux qui en ont survécu. Ces menteurs meurtriers appliquent la logique de suicide collectif des peuples, à la manière de Jim Jones et de David Koresh, des gourous qui n’ont pas voulu mourir seuls, mais qui voulaient être accompagnés dans leurs folies, par leurs centaines d’adeptes qui ont été "suicidés". Nous vivons aussi, dans une logique de destruction massive mondiale, économique, diplomatique qui provoquent des guerres et la destruction de peuples. Ils sont dans une même logique de fuite en avant meurtrière que ces deux chefs de sectes.

Alors que nous sommes très proches de la Grande Tribulation, une prophétie de l’Apocalypse et du livre de Daniel, est en train de se réaliser sous nos yeux: "Il me dit aussi : “ Ne scelle pas les paroles de la prophétie de ce rouleau, car le temps fixé est proche. Celui qui pratique l’injustice, qu’il pratique l’injustice encore ; et que le sale se salisse encore ; mais que le juste pratique la justice encore, et que le saint soit sanctifié encore"" (Révélation 22:10,11). "Beaucoup se purifieront et se blanchiront et seront affinés. À coup sûr les méchants agiront méchamment, et aucun méchant ne comprendra ; mais les perspicaces comprendront" (Daniel 12:10). En attendant que le Roi Jésus-Christ balaye de la surface de la terre ces scélérats, lors de la Grande Tribulation (Révélation 19:11-21), ceux qui pratiquent la justice dans leur cœur, font chaque jour cette prière au Père Céleste, Jéhovah Dieu: "Enfin, frères, priez pour nous, pour que la parole de Jéhovah poursuive sa course et continue d’être glorifiée comme d’ailleurs elle l’est chez vous ; et que nous soyons délivrés des hommes malfaisants et méchants, car la foi n’est pas le bien de tous. Mais le Seigneur est fidèle, et il vous affermira et vous gardera du méchant" (2 Thessaloniciens 3:1-3).

Dans cette situation diabolique mondiale, qui porte atteinte à l’intégrité corporelle des hommes, des femmes, des enfants et même, aussi malheureusement, à celle des nourrissons, que doit faire le chrétien qui veut plaire à Jéhovah Dieu et à son Fils Jésus-Christ ?

Jéhovah demande à ce que chacun prenne soin de ce temple : "Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps [comme] un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec votre raison" (Romains 12:1). Ce corps était conçu, dès le commencement pour un service sacré envers Dieu, c’est-à-dire, se conformer au dessein qu’il avait prévu au départ, au moment de la création d’Adam et Eve (Genèse 1:26-28).

La prise de médicament est une décision personnelle, en pesant les risques pour sa vie. Elle doit se faire dans un cadre médical, pour se soigner. Cette prise de médicament ne doit pas se faire sous la contrainte gouvernementale ou morale, par exemple dans le cadre d’une congrégation. Si tel était le cas, ces autorités gouvernementales, voir spirituelles, outrepasseraient l’article 1, du Code de Nuremberg qui interdit les expérimentations médicales sous la contraintes (Rappel: la thérapie génique mondiale en cours, est toujours officiellement, en phase d’expérimentation, par conséquent, elle rentre tout à fait dans le cadre juridique du Code de Nuremberg): "Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition (…)".(Extrait de l’article 1, du code de Nuremberg).

Dans le contexte actuel, le chrétien doit doubler de vigilance. Il doit s’abstenir de faire rentrer des produits chimiques expérimentaux, particulièrement pour des raisons qui n’ont rien à voir avec leur santé et celle de leurs propres enfants. Ces produits expérimentaux injectables, ont causé à ce jour, la mort des dizaines de milliers de personnes de par le monde, et ont rendu gravement malades, des milliers d’autres personnes (Pour plus d’informations voir VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System (www.vaers.hhs.gov))) (Seulement écrit en anglais). Ces injections géniques sont faites, pour la plupart, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la santé des adultes et encore moins de celle des enfants, mais plutôt, sous des prétextes non médicaux de passe-droit, pour pouvoir aller au restaurant, au bowling ou d’autres endroits de plaisir, justifiés par des arguments complètement fallacieux et sous forme de chantage. D’autres personnes ont été forcées et menacées sous peine de perdre leur travail et leur source de revenus. Le fait d’exiger que pour aller dans un lieu, de se faire pénétrer un objet ou un produit dans notre corps, n’est en rien un acte médical, mais un acte de marquage, comme on le ferait pour des animaux, avant d’entrer dans un enclos, c'est une violation caractérisée de la dimension spirituelle et sacrée de l'intégrité du corps humain.

Les parents doivent réfléchir sérieusement à cette question, pour leurs enfants et pour eux, dans la prière pour faire face à cette situation étrange et parfois angoissante. Les enseignants de la Parole de Dieu doivent réfléchir sérieusement, avec beaucoup de prières, à cette question car cette situation n’a rien d’anodine sur le plan de la spiritualité biblique et plus généralement de l’éthique (Romains 14 :12). Il est tout à fait normal de se sentir désorienté, perplexe et surpris face à cette attaque extrêmement perverse de Satan le diable et de ses démons humains. Prions Jéhovah Dieu, demandons-lui son aide, Il est miséricordieux. Si nous pensons dans un premier temps ne pas avoir pris la meilleure décision, cela peut arriver à tout un chacun. Jéhovah Dieu voit nos bonnes intentions. Soyons courageux confions en Jéhovah Dieu et en son Fils bien aimé Jésus-Christ et ils nous soutiendront (Proverbes 3 :5,6). N’ayons pas peur et soyons forts, soutenons-nous les uns les autres, que ce soit en famille, entre amis, ou en congrégation, aimons-nous les uns les autres (Jean 13 :34,35).


Bergers Chrétiens, comment vous êtes-vous comporté en cette affaire?


Le monde a été victime d’une expérimentation mondiale d’un produit chimique qui a été injecté pour des raisons basées sur un postulat mensonger. Pfizer n’aurait pas testé l’efficacité de ses vaccins sur la transmission du virus. Or, un grand nombre de bergers chrétiens ont exercé une pression sur les brebis de leur congrégation pour qu’elles se fassent injecter, sur la base du postulat mensonger du "vaccin" qui empêcherait la transmission du virus. Encore plus grave, cette pression a été exercée sur des jeunes gens qui n’étaient pour la plupart, pas en danger s’il ne se faisaient pas injecter.


Des dizaines de milliers de personnes sont mortes des suites de cette injection expérimentale. Des millions de personnes de par le monde ont eu des séquelles extrêmement graves des suites de cette injection expérimentale. Et que dire de cette surmortalité observée, ces derniers temps, même sur les jeunes? Cependant, pour "pondérer" la gravité des séquelles, certains analysent la situation en termes de statistiques… Or pour Jéhovah Dieu, la mort d’un seul être humain innocent, n’est en rien une "statistique"… En d’autres termes, si un berger chrétien a encouragé une telle injection expérimentale, à l’échelle de la congrégation dont il serait responsable devant Jéhovah Dieu et Jésus-Christ, et que celle-ci aurait provoqué des séquelles graves, voir la mort d’une seule de ses brebis, dans quelle situation se trouve-t-il devant Dieu et son Fils?


Voici ce que l’on peut lire en Deutéronome, concernant la découverte du corps d’un homme mort dans la campagne: "Si l’on trouve, sur le sol que Jéhovah ton Dieu te donne pour en prendre possession, un homme tué, gisant dans la campagne, et qu’on n’ait pas su qui l’a frappé à mort, alors il faudra que tes anciens et tes juges sortent et mesurent la distance jusqu’aux villes qui sont autour de l’homme tué; et ce devra être la ville la plus proche de l’homme tué. Les anciens de cette ville devront prendre une jeune vache du gros bétail, avec laquelle on n’a pas travaillé, qui n’a pas tiré au joug; et les anciens de cette ville devront faire descendre la jeune vache vers un ouadi regorgeant d’eau, dans lequel on n’a pas eu coutume de labourer ni d’ensemencer, et là, dans le ouadi, ils devront briser la nuque de la jeune vache. Et les prêtres, les fils de Lévi, devront s’avancer, car ce sont eux que Jéhovah ton Dieu a choisis pour le servir et pour bénir au nom de Jéhovah, et c’est sur leur dire que doit se régler tout litige concernant tout acte de violence. Alors tous les anciens de cette ville, qui sont les plus proches de l’homme tué, laveront leurs mains au-dessus de la jeune vache dont la nuque a été brisée dans le ouadi; et il faudra qu’ils répondent et disent: ‘Nos mains n’ont pas versé ce sang, et nos yeux n’ont pas vu qui l’a versé. Ne le porte pas au compte de ton peuple Israël, que tu as racheté, ô Jéhovah, et ne mets pas l’effusion de sang innocent au milieu de ton peuple Israël.’ Et ce meurtre ne devra pas être porté à leur compte. Et toi, tu feras disparaître du milieu de toi l’effusion de sang innocent, car tu feras ce qui est droit aux yeux de Jéhovah" (Deutéronome 21:1-9).


Pour Jéhovah Dieu et son Fils Roi Jésus-Christ, la mort d’une seule de leur brebis de la congrégation n’a rien d’anodin selon Deutéronome 21:1-9. Il convient, que dans chaque congrégation chrétienne, les bergers fassent leur examen de conscience, concernant cette affaire et en tirent les conséquences… Remplissent-ils, oui ou non, encore les conditions de bergers chrétiens (Lire 1 Timothée 3:1-7)?

LE CODE DE NUREMBERG (1947)

10 ARTICLES

1 Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ; et qu’elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée. Ce dernier point demande que, avant d’accepter une décision positive par le sujet d’expérience, il lui soit fait connaître : la nature, la durée, et le but de l’expérience ; les méthodes et moyens par lesquels elle sera conduite ; tous les désagréments et risques qui peuvent être raisonnablement envisagés ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui pourraient possiblement advenir du fait de sa participation à l’expérience. L’obligation et la responsabilité d’apprécier la qualité du consentement incombent à chaque personne qui prend l’initiative de, dirige ou travaille à l’expérience. Il s’agit d’une obligation et d’une responsabilité personnelles qui ne peuvent pas être déléguées impunément ;

2 L’expérience doit être telle qu’elle produise des résultats avantageux pour le bien de la société, impossibles à obtenir par d’autres méthodes ou moyens d’étude, et pas aléatoires ou superflus par nature ;

3 L’expérience doit être construite et fondée de façon telle sur les résultats de l’expérimentation animale et de la connaissance de l’histoire naturelle de la maladie ou autre problème à l’étude, que les résultats attendus justifient la réalisation de l’expérience ;

4 L’expérience doit être conduite de façon telle que soient évitées toute souffrance et toute atteinte, physiques et mentales, non nécessaires ;

5 Aucune expérience ne doit être conduite lorsqu’il y a une raison a priori de croire que la mort ou des blessures invalidantes surviendront ; sauf, peut-être, dans ces expériences où les médecins expérimentateurs servent aussi de sujets ;

6 Le niveau des risques devant être pris ne doit jamais excéder celui de l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience ;

7 Les dispositions doivent être prises et les moyens fournis pour protéger le sujet d’expérience contre les éventualités, même ténues, de blessure, infirmité ou décès ;

8 Les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes scientifiquement qualifiées. Le plus haut degré de compétence professionnelle doit être exigé tout au long de l’expérience, de tous ceux qui la dirigent ou y participent ;

9 Dans le déroulement de l’expérience, le sujet humain doit être libre de mettre un terme à l’expérience s’il a atteint l’état physique ou mental dans lequel la continuation de l’expérience lui semble impossible ;

10 Dans le déroulement de l’expérience, le scientifique qui en a la charge doit être prêt à l’interrompre à tout moment, s’il a été conduit à croire — dans l’exercice de la bonne foi, de la compétence du plus haut niveau et du jugement prudent qui sont requis de lui — qu’une continuation de l’expérience pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet d’expérience.